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Soleil de Lumière
21 mars 2014

Capture des cavales mangeuses d'hommes

 

Hercule_cavales

 

Premier Travail

Capture des cavales mangeuses d'hommes

(Bélier, 21 mars – 20 avril)

 

 

Le mythe

La première grande Porte était grande ouverte. Une voix se fit entendre : "Hercule, mon fils, avance. Passe la Porte et pénètre sur le Chemin. Accomplis ton travail et reviens pour m'en rendre compte."

Avec des cris de triomphe, Hercule se précipita, courant entre les piliers de la Porte avec une confiance présomptueuse et sûr de son pouvoir. Ainsi commença le Travail et le premier grand acte de service. L'histoire de ces travaux est instructive pour les fils des hommes qui sont les Fils de Dieu.

Diomède, fils de Mars, réputé fougueux, gouvernait le pays par delà la Porte et il élevait les chevaux et les cavales pour la guerre sur les marais de ses terres. Ces chevaux étaient sauvages et les cavales féroces ; tous les hommes tremblaient à leur approche, car ils ravageaient le pays, causant de grands dégâts, tuant tous les fils des hommes qu'ils rencontraient sur leur chemin. Ils engendraient régulièrement des chevaux des plus sauvages et des plus méchants.

"Capture ces cavales et fais cesser ces actes mauvais" fut l'ordre qui parvint aux oreilles d'Hercule. "Va et délivre ce lointain pays et ceux qui y vivent."

"Viens, Abdéris, et aide-moi à remplir cette tâche" cria Hercule, appelant l'ami qu'il aimait beaucoup et qui le suivait toujours lorsqu'il allait d'un lieu à l'autre. Abdéris arriva et prit place à ses côtés ; ensemble, ils examinèrent la tâche à accomplir. Dressant soigneusement leurs plans, tous deux suivirent les chevaux qui parcouraient en tous sens les prairies et les marais de ce pays.

Hercule accula finalement les cavales sauvages dans un champ d'où elles ne  pouvaient plus aller nulle part et là il les captura et les attacha. Il cria de joie pour le succès obtenu.

Si grand était le plaisir de sa prouesse qu'il estima que le fait de tenir les cavales et de les conduire sur le Chemin vers Diomède était au-dessous de sa dignité. Il appela son ami : "Abdéris, viens ici et fais passer les cavales par la Porte." Puis il tourna le dos et alla de l'avant plein d'orgueil.

Mais Abdéris était faible et redoutait la tâche. Il ne put retenir les cavales ni les atteler, ni les conduire sur la trace des pas de son ami. Elles se tournèrent contre lui, le déchirèrent, le piétinèrent et le tuèrent, puis elles s'échappèrent vers les terres les plus sauvages de Diomède.

Accablé de douleur, assagi, humble et découragé, Hercule recommença son travail. De nouveau il chercha les cavales de lieu en lieu, laissant sur le sol son ami moribond. De nouveau il attrapa les cavales et les conduisit luimême par la Porte. Mais Abdéris était mort.

L'Instructeur le regarda avec attention et envoya les chevaux en un lieu paisible où ils seraient domestiqués et rompus au travail. Les habitants, délivrés de la peur, fêtèrent le libérateur, l'acclamant comme le sauveur du pays. Mais Abdéris était mort. L'Instructeur se tourna vers Hercule et dit : "Le premier travail est terminé ; la tâche est faite, mais mal faite.

Apprends d'elle la véritable leçon et passe ensuite au prochain service à rendre à ton prochain. Va dans la contrée gardée par la deuxième Porte, cherche et capture le Taureau sacré et conduis le dans le Lieu Saint."

Le Tibétain

 

 

Signification du mythe

En reliant cette histoire astrologique et symbolique à la vie de chaque jour et aux tests du disciple moderne, nous raconterons l'histoire de la tâche entreprise par Hercule et l'épreuve à laquelle le roi Eurysthée le soumit. Nous étudierons ensuite la signification du signe dans lequel elle eut lieu, car il y a un lien étroit entre les deux ; le travail ne devient possible que grâce aux caractéristiques conférées à Hercule dans ce signe particulier.

