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Soleil de Lumière
19 janvier 2013

10 - Yod, la Main de Dieu

 yod

10-yod_10

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=UlKBCsJwkuI#t=0s

 

10. YOD, la Main de Dieu

- Valeur numérique : 10

- Signe astrologique : La Vierge

- Signification : La Main

- Rayonnement : Rouge

 

Notions – Clefs :

– La main qui sème, qui donne, qui transmet…

- Le germe, la graine qui contient l’Arbre

- Le « contenu » , le Sang Lumière dans la Coupe du Graal

- Action de féconder. L’Epoux divin

 

Sa correspondance est l'air qui est la pensée

Sa correspondance dans le corps est le rein gauche 

Sa correspondance dans l'année est Août/Septembre 

Sa correspondance dans les attributs physiques est l'action 

 

La force de vie est partout, circulant dans les univers, remplissant chaque chose. Il ne tient qu’à nous de l’accueillir sans chercher à la  «  retenir » , simplement la laisser couler et animer nos jours.

Yod est la signature de Dieu dans la création. Elle est l’étincelle de lumière, la marque inscrite par la Main du Créateur dans chaque atome, chaque molécule, chaque cellule vivante. Elle Le représente, Lui, le Père divin.

C’est la plus petite des Lettres, le Point qui contient tout, qui ne peut se définir, et sa puissance est sans limites. Elle est l’Initiale du Nom sacré en quatre Lettres : Yod Hé Vav Hé, et donc aussi de Yéshouah (Jésus), si l’on ajoute un Shin au centre de ce Nom. Elle commence également de nom Yéroushalaïm (Jérusalem), la Ville sainte archétypale, et l’on sait qu’aujourd’hui la nouvelle Jérusalem, plan vibratoire de lumière et de splendeur, vient s’unir à la terre, au corps physique.

Yod est la promesse de cet accomplissement. Elle vient nous encourager et nous invite à être attentif : la graine a pris racine et l’Arbre est en train de se déployer. Même si le Chemin n’est pas terminé, la Grâce vient à notre rencontre et nous pouvons déjà pressentir la grandeur du corps de Lumière.

Elle est un signe favorable pour toute activité créatrice, pour incarner et concrétiser une pensée divine.

Nous pouvons prononcer à voix haute le nom de la Lettre en la visualisant juste au-dessus de la tête. Elle vient alors féconder notre être.

 

La Question de Yod

" Enfant de la Vie, écoute en ces instants la Voix de ton Père céleste. Acceptes-tu de saisir cette Maintendue vers toi ? Je suis présent dans toutes les actions où tu sers la Vie. souviens-toi, tu esfait à l'image et à la ressemblance de Dieu. L'Héritage sacré vibre en toi, ton pouvoir créateur est infini. Contemple tes  mains humaines, leur potentiel est immense. Comment vas -tu l'utiliser ? Le moment de l'action est venu. Ce que tu sèmeras, uni à Moi, portera l'empreinte de ton Intention pure.

Avance en confaince, bien-aimé. Je suis l'omniprésence de la Splendeur qui t'attend dans l'éternel présent. Garde confiance en cette partie de toi-même qui rayonne, hors du temps et de l'espace, dans l'infinie Lumière de Connaissance et d'Amour. Aime cette partie de toi-même qui marche sur la Terre, ce monde d'incarnation béni des dieux. Je suis Yod, le point de leur rencontre que le mental humain ne peut concevoir, le pointde la divine fécondation de la  Vie.

Je suis partout. Vous me rencontrez à travers tes frères. Viens découvrir la richesse et la beauté de chaque âme. Chacune est aimée infiniment. Certaines portent des manteaux plus lourdsque d'autres, suivantleurs choix et leur mission. Ne juge pas,  observe, écoute et aime. Ainsi tu me connaîtras, tu me laisseras te surprendre. Accepte que certains de tes frères suivent leur propre chemin, avec des habitudes et des systèmes de croyance différents. Oublie les apparences, et tu entendras le rire de Dieu monter en toi dans un jaillissement de vie. "

 

10 - yod4

 
Prière à Yod 
  
Ô Yod, ô puissante Main de Dieu, 
J'appelle ta lumière dans tout mon être. 
J'offre ma tête à l'action de Yehudith, 
Afin que rayonne la Volonté souveraine de l'Eternel ! 
Eveille en moi, ô divine Yod, 
Le germe sacré de la Vie véritable. 
Que mon corps et mon âme soient la Coupe sainte 
Où coule le Sang lumière. 
Par Toi, je suis la Vie triomphante, Et je porte témoignage du Dieu vivant. 
  
Ô ville de la Paix, cité éternelle, Fiancée du Soleil, Tu peux descendre sur la terre. 
En Toi, tous les hommes sont frères. 
Ton Royaume, ô Christ est de ce monde. 
Car en mon coeur, je T'ai choisi. 
Car mon âme dans la pureté retrouvée, 
Peut engendrer le Messie. 
  
Par Toi, ô Yod, je comprends que la vie est partout. 
Car tu es la signature unique 
Que le Père appose dans toute la création. 
A travers la multiplicité des formes, 
Des âmes et des innombrables paysages, 
Je te reconnais, ô Yod. 
Et par Toi, je proclame : 
Ecoute Israël, l'Eternel notre Dieu, l'Eternel est Un ! 
  
