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Soleil de Lumière
4 janvier 2013

Les lettres hébraïques

lettres hébraiques

http://www.youtube.com/watch?v=j7dvke8ries

 

Site de Marie-Elia Les Lettres Hébraïques

Rencontres Avec La Splendeur

 

La Jérusalem intérieure

Jérusalem semble être un point focal de la planète. Aujourd’hui lieu de haine et de souffrance, d’incompréhension et de guerre… Mais qui peut entendre pleurer la cité de lumière dont le nom signifierait “la ville de la Paix” ? Trois grandes religions s’y donnent rendez-vous, trois religions proclamant l’Amour et la Grâce de Dieu, invitant à la tolérance et au respect de la Vie. Alors, que se passe-t-il ?

Dans la vieille ville se dresse le mur septentrional de l’ancien temple de Salomon, appelé “mur des lamentations”. Si nous le touchons en fermant les yeux, nous pouvons percevoir un mystère derrière ce mur, un lieu secret, puissant, qui s’adresse à notre âme depuis les profondeurs de la Terre. Le Saint des Saints nous appelle. C’est là que reposeraient l’arche d’alliance et les tables écrites par Moïse. La Tradition juive rapporte que seul le grand Cohen (prêtre) assez pur pour oser prononcer le Nom de Dieu pouvait s’y aventurer, tellement les vibrations de ce lieu sont puissantes. Il est le Sanctuaire sacré et symbolique où Dieu et l’Homme s’unissent, dans l’accomplissement suprême.

Immédiatement au-dessus se trouve la célèbre esplanade et la magnifique mosquée d’Omar, azur et or, qui scintille sous le soleil. Elle est érigée sur le dôme du rocher, Haut Lieu sacré de l’Islam, car c’est là que Mahomet accomplit son Voyage Nocturne, ou ascension des sept cieux. Aux débuts de l’islam, les musulmans orientaient leurs prières vers Jérusalem. Puis, à cause de dissensions avec les juifs, ils se tournèrent vers la Mecque, lieu de naissance et de prédication de Mahomet.

Et c’est à Jérusalem que se déroulent les derniers actes essentiels de Jésus, qui nous laisse un enseignement et un héritage spirituel d’une telle étendue que seule l’intelligence de l’âme peut véritablement les comprendre.

“Si je t’oublie, Jérusalem, que ma main droite se dessèche, que ma langue s’attache à mon palais, si je ne me souviens pas de toi, si je ne place pas Jérusalem au sommet de mes joies” proclame une prière juive.

Mais que représente donc Jérusalem pour être l’objet d’une telle prière ? Pourquoi est-il si important de s’en souvenir… au point de considérer qu’il vaut mieux s’empêcher de toute action et de toute parole plutôt que d’agir dans l’inconscience et l’oubli !

Nous pouvons comprendre par cette prière que Jérusalem – Yéroushalaïm en hébreu – est bien davantage qu’une ville terrestre. Elle représente un plan de conscience de joie et d’Amour. Elle est la terre promise, “Terre de la Promesse” vers laquelle nous marchons tous, et qu’il ne faut jamais oublier. Elle est l’Eden, le Paradis, la Demeure archétypale dont le nom peut varier suivant les différentes traditions.

 

L’Apocalypse de Jean, merveilleux texte énigmatique riche d’enseignement, nous dit :

«Je vois un nouveau ciel et une Terre nouvelle. Oui, le premier ciel, la première terre s’en sont allés, et la mer n’est plus. Et la cité du Sanctuaire, la nouvelle Yeroushalaïm, je la vois. Elle descend du Ciel, d’auprès d’Elohim, prête comme une épouse parée pour son homme.» (Apocalypse, 21.1et 2.)

Ce texte annonce un rendez-vous, un mariage, un accomplissement. Il nous appartient de nous y préparer. Aujourd’hui la Terre pleure sous le joug de l’homme qui a oublié qui il est. Par effet de résonance, la terre est aussi le corps physique qui ne manifeste pas la splendeur du corps de lumière. Un corps fragile, qui peut tomber malade, qui vieillit et qui meurt, “poussière retourné en poussière”. Un corps, une Terre qui souffrent, car Yéroushalaïm n’y est pas encore révélée.

