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Soleil de Lumière
15 janvier 2013

6 - Vav, Le Médiateur Divin

vav

06-vav_6

http://www.youtube.com/watch?v=kbgfNB-3ea0&feature=player_embedded

 

6. VAV, le Médiateur Divin

- Valeur numérique : 6

- Signe astrologique : Le Taureau

- Signification : Le Crochet

- Rayonnement : Vert profond, rubis rouge central

 

Notions – Clefs :

– Axe vertical, reliant la Terre et le Ciel

- La colonne vertébrale

- Action d’unir, de relier 

- Le discernement sur l’orgueil et les pouvoirs

Corps : vésicule

 

L’être humain ne peut réaliser et rayonner sa Splendeur de lumière que dans l’unité et l’équilibre des différents niveaux de conscience en lui. Il manifeste alors symboliquement un Arbre immense. La vie circule librement du feuillage subtil rempli de soleil jusqu’aux racines les plus profondes étroitement mêlées à la Terre. Mais dans cette humanité en transition, au niveau du  « tronc  » l’accumulation des chocs psychiques, dans l’oubli de la Source divine, perturbe cette circulation et divise notre être. Ce psychisme représente tout ce qui n’existe que dans cette conscience de séparation : l’orgueil et son cortège de souffrances, frustrations, complexes d’infériorité ou de supériorité, rapports de force …

L’énergie de Vav nous aide à retrouver notre axe vertical, à nous tenir « debout » , les pieds sur la Terre, le Soleil dans le cœur et la tête dans le ciel de la conscience universelle. Cela pourrait être la définition de l’Homme Nouveau vers lequel nous marchons.

Vav dans le tirage vient toujours pour relier. Elle est un trait d’union, et son action peut présenter des formes variées. Elle vient réunir ce qui est séparé.

Elle peut aussi signifier une mise en garde vis-à-vis de tout ce qui, en nous, même inconsciemment, vibre encore dans une conscience de séparation, par exemple se comparer à l’autre, vouloir dominer, ou ressembler à l’image qu’il nous renvoie.. Si l’on réalise qu’une partie de nous est animée par de telles énergies, il est essentiel de ne pas la juger. Il faut voir la peur ou le choc qui en est l’origine, et inviter cet enfant souffrant à s’abandonner dans la Lumière.

Nous avons tous endossé des manteaux psychiques qui voilent la splendeur de notre âme. Il ne faut pas les rejeter mais les comprendre avec amour, et ils seront transmutés par la Lumière.

Vav nous invite à devenir Elle, le Fils du retour, par notre choix irrévocable de retourner en notre Demeure, et de la trouver sur la Terre.

 

La Question de Vav

" Homme, Femme de la Terre, depuis longtemps tu marches. Mais en cet instant tu me rencontres, et cet instant est béni.Uni à Moi, tu peux  mieux réaliser la grandeur de ton êtredans toute sa vastitude. Acceptes-tu de te contempler en entier ?

Les mots ne peuvent évoquer les dimensions de ton être qui hors du temps, mais tu peux enpressentir la beauté. Au coeur de ton âme vibre ton Nom secret, imprononçable, qui est vibration pure. Tu transportes en toi toute la richesse de tes expériences qui dépassent largement ta vie actuelle. Rien ne t'arrive que tu n'aies choisi, quelque soit le niveau de ton être qui ait émis ce choix. Tu portes aussi en oi les mémoires d'une hérédité humaine, et de différents chocs reçus  qui puvent t'influencer. Cette partie-là est comme un enfant qui se croit orphelin et que le monde terrifie, qu'il se l'avoue ou non. Il construit une carapace pour se protéger. Je t'aiderai à lui faire comprendre que le Père-Mère lui ouvre les bras.

Enfin, si tu veux être entier, il te faut pleinement intégrer ton corps physique. Il est intelligent, sensible, et souffre depuis des  millénaires d'être vcu comme une prison, une limite intolérable pour l'âme avide de liberté. Il aspire pourtant à la Vie véritable - en résonance avec la Terre - et manifeste son appel de mille façons possibles.