Chaque signe soumet l'homme qui travaille sous son influence à certaines forces distincteset lui fournit certaines tendances que nous devons comprendre pour que la signification du test apparaisse.

Reliées à chacun des signes du zodiaque, se trouvent trois autres constellations lesquelles, symboliquement et souvent d'une manière surprenante, incarnent le problème du disciple et en indiquent la solution.

Nous aurons à les examiner, car le travail, le signe et les constellations alliées aux forces libérées par leur combinaison, constituent une histoire complète et riche d'éléments instructifs. C'est pourquoi j'aimerais indiquer que les constellations symbolisent le triple aspect de l'esprit, que le signe nous donne le champ d'activité de l'âme et que le travail dépeint l'activité du disciple vivant sur le plan physique et s'efforçant de démontrer, sur le champ de bataille du monde, sa divinité innée et ses pouvoirs latents.

Dans ces trois aspects sont résumés l'esprit, l'âme et le corps. La vie, la conscience et la forme se rencontrent en Hercule, le soi personnel qui, agissant sous l'influence de l'âme, le Christ intérieur, mène à terme les desseins de l'Esprit, le Père dans les cieux.

Nous examinerons ensuite la relation du signe et des constellations et nous terminerons chaque chapitre par une application de l'histoire du test à la vie du disciple et à celle de l'humanité en tant que tout.

En étudiant les douze travaux, nous suivrons la carrière d'Hercule alors qu'il fait le tour du zodiaque, du Bélier qui est le signe du commencement, passant par le Taureau, les Gémeaux, etc. (dans le sens contraire des aiguilles d'une montre) aux Poissons, signe de la mort et de la consommation. Le mouvement sera inverse à celui apparent du Soleil (dans le sens des aiguilles d'une montre) lequel, commencé dans le Bélier, semble ensuite rétrograder à travers les signes, passant par les Poissons puis le Verseau, et ainsi de suite dans les signes intermédiaires, retournant de nouveau au Bélier.

 

L'homme, immergé dans la forme et qui vit sous l'influence de la matière, suit nécessairement le sentier de l'illusion et des apparences. Mais Hercule, l'âme, suit le vrai Chemin, renverse le processus habituel et, symboliquement, marche contre le courant. Hercule, l'âme éveillée, réalise que le jour de l'opportunité est venu. Il a reçu les instructions pour entreprendre les douze travaux et démontrer ses capacités ; il lui a été promis que, s'il remplissait les conditions requises, il serait transporté dans le royaume des dieux. Il a été équipé de tous les pouvoirs divins bien que, pour le moment, il ne sache pas les utiliser et il s'est taillé lui-même une massue par son effort personnel ; avec eux, il monte symboliquement sur la croix fixe de cieux, sur laquelle il demeure en esprit jusqu'à ce que le dernier travail soit accompli.

Ainsi il commence son premier travail, ne réalisant que peu l'ampleur de la tâche et n'étant pas préparé à l'échec. Ce qui attire, dans cette histoire, est l'impulsivité d'Hercule et le fait qu'il n'a pas toujours réussi. Il échoua quelques fois et dut refaire le travail jusqu'à ce que le succès couronne ses efforts.

On dit que Diomède, fils de Mars dieu de la guerre, possédait un grand nombre de cavales sauvages qui galopaient en liberté, dévastant la région, causant de grands dégâts et se nourrissant de chair humaine. Personne n'était en sécurité, la terreur s'était abattue sur le voisinage. Ces juments sauvages engendraient un grand nombre de chevaux de guerre et Diomède était très inquiet des conséquences de cette situation. Le roi Eurysthée ordonna à Hercule de les capturer. Bien des tentatives avaient été faites, mais toujours les cavales s'étaient échappées après avoir tué les chevaux et les hommes envoyés contre elles. Mais Hercule, après avoir capturé les cavales, les donna à tenir à Abdéris tandis qu'il partait en avant en se pavanant, ne réalisant ni la force des cavales ni leur sauvagerie. Avant qu'il ne puisse prendre les mesures nécessaires, les cavales se retournèrent sur Abdéris et le piétinèrent à mort ; puis elles s'échappèrent, ravageant une fois de plus la région. Il dut ainsi recommencer son travail. Il lui fallut des efforts acharnés pour réussir une fois encore à capturer les juments. Ce premier travail commença donc par un échec partiel comme c'est souvent le cas pour l'aspirant inexpérimenté et impétueux. Telle est l'histoire brève, dramatique, mais encourageante. Qu'en est-il du signe dans lequel elle fut entreprise ?