Avec l’entendement du cœur, nous pouvons comprendre que ce qui déchire les enfants d’Abraham en Israël/Palestine est le miroir révélateur d’une guerre plus subtile, en chacun de nous. Admettre que ce qui se passe à l’extérieur est le reflet de courants qui nous animent, nous permet d’agir par une transformation intérieure. Pouvons-nous encore croire que nous ne sommes pas concernés ? Regardons de plus près :

Inconsciemment, nous vivons généralement comme coupés en deux, la frontière se situant pour ainsi dire au niveau du plexus solaire. Le monde du dessus – la tête, le mental – détient les rênes, méprisant et voulant dominer le monde du dessous – les pulsions, l’énergie sexuelle, c’est-à-dire plus largement le Feu créateur, la force vitale. En explorant plus profondément cette notion toute simple, nous pouvons ressentir à quel point ces deux mondes qui coexistent en nous, ne se comprennent pas et se font la guerre depuis des millénaires. (Dans l’ensemble, nous connaissons nos yeux, notre tête, notre cœur, nos bras et nos mains… et beaucoup moins bien notre ventre, notre sexe, nos fesses, nos jambes, surtout sur le plan des énergies.) Par cette séparation, la Conscience devient orgueil, et le Feu de vie est dévié. Il est pourtant essentiel que ces deux mondes comprennent qu’ils ne sont pas entiers l’un sans l’autre, de même Ismaël et Israël, la descendance d’Abraham.

L’histoire d’Abraham dans la bible nous éclaire. On se souvient notamment que son épouse Sarah – dont le nom signifie princesse – était stérile. Elle lui proposa donc son esclave Agar pour qu’il conçoive un enfant avec elle, et ce sera Ismaël, ancêtre du peuple arabe. La rivalité qui oppose ces deux femmes est symbolique et désigne des plans de conscience en nous. Agar, qui possède le “Feu créateur” mais non la “Couronne”, se moque ouvertement de Sarah qui ne peut enfanter. En revanche, Sarah domine et humilie Agar, ayant tous les droits sur elle puisqu’elle est l’épouse “officielle” d’Abraham. Chacune a quelque chose que l’autre n’a pas. Par intervention divine, Sarah enfantera plus tard Isaac, père de Jacob/Israël dont les douze fils sont à l’origine des douze tribus d’Israël, de même qu’Ismaël engendra lui aussi douze fils.

Ismaël est lié symboliquement au Feu créateur, merveilleuse force qui monte de la Terre et veut s’élancer vers le Soleil. Israël est en rapport avec la Couronne, et l’énergie liée à ce mot est une lumière d’or qui nous pénètre par la tête et coule dans tout notre être. Nous sommes invités à expérimenter et vivre la rencontre et l’union de ces deux courants en nous, quand le petit je s’incline et s’abandonne au Divin.

Par ce mariage d’Amour apparaît la véritable Yéroushalaïm, enfin réunifiée. Libres de toute dualité, nous pouvons pénétrer dans le Saint des Saints qui réside en fait dans le sanctuaire du cœur. La réalité christique de l’Homme se révèle, dans une dimension d’Amour insoupçonnée. Peu à peu, si nous le voulons vraiment, dans la simplicité du cœur, nous pouvons nous immerger dans la Paix véritable de Yéroushalaïm, et ainsi contribuer à la manifestation de cette Paix dans le monde.

Islam signifie “soumission”. Elle enseigne la soumission à Dieu, à la loi d’Amour. Elle appelle au don total de notre être, nous invite à courber la tête pour que seule la puissance de Vie et l’intelligence de l’âme de lumière animent nos pas. “Que ta Volonté soit faite, ô Seigneur !”

Si Israël en nous ne s’ouvre pas à son frère Ismaël, c’est le mental qui refuse d’abandonner le contrôle et qui se coupe ainsi du Feu divin, devenant stérile. (Israël est d’ailleurs appelé par Dieu “le peuple à la nuque raide” dans la bible.)

Si Ismaël en nous ne s’ouvre pas à son frère Israël, c’est le Feu vital qui est dévié, devenant ainsi destructeur au lieu de remonter à la Couronne, la Conscience. Sur le plan énergétique, cela signifie que l’énergie créatrice ne peut remonter en nous car elle se heurte à une porte fermée au niveau des chakras du ventre et du plexus solaire.

La tradition juive doit s’ouvrir et partager les trésors spirituels de la Kabbale avec tout être qui le demande. Oui, Israël doit apprendre à partager, partager sa Couronne avec son frère Ismaël. Cela demande d’abord que notre tête s’incline pour que la fausse couronne – c’est-à-dire l’orgueil – tombe et laisse la place à la véritable Couronne de la conscience divine.

Quand on se met subtilement à l’écoute du vaste égrégore de l’Islam qui grandit de plus en plus, il donne l’impression d’un Feu puissant qui s’éveille, qui n’est pas sans rapport avec la kundalini, cette énergie qui dort à la base de la colonne vertébrale, et qui vibre aussi en résonance avec le cœur de la Terre. Quelle direction prendra cette fabuleuse énergie ? Il ne s’agit pas ici des individus pris isolément, mais de la conscience collective de l’égrégore musulman dans l’humanité. Pour que ce Feu soit créateur de Vie et d’Amour, il doit pouvoir monter librement vers la Couronne.

