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Soleil de Lumière
21 novembre 2013

Le Sagittaire - Le bruit et La voix

sagittaire

 

Chapitre 14

Le Sagittaire - Le bruit et La voix

(21 novembre - 20 décembre)

 

Ecouter convenablement

Le neuvième travail est relatif à l’activité de la neuvième maison du zodiaque. La neuvième maison est considérée comme la maison de l’Initiation, une initiation qui conduit le fils de l’homme sur le Sentier. Le sentier mène à la réalisation de ses propres idéaux et buts.

Le Sagittaire est le plus sacré des 12 signes et ses mystères sont insondables. On ne peut justifier ce signe quelle que soit la quantité de réflexions que l’on a à son propos, et il ne peut être complètement exprimé parce que c’est un signe d’impression et non d’expression. Le véritable maître de ce signe est Jupiter qui donne l’expansion de Conscience par un processus d’impression du Verbe. Tel est le phénomène du Sagittaire.

Pour être imprimé par le Verbe, il est nécessaire de préparer le canal et l’on devrait avoir des oreilles pour entendre. Les oreilles devraient être propres pour écouter, autrement lorsqu’une chose est dite, une autre chose est entendue. C’est ainsi que ce qui est prononcé est mal compris, mal interprété et dénaturé.

Juste un exemple : Quelqu’un téléphone et demande : « Je souhaite venir en Inde » et je dis : « Vous pouvez », et alors la voix répond : « Monsieur Kumar veut que je vienne en Inde ». C’est ainsi que les mauvaises compréhensions et présentations ont lieu.

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Quelqu’un me montre quelque chose et me demande : « Est-ce que cela vous plaît ? » Je dis : « Oui » et c’est compris comme : « Monsieur Kumar le veut ». Même dans les choses les plus simples nos communications sont si mauvaises.

 

Impression du Verbe sacré

Même une parole qui est dite n’est pas bien entendue. Dans le Sagittaire nous devons écouter la parole qui n’est pas dite !

Cela signifie que même avant qu’elle soit émise par les cordes vocales, elle devra être perçue et comprise. Tout est mal interprété et dénaturé. Nous ne pouvons pas dire que nous écoutons.

Il y a une longue préparation pour écouter et, à moins que l’instrument récepteur soit préparé, écouter n’est pas possible.

C’est là que Jupiter nous forme avec des sons et des prononciations musicales rythmées, afin que le canal soit bien clair pour recevoir l’impression.

Jupiter est le Seigneur du Sagittaire dans les trois décans. Comme il a l’habileté de guider dans l’ensemble des trois décans, il n’a pas à déléguer cela à d’autres. Aux niveaux individuel, personnel, et au niveau de l’âme c’est Jupiter.

Au niveau de l’Ame, Jupiter a la fonction d’imprimer le Verbe Sacré. Il est tellement sacré que ce qui est imprimé n’est pas exprimé ; c’est pourquoi on dit qu’il ne peut être exprimé comme il est exprimé en termes d’action. C’est ainsi que Jupiter opère au niveau de l’Ame.

Au niveau de la personnalité, c’est la préparation du véhicule avec des sons sacrés, de sorte que le feu jaillisse du Centre de Base jusqu’au Centre de la Tête et au-delà. Au niveau de l’individualité, c’est l’agrandissement personnel ; ici l’homme s’assure d’avoir une bonne nourriture, le confort et le luxe, il veille également à acquérir une bonne réputation et une bonne renommée par le biais d’actes de bonne volonté. C’est un individu qui travaille totalement pour lui-même d’une bonne façon. Jupiter influence l’ensemble des trois niveaux.

 

Sagittaire – Gémeaux

Nous avons vu le Verbe en tant que voix dans le Taureau.

C’est pourquoi l’on dit que le taureau mugit. Le Verbe est aussi respiration dans le Gémeau, fonctionnant par les cordes vocales. Les Gémeaux sont les opposés polaires du Sagittaire. Le fonctionnement du Sagittaire – Gémeaux est considéré comme un bon passage pour l’expression du Verbe sacré, parce qu’en Sagittaire l’homme a la capacité d’être imprimé. En Gémeaux, l’homme a la capacité et la possibilité d’exprimer. L’expression est dans les Gémeaux, et le souverain, le Seigneur est Mercure.