Amen ! 

 

 

10 - iod lettre

 

 

La lettre Yod est la dixième lettre de l'alphabet hébreu, elle correspond au "I", au "J"et au "Y" des alphabets occidentaux. C'est aussi aussi u=une lettre muette comme Aleph et Hé.

Elle vient du palais et ressemble à une goutte ou à une larme (voir Aleph, le giron du point Yod).

 

 

Symbolisme  
Youd vient de yad, la main. C'est la main avec le poignet et les doigt étendus. Cette lettre symbolise, par sa valeur la création du monde par dix paroles (valeur numérique 10). Youd, à peine plus grande qu'un point, est la plus petite de lettres de l'alphabet et pourtant c'est elle qui contient le plus de puissance. C'est un point indivisible et infini montrant que la Création, bien que possédant de nombreux aspects, reste une. Elle enseigne que la plus petite semence peut produire le plus grand des univers et la plus petite des intentions engendrer la plus grande des forces. Sa petite dimension symbolise également l'essence sans contraintes physiques, telles que le temps et la lumière. Le Yod est à l'image de l'axe de la roue dont la plus petite impulsion peut développer un immense mouvement. Cette lettre symbolise la puissance de manifestation et d'action comme la main au service du corps. La main est l'organe au moyen duquel toute l'ingéniosité intellectuelle se traduit dans la réalité physique. Le contrôle humain est lié à la puissance, au pouvoir et à l'agilité des mains.
Enfin, youd symbolise la capacité d'agir, l'expression individuelle, l'intéraction dans le monde, le monde des sens, la matière principale, la création.
Origine
Le tracé de cette lettre (araméen) représente un bras tendu avec la main ouverte tournée vers le haut et aussi un bouquet de papyrus stylisé..
 
Signification
Youd vient de la racine yadad ou yadah qui est le verbe jeter ou lancer, rôle que l'on confie à la main. Cette racine contient aussi l'amour que l'on porte à l'autre, c'est pourquoi elle introduit aussi yadid (le bien-aimé), d'où est issu david hamelekh.
Le sens de la lettre Yod est le bras, et par extension, la main. Les deux mains jointes forment un lieu de rencontre; les deux mains serrées, un lien de fraternité; les mains ouvertes, l'image d'un soutien, d'une compréhension; la main est le signe de l'action et de la réaction. La main indique, matérialise et fait exister un concept ou une idée.
 
Langue hébraïque
Forme de la lettre : Le dessin originel du signe est un bras étendu, transformé en un point, le sens est une main fermée en un poing.
C'est la plus petite lettre de l'aleph-beth. Youd se compose de trois parties : une pointe vers le haut, une pointe vers le bas et une partie moyenne les unissant. Youd représente une personne en prière, humblement inclinée (pointe en bas), son coeur dirigé vers le Ciel.(zohar, section vayikra 147)
 
Guématria
Le nombre 10 est celui du retour vers l'unité par la dualité et la multiplicité, de la totalité de l'univers et des attributs Divins. 10 est le symbole de la complète croissance des fondements actifs de la création, son unité assemblante ne peut être réalisé qu'à travers l'extension des 4 mondes (atsilouth, beriah, yetsirah, assiah) et des 4 éléments : 1 + 2 + 3 + 4 = 10.
 
Il y a dix paroles créatrices du monde et dix commandements pour le maintien de celui-ci. Il y a dix séphirot, dix concepts de la manifestation divine, espoir de la Rédemption des dix niveaux de l'âme.
 

D'après la Qabalah, la lettre Yod est un signe ayant deux déterminations: l'une est formée et révélée, le signe Yod dessiné; l'autre est non formée et non révélée, le point conceptuel proprement dit. Ces deux aspects de la lettre Yod sont appelés aussi "décoincé ou déployé" ou réel et "coincé ou non déployé, contenu" ou irréel.

Le point primordial est le résultat du retrait divin appelé "tsimtsoum" à partir duquel l'univers est créé. Sur l'Arbre de Vie, ce point Yod, placé au niveau de la Sagesse (h'okhmah), émet deux lumières dont l'une, infinie, s'estompe vers le haut. La lumière finie descend et révèle le signe Yod explicite, grâce auquel l'univers et son contenu existent et sont rendus tangibles. Le signe Yod révélé et explicite yod-waw-dalet se situe dans l'attribut du Fondement, épanchement des séphirot vers le Royaume. La lettre Yod vient ainsi éclairer le secret du Fondement (sod) ou fertiliser le "repère du Juste" comme une semence.

D'après la Tradition, le point initial s'est déployé comme une ligne vers le bas en un signe Waw, puis en une deuxième ligne pour former un plan, le signe Dalet. Et de fil en aiguille, le Dalet donne le Hé, par adjonction du Yod, ou du Waw, lui-même issu du Yod. Le point initial est l'origine de toutes les lettres et de l'écriture.

Mais par ailleurs le Yod se révèle dans son écriture explicite "yod-waw-dalet", pour nous confirmer son déploiement progressif.

On a vu aussi que le signe Aleph contient le signe Yod dans ses deux aspects. Aleph contient le point initial, origine des lettres.

A travers ses engendrements Waw, Dalet et Hé, le signe Yod dessine le nom tétragramme divin yod-hé-waw-hé, implicitement contenu dans l'unité du signe Aleph. Comprenant les deux aspects du signe Yod, le double signe Yod est aussi une désignation du divin, sous l'appellation "adonay".