Nous portons Israël et Ismaël en nous. De même qu’une cellule du corps contient en elle l’information de tout le corps, nous sommes chacun l’humanité. Dans la conscience de ces interrelations, nous pouvons agir. Sarah et Agar doivent se pardonner les humiliations reçues. Elles sont deux visages de l’Unique Epouse…

Voici donc l’enjeu actuel, présenté peut-être avec des mots surprenants. Yéroushalaïm nous appelle au plus profond de notre être. Elle est la Splendeur de l’Unité retrouvée, la Paix véritable du cœur et du corps. À nous, si nous le voulons, d’être ses artisans pour pénétrer ensemble en Terre promise. A nous de placer Yéroushalaïm “au sommet de nos joies” (voir la prière plus haut), pour proclamer que nous sommes tous ses Enfants et que nous n’avons pas oublié.

 

La Kabbale vivante

A l’aube d’une ère nouvelle, la conscience de l’humanité Une devient incontournable, sous la poussée inexorable des âmes qui s’éveillent, bousculant sans ménagement les vieilles mémoires de peur et de dualité. Dans ce passage difficile, dépassant largement le contexte de la tradition juive pour atteindre l’Universel, les Lettres hébraïques se révèlent des aides puissantes et efficaces pour retourner chez Soi et trouver une Paix inébranlable dans notre sanctuaire intérieur.

La kabbale représente la dimension spirituelle la plus secrète et la plus cachée de la tradition juive. Seuls ceux qui vouaient leur vie à l’étude de la Torah et à l’observation stricte des mitsvoth (les nombreux commandements imposés par le judaïsme) y avaient accès, le plus souvent des hommes, bien entendu !

Aujourd’hui les mystères contenus dans la Kabbale se dévoilent. Mais en réalité, ils ne peuvent être réellement abordés et compris que par le cœur. La Kabbale est en fait un merveilleux poème d’Amour entre Dieu et l’Homme, qui recèle des clefs initiatiques simples et efficaces. Kabbalah vient du mot Kebel, qui signifie recevoir et évoque l’idée de contenant, de réceptacle, de coupe. Elle est la Coupe du Graal que recherche le Chevalier afin de guérir le roi malade, comme dans la légende arthurienne. Elle est Isis voilée. Elle est le Trésor des trésors contenu dans l’Arche d’Alliance, dans le Saint des Saints, donc symboliquement dans notre propre cœur.

Dans cette conscience, elle représente cette Coupe de la Connaissance universelle vivante que l’on retrouve dans toutes les traditions. L’enseignement des Lettres hébraïques vient toucher l’âme de chacun pour répondre à ses questions profondes et l’accompagner sur son Chemin, quel qu’il soit. Il rejoint dans une danse d’amour l’enseignement de l’hermétisme chrétien et du soufisme (islam mystique). Il touche la lumière du bouddhisme, et même du shamanisme. Les barrières tombent. Par la voix du Cœur nous pouvons enfin parler le même langage et nous comprendre d’âme à âme !

Dans cet état d’esprit, nous pouvons rencontrer les Lettres hébraïques. Traversant l’image, le dessin qui n’est que leur corps en deux dimensions, une Intelligence de Lumière vient nous inonder de son Amour, et c’est là une expérience bouleversante. La Kabbale nous enseigne que la création toute entière est tissée de la combinaison des énergies entremêlées des Lettres. Elles sont les puissances créatrices des Univers, les vingt-deux rayons de l’Unique Soleil. Pour reprendre une parole du Zohar, livre fondamental de la Kabbale : “à la petite lettre d’en-bas correspond la Grande Lettre d’En-haut”. Au-delà de la lettre et de l’écriture visible se cachent des Puissances fondamentales qui, en réalité, sont au-delà du son, de la couleur ou de la forme qui n’en sont que le support.

Aujourd’hui, il est facile et simple de les rencontrer, et ainsi de nous rencontrer nous-mêmes. Avec un Amour infini, Elles nous dévoilent notre Splendeur d’Être humain. Elles nous offrent un Chemin pour retrouver la Couronne perdue, et reprendre notre place sur le Trône intérieur. De Tav à Aleph se dessine un Escalier dont chaque marche est une étape pour revenir chez Soi. En acceptant de lâcher tout jugement sur les manteaux de peurs, d’égoïsme ou de doutes que nous portons encore, nous relevons cet incroyable défi que nous avons relevé en plongeant dans ce monde d’incarnation : être simplement un humain, et en révéler la beauté. Habiter un corps de chair, et vivre dans ce temple un rendez-vous d’amour quotidien ! Goûter la Limite, et en faire un révélateur de l’Illimité…

Les Lettres hébraïques nous ouvrent ainsi le passage pour pénétrer la conscience de ce corps si méconnu. Leur lumière vient activer dans l’intimité des cellules le code secret de notre hérédité divine, du corps de Lumière. C’est un Chemin d’ascension qui concerne autant la conscience que la matière, autant l’âme que le corps. Ce corps qui, depuis des millénaires, comme le proclame la Bible, est “poussière destiné à retourner en poussière”. Ce corps qui, sauf pour de rares exceptions, était toujours abandonné à la fin de notre traversée terrestre et ne pouvait goûter à la Vie véritable. Le corps est aujourd’hui invité aux Noces. La Terre devient nouvelle, et nous pouvons tous participer à l’avènement de la Jérusalem éternelle, en qui tous les Enfants d’Abraham se souviennent qu’ils sont Frères.