L’impression est à travers le Guru ou Jupiter qui a la capacité de recevoir des Cercles plus Elevés. Si celui qui est sous l’influence de l’énergie du Sagittaire fait équipe avec celui qui est en harmonie avec l’énergie des Gémeaux, il y aura une équipe complète pour l’invocation et l’évocation.

Ainsi, le Verbe en tant que respiration est ce que nous voyons en Gémeaux. Le passage du Verbe est le passage du Sagittaire aux Gémeaux. Celui qui émet est appelé la flèche, l’Arien.

 

La quintuple division du Verbe

Il y a une compréhension Védique de la division quintuple du Verbe où il y a le Guru en tant que commencement du Verbe, la partie antérieure du Verbe appelée Jupiter et il y a le disciple qui est la partie finale du Verbe, qui est appelée Mercure. Alors, il y a l’émission du son, et une prononciation répétée de ces sons crée le passage. Ensuite il y a celui qui prononce, l’aspect supérieur du Bélier qui montre que la totalité de cela est l’expression, et le passage est opéré par le son où le conducteur est le feu représenté par le cheval.

Le cheval en Sagittaire est la force vitale – le feu de la vie. Le centaure du Sagittaire décrit le feu par friction et le feu solaire

– le feu par friction dans la partie postérieure et le feu solaire dans la partie antérieure.

L’arc est le Verbe Sacré et la Flèche est l’Ame, prête à être libérée de ses liens dans des royaumes plus élevés d’existence.

 

Le chemin double

L’Enseignant donne cette information à Hercule : « Foulons un autre sentier ». C’est une prononciation mystique qui indique qu’il y a un changement de direction en Sagittaire.

Quand nous parlions de la Balance, j’ai dit qu’à partir du Sagittaire, il y avait le Chemin du Retour. Les 13 premiers degrés du Sagittaire offrent une double possibilité, comme il y a un chemin double dans les 13 premiers degrés. L’un est le chemin qui nous ramène à la Source, l’autre est le chemin qui nous fait descendre plus profondément dans la matière ; ceci est au niveau des cuisses. Comme il est dit, il y a une voie qui nous permet de revenir du Centre de Base vers des régions plus élevées sur le chemin ascendant et il y a l’autre voie qui nous mène sur le chemin descendant. Cette voie existe durant l’année solaire dans les 13° 20’’ des premiers degrés. Cette constellation est appelée Mula, la correspondance anglaise est donnée dans le livre « Le Temps, la Clé », qui est en relation avec la constellation Aquila.

Aquila est l’oiseau, le grand oiseau qui a une direction double.

Dans les travaux d‘ Hercule, nous trouvons des oiseaux qui font du bruit, et leur correspondance supérieure est présente dans d’autres Ecritures.

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Les oiseaux bruyants

Les oiseaux qu’Hercule rencontra pour commencer, étaient des oiseaux qui faisaient un bruit désespérant. Le travail donné à Hercule fut de faire le nettoyage de ces oiseaux, parce que le croassement de ces corbeaux était tellement perturbant que les personnes qui devaient vivre au milieu de ceux-ci, mouraient rapidement.

Ceci est dû à une production inconsidérée de sons (même au nom de la musique !). A côté des paroles nous avons aussi créé de la musique qui nous tue. La musique est sensée nous rendre harmonieux, mais nous devenons véritablement perturbés quand nous écoutons certaines variétés de musique. De même, si nous écoutons continuellement des sons qui n’ont pas de but, notre énergie est dissipée. Il y a une utilisation continuelle du son pour produire du bruit

C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de nous retirer dans le silence pendant un certain temps, uniquement pour nous sauver d’être mis à mort.

Il y avait une vallée où il y avait trop de paroles, trop de prononciations de sons inutiles. Si nous vivons dans un tel endroit, nous mourons. Ces oiseaux, qui étaient les oiseaux faisant du bruit, étaient ceux qui devaient être mis à mort et ce travail avait été donné à Hercule.

 

Le silence

Peut-être que l’Enseignant trouvait que ce gars parlait trop et inutilement, même au nom de l’ésotérisme. On produit encore plus de bla-bla au nom des choses ésotériques, dès lors l’enseignant avait dû confier ce travail à Hercule.