Le signe Yod se dédouble dans certains mots de la Torah. Dans Genèse chap 1 vers 7, Dieu créa l'homme de la poussière, le mot "et il forma" ou "wéyyitsar" peut se lire "le double yod est un rocher", un signe pour Adam. Un fils de Jacob porte le nom à double Yod de "Yyitsakhar", qui peut se lire "le double signe Yod est le salaire", la rétribution de ce chercheur en théologie, futur chef de tribu. La dualité du signe Yod se manifeste ici par ce dédoublement du futur qui suggère la Torah écrite pour le signe Yod caché et la Torah orale pour celui qui est révélé.

 

YOD

 

La dixième lettre de l'alphabet hébraïque vient du palais et ressemble à une goutte ou à une larme (voir Aleph, le giron du point Yod). Yod est aussi une voyelle dont le son est i, et une lettre muette comme Aleph et Hé.

Le dessin originel du signe est un bras étendu, transformé en un point, le sens est une main fermée en un poing. Le dessin actuel est un point qui se développe en deux ailes, l'une s'élançant vers le haut, l'autre, vers le bas.

D'après la Qabalah, la lettre Yod est un signe ayant deux déterminations: l'une est formée et révélée, le signe Yod dessiné; l'autre est non formée et non révélée, le point conceptuel proprement dit. Ces deux aspects de la lettre Yod sont appelés aussi "décoincé ou déployé" ou réel et "coincé ou non déployé, contenu" ou irréel.

Le point primordial est le résultat du retrait divin appelé "tsimtsoum" à partir duquel l'univers est créé. Sur l'Arbre de Vie, ce point Yod, placé au niveau de la Sagesse (h'okhmah), émet deux lumières dont l'une, infinie, s'estompe vers le haut. La lumière finie descend et révèle le signe Yod explicite, grâce auquel l'univers et son contenu existent et sont rendus tangibles. Le signe Yod révélé et explicite yod-waw-dalet se situe dans l'attribut du Fondement, épanchement des séphirot vers le Royaume. La lettre Yod vient ainsi éclairer le secret du Fondement (sod) ou fertiliser le "repère du Juste" comme une semence.

D'après la Tradition, le point initial s'est déployé comme une ligne vers le bas en un signe Waw, puis en une deuxième ligne pour former un plan, le signe Dalet. Et de fil en aiguille, le Dalet donne le Hé, par adjonction du Yod, ou du Waw, lui-même issu du Yod. Le point initial est l'origine de toutes les lettres et de l'écriture.

Mais par ailleurs le Yod se révèle dans son écriture explicite "yod-waw-dalet", pour nous confirmer son déploiement progressif.

On a vu aussi que le signe Aleph contient le signe Yod dans ses deux aspects. Aleph contient le point initial, origine des lettres.

A travers ses engendrements Waw, Dalet et Hé, le signe Yod dessine le nom tétragramme divin yod-hé-waw-hé, implicitement contenu dans l'unité du signe Aleph. Comprenant les deux aspects du signe Yod, le double signe Yod est aussi une désignation du divin, sous l'appellation "adonay".

Le signe Yod se dédouble dans certains mots de la Torah. Dans Genèse chap 1 vers 7, Dieu créa l'homme de la poussière, le mot "et il forma" ou "wéyyitsar" peut se lire "le double yod est un rocher", un signe pour Adam. Un fils de Jacob porte le nom à double Yod de "Yyitsakhar", qui peut se lire "le double signe Yod est le salaire", la rétribution de ce chercheur en théologie, futur chef de tribu. La dualité du signe Yod se manifeste ici par ce dédoublement du futur qui suggère la Torah écrite pour le signe Yod caché et la Torah orale pour celui qui est révélé.

Le sens de la lettre Yod est le bras, et par extension, la main. Les deux mains jointes forment un lieu de rencontre; les deux mains serrées, un lien de fraternité; les mains ouvertes, l'image d'un soutien, d'une compréhension; la main est le signe de l'action et de la réaction. La main indique, matérialise et fait exister un concept ou une idée.

La valeur de la lettre Yod est dix, retour vers l'unité par la dualité et la multiplicité. I1 y a dix paroles créatrices du monde et dix commandements pour le maintien de celui-ci. I1 y a dix séphirot, dix concepts de la manifestation divine, espoir de la Rédemption des dix niveaux de l'âme.

 

 

10. Yod, la kénose de Dieu

 

Yod est la plus petite lettre de l’alphabet hébreu.  Première lettre du tétragramme sacré, Yod est la lettre qui contient le plus de puissance.  En effet, petite parmi les petites, simple point, elle est l’élément constitutif de toutes les autres lettres et donc de l’Univers.  Noyau de la création, elle est la main agissante et créatrice de Dieu qui produit des univers entiers à partir de la semence la plus petite.

Ainsi de la petitesse naît la grandeur et la puissance ultime, ainsi parle le Rabbi Akiva : « A celui qui s’humilie en ce monde, se verra accordée sa pleine part dans le Monde à Venir, car le monde a été créé avec l’humble lettre Yod ».