L’enseignement des Lettres hébraïques est étonnamment simple. Il nous appelle tous à participer en conscience à ce rendez-vous fondamental pour l’humanité. Le Jour de la Résurrection des morts dont parlent les grandes religions monothéistes n’a évidemment jamais signifié que les cadavres sortent des cimetières ! Il est une invitation collective pour s’éveiller enfin de la mort et de l’oubli, pour Renaître à la Vie véritable. Et c’est aujourd’hui.

 

 

Le Nom Divin

Dieu a-t-Il un Nom ? Depuis toujours, pour s’adresser à l’Être Suprême, les hommes de toutes traditions s’appuient sur un nom qu’ils peuvent murmurer dans le secret de leur cœur. Un Nom, précieux code vibratoire, qui vient réveiller la conscience de l’essentiel…

Parmi les trésors de la kabbale hébraïque, le Nom imprononçable de Dieu représente certainement un des mystères les plus profonds. Il se décline en quatre Lettres sacrées : Yod, Hé, Vav et Hé, qui unissent ici leurs énergies pour nous offrir un inestimable cadeau destiné, comme toujours, à la compréhension du cœur et non de l’intellect.

Nous le lisons généralement YAHVE. Mais les Lettres de l’alphabet hébreu sont toutes des consonnes. C’est l’être humain qui choisit la voyelle, le son, qui permettra à la lettre de devenir verbe et d’être ainsi exprimée. Par exemple, un hébraïsant qui découvre un mot inconnu, un nouvel assemblage de lettres, ne peut que proposer une façon de le lire, mais en fait les possibilités sont multiples. Cette notion nous ouvre de nombreuses perspectives sur les nombreuses variations du Nom sacré, qui sont toutes puissantes et belles.

Les dix commandements des tables de la loi apportées par Moïse résonnent dans l’inconscient collectif, car elles appartiennent au patrimoine de l’humanité. Le troisième précise : «tu ne prononceras pas le Nom de Yahvé, ton Dieu, en vain» (Exode 20.1) Lorsqu’un juif religieux rencontre le Saint Nom dans sa lecture de la torah, il le remplace par ADONAÏ, qui signifie «Seigneur Dieu», pour ne pas risquer de prononcer le Nom sacré. Seul le grand prêtre osait le dire à voix haute, une fois par an, dans le Saint des Saints, l’endroit le plus sacré du temple, après s’y être longuement préparé et purifié. Voilà pourquoi il ne peut être compris que par le cœur, par l’enfant intérieur qui se souvient de la Source bénie.

Alors, faut-il craindre la magnificence de ce Nom ? Ces quatre Lettres dégagent sans conteste une grande puissance vibratoire. Que viennent-elles nous dire aujourd’hui ? Quel message annoncent-elles pour l’humanité entière ? Comment peuvent-elles nous aider concrètement à libérer notre âme de lumière, à soulever le voile de la dualité ?

La réponse à ces questions apparaît lorsque l’on écrit ce Nom sacré, Yahvé, verticalement, en plaçant les lettres de haut en bas. Il dessine alors la silhouette d’un Homme debout. Yod est la tête, le premier Hé forme les épaules et les bras, le Vav est la colonne vertébrale, le deuxième Hé le bassin et les jambes.

Est-ce une surprise ? Les enseignements spirituels nous révèlent que le Divin se découvre au plus profond de nous. Ici le Nom secret de Dieu nous dévoile qu’il porte en Lui l’être humain. Il nous rappelle qu’effectivement, dans notre Réalité éternelle, nous sommes faits à l’image et à la ressemblance de Dieu. Quand le mental se tait, quand le regard sait unir et non plus séparer, quand le cœur s’ouvre et choisit d’aimer, ce Nom sacré se fait miroir de notre Splendeur de lumière.

Cette conscience peut être un puissant support de méditation : pendant plusieurs minutes, je vous propose de contempler le Saint Nom vertical simplement dans une attitude intérieure d’offrande au Divin. Puis laissez-le grandir et prendre sa place dans tout votre être, de la tête jusqu’aux pieds, en vous identifiant à lui. Fermez les yeux en répétant doucement «Yod Hé Vav Hé»… Comme toujours, l’important n’est pas la technique mais la sincérité du cœur, le don de la personnalité humaine à la Source d’Amour du Père-Mère, dans un élan joyeux.