Chaque Enseignant, à un certain moment, est très autoritaire sur l’utilisation du son par son disciple. Avant que le disciple apprenne la juste utilisation du son, l’Enseignant lui dit comment augmenter le silence. A tout moment, le silence est meilleur que la parole, spécialement quand nous ne savons pas comment parler. La parole qui vient de la pensée est différente de la parole qui vient de l’inspiration.

Généralement nous pensons et parlons. Quand nous avons une pensée, à moins que nous ne l’exprimions, nous devenons agités. Juste le fait de garder une pensée engendre énormément d’agitation en nous. Imaginez quelle agitation cela crée quand nous l’exprimons à l’extérieur. C’est un grand service lorsqu’une pensée qui nous cause de l’agitation n’est pas exprimée et est neutralisée par une autre pensée intérieure.

Dans toute la Création, il y a seulement les êtres humains qui font tant de bruit. En Orient, il est dit : « Même depuis l’origine, le ciel est silencieux. Même la Terre, qui en est sortie, est silencieuse. Qui est ce personnage appelé l’homme, qui fait tellement de bruit ? Il ne suit aucun de ces deux ». La Terre est silencieuse, le minéral et le végétal sont silencieux, même les animaux sont relativement silencieux comparés à l’homme, et les Déva le sont aussi.

 

La parole

On nous a donné une faculté qui doit être utilisée à bon escient. Dans des états avancés, la mort est la pénalité pour une parole irresponsable. Même quand nous parlons, il y a le besoin de choisir les mots qui sont harmonieux. Certaines personnes ont l‘art d’offenser les autres par leur parole, et quand elles ouvrent la bouche, l’autre personne doit devenir défensive. C’est une attaque par le biais de la bouche. Cela veux dire que l’arme est dans la bouche, mais non dans la main dans ce cas. Ce sont ceux qui créent continuellement une atmosphère déplaisante autour d’eux et les personnes les évitent. Lorsque nous sommes déplaisants dans l’expression des mots, aussi sages que nous puissions être, cela n’est pas requis. Ce qui est requis est de répandre une atmosphère agréable et harmonieuse mais pas de répandre le conflit à travers les mots.

Certaines personnes, lorsqu’elles commencent à parler, commencent par le mot ‘désolé’ ; elles disent : « Désolé, puis-je vous déranger ? » Qui sommes-nous pour être désolés ? De quoi devons-nous nous sentir désolés ? Si c’est ainsi, pourquoi cela devrait-il être exprimé en premier lieu ? Quand nous approchons une personne et disons : « Désolé, Kumar… », pourquoi désolé ? Nous devons choisir un meilleur mot. L’intention est bonne mais l’expression du mot est absolument incorrecte. Certains approchent et disent : « Puis-je vous déranger ? » Ma réponse à de telles personnes est : « Vous ne pouvez pas. Vous pouvez essayer, mais vous n’y arriverez pas ». Votre idée est que vous souhaiteriez me parler, mais je suis occupé à autre chose et vous voudriez entrer dans la conversation. Trouvez de meilleurs mots.

Est-ce votre intention de me déranger ? Comment pouvons-nous avoir autant confiance de pouvoir déranger l’autre ? Premièrement vous n’avez pas d’intention, deuxièmement, vous ne savez pas si vous avez les capacités requises pour perturber l’autre.

Pourquoi utilisons-nous des mots qui ne sont pas en accord avec ce que nous voulons signifier ? Si nous observons notre discours, il y a beaucoup de mots comme cela et beaucoup de mots que nous ne voulons pas dire du tout. Soudain, entre deux expressions, nous disons ‘bien’. Que voulez-vous dire ? Etes-vous devenus soudainement bien, entre temps ? Ou, qui est devenu bien, dans l’intervalle ? Lorsque j’écoute l’espagnol, j’entends tellement de ‘bueno’. Je ne critique pas la langue ; dans chaque langage, les personnes utilisent des mots qu’elles n’avaient pas l’intention d’employer et elles utilisent des mots qui ne portent aucun but. La qualité de la parole à ce jour est tellement inférieure.

Maintenant, imaginez nos critiques des autres, le fait que nous soyons critiques à propos des autres dans nos paroles, et le fait que nous devenions très vantards, en paroles, à propos de notre propre soi. C’est ce qui est représenté par le bruit des oiseaux dans le travail d’Hercule. S’il vous plaît, veuillez ne pas tuer un oiseau qui pépie ; tuez l’oiseau qui fait du bruit en vous, au travers de mots inutiles, de discours sans intention et de discours critiques. Je ne dois pas faire plus d’élaborations à ce sujet.