La lettre Yod est sans conteste liée au principe de kénose, concept essentiel de la pensée chrétienne.  Dieu dans sa toute puissance et dans sa toute grandeur a accepté, par amour, de s’incarner, c'est-à-dire de vivre toute les vicissitudes de la vie terrestre, jusqu’à mourir sur la croix après d’innommables tortures.  Saint Paul l’explique très bien : « Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit (kénose) lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix! » (Philippiens 2, 6)

 

Dieu se laisse crucifier, non par faiblesse, non par dolorisme mais par amour, pour pouvoir connaître l’ensemble des souffrances physiques et morales que connaît le genre humain. A partir de cet instant, étymologiquement, Dieu n’est plus que compassion pour le genre humain (cumpatire = souffrir avec).

Plein de sa puissance infinie, Dieu s’abaisse au niveau de sa créature, pour l’accompagner et la servir.  Déjà Jésus en avait fait la démonstration : « Il se lève de table, dépose ses vêtements, et prenant un linge, il s'en ceignit. Puis il met de l'eau dans un bassin et il commença à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. Il vient donc à Simon-Pierre, qui lui dit: "Seigneur, toi, me laver les pieds?" Jésus lui répondit: "Ce que je fais, tu ne le sais pas à présent; par la suite tu comprendras." Pierre lui dit: "Non, tu ne me laveras pas les pieds, jamais!" Jésus lui répondit: "Si je ne te lave pas, tu n'as pas de part avec moi." Simon-Pierre lui dit: "Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête!"

Quand il leur eut lavé les pieds, qu'il eut repris ses vêtements et se fut remis à table, il leur dit: "Comprenez-vous ce que je vous ai fait? Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c'est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j'ai fait pour vous. » (Jean 13, 4-16)

C’est parce qu’il s’abaisse au niveau de sa créature et qu’en même temps, il la rehausse que le Créateur et la créature peuvent être à égalité et se parler face à face à l’instant où l’âme épouse Dieu.  Mais pour arriver à ce moment, l’homme devra mourir à lui-même car comme il est dit « Nul homme ne peut voir Dieu et demeurer en vie. ».  Or mourir à soi-même, c’est précisément abandonner tout orgueil, toute prétention, c’est devenir toute humilité.  Etre humble, c’est être vrai, transparent, savoir ce que nous sommes en vérité : « connais-toi même et tu connaîtras l’univers et les dieux. ».  Notre but eschatologique est de devenir semblable à Dieu, donc de faire preuve d’une kénose semblable à la sienne.  Plus qu’une énumération de traits de caractère, la connaissance de soi consiste à admettre notre condition de créature, à prendre conscience de l’infini qui nous sépare de Dieu, à plonger aux tréfonds de notre être afin d’atteindre le noyau divin et de brûler les scories de notre âme, s’anéantissant dans une fulgurance d’ouverture à l’Amour divin.  Alors seulement ne reste que l’essentiel de notre être et nous pouvons contempler Dieu face à face. 

    

 

 

Cette lettre mère, semi-consonne, 10e lettre de l’alephbeith, prend place dans la menora à la naissance de la paire de branches où sont regroupées les dentales. Viennent s’y superposer le symbole du principe émetteur (Dieu le Père) et la 10elame majeure du tarot.

La carte est intitulée « La Roue de Fortune » ou « La rétribution » et montre une roue de huit (ou six) rayons surmontée d’un sphinx couronné et ailé, flanquée à gauche d’un démon descendant muni d’une fourche (ou Typhon) et flanquée à droite d’un être hybride ascendant muni d’un caducée (ou Anubis). Cette roue est supportée (ici) par le mat d’une embarcation en forme de double lune flottant sur la mer autour duquel deux serpents s’enroulent en sens opposés. 
Elle peut être considérée comme la roue des naissances et morts successives, mais aussi de l’involution et de l’évolution.

La correspondance de cette lame et du Iod avec le principe émetteur résulte du fait qu’il faut considérer le Iod comme centre de la roue et cause de son mouvement, d’où émanent les rayons, relevant de la symbolique du Vaw et les demies jantes de la symbolique du Hé. (Voir Hé)

Le nombre ‘10’ marque la totalité de ce qui est. Il signifie aussi le retour à l’unité après les 9 premiers nombres. Ce troisième nombre triangulaire fut appelé par Pythagore la très sainte tetraktys. (voir Daleth)

 

 

Et la tradition hébraïque y place le tétragramme ainsi, selon les 4 mondes : Yod, He, Vav, He (YHVH).

Monde de l’émanation ‘Olam Atsilout’ 10                  י    

Monde de la création    ‘Olam Beriah    15                י   ה

Monde de la formation ‘Olam Ietsirah’   21           י    ה   ו

Monde de l’action         ‘Olam Asiah’    26         י   ה   ו   ה    

                                                          72                                                                       

Parmi les mots commençant par Iod, retenons :

יד (4+10 = 14) ‘IaD’ main, puissance.

יהודה (5+4+6+5+10 = 30) ‘IEhOuDAh’ Judas (= louange de Dieu)

יהוחנן (14+14+8+6+5+10= 57) ‘IEhOcHNaN’ Jean (= grâce de Dieu)

יום (13+6+10 = 29) ‘IOM’ jour.