Alors se révèle la réalité de l’Homme fait à l’image de Dieu. Décidément, nous ne sommes pas ce que nous croyons être, enfermés dans nos limites. Nous ne sommes pas cet orgueil, ce besoin désespéré de maîtriser ce monde que nous ne comprenons pas. Nous ne sommes pas ces peurs et ces souffrances nées du long exil, ce manque d’amour et de communication qui étouffe les âmes. Lorsque nous courbons la tête, la fausse couronne du roi-ego tombe, en faisant un bruit qui nous réveille. Et Lui, le Bien-Aimé, Dieu, la Force de Vie, Il nous relève doucement. Il nous fait percevoir la présence de notre Couronne subtile et éternelle qui se déploie en s’ouvrant comme une fleur aux rayons du Soleil. Pour Lui, par Lui, en Lui, nous pouvons nous tenir véritablement debout, rayonnant son Amour infini, en Son Nom…

 

En ces temps troublés où la folie des hommes se déchaîne, c’est parfois au nom de Dieu que les pires actes contre la Vie sont commis. On peut se demander quelles sont les motivations qui animent ceux qui sont capables de sacrifier leur existence pour emporter dans l’horreur des milliers de vies humaines ? Que pouvons-nous faire ?

Nous sommes bien plus puissants qu’il n’y paraît pour agir – et il est temps ! – en invoquant le Saint Nom dans la conscience de l’humanité Une. Nous sommes tous solidaires et responsables, à bord du vaisseau Terre. Par Son Nom, Dieu nous offre un miroir de vérité, afin que nous puissions enfin nous souvenir de Lui, donc de qui nous sommes. Ne nous trompons pas de guerre. En chacun de nous il y a un terroriste et une victime, un peuple oppressé et un autre qui vit dans une totale indifférence. En déclarant en nous-mêmes le cesser le feu, en accomplissant l’unité intérieure, dans la détermination de n’oublier aucune région de notre être, nous pourrons réellement contribuer à appeler la paix dans le monde.

Jérusalem, la «ville de la paix», a pour initiale la lettre Yod (la Main de Dieu), tout comme Yahvé. Yérushalaïm (c’est son nom hébreu) est donc une clef pour la paix. À condition de comprendre qu’elle réside avant tout en nous, et qu’elle n’apparaît que lorsque les enfants d’Abraham se souviennent qu’ils sont frères. Dans cette époque fondamentale où interviennent des changements profonds, autant individuels que collectifs, l’aide des Lettres hébraïques et des noms sacrés peut être réellement précieuse.

 

Le Saint Nom (YHVH) est d’une grande puissance vibratoire, mais nous pouvons aussi chanter ou répéter à voix haute le nom Elohim. Il est le premier à apparaître dans la bible : «au commencement Dieu créa les Cieux et la Terre», et évoque donc Dieu en tant que Créateur. Adonaï est le Seigneur. El Shaddaï est un nom plus proche du plan terrestre. Les hébreux désignent souvent Dieu tout simplement par HaShem, qui signifie justement «le Nom». Il existe également une multitude d’autres possibilités, moins courantes. Mais j’aimerais évoquer un autre nom qui m’est cher, offert par la langue arabe : Allah. Ce nom magnifique et très puissant n’est malheureusement pas toujours entendu d’une façon positive en occident, par une méconnaissance de l’islam. Il signifie pourtant l’unité absolue de Dieu et de tous les hommes, le mariage des profondeurs de la Terre et du Soleil.

Allah, Elohim, Yahveh. Dieu est Un, en nous et autour de nous. Oui, il est temps pour nous de grandir, de pardonner, d’aimer, debout dans Sa lumière, pour que la Paix véritable trouve enfin son royaume sur la Terre.

 

Les Lettres et le Zohar

La kabbale est l’enseignement spirituel issu de la tradition juive, qui s’ouvre aujourd’hui plus largement à tous les chercheurs de bonne volonté qui veulent mieux se connaître. Restée longtemps secrète, auréolée de mystère, elle recèle pourtant des trésors incomparables, pour autant qu’ils soient abordés avec le cœur et non avec l’intellect, comme c’est encore trop souvent le cas. Le support le plus important (et volumineux !) de la kabbale est le Sépher HaZohar, ou “Livre de la Splendeur”. Reçu par inspiration divine il y a 2000 ans par Rabbi Shimon Bar Yokhaï, qui passa treize années dans une grotte avec son fils Eléazar, ce texte sacré subit plusieurs aventures miraculeuses avant d’être retrouvé et révélé des siècles plus tard.

Le Zohar explique notamment qu’aux petites lettres d’en bas — que les yeux humains peuvent contempler et dont on se sert pour lire et écrire — correspondent les grandes Lettres d’En Haut, extraordinaires Maîtres de Lumière et d’Amour.

Au début du Zohar, les Lettres hébraïques sont immédiatement présentées comme des Intelligences vivantes : Deux mille ans avant la création du monde, les lettres étaient cachées, et le Saint, béni soit-il, les contemplait et en faisait ses délices (Zohar I, 2b.)