Je suis Vav, bien-aimé, et Je suis tout cela, car Je suis ton Etre réunifié. "

 

6 - Vav3

 

Symbolisme
A l'origine, l'image du vav représentait un clou ou une cheville. En hébreu, le vav sert de conjonction de coordination et représente tout ce que réunit les choses entre elles ; en liant et en unifiant comme le font la lumière et l'air. Le vav symbolise la création, l'union, la fécondation entraînant la naissance et la vie; Vav est à la fois le lien et la divergence entre l'être et le néant, le sentiment, l'affection, le désir. Elle symbolise également une complète harmonie intérieure, résultat d'une transformation et d'une persévérance.
Origine
Originellement, la forme du Vav désignait une cheville de bois permettant de réaliser des assemblages. Il était représenté par un trait vertical surmonté d'un petit cercle. Progressivement, le cercle s'est ouvert pour évoquer plus généralement un crochet. Mais quels que soient ses développements, ce signe a toujours désigné la jonction, l'assemblage, la connexion. La cheville de bois permet de créer, de fabriquer et de construire. Elle symbolise l'art d'assembler les divers éléments afin d'en faire un tout harmonieux. La sixième place du Vav est sans doute une allusion aux six jours de la Création durant lesquels le monde fut assemblé.
 
Signification
Le nom Vav, signifie littéralement 'crochet". Ce crochet est un symbole de communication entre les puissances célestes et les forces terrestres. Le Vav est aussi un rayon de lumière reliant les différents aspects de la création, en les unissant pour former un organisme, dans lequel chaque partie dépend du lien qui la connecte aux autres. Ce crochet primordial joint l'esprit et la matière, le ciel et la terre dans le processus des 6 jours de la Création. Le mot vav apparaît au pluriel dans le Livre de l'Exode (38:28), pour désigner des "crochets" : "Avec les 1775 sicles, il fit les crochets (vavim) pour les colonnes, il plaqua leurs chapiteaux et fit leurs tringles."
 
Langue hébraïque
Forme de la lettre
La lettre vav est constituée par une simple ligne droite, qui servira de forme mère pour la formation des autres lettres. Il est souvent mentionné dans les textes que le vav désigne, par sa forme, le sexe masculin.
Guématria
Le monde fut accompli en 6 jours dans les 6 directions. Le premier mot de la Genèse, "bereshith" peut se lire "bara shith": "Créa six", c'est pourquoi la création se déroula en 6+1. Le nombre 6 symbolise l'harmonie, ainsi que la distinction et l'union entre le Créateur et sa Création. Le 6 permet de construire une étoile à six branches, ou Sceau de Salomon, symbole du macrocosme, en reportant le "rayon" d'un cercle dans plusieurs directions, ainsi le nombre 6 est un symbole de "rayonnement". Elokim fit rayonner sa création en 6 jours, issue d'un mot en 6 lettres. Ce nombre tend à restaurer sans cesse les relations et empêche la rupture ; qualités tout à fait conforme à la nature de la lettre Vav. Afin d'entretenir l'harmonie et les relations, le 6 appelle à la transformation, ou au changement d'individualité. La valeur pleine du nom Vav est égale à 13, nombre connu pour être la valeur des mots Eh'ad (Unité) et Ahavah(Amour), confortant ainsi la force assemblante du Vav.

 

6 - vav4

 

La lettre "Waw" se prononce avec les lèvres.

Le dessin d'origine du signe ressemble à un crochet, à un clou ou à un Y. Il a évolué vers un segment de droite couronné d'un petit crochet vers la gauche. Il est droit comme un pilier. En fait Waw est le premier trait issu du point Yod, comme on le verra plus tard.

D'après la Qabalah, ce trait vertical est la colonne médiane de l'Arbre de Vie, celle de l'équilibre, et le signe "Waw" est au centre de l'Arbre, dans l'attribut Tifeéret, la Beauté du Coeur. L'homme de l'Eden avait les pieds sur terre mais sa tête rejoignait le ciel. Debout, la tête haute, il faisait le lien avec son Créateur.

Le signe "Waw" est un lien, un crochet qui relie la droite à la gauche, le bas avec le haut, le passage obligé, le centre du sas, entre les deux portes "dow" et "dy" (voir la lettre Hé).