 

Le signe

On parle toujours du signe du Bélier, qui fut le champ de ce premier travail, comme du premier signe du zodiaque. C'est par ce signe que la grande roue commence son tour cyclique. Il est donc le signe du commencement. Au point de vue cosmique c'est le signe de la création et cette pensée est sous-jacente aux paroles de la Bible : "L'Agneau immolé dès la fondation du monde" (Apoc. XIII, 8), car ce signe est appelé le signe du Bélier ou de l'Agneau. Dans la vie de l'être humain, il marque le commencement de la première prise de conscience de l'existence subjective latente et le départ sur le cycle de l'expérience. Dans la vie de l'aspirant- disciple, ce signe implique la période de réorientation et d'effort conscient renouvelé et son départ pour l'étape finale sur le sentier de l'évolution qui le conduira hors du règne humain et lui permettra d'être admis dans le royaume des dieux. Telle est la promesse faite à Hercule et telle est la récompense offerte à tous les disciples. Ce premier travail marque le premier pas sur le "sentier du transfert".

Le Bélier est le signe du pouvoir exercé vers l'extérieur, du déversement de l'énergie divine venant de la divinité centrale, Dieu, ou de l'être humain, fils de Dieu. Cette énergie s'écoule dans deux directions (ainsi le point devient la ligne, l'Un devient le premier) ; elle se déverse dans le monde des formes ainsi que dans le monde de l'être ou de l'esprit. Un des courants d'énergie exprime le sentier du retour, de la marche vers l'intérieur et les deux constituent les deux arcs du grand cycle de l'existence. Dans ce signe commence le sentier sur lequel la forme est prise et domine et, là aussi, commence le processus du développement intérieur et la domination de l'âme ou de l'Etre subjectif. Réorganisation, réorientation, repolarisation et régénération sont les caractéristiques de ce stade et toutes sont des expressions de la même force de vie. Les deux emplois de cette force dépendent de l'attention mentale de l'être – divin ou humain – qui l'utilise.

C'est la même force, mais utilisée de deux manières différentes suivant que l'utilisateur concentre son attention sur la prise de la forme ou qu'il foule le sentier de la libération de la forme.

Depuis la nuit des temps, cette force de vie a été appliquée à des fins égoïstes, à la jouissance et à la satisfaction du désir. Petit à petit la vie de la forme perd son attraction jusqu'à ce que, étant passé et repassé autour de la roue zodiacale, l'homme se retrouve dans le Bélier mais, cette fois, avec une nouvelle focalisation, un intérêt renouvelé et une vision différente. Il a la promesse qu'après avoir atteint certains objectifs il cesserait de s'incarner et atteindrait le royaume des dieux. L'expérience lui a appris quelque chose sur la dualité essentielle ; il aspire à ne plus satisfaire l'aspect inférieur de cette dualité et à répondre aux besoins de l'aspect supérieur. Il commence à répondre aux impulsions venant du monde des âmes et à avoir une vision des objectifs de groupe. Il doit maintenant apprendre à utiliser la force de vie avec une intention désintéressée et non pour satisfaire ses désirs personnels.