Vient ensuite une merveilleuse histoire qui raconte que, lorsque Dieu voulut créer le monde, les Lettres vinrent toutes se présenter devant Lui dans l’ordre inverse de l’Alphabet hébreu (de Tav à Aleph), pour lui demander de présider à cette Action. Chacune avance ainsi un argument révélant son attribut spécifique, et reçoit la réponse savoureuse de l’Éternel qui lui explique pourquoi ce ne sera pas Elle qui sera choisie. L’élue est la grande Lettre Beith,  la “Maison”, initiale du mot dont on se sert pour bénir.

Ainsi, l’attribut divin de la Bénédiction préside à la création du monde, à laquelle toutes les Lettres ont participé, par le tissage de leurs énergies entremêlées.

Dans cette conscience, quand nous regardons une Lettre, nous pouvons dire que nous nous regardons nous-mêmes dans un miroir, aussi curieux que cela puisse paraître. Nous regardons un attribut divin spécifique qui fait partie de nous, et que la Lettre peut nous aider à dévoiler. Quelles que soient notre culture ou nos connaissances, au plus profond de notre être, une étincelle en nous la reconnaît parfaitement et se laisse toucher, pour peu que nous acceptions de nous ouvrir à Elle. Au-delà des mots et des images, la Lettre vient nous parler. Elle éveille le Souvenir de l’être de lumière que nous sommes véritablement. Elle nous invite à danser dans la ronde de la Vie, et guérit notre âme des meurtrissures de la longue route.

 

Les Lettres hébraïques, trésors de la Kabbale

Les mystères de la kabbale furent tenus secrets pendant des siècles, transmis de maîtres à disciples dans l’intimité de la communauté juive, à l’abri des turbulences du “monde extérieur”. Aujourd’hui ils sont proposés à toute âme sur le Chemin, car le temps du partage est venu. Mais il est une règle d’or incontournable, bien que souvent oubliée : pour aborder ces enseignements sacrés qui pénètrent les arcanes de la Vie, il nous faut être mystiques, et nous présenter le cœur ouvert, avec la simplicité d’un petit enfant.

Alors seulement les textes sacrés délivrent leurs précieux messages, que seul le cœur peut comprendre. Quand le mental se tait, nous pouvons entendre le Cantique des Cantiques, l’éternel dialogue d’Amour du Créateur et de la Création. Si la personnalité, fatiguée de discourir, accepte enfin de faire silence, la connaissance vivante déposée au cœur de l’âme humaine, et même dans les cellules de son corps, viendra la surprendre et l’émerveiller.

La kabbale compare l’univers à un grand Livre. Une part de ce Livre est hors du temps ; c’est la connaissance éternelle qui ne peut être abordée que lorsque nous rejoignons l’infini de notre être. L’autre part de ce Livre s’écrit dans le temps, où les ères se succèdent, où s’entrelacent les fils de nos vies. Là nous expérimentons l’incroyable aventure de la vie dans l’incarnation, usant de notre libre arbitre comme nous l’entendons.

Le livre du Zohar représente un pilier de la kabbale. C’est un monumental “décodeur” de la Torah, au langage déroutant, qui aurait été inspiré il y a deux mille ans à Shimon Bar Yohaï. Au sujet des lettres hébraïques, il nous dit : «aux petites lettres d’en-bas correspondent les grandes Lettres d’en-Haut». Les petites lettres sont les dessins, les corps en deux dimensions des Intelligences de lumière que sont les grandes Lettres. Elles appartiennent au temps et d’ailleurs leur forme a évolué au fil des siècles, l’alphabet hébreu descendant probablement d’anciens idéogrammes égyptiens.

Les grandes Lettres demeurent au-delà des images, des couleurs et des sons. Chacune apporte un plan vibratoire, un état particulier qui vient éveiller un attribut divin, une mémoire oubliée de notre origine. Elles sont les rayons de l’Unique Soleil, les multiples Visages du Bien-Aimé. La Kabbale explique que le Divin créa notre Univers par les combinaisons de leurs énergies entremêlées.

Lorsque nous rencontrons véritablement une Lettre, l’image s’efface. Il ne reste que cet incroyable Amour qui vient nous toucher, nous éveiller. De même lorsque nous contemplons une porte, nous pourrons en observer les détails. Mais une fois la porte franchie, nous ne la voyons plus. Pour ainsi dire, nous la portons en nous. Nous avons pénétré le lieu qu’elle gardait.

Lorsque les Lettres hébraïques sont entrées dans ma vie voici plusieurs années, ce fut une totale surprise. N’ayant pas été élevée dans la tradition juive, je ne les connaissais absolument pas ! Elles ont tout bousculé sans ménagement, et certaines rencontres ne furent pas faciles. Elles sont venues les unes après les autres dans l’ordre inverse de l’alphabet, de Tav (la dernière lettre) à Aleph (la première, celle qui les contient toutes, dans l’éblouissement de l’Unité parfaite). Chacune venait donner son enseignement et transmettre son énergie spécifique. C’était un dialogue d’Amour avec le Divin qui se traduisait tout naturellement en mots pour les besoins de l’écriture.