יונה (5+14+6+10 = 35) ‘IONAh’ Jonas (= colombe)

יוסף (17+15+6+10 = 48) ‘IOSePh’ Joseph (Dieu m’ajoutera)

יכין (14+10+11+10 = 45) ‘IaKIN’ Jakin (Dieu soutient)

 

Le dénaire est disposé en Qabale selon l’arbre séfirotique que nous étudierons plus loin.

Le Iod en toutes lettres s’écrit : יוד (4+6+10 = 20)

 

10 - Roue dela Fortune

 

Tarot du Sépher de moïse, arcane majeur du livre de Thoth : la Roue de Fortune, Nombre 10, lettre hébraïque Yod.  

La Roue de Fortune.  

Le Nombre 10.  

 

Le Nombre Dix, la Roue de Fortune dans le livre de Thoth, est aussi le signe de notre Zodiaque sacré d’Ired/Taureau, deuxième signe de Terre, son apogée, le cinquième dans le cercle astral. Le Nombre Dix occupe la première position du quatrième ternaire (10-11-12), qui lui-même est le premier d’une nouvelle décade, ce qui en fait une déclinaison de la Providence. Ce quatrième ternaire est à mettre en relation avec le Nombre quatre de la matérialisation des principes. Si nous classons chaque Nombre par ternaire (Providence, Conscience, Destin), il convient de ranger chaque ternaire selon ce principe universel. Nous avons donc au niveau des Nombres (Puissances) Principes (de 1 à 9) un ternaire sous influence de la Providence (1-2-3), un ternaire sous influence de la Conscience (4-5-6) et un ternaire sous influence du Destin (7-8-9). Des Nombres Principes, nous passerons à une déclinaison plus densifiée dans la cristallisation de la Lumière avec un nouveau ternaire qui ne sera plus fait de Puissances pures, mais de Puissances combinées, un autre plan de la création. Ce ternaire (10-11-12) d’une nouvelle série de trois, repassant sous l’influence de la Providence, le premier Nombre de ce ternaire étant lui aussi sous l’influence de la Providence, il en concentre donc toute la puissance. Le Nombre Dix est le Un suivi du Zéro, une concentration des Neuf premiers Nombres déclinés sur un plan différent, une octave inférieure. Sa réduction Théosophique nous ramène à la Puissance source qui le gouverne et qui est le Nombre Un. Voilà pourquoi le Nombre Dix est considéré comme le fils du Nombre Un. La caractéristique de ce Nombre Dix est définie par le signe du Zodiaque sacré auquel il se rattache (voir chapitre V), il est aussi le deuxième signe de Terre dont Seth/Vierge est le premier (le début) signe qui se trouve attaché au Nombre Cinq, la quintessence. L’addition théosophique de tous les Nombres jusqu’à Dix donne 55, une double quintessence, et la réduction théosophique de ce total donne Dix, ce qui, compte tenu de ce qui précède, révèle une précision métaphysique extrêmement rigoureuse.  

Cette Roue karmique, qui est la figure hiéroglyphique de la lame du livre de Thoth, symbolise admirablement la mise en mouvement des Nombres de notre Ennéade dans les cycles de la sphère temporelle de perfectibilité et dont ceux de l’involution et de l’évolution constituent l’archétype. Le Nombre Dix n’est pas le Début de cette Roue, mais la moitié du parcours, si nous considérons légitimement que notre Zéro n’est pas la vingt deuxième Lame, mais celle qui se situe avant le Un, le Nombre Dix est donc la moitié du cercle soit du Zodiaque sacré et planétaire ascendant, soit du zodiaque profane et planétaire descendant. L’association du Nombre Un et du Zéro, implique une action conjointe de l’ordre et du chaos, du pouvoir créateur sur l’incréé, de l’invisible sur le visible, ce qui se traduira par la complémentarité de l’exotérisme et de l’ésotérisme. Cette Roue polarisée par l’énergie sexuelle de la dualité qui en assure le mouvement (force génésique du signe d’Ired/Taureau), sera celle des réincarnations successives de l’âme-de-vie, jusqu’à son terme libérateur. Dans l’ancienne Égypte le symbolisme des cycles était figuré par l’Ouroboros ce serpent qui forme un cercle et se mord la queue. Et nous savons que le Sphinx qui domine la Roue de Fortune, dans la représentation hiéroglyphique de la lame du livre de Thoth, pour en faire respecter les règles, est notre gardien le Chérubin du verset 24, chapitre III, tome 1 ; c’est aussi le symbole de la synthèse de l’animalité sublimée des quatre éléments (Nombre Quatre dont l’addition théosophique nous donne le Nombre Dix, la fameuse Tétractys) par la maîtrise et la domination de leurs forces (vertus) à laquelle doit parvenir l’âme-de-vie. Le Sphinx est au-dessus du cercle que forme la Roue des manifestations, le centre animateur du mouvement de cette roue étant la Volonté (Conscience) qui se manifeste et de laquelle émanent les énergies des Neuf premiers Nombres ; faculté volitive qui n’est pas encore parvenue à maîtriser les éléments et les puissances.

 

Cette roue nous la retrouvons dans le Tao-Tô-King :  

Les rayons de la roue convergent au moyeu. Ils convergent vers le vide. Et c’est grâce à lui que le char avance. Un vase est fait d’argile mais c’est son vide qui le rend propre à sa tâche. Une demeure est faite de murs percés de portes et de fenêtres, mais c’est leur vide >qui la rend habitable. Ainsi, l’homme construit des objets, mais c’est le vide qui leur donne sens. C’est ce qui manque qui donne la raison d’être.  