 

 

Les trois impulsions initiales dans le Bélier

 

Trois impulsions caractérisent ce signe. Comme nous l'avons vu, il y a l'incitation à commencer, ce qui peut s'exprimer simplement comme le besoin de prendre forme, d'être impliqué dans la matière, ou de renverser le processus et de se focaliser sur le besoin d'atteindre la libération de la forme et l'émergence de l'âme de la prison de la forme. Puis cette impulsion est suivie par conséquent du besoin de créer. Cette activité de la divinité se manifeste dans la formation de mondes d'expression et satisfait son désir de s'incarner dans un système solaire et de commencer le grand cycle de vie de l'univers. Ce peut être aussi le besoin de création individuelle, celui de l'âme de prendre un corps ou celui d'un être humain de créer quelque chose qui lui appartiendra en propre. Aux temps de l'Achaïe, le signe du Bélier était appelé celui "où se faisait le sacrifice de la droiture" ou encore le signe des "anges déchus". Les fils de Dieu, poussés par cette impulsion fondamentale, tombèrent de leur état élevé, prirent forme et commencèrent leur ronde individuelle autour du zodiaque.

 

Nous trouvons, troisièmement, l'impulsion à la résurrection. Dans le Bélier, qui a vu le commencement de la vie de la forme et qui a inauguré le travail créateur, commence à se faire sentir le besoin de se libérer de la forme, de rouler la pierre qui ferme la porte du sépulcre de l'âme et de se tenir debout dans la liberté des fils de Dieu. Dans le Bélier, se trouve l'impulsion qui conduit à la construction de la forme qui sera pendant longtemps la prison de l'âme. La forme de masse sera atteinte dans le Cancer et la forme humaine dans le Lion ; le point le plus dense de l'illusion de la forme sera atteint dans le Scorpion. Dans les Poissons, la forme meurt, mais pour être construite de nouveau dans la ronde inlassable de l'expérience de la forme. Dans ce signe, le Chemin de la Libération est perçu pour la première fois et la construction du corps spirituel commence. C'est le signe de l'activité spirituelle germinale conduisant, plus tard, à la naissance de l'Enfant Christ dans la Vierge, à celle du Sauveur du Monde dans le Capricorne et dans les Poissons.

 

Bélier : l'incitation à commencer, besoin de créer, l'impulsion à la résurrection

Commencement physique et commencement spirituel, création physique et création spirituelle, telles sont les impulsions initiales ressenties dans le Bélier.

C'est donc un signe d'impulsions fortes et puissantes, de fluctuations violentes et d'efforts très grands. C'est souvent un signe d'échec, mais toujours de succès final. Dans son signe opposé, la Balance, il atteint son sommet d'harmonie et d'équilibre, car l'expérience et les leçons tirées des cinq travaux apportent l'assurance et l'équilibre que nous remarquerons chez Hercule quand il captura le sanglier, dans la Balance.

Dans le zodiaque brahmanique, Vishnu est le maître du Bélier, et Vishnu est la deuxième personne de la Trimurti hindoue ou le Christ cosmique en incarnation alors qu'Il inaugure le processus de la prise de la forme jusqu'à l'épisode final de la Résurrection. Ainsi Vishnu, ou le Christ, incarne les deux impulsions : le besoin de créer et de construire la forme et celui de se libérer ou de ressusciter hors de la forme. C'est sous l'influence de ce besoin de libération qu'Hercule commence ses travaux.

 

 

Le signe du mental

Le Bélier gouverne la tête ; il est par conséquent le signe du penseur.

C'est un signe mental puissant. Tous les commencements ont leur origine sur le plan mental et dans la pensée du créateur, que ce créateur soit Dieu ou l'âme de l'homme. L'univers eut son origine dans la pensée de Dieu, le Penseur cosmique. L'âme commença sa carrière dans la matière par le même processus de pensée. La famille humaine, quatrième règne de la nature, se mit à exister lorsque le mental apparut et différencia l'homme de l'animal.

L'aspirant commence ses travaux lorsqu'il devient réellement un penseur et qu'il se met à agir en pleine connaissance consciente, et tant qu'arbitre de sa propre destinée.

Il est donc évident que la juste direction et la juste orientation commencent dans le Bélier. Hercule, le disciple nouvellement pensant, commence là son travail. La clé de ce travail et de la signification du signe doit être trouvée dans les mots d'un ancien écrit hindou : "L'homme ne connaît pas exactement le chemin vers le monde céleste, mais le cheval le connaît bien." En des temps reculés, le sacrifice du cheval était, en Inde, relié au dieu solaire et il nous est dit que chaque année le dieu solaire, en tant que cheval zodiacal, était (selon les aryens védiques) censé mourir pour sauver toute chair. Le char solaire d'Apollon est dépeint tiré par des chevaux et le "signe princier du Bélier" est étroitement apparenté au symbolisme du cheval, ainsi qu'en témoigne le premier travail d'Hercule.