 

Par exemple, la grande Lettre Tav est l’alliée par excellence du chercheur de Vérité. Sa lumière révèle les mensonges, souvent inconscients, que nous entretenons. Il est assez effarant de constater à quel point nous pouvons nous mentir à nous-mêmes. Je voyais les rouages de mon mental, de mes habitudes, de mes peurs inavouées. J’avais le sentiment de voir le monde à travers une vitre sale brusquement éclairée. Je voulais rejeter avec force cet ego encombrant et tenace, pour en finir une fois pour toutes ! “Ne te juge pas !” me disait alors la voix du Bien-Aimé à travers Tav, “le premier pas est d’accepter profondément ta dimension humaine. Ne vois pas en elle une prison, mais une limite qui révélera l’Illimité. Abandonne définitivement toute image de perfection. Ne juge jamais ; le jugement fige la Vie. Accueille ce que tu es, ici et maintenant…”

Tav me préparait peu à peu à rencontrer Shin, Lettre du Feu vivant, Feu d’Amour qui vint brûler des voiles, réchauffer ce qui en moi avait froid depuis longtemps. Enfin consciente de cet incroyable Amour qui se déverse sur nous et nous porte en permanence, je pus rencontrer Reish, et incliner la tête pour laisser tomber la “fausse couronne” de l’orgueil, puis découvrir avec Qof cette lumière inconnue et magnifique qui brille dans l’obscurité des profondeurs de la Terre et du corps…

En un peu plus de deux ans, marche après marche, les vingt-deux Lettres établirent ainsi un parcours initiatique puissant et exigeant, qui depuis s’approfondit jour après jour.

 

Aujourd’hui la Rencontre se vit avec plus d’intensité dans le corps. “Il est davantage qu’un simple véhicule !” murmure la voix de l’Aimé, “il est mon temple. Ressens-tu comme il m’appelle ? Lui qui se voyait poussière, destiné à retourner en poussière, il aspire à la Vie véritable. Ce corps fragile et mortel, issu d’une humanité qui m’a oublié, qui a oublié qui elle est … Pourtant en lui reposent les clefs de la Résurrection !”

L’enseignement des Lettres hébraïques m’a éclairée sur la beauté profonde de l’invitation que nous lance Yéshouah (Jésus). Lui qui a dit “Ce que j’ai fait, vous pouvez le faire, et de bien plus grandes choses encore”, il a ressuscité dans son corps !

Depuis toujours les juifs attendent le messie. Les chrétiens attendent le retour du Christ. À mes yeux, Christ est le devenir de l’humanité. Ce n’est pas un individu, mais la splendeur de l’humanité qui retrouve son Unité et sa place dans la symphonie de la création, éternel Cantique d’Amour. C’est un plan de conscience où les corps physiques vibrent au diapason de cet Amour. Ce que Yéshouah a inscrit il y a deux mille ans, est destiné à être réalisé par nous, si nous le voulons vraiment.

Une humanité nouvelle, où l’acte sexuel entre l’homme et la femme devient une fusion d’âme dans laquelle les personnalités s’effacent, engendrant des enfants à l’image de cette splendeur. La compréhension et la solidarité règnent, et les différences sont telles les couleurs qui donnent sa beauté à l’arc en ciel…

Est-ce une Utopie ? Sommes-nous prêts à accueillir la Grâce ? Nous n’avons peut-être pas assez conscience du pouvoir de notre Intention. Je crois que nous vivons vraiment l’heure du choix. Les grandes Lettres nous offrent leur aide puissante, et nous demandent : que veux-tu vraiment ? Quel monde veux-tu choisir de bâtir aujourd’hui ? Souviens-toi que tu es alchimiste, et que le monde extérieur se reflète en toi. Que vas-tu écrire sur ta page du Grand Livre ?

Au plus profond de notre chair, au plus profond de la Terre, un signal a résonné, un Feu s’éveille et aspire à monter. Quelque chose se prépare… Nous sommes de plus en plus nombreux à lever le regard vers l’Aube nouvelle.

 

Alors que faut-il faire ? Dans ce monde qui se déchire dans les douleurs de l’enfantement, au milieu de toute cette violence où règne encore le “chacun pour soi”, comment concilier l’appel de notre âme et les impératifs de survie au quotidien, tant que la dualité semble encore régner ? En réalité, il n’y a rien à faire. Nous n’avons pas le pouvoir du faire, simplement celui de dire « oui ». Mais ce Oui, personne ne peut le dire à notre place, nous sommes libres. Le Oui change tout. Oui, j’autorise la puissance de la Vie à pénétrer et animer mon être. Oui, Seigneur, j’agis par Toi, en Toi, pour Toi. Oui, Bien-aimé, prend toute la place dans mon âme, mon souffle et mon corps. Tu vois, je m’incline et mon ombre s’incline aussi. C’est Toi qui me relève. Il n’y a plus que Toi, ô Soleil. Et l’ombre s’efface dans ta Lumière.