 

Le Nombre Dix a pour lettre hébraïque Yod, nom divin Iah ( Deus) ici finit le monde angélique.  

Vocabulaire radical de La langue hébraïque restituée :

  Ce caractère est le symbole de toute puissance manifestée. Il représente la main de l’homme, son doigt indicateur. Employé comme signe grammatical, il est celui de la manifestation potentielle, de la durée intellectuelle et de l’éternité. Caractère remarquable dans sa nature vocale, il perd la plus grande partie de ses facultés en passant à l’état de consonne, où il ne peint plus qu’une durée matérielle, une réfraction, une sorte de lien comme Zaïne, ou de mouvement comme Shin. Platon donnait une attention particulière à cette voyelle, qu’il considérait comme affectée au sexe féminin, et désignant par conséquent tout ce qui est tendre et délicat. Les grammatistes hébraïsants qui rangent ce caractère parmi les héémanthes, lui attribuent la propriété d’exprimer au commencement des mots la durée et la force ; mais ce n’est qu’un résultat de sa puissance comme signe. J’ai montré dans ma Grammaire ; quel usage le génie idiomatique de la Langue hébraïque faisait de la voyelle-mère Yod, dans la composition des verbes radicaux-composés, en qualité d’adjonction initiale. Son nombre arithmétique est 10.

 

 Les lettres hébraïques : des énergies vivantes 2 par Annik De Souzenelle

suite...

 

Lorsque toute cette ténèbre est intégrée, naît le Yod, la dixième lettre qui est le retour à l’Unité. Les HE, 5 + 5, se sont épousés, la colonne vertébrale aura été construite, l’homme met vraiment au monde le Yod qu’il est, ce Yod-He-Vov-He à venir.

Si nous sommes ici réunis, c’est parce qu’il y a en nous un appel au dépassement de l’absurde extérieur pour entrer dans une compréhension profonde de ce que nous sommes. C’est Yod-He-Vov-He qui travaille en nous pour que les HE se marient et que nous devenions véritablement Yod-He-Vov-He.

Yod, cette petite virgule, c’est la main, la réunion des deux mains qui n’ont pas par hasard cinq doigts. Elles sont le prolongement du souffle et quand les deux mains se rejoignent, elles sont aussi la connaissance. Toute la main est symbole de connaissance, d’expérience. La toute dernière expérience, c’est celle qui a intégré la dualité et qui vit la réalisation du Divin total. C’est pourquoi Isaï, parlant de cette arrivée de l’humanité à la réalisation de son unité, dit : « Il n’y aura plus ni soleil, ni lune, car Yod-He-Vov-He sera ta lumière à toujours ». Soleil et Lune, symboles des terres de l’espace-temps que nous vivons jusqu’à ce que nous entrions dans le Divin qui est notre dernier espace-temps, l’éternité même.

Réponse à une question : Ce qui est important, c’est de bien connaître au départ les neuf premiers nombres, puis le dix. Ce sont les nombres des principes. Le dix sera l’actualisation et le départ d’un autre plan. Les unités sont aux dizaines ce qu’est le premier chapitre de la Genèse par rapport à l’autre. Les structures du monde sont mises en place et dans ce qu’il est, convenu d’appeler la seconde Genèse, Yod-He-Vov-He qui n’apparaît qu’à ce moment, va commencer à travailler. Dans le premier chapitre ce sont uniquement les Elohim. Tout ce faire divin va commencer à jouer dans le second chapitre, Yod-He-Vov-He va travailler avec Elohim. Lorsqu’après la création des Lois, les principes sont posés, nous entrons dans l’Univers. Après chaque dizaine il y a un cycle complet supérieur, c’est pourquoi le Saint-Béni-soit-Il dit au 9 : « Tu seras le 900 et, à ce moment là, beaucoup plus que le 9, parce que sera accompli tout ce monde des principes ».

 

A la fin de la Genèse il y a cette phrase que je cite de mémoire :

« Les cieux et la terre sont achevés dans le jour où Dieu a créé le ciel et la terre pour les faire ». La Création est loin d’être faite, elle n’a pas encore joué avec Yod-He-Vov-He qui est l’homme lui-même, qui entre en travail avec le Créateur.

Comme il en est dans une œuvre artistique, l’artiste commence à créer, il pose le principe de son œuvre, mais après il n’en est plus le maître, c’est l’œuvre qui a une personnalité. Elle s’empare du créateur et se fait avec lui.

 

Les lettres hébraïques : des énergies vivantes 3 par Annik De Souzenelle

Le titre est de 3e Millénaire  

Revue Panharmonie. No 177. Mai 1979

 

Compte rendu de la rencontre du 8.2.1979  

Annick de Souzenelle nous rappelle que les trois lettres qui vont séparer la Vav du Yod contiennent le Yod dans leur ventre. Le Zain, le Heith et le Teith oeuvrant à sa mise au monde. Le Zain qui a pour valeur 7 est le symbole de l’arme qui traverse notre tunique de peau, c’est-à-dire nos différents plans de conscience et qui nous oblige à mourir à ceux-ci pour renaître aux plans supérieurs. Nous allons aller vers de nouveaux cieux et de nouvelles terres. Avec le Heith qui a pour nombre 8, nous avons à traverser une barrière qui nous obligera à vérifier si nous avons les structures nécessaires pour entrer dans une nouvelle terre, dans un nouveau champ d’expérience. Le Teith, lui, nombre 9, est encore une barrière, celle du bouclier se présentant devant l’épée. Le guerrier va à la rencontre de l’épée, le Yod se protégeant avec le bouclier. Derrière cette barrière nos structures sont à nouveau vérifiées, afin que nous puissions atteindre l’énergie des énergies que nous allons rencontrer maintenant et qui est le Yod. Et alors le bouclier devient la coupe qui reçoit l’épée.  