La lettre Waw est une consonne qui signifie "et". Elle matérialise la voyelle "o" ou "ou" (voir ci-dessus les voyelles), mais elle peut disparaître du mot, comme dans le mot "méorot", les luminaires, dans Genèse chap 1 vers 14-19. Au quatrième jour de la Création, les luminaires sont créés, mais le mot "méorot" y a perdu ses deux Waw-voyelles (mém-aleph-resh-taw au lieu de mém-aleph-waw-resh-waw-taw). L'exégèse biblique nous enseigne que ces liens "Waw" ont disparu pour nous avertir qu'on ne peut adorer ces luminaires ou étoiles qui sont des lumières "mortes", bien qu'elles soient des signes utiles à l'analyse, à l'étude et à l'interprétation. Ainsi, sans les lettres-liens waw, le mot "méorot" n'a rien d'absolu.

La valeur du signe Waw est six, comme les six premiers jours de la création qui ont vu naître progressivement tout l'univers avec l'homme au sixième jour. Dans l'espace, six est le nombre des faces du cube et les directions de l'univers sensible. Dans une vision d'Isaïe, un ange de feu déploie six ailes: d'après la Tradition de la Qabalah, six représente trois paires. La paire est la dualité émotionnelle vis-à-vis de la manifestation divine, l'amour et la crainte. Les trois paires sont des niveaux d'appréhension de cette manifestation:

- les ailes qui couvrent la face de l'ange seraient l'image d'une recherche spirituelle par la méditation ou par l'interprétation des secrets de la Torah,

- les ailes qui couvrent les pieds de l'ange de feu seraient la manifestation innée et naturelle de l'âme spirituelle.

- les ailes qui permettent à l'ange de voler et de s'élever constitueraient le lien direct avec le divin, celui de la prophétie, par exemple.

Waw est un lien, une lumière qui rayonne vers le bas, une vibration qui remonte, un passage central obligé, une clé. Voisine de la lettre Hé, elle s'associe avec ce signe pour dire le désir d'être au présent mais aussi pour exprimer la ruine et la destruction (hé-waw-hé). Comme l'échelle de Jacob, le Waw est un pilier à double sens, un moyen d'ascension et de descente. Ce signe consacre l'achèvement de la création et annonce la dernière phase, celle de la réflexion et de la contemplation, et "elle se drape de lumière comme d'un vêtement".

 

 

6 - Vav, la Reliance universelle

 

La sixième lettre de l’alphabet hébreux a sa place plus que tout autre sur ce site puisqu’elle exprime la notion de « reliance » qui m’est chère.  L’idéogramme d’origine du Vav symbolisait une cheville de bois dont on se servait pour réaliser des assemblages. La lettre a gardé cette notion d’unification : elle est la force qui rassemble, qui unit sans confondre.

Le Vav unit les deux Hé du tétragramme divin (Yod Hé Vav Hé), le Hé exprimant le souffle divin et la fenêtre ouverte sur l’infini. Dans cet ordre d’idée, sans doute serait-il plus judicieux de nommer Dieu, « Dieu, le père-mère » plutôt qui de ne prendre que la partie masculine de Son Être. Adopter une vision de Dieu qui inclut les deux pôles de l’existence, voilà qui pourrait transformer la société patriarcale misogyne en une société enfin équilibrée. Le Hé final représentant la Shekinah ou partie féminine de Dieu, il est tentant de voir dans les deux Hé, une manifestation des deux polarités (masculine et féminine) qui sont unies par le Vav.

Car le message de Vav est celui de l’interdépendance et de l’union.  Nous sommes tous reliés les uns aux autres, toutes nos pensées, nos paroles ou nos actions influencent notre environnement et la vie sur Terre.

   -   Voilà une idée connue me dira-t-on, c’est le coup du battement d’aile du papillon !

Si l’on veut.  Mais comme toujours, savoir et connaître sont deux choses différentes.  Savoir une chose intellectuellement, ce n’est pas la mettre en    pratique, la vivre et la connaître intérieurement. Car s’il faut aimer les autres comme soit même, c’est parce que littéralement les autres sont nous-mêmes : indépendants en apparence mais unis par les liens les plus fort qui soient – ceux de l’âme universelle.