 

A l'aube d'une ère nouvelle nous est donnée la possibilité de faire naître l'Homme Nouveau. Pour ce passage décisif, les Lettres Hébraïques nous dévoilent leur puissance de Vie. Dépassant largement le contexte de la tradition juive pour atteindre l'Universel, au-delà de l'image spécifique des Lettres se révèlent les Intelligences de Lumière qui ont créé les univers.

Chacune d'Elles est un maître qui nous tend la main pour monter sur le trône de notre royauté intérieure. Chacune d'Elles nous propose l'expérience vivante de son Amour fulgurant.

Elles nous offrent ce conte alchimique et initiatique, les vingt-deux étapes de "l'histoire du Voyageur" qui recèle les codes secrets destinés à l'âme pour éveiller les clefs de la Connaissance suprême qui dort en chacun de nous. Car RENCONTRES AVEC LA SPLENDEUR est une invitation pour une fabuleuse aventure où le corps lui-même s'abreuve enfin à la Source de Vie."

"Bien-aimés, nous disent les Lettres, il est temps de guérir votre âme des souffrances du long exil, il est temps de saisir l'héritage de lumière qui vous attend... car le moment est venu de retourner à la maison."

Citation: "Tu marches vers ton accomplissement, déjà écrit dans le grand Livre des étoiles. Ne regarde plus une facette sans la conscience de l'autre; Ainsi tu ne risqueras plus de figer ta marche dans le désespoir de ton imperfection, ou au contraire dans la fausse croyance que tu es arrivé au bout du chemin et que tu n'as plus rien à apprendre. Marche comme un roi, puisque telle est ta Réalité, mais sois toujours conscient de ce qui t'attache encore à ton ombre.

Marie Elia

 

Quelques passages de l'introduction

"Si ces vingt-deux rayons de la Source première viennent aujourd'hui nous aider, c'est parce qu'ils annoncent l'ère messianique !

Dans la tradition juive résonne depuis des millénaires la promesse de la venue du Messie. Dans la tradition chrétienne également, puisqu'il est annoncé que christ reviendra sur les nuées. Qu'est-ce que cela veut dire ?

Comme le Ari l'a déjà enseigné, le Messie, le Sauveur, doit apparaître dans le coeur de l'humanité. Nous préparons la venue de ce Messie collectif par notre transformation, par le don de tout notre être à la lumière. Il ne s'agit pas d'attendre qu'un homme "extérieur" arrive pour résoudre tous nos problèmes, mais bien de se mettre au travail pour préparer en conscience cet avènement. Car le Messie (en hébreu le Machiah), est avant tout un plan vibratoire intérieur, qui ne peut se vivre que dans la conscience de la grande Unité.

Dans cette conscience le Messie, qui signifie "l'oint" (lors de son sacre, un roi est oint de l'huile sainte), est donc par excellence le grand Guérisseur de la souffrance de la séparation. C'est une ascension vibratoire de la Terre et de l'humanité vers leur réalité archétypale...."

 

"L'humanité est entrée dans les prémisses de l'ère du Verseau, qui s'annonce comme une mutation profonde de la conscience collective.

Mais les douleurs de l'accouchement secouent la planète. Les âmes se réveillent et réclament la nourriture spirituelle dont elles ont éperdument besoin. Les souffrances terribles que traversent certains peuples, l'apparition de maladies nouvelles, la multitude de problèmes physiques ou psychiques dans un climat angoissant de plus en plus lourd, ne sont que les symptômes d'une unique maladie : l'étouffement des âmes sous le poids du psychisme individuel ou collectif."

"Dans cette période difficile où tant d'êtres se débattent, où tout semble s'accélérer dans une exigence d'évolution implacable, la Grâce divine est toujours présente. Cette notion de grâce, puissance supérieure fulgurante qui peut se manifester à tout instant, est réellement essentielle.

Il est important de toujours garder la conscience que tout est possible, quelles que soient les circonstances. Même quand tout semble aller mal, dans les pires situations, il ne faut jamais fermer la porte à la Grâce.

Elle est l'arc en ciel, le Pont de Lumière qui apparaît à la fin de l'orage.

Etre ouvert à la Grâce, c'est la confiance suprême dans la Lumière, savoir qu'Elle est là, même si on est incapable de percevoir sa présence.

La Grâce peut ainsi intervenir à tout instant. Elle peut transcender toute loi, car elle agit en accord avec la grande loi divine de l'Amour.

Rien ne lui est impossible, sauf si nous lui fermons la porte. La Grâce, comme toute puissance divine respecte le libre arbitre."

 

Auteur de l'ouvrage : " Le pouvoir guérisseur des lettres hébraïques ", Marie Elia

Source : http://www.eternelpresent.ch/lettres_hebraiques.html

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