Le Yod naît, il a la valeur 10 et rejoint l’unité. Chaque fois que nous rencontrons l’unité, soit par le 1 (Aleph), le Yod jusqu’au Aleph final qui vaut 1.000, nous aurons accès à des plans d’expériences différents, tout en retournant à l’unité, symbole du Divin.  

Le Yod se compose de deux lettres, le Yod et le Daleth. Prononcé Yad, il signifie la main. Quel mystère que la main ! Nous verrons que beaucoup de lettres signifiant des dizaines, expriment une partie du corps et nous feront quitter le monde des Principes pour entrer dans celui de l’expérience vécue. On parle de deux créations du monde qui paraissent contradictoires mais qui, en fait, se complètent : Dans la première Genèse nous sommes dans le monde des Principes, des grandes Lois que pose Dieu et qui structurent le monde et chacun de nous. La seconde Genèse qui est la même, mais vécue autrement, va s’exprimer par les lettres que nous étudierons maintenant et qui expriment les dizaines et nous allons voir comment l’humanité va vivre ces dizaines.  

Ce n’est pas par hasard que l’expérience vécue arrive avec le mot Yad — la main — car elle est « toucher » de la vie. Yad est la structure même du mot Yado qui veut dire : « je connais », non d’une connaissance intellectuelle, mais ce sont tous nos sens qui sont contenus au bout de nos doigts. Les mains et les yeux sont intimement liés comme si nous avions des cellules visuelles au bout de nos doigts. La parapsychologie est en train de le découvrir. Chacun de nos sens les contient tous, tout en en privilégiant tel ou tel aspect.  

L’hiéroglyphe primitif du Yod est une main au bout d’un bras. Très vite le bras va disparaître et nous nous trouvons devant notre Y.   Lorsque le Yod est venu se présenter devant le Saint-Béni-Soit-Il, Dieu le renvoie à sa place en lui disant qu’il lui suffisait de constituer le Nom Divin, le Tétragramme Yod-Hé-Vov-Hé.  

Il est intéressant de remarquer que dans la première Genèse c’était Elohim qui était à l’œuvre et que ce n’est que dans la deuxième Genèse que nous voyons apparaître Yod-Hé-Vov-Hé auprès d’Elohim. Ce fait nous dévoile un tout autre aspect de la Genèse, à savoir que Adam est fait non pas par le Verbe, mais par la main. Car Dieu va prendre la terre Adamah pour en pétrir Adam. Et une fois que le potier divin aura façonné l’homme, il soufflera dans ses narines un souffle de vie.  

Alors qui est Yod-Hé-Vov-Hé par rapport à Elohim ? Je pense qu’il s’agit ici, en commun avec les Elohim, ce que les Pères, de l’Eglise appellent « le Grand Conseil Divin » et Yod-Hé-Vov-Hé est ce Dieu qui est placé au cœur de la Création et qui est appelé à travailler avec Elohim pour que chaque élément de cette Création programme son archétype.  

Le monde de la Création, la manifestation est une image, un reflet comme dans un miroir, du monde divin qui l’informe constamment.  

Le mot Dabar va nous aider à saisir la relation entre la manifestation et les archétypes. Il a pour signification le verbe, la parole, mais en hébreu actuel il veut aussi dire : la chose, la même chose ou autre chose. Parole – chose, cela a l’air d’une chute, mais cela n’en est pas une si nous réalisons que chaque chose, chaque élément de la Création est reliée à la parole qui l’a faite. Et quand nous nous coupons de la parole, de l’archétype, les choses perdent leur sens et sont coupées de tout ce qui les informe. C’est ce qui se passe dans le monde que nous vivons aujourd’hui.  

On voit dans la Bible une troisième traduction du mot Dabar, Dever, la peste. C’est le même mot prononcé différemment, donc les mêmes énergies. Qu’est-ce que cela veut dire ? Que, avec les mêmes énergies nous allons faire sourdre la vie, remonter toutes les chaînes jusqu’à l’archétype, c’est-à-dire jusqu’à la mort qui est rendue par le mot « peste ». Avec les mêmes énergies nous pouvons faire soit le bien, ou le mal, soit la vie ou la mort. C’est nous qui introduisons le mal. Jérémie dit : « Voici, j’ai mis devant vous le chemin de la vie et le chemin de la mort ». C’est à l’homme de choisir, là se trouve sa redoutable liberté.  