-      C’est bien beau, rajoutera-t-on, mais n’est-ce pas un peu naïf ? Quand nous vivons dans un monde de combat, où chacun essaye de    profiter de l’autre, d’imposer son mode de vie religieux, politique ou économique ?

Certes, nous vivons dans un monde en exil dont la première conséquence est une désorganisation intérieure. C’est cette désorganisation fondamentale qui nous pousse à détruire, à humilier, à rabaisser… La première tâche est donc de rétablir l’équilibre en nous, d’opérer la conjonction des contraires et la reliance au sein des différentes parties de notre être : corps – âme – esprit.  Ensuite, nous pourrons relier la Terre d’en-bas à la Terre d’en-haut, notre petit moi au grand Soi, notre être fini à notre part infinie, bref nous fondre sans nous confondre à la Présence divine.

A noter que Vav est la sixième lettre et correspond au sixième jour de la Création.  Or, c’est ce jour là que fut créé l’Âme humaine, à la fois masculine et féminine (« Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, homme et femme, il le créa »)

Homme qui d’emblée était lié (Vav) à la Création : « Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » (Gn 1 ; 26).  C’est ce jour là aussi que la Création fut parachevée et que tous ces éléments constitutifs se lièrent entre eux dans un formidable (mais fragile) équilibre écologique : « Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture.  Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela    fut ainsi. » (Gn 1 ; 29-30)

Vav ou le principe de reliance appliqué à chaque niveau (interne et externe) de l’être est l’une des clés majeures de la Réintégration au Royaume.

 

 

Cette lettre mère, semi-consonne, 6e lettre de l’alephbeith, prend place dans la menora à la naissance de la paire de branches où sont regroupées les labiales et les palatales. Viennent s’y superposer le symbole du Principe réceptif (Dieu le Fils), et la 6e lame majeure du tarot.

Cette lame, intitulée « L’Amoureux » ou « L’Epreuve », nous montre un jeune garçon croisant les bras en X sur sa poitrine, à une bifurcation de chemins, entre deux femmes qui l’entrainent d’un côté et de l’autre, la première est couronnée et digne, la seconde est d’allure voluptueuse. En haut de l’image, un ‘cupidon’ le vise d’une flèche.

C’est l’allégorie d’Hercule adolescent placé devant deux voies. Son désir (l’archer) lui fera-t-il choisir la voie de droite de la Vertu, ou celle de gauche du Vice ?

Au Vaw correspondent le V latin et Y grec, dont la graphie exprime les deux voies.

Le nombre ‘6’ est le premier des ‘nombres parfaits’; il vaut en effet la somme de ses diviseurs : 1+2+3=6.

C’est le nombre de lettres du premier mot de la Genèse: בראשית (22+10+21+1+20+2=76>13), BeREShIT. (Le 2e nombre parfait ‘28’(1+2+4+7+14=28) est le nombre de lettres de la 1e phrase de la Genèse!)

Six considéré comme double triplicité (2 x 3) fournit la structure de la semaine de la création (Voir Beith) et sa figure géométrique est l’hexagone étoilé, appelé ‘bouclier de David’.  La distance entre ses sommets vaut le rayon du cercle circonscrit.

   

Six comme triple dualité  (3 x 2) correspond aux  trois axes de coordonnées orthogonales structurant l’espace :     Haut-Bas, Devant-Derrière, Droite-Gauche.

Sa figure géométrique est l’hexaèdre ou cube qui représente l’Homme Parfait, le Christ et la nouvelle Jérusalem (Apocalypse).

Notons que le cube a 6 faces, 12 arêtes et 8 sommets : 6+10+8= 26, nombre du tétragramme.

Vaw, placé en préfixe, sert de conjonction de coordination, ‘et’ en français.

En toutes lettres, Vaw s’écrit וו (6+6= 12) ce qui se traduit par ‘clou’, ‘crochet’

 

6 - Amoureux

Tarot du Sépher de moïse, arcane majeur du livre de Thoth : l’Amoureux, Nombre 6, lettre hébraïque Vau.   L’Amoureux.  