Nous référant à des ouvrages sur le symbolisme, nous voyons que le cheval représente l'activité intellectuelle. Le cheval blanc symbolise le mental illuminé de l'homme spirituel ; ainsi, dans l'Apocalypse, le Christ montait un cheval blanc. Le cheval noir représente le mental inférieur, avec ses idées fausses et ses concepts humains erronés.

Les juments, comme celles que nous rencontrons dans le premier travail, indiquent l'aspect féminin du mental qui donne naissance aux idées, aux théories et aux concepts. Est ici symbolisée la tendance du mental à créer des formes-pensées qui incarnent les idées conçues, lesquelles sont lâchées dans le monde, destructrices lorsqu'elles émanent du mental inférieur, mais constructrices et salvatrices lorsqu'elles viennent de l'âme.

Le régent exotérique du Bélier est Mars, le dieu de la guerre. Ainsi Hercule, agissant sous la juste direction de sa pensée et commençant son travail sur le plan mental, prend position de guerrier. Sa caractéristique éminente est l'esprit de pionnier. Les cavales appartenaient à Diomède, fils de Mars. Mais le régent ésotérique est Mercure qui illumine le mental et sert d'intermédiaire entre l'âme et la personnalité.

 

 

Les constellations dans le Bélier

Trois constellations sont apparentées au Bélier. D'abord Cassiopée, la reine sur le trône, qui symbolise la matière. Il est très intéressant de noter que, dans le cercle du zodiaque, nous trouvons trois femmes. En rapport avec le Bélier, signe du commencement, il y a Cassiopée, la femme dominante. La matière gouverne, la forme asservit. A mi-chemin de la Vierge, il y a la Femme et l'Enfant ; comme nous le verrons plus tard, la mère-matière est la nourrice de l'enfant Christ, la Vierge Marie donne naissance à Jésus. Dans les Poissons, vers la fin de la grande ronde, nous trouvons Andromède, la femme enchaînée.

D'abord la femme qui règne et domine, puis la femme qui veille sur l'enfant Christ et ensuite la femme qui représente la matière dominée et maîtrisée. Cassiopée se trouve sur le cercle arctique, près de

Céphée, Roi ou Législateur, que nous trouverons plus tard comme étant l'une des trois constellations reliées aux Poissons. Au commencement, la Loi ; à la fin la Loi ; car Céphée a une étroite relation avec le premier et le dernier des signes du zodiaque. Il est intéressant de constater que Mahomet fondateur de la religion la plus militante, est né dans ce signe, la légende veut que Moïse y soit aussi né. Moïse, le législateur et Mahomet, le guerrier.

Le problème d'Hercule, au début de ses travaux, était de démontrer son pouvoir sur la matière et sur la forme ; il devait ainsi reconnaître, dès le commencement, Cassiopée, la reine jusqu'alors sur le trône.

La deuxième constellation est Cétus, le Monstre Marin, l'ennemi des petits Poissons... Un des grands symboles de l'âme est le poisson nageant dans l'océan de la matière et Cétus, le Monstre Marin, est le symbole de ce que nous appelons le mal, lequel cherche à détruire l'âme en incarnation. Le monstre marin, dans l'océan de l'existence, et la reine sur le trône parlent à Hercule de l'immensité de son problème, mais la troisième constellation lui parle de victoire. Persée est la troisième des constellations, appelée dans le zodiaque de Denderah, en Egypte, "celui qui subjugue" et parfois "le dompteur" celui qui peut enchaîner la femme sur le trône et celui qui peut conquérir le monstre. Persée, diton, possédait le casque de l'invisibilité, les sandales de la rapidité, le bouclier de la sagesse et le glaive de l'esprit. Ainsi Hercule se vit reflété dans les cieux. Partant pour capturer les cavales anthropophages, il découvrit en lui-même la garantie de son succès final même si, à ce moment-là, les difficultés qu'il devait affronter semblaient insurmontables.