Yod-Hé-Vov-Hé est le Germe Divin qui travaille au cœur de la Création, il est l’empreinte même du Divin. Nous sommes devant l’image du Verbe, Dabar, qui est la source de chaque son, de chaque objet, de chaque être de la Création et qui porte en lui son empreinte qui est Yod-Hé-Vov-Hé. Même après la chute, même après qu’il se soit coupé du Divin, l’homme reste lié à ce Tétragramme. Et c’est pourquoi Eve dit à la naissance de Caïn, premier homme naissant après la chute : « J’ai acquis un Ish, j’ai acquis un homme et Yod-Hé-Vov-Hé ». La traduction de « et » généralement employée donne « avec l’aide », elle ne signifie rien. Il s’agit ici de l’homme « alpha et oméga », c’est-à-dire d’origine divine et qui doit atteindre le divin. Nous sommes en potentiel Yod-Hé-Vov-Hé, ce nom que les Hébreux ne font qu’épeler, qu’ils remplacent dans leurs prières par Adonaï. C’est un nom d’une telle force qu’il était prononcé une fois par an dans le Saint des Saints par le Grand Prêtre et selon une vibration que nous avons perdue et qui était tellement forte, que les hommes en mourraient quand ils n’étaient pas capables de la soutenir.  

Donc Yod-Hé-Vov-Hé arrive auprès d’Elohim dans le second chapitre de la Genèse, parce que Dieu, ayant posé sa Création, l’anime, souffle sur elle et donne à chacun son nom. Et ce nom qui est donné, c’est toute la vibration initiale du sous-germe à partir duquel chaque élément de la Création commence à vibrer. L’œuvre elle-même se joue, et c’est le Divin qui se joue dans l’Œuvre. Nous n’avons pas deux Dieux, Yod-Hé-Vov-Hé et Elohim, mais nous avons Dieu qui se donne à travers sa Création pour que celle-ci Le devienne. Tout commence donc à se mettre en mouvement et c’est Yod-Hé-Vov-Hé qui va, à travers la colonne vertébrale de la Création, s’exprimer dans deux Arbres : L’Arbre de Vie et l’Arbre de la Connaissance de la Dualité, car ce n’est qu’à travers la contradiction que nous allons pouvoir assumer des résurrections successives. Notre humanité actuelle est encore dans un infantilisme dramatique en vivant cette dualité dans les conflits et les guerres, au lieu de les vivre dans les deux Hé qui se rencontrent pour faire la main, c’est-à-dire la connaissance. Si les deux Hé qui font chacun 5, se marient, ils donnent 10. Nous sommes là pour œuvrer avec la main divine dans la connaissance de l’Amour. On ne peut connaître qu’en aimant, on ne peut aimer qu’en connaissant.  

Voilà, je crois l’essentiel du mot Yod, le Yod qui vient lorsque nous aurons construit tous les étages de notre conscience.  

Toutes les structures des lettres hébraïques rendront compte de ce devenir intérieur. Nous allons le voir tout au long de ces lettres et notamment avec celle qui veut dire « l’aile ». Ce qui intéresse les Hébreux, ce n’est pas la vision immédiate, mais la vision des profondeurs, le devenir de l’homme qui est la vision de Dieu.  

 

Réponses à diverses questions : C’est à partir de Yesod, le chakra fondamental à la base de la colonne vertébrale, que Yod commence à se mettre en mouvement. Dans le songe de l’échelle, Jacob est à la base de la colonne vertébrale cosmique. Il débaptise le lieu qui s’appelle Lud, qui signifie « lumière »;  « amande », parce qu’il commence à faire vibrer ce germe de lumière qui, dans les profondeurs, est Yod-Hé-Vov-Hé. Yesod est le fondement de la Création.  

— Je ne crois pas que l’on peut assimiler Elohim à la Trinité, ni Yod-Hé-Vov-Hé à l’Esprit-Saint. Toute la tradition judéo-chrétienne va parler des deux mains, nous retrouvons toujours dans les psaumes et chez les Prophètes, « la droite et la gauche » qui vont œuvrer dans la Création. Les Pères de l’Eglise disent que Dieu est la Source qui se fait connaître à travers le Fils et l’Esprit, appelés « les deux mains du Père ». L’Esprit-Saint et le Fils sont inséparables. Il est dit : « C’est par son Verbe que Dieu crée le monde et par son souffle qu’il en fait toutes les armées », c’est-à-dire toutes les énergies. Dans la perspective juive, il y a les deux mains qui œuvrent toujours ensemble et qui sont inséparables.  

Tout cela est indissociable du travail manuel, il est la marque extérieure d’une prise de conscience de la nécessité du travail intérieur.  

— Les énergies divines vont s’exprimer à travers de multiples noms divins, mais le travail qui se fait dans l’homme, se fait selon l’archétype Yod-Hé-Vov-Hé.  

— Réaliser le Divin, c’est ce que les Hébreux appellent « Le Grand Nom Divin » qui est inconnu et auquel nous participons tous avec les énergies qui nous sont propres, avec le nom qui nous est propre à chacun d’entre nous, et qui fait le mystère de chaque personne. Lorsque nous aurons totalement réalisé notre nom, que nous le connaîtrons, nous connaîtrons ce « Grand Nom Divin » parce que nous le serons devenus.  

 

Source : http://www.eternelpresent.ch/lettres_hebraiques.html - http://www.alephbeth.net/alphabet/youd.html - http://soued.chez.com/lettres%208.htm - http://www.relianceuniverselle.com/article-10-yod-la-kenose-de-dieu-40151087.html - http://qabala.wifeo.com/yod.php

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