Le Nombre 6.  

 

Le Nombre Six, l’Amoureux dans le livre de Thoth, l’Adam du 6ème jour. Dans l’Ennéade Héliopolitaine c’est Osiris. C’est le deuxième signe de notre Zodiaque sacré AEnosh/Lion, le premier des signes de feu. Ce Nombre Six est le troisième du deuxième ternaire (4-5-6), il est donc Conscience par élévation cubique du Nombre Deux, qui grâce à l’exercice de son libre arbitre sera confronté à sa destinée de par sa position troisième, celle des choix qu’il fera selon ses désirs ou selon sa volonté. En tant que déclinaison du Nombre Trois, il pourra choisir de donner corps à ses désirs et passions dans la sphère de causalité du Destin ; ou à l’expression de sa souveraine volonté en se libérant des jougs de la soumission de ce Destin . Sur le plan astral, le Nombre Six dans notre Thebah est sous le signe d’AEnosh/Lion celui du feu dévorant, des passions d’une animalité féroce s’il est vécu en involution, ou celui de la force et de la puissance de caractère, de la noblesse et de la générosité d’âme dans le cas de l’évolution, se rapporter au signe chapitre V. Le Nombre Six concentre les pouvoirs des cinq premiers Nombres et les dualise en deux ternaires l’un sous forme du triangle pointe en haut, l’autre d’une triangle pointe en bas, figure de l’Hexagramme, le Sceau de Salomon. Le six sera aussi la tentation d’Aîshah la faculté volitive d’Adam. Dans l’ancienne Égypte la sixième Puissance était Tekh le coeur-conscience d’un individu qui était en rapport avec la plus haute partie de l’être spirituel son Ka supérieur. C’était aussi le nom donné au fil à plomb qui était suspendu au fléau de la balance chargée de peser le coeur du défunt dans la scène de la psychostasie. Mais sur un plan plus subtil et plus ésotérique, Tekh était le principe de saturation, capable de neutraliser la soif que génère le feu intérieur des passions et des tentations. 

“Tekh se trouve donc, dans toute génération comme dans la balance, le témoin intermédiaire qui assure le libre jeu des forces adverses par la mesure des possibilités”. (Isha Schwaller de Lubicz Her-Bak Disciple)

Le Nombre Six, l’Amoureux est l’expression même du discernement et du libre arbitre, étant le deuxième signe de notre Zodiaque sacré, il est une manifestation de la Conscience dans la sphère du Destin. Celui qui fait des choix doit accepter leurs conséquences, au nom de la Juste application des Lois sans lesquelles la liberté ne pourrait exister. Eliphas Levi nous dit parlant de ce Nombre Six :

L’intelligence suprême est nécessairement raisonnable. Dieu, en philosophie, peut n’être qu’une hypothèse, mais c’est une hypothèse imposée par le bon sens à la raison humaine. Personnifier la raison absolue, c’est déterminer l’idéal divin.  

Nécessité, liberté et raison, voilà le grand et suprême triangle des cabalistes, qui nomment la raison Keter, la nécessité Chocmah et la liberté Binah, dans leur premier ternaire divin.  

Fatalité, volonté et puissance, tel est le ternaire magique qui, dans les choses humaines, correspond au triangle divin.  

La fatalité, c’est l’enchaînement inévitable des effets et des causes dans un ordre donné.  

La volonté, c’est la faculté directrice des forces intelligentes pour concilier la liberté des personnes avec la nécessité des choses.   Le pouvoir, c’est le sage emploi de la volonté, qui fait servir la fatalité même à l’accomplissement des désirs du sage.  

Lorsque Moïse frappe le rocher, il ne crée pas la source d’eau, il la révèle au peuple, parce qu’une science occulte la lui a révélée à lui-même au moyen de la baguette divinatoire.  

Il en est ainsi de tous les miracles de la magie : une loi existe, le vulgaire l’ignore, l’initié s’en sert.  

Les lois occultes sont souvent diamétralement opposées aux idées communes. Ainsi, par exemple, le vulgaire croit à la sympathie des semblables et à la guerre des contraires ; c’est la loi opposée qui est vraie.  