 

Point crucial de l'épreuve

La conquête de la matière et la maîtrise de l'illusion apparaissaient à Hercule dans leurs grandes lignes et révélaient, dès le début des douze travaux, la nature de son accomplissement. Il est dit que la note-clé du signe du Bélier est l'espoir ; pour Hercule, l'espoir était la seule garantie que le but serait atteint. Espoir, équipement divin non expérimenté, beaucoup d'enthousiasme : ainsi se mettent en chemin tous les disciples.

La signification du test est maintenant évidente. Hercule doit commencer par acquérir la maîtrise mentale dans le monde de la pensée. Depuis des temps immémoriaux, les cavales de la pensée ont engendré des chevaux de guerre et, par de mauvaises pensées, des paroles inexactes et des idées fausses, elles ont dévasté la contrée. L'une des premières leçons que tout débutant doit apprendre est l'immense pouvoir qu'il peut mettre mentalement en action et la somme de mal que peuvent causer, dans son entourage et son environnement, les cavales de sa pensée. C'est pourquoi il doit saisir en premier lieu, l'aspect féminin du mental et veiller à ne plus engendrer de chevaux de guerre. Tout Hercule en puissance peut facilement constater qu'il a en lui ces cavales dévastatrices si, pendant un jour entier, il fait minutieusement attention à ses pensées et à ses paroles, lesquelles sont toujours le résultat de la pensée. Il découvrira rapidement que l'égoïsme, la malveillance, les commérages et la critique constituent une grande partie du contenu de sa pensée et que les cavales de son mental sont constamment fertilisées par l'égoïsme et l'illusion. Au lieu de donner naissance à des idées et à des concepts ayant pour origine le royaume de l'âme et au lieu d'être fertilisées par le règne spirituel, ces cavales deviennent mères de l'erreur, de la fausseté et de la cruauté, lesquelles ont leur origine dans l'aspect inférieur de la nature humaine.

Hercule prit conscience du mal fait par ces cavales. Il se précipita avec courage au secours de ses voisins. Il résolut de capturer ces juments, mais il se surestima car, s'il réussit à les rassembler et à les capturer, il ne réalisa pas leur force. Aussi il les donna à garder à Abdéris, symbole du soi inférieur personnel. Or, l'union d'Hercule, l'âme et d'Abdéris, la personnalité, était nécessaire pour garder ces juments dévastatrices. Abdéris, seul n'était pas assez fort et ce qui était arrivé aux gens de la contrée lui arriva aussi ; les juments le tuèrent. Ceci est un exemple de l'action de la grande loi selon laquelle nous payons, dans notre propre nature, le prix des mauvaises paroles et des mauvaises actions. L'âme, en la personne d'Hercule, avait affaire au problème de la pensée erronée. Ce n'est que lorsqu'il devint un aspirant concentré, dans le Sagittaire, et que dans ce signe il tua les Oiseaux Mangeurs d'Hommes, qu'il atteignit réellement à la parfaite maîtrise du processus de la pensée.

La signification pratique du pouvoir de la pensée a été bien exprimée dans les mots de Thackeray : "Sème une pensée et tu récolteras une action. Sème une action et tu récolteras une habitude. Sème une habitude et tu récolteras un caractère. Sème un caractère et tu récolteras une destinée."

 

Les deux mots-clé du signe du Bélier sont :

1. "Et la Parole dit : Que la force soit à nouveau cherchée." L'Homme.

2. "J'avance et je régis du plan mental." L'Initié.

(Astrologie Esotérique)

 

- BELIER- Pâques : "J’avance et je régis depuis le plan mental."

Premier Travail d’Hercule : "Capture des cavales mangeuses d’hommes."

- Loi 4. Loi de Répulsion : "Un Ange avec une épée flamboyante.

Rayon I : "J’affirme le fait."

- Loi 5. Loi de Progrès de Groupe : "La Montagne et le Bouc."

Rayon VII : "Le plus haut et le plus bas se rencontrent."

 

cavales

 

Source : Les travaux d'Hercule " de Alice Ann Bailey

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