On disait autrefois : que la nature a horreur du vide ; il fallait dire : la nature est amoureuse du vide, si le vide n’était, en physique, la plus absurde des fictions.  

Le vulgaire prend habituellement en toutes choses l’ombre pour la réalité. Il tourne le dos à la lumière et se mire dans l’obscurité qu’il projette lui-même.  

Les forces de la nature sont à la disposition de celui qui sait leur résister. Êtes-vous assez maître de vous-même pour n’être jamais ivre, vous disposez de la terrible et fatale puissance de l’ivresse. Si vous voulez enivrer les autres, donnez-leur envie de boire, mais ne buvez pas.   Celui-ci dispose de l’amour des autres qui est maître du sien. Voulez-vous posséder, ne vous donnez pas.  

Le monde est aimanté de la lumière du soleil, et nous sommes aimantés de la lumière astrale du monde. Ce qui s’opère dans le corps de la planète se répète en nous. Il y a en nous trois mondes analogues et hiérarchiques, comme dans la nature entière.

Le Nombre Six est donc l’exercice ou non de la volonté différenciée de l’Universel par la pratique du libre arbitre ; libre arbitre qui impose la responsabilité concernant les conséquences positives ou négatives des choix qui en découlent de cette pratique.   La lame de l’Amoureux dans le livre de Thoth représente hiéroglyphiquement un personnage central mâle, entouré par deux femmes (facultés volitives) dont chacune encourage notre héros à suivre un chemin particulier, dont la direction diffère de celle de l’autre chemin ; il est ici facile de comprendre l’analogie des voies de l’évolution et de l’involution que devra choisir celui qui est sous la menace de la flèche des désirs passionnels d’un Cupidon céleste.  

 

Les conséquences de ces choix se trouvent subtilement traduits dans cette sentence du Tao-Tô-King :  

Si ciel et terre ne produisent rien d’éternel, comment l’homme le pourrait-il ?

Celui qui suit la loi s’accorde au Tao.

Sa volonté et ses principes sont ceux du Tao.

Avec lui il agit et avec lui il s’abstient.

Le Sage épris d’absolu y trouve la plénitude.

En suivant la voie on trouve la voie. En se conformant à la vertu on devient la vertu.

Mais si on pense au crime on recueille la honte du crime.

C’est pourquoi l’action comme l’inaction traduisent l’invisible harmonie

Ou la foi est totale, ou elle n’est pas.  

 

Le Nombre Six a pour lettre hébraïque Vav ou Vau, nom divin Vezio (avec éclat).  

 

Vocabulaire radical de La langue hébraïque restituée :

 Ce caractère a deux acceptions vocales très distinctes, et une troisième en qualité de consonne. Suivant la première de ces acceptions vocales, il représente l’oeil de l’homme et devient le symbole de la lumière suivant la seconde, il représente l’oreille, et devient le symbole du soi de l’air, du vent : en sa qualité de consonne il est l’emblème de l’eau et représente le goût et le désir appétant. Si l’on considère ce caractère comme signe grammatical, on découvre en lui, ainsi que je l’ai déjà dit, l’image du mystère le plus profond et le plus inconcevable, l’image du noeud qui réunit ou du point qui sépare, le néant et l’être. C’est, dans son acception vocale lumineuse, le signe du sens intellectuel, le signe verbal par excellence, ainsi que je l’ai exposé assez au long dans ma Grammaire : c’est, dans son acception verbale aérienne, : le signe convertible universel, celui qui fait passer d’une nature à l’autre ; communiquant d’un côté avec le signe du sens intellectuel, qui n’est que lui-même plus élevé, et de l’autre, avec celui du sens matériel Haïn, qui n’est encore que lui-même plus abaissé : c’est enfin, dans son acception consonante aqueuse, le lien de toutes choses, le signe conjonctif. C’est en cette dernière acception qu’il est plus particulièrement employé comme article. Le caractère Vav est réellement le signe convertible universel, et l’article conjonctif, il ne doit jamais se trouver en tête d’une racine pour la constituer ; or, c’est ce qui arrive. Il ne doit paraître, et il ne paraît en effet jamais qu’au sein des noms pour les modifier, ou qu’entre eux pour les joindre, ou qu’au devant des temps verbaux, pour les changer. Le nombre arithmétique de ce caractère est 6.

Les lettres hébraïques : des énergies vivantes 2 par Annik De Souzenelle

suite...

Nous passons à présent à la lettre VAV qui a pour valeur 6 et qui signifie le crochet, le clou, ce qui relie un objet à un autre objet ou à une chose. Et c’est en effet le VAV qui est la conjonction ; donc encore ce qui lie. Son histoire est simple, c’est un crochet qui comme il en est de toutes les lettres, évolue et va très vite devenir non pas le véritable Ypsilon, mais une lettre qui a disparu, le digamma, lettre grecque. Elle s’est confondue avec Ypsilon pour donner notre Y à nous.

De même que le HE et le YOD, le VAV fait partie de Tétragramme Yod-He-Vov-He. Elle est la conjonction « et ». Symbole du sixième jour de la Création au cours duquel apparaissent les animaux des champs, la terre et l’homme, deux opérations divines comme au troisième jour où il y eut séparation du sec et de l’humide et la création de la verdure et de l’arbre. Car à de différents niveaux l’homme et l’arbre dans la profondeur sont une même réalité. L’homme est un arbre, l’arbre est un homme en devenir. L’homme est aussi l’animal, puisqu’il est la répétition de toute la Création, de toutes ces énergies qu’il a à redevenir dans un expire. Dans l’inspire il est appelé à remonter tous ces niveaux énergétiques et à redevenir la lumière du premier jour.

Le VAV, c’est l’homme, la colonne vertébrale cosmique de l’univers, il est microthéos, un petit univers, et macrothéos, reliant le cosmos tout entier au Divin. Il est la « RAQYA-SHAMAIM » qui unit le monde du MA au monde du MI et lorsque l’homme est total, il est à l’image du Christ.

La posture de l’homme sur la terre est quelque chose d’immense, comme le dit le premier des psaumes : « Heureux l’homme qui est dans le Conseil des Justes, il est comme un arbre planté à la rupture des eaux ». « La rupture des eaux » est la référence au second jour de la Genèse, c’est-à-dire qu’il a les pieds dans le MA et la tête dans le MI.

Annik alors nous cite les mots intéressants en rapport avec le VAV, comme BO formé par la rencontre d’Aleph et Beith à travers la conjonction « et », qui signifie le devenir, mais aussi pénétrer, c’est-à-dire que c’est toute la création qui entre dans la Terre Promise, dans la dernière terre.

David signifie le « bien aimé ». Ecrit en lettres hébraïques, le VAV est saisi entre deux portes : le Bien aimé est celui qui est, en marche, qui sort d’une structure pour aller dans une autre, qui passe des portes successives, les échelons de l’échelle. C’est celui-là qui est aimé.

Le mot AOR que nous étudierons avec la lettre Reish est la lumière. Ayant pour valeur 200 il est comme un autre Beith. Si Beith est la maison, Reish est la maison au niveau cosmique. Nous sommes renvoyés à l’idée non seulement de réceptivité, mais aussi de résistance. Car nous touchons là aussi bien aux structures physiques, que psychologiques, et que spirituelles du monde, car il n’y a lumière que si il y a réceptivité, voire résistance à la lumière, résistance qui, en même temps, la révèle. Sur le plan psychologique je ne peux donner toute ma tendresse que si la personne qui en est l’objet ne la fuit pas. Sur le plan spirituel, c’est la grande aventure de l’humanité avec son Dieu.

Nous pouvons dire que toute l’aventure du peuple hébreu va être une histoire de résistance avec son Dieu. Job par exemple, n’accepte ses épreuves que s’il les comprend et c’est un peu la même histoire avec Jean-Baptiste par rapport au Christ. Malgré sa résistance il conduira l’humanité à la dimension chrétienne. Il y a lumière que quand cette résistance se fait réceptivité.

 

Source : http://www.eternelpresent.ch/lettres_hebraiques.html - http://www.relianceuniverselle.com/article-33924969.html - http://qabala.wifeo.com/vaw.php

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