C’est connu de nous tous. Ce sont les mots qui tuent notre vitalité. C’est pourquoi il était dit qu’ils causaient tant de bruits qu’il y eut la disparition de la vie. Donc, nous devons nécessairement les mettre à mort.

 

Les suktas

Cela ne veut pas dire qu’à partir de maintenant nous ne parlions plus. Nous devons apprendre à choisir des prononciations sacrées pour commencer, de sorte qu’une nouvelle habitude soit créée. Quand il y a une manière de détruire par le biais de la parole, il devrait aussi y avoir une manière de construire par la parole. Toute chose a son aspect double. Si la parole peut détruire, elle peut aussi construire. Nous devrions entretenir l’habitude de choisir de telles prononciations en préférence à ces discours négatifs

La prononciation (utterance en anglais) est un mot qui comporte une signification différente du mot parler. Le son racine UT dans ‘utterance’ signifie ‘s’élever’ ; c’est Utchara en Sanskrit, ‘prononcer’ en français et en Hindi UT signifie ‘se tenir debout’.

Toute parole qui élève les personnes est une prononciation.

De ce son UT est dérivé UKTA. Si la prononciation est de loin supérieure, c’est appelé Sukta en Sanskrit. Un Sukta est ce qui nous donne une voie efficace pour nous élever. Cela signifie que c’est un son qui nous élève, qui nous met dans le Chemin Ascendant

Il y a environ 11.600 Suktas dans les Rig Véda, et le Purusha Sukta en est l’un d’eux. Dans les temps anciens, il y avait des êtres pleins de compassion qui réalisaient l’importance du son, et pour le bénéfice de la postérité, ils sont venus avec certaines formules de son. Les Védas contiennent ces Suktams.

 

Dites la vérité de façon agréable

Nous n’avons pas beaucoup à faire. Si nous sommes seulement attentifs au son que nous utilisons, nous avons déjà acquis 70 % du terrain. Nous n’avons pas besoin de tellement de concepts, ni de les travailler de façon laborieuse. Une façon simple est de fonctionner avec Jupiter, et Jupiter fonctionne avec le son.

Le fonctionnement de Jupiter en nous peut être une réalité lorsque nous commençons à travailler avec le Verbe d’une juste façon. La prononciation est l’une des sept clés de la réalisation de soi.

Le son est de toute façon avec nous. Comment l’utilisonsnous, est la question. Il y a des sons qui peuvent nous diriger vers le Chemin Ascendant et qui, en même temps, requièrent que nous cessions de faire du bruit. C’est pourquoi il est dit : « Dites la Vérité et dites la de façon agréable ». Si c’est la Vérité et que ce n’est pas agréable, il est mieux de garder le silence. Si vous pouvez dire la Vérité de façon agréable, parlez ; autrement pas. Ce qui n’est pas vrai, ne peut pas être dit. Dire des mensonges de façon déplaisante est l’autre extrémité. Dire la Vérité de façon désagréable est aussi prohibé si nous désirons être en contact avec l’Enseignant. Dire la Vérité et parler agréablement est la double nécessité. Ce sont les réelles instructions pour les disciples. Sans cela, même si nous entrons dans de très grands concepts, ils ne font que nous mettre dans la confusion et nous les portons comme une charge sur notre être. Ils restent comme des informations mais non comme la Vérité en nous. Ainsi, nous avons besoin d’y entrer, si nous désirons réellement entrer dans les étapes avancées pour rencontrer le Maître. Veillons à nous assurer que tous les petits sons que nous disons sont harmonieuxet emplis de signification. Nous n’avons pas besoin d’utiliser des sons qui causent des perturbations.

Supposez que quelque chose soit répandu sur le sol. Dire à notre sœur qui veille à l’autel : « C’est très laid et sale, pourquoi ne nettoies-tu pas ? », est une manière de faire. Les mots ‘laid’ et ‘sale’ peuvent être substitués par des mots comme : « Pourrionsnous rendre cet endroit plus propre ? ». C’est suggestif, parce que nous faisons seulement une suggestion pour commencer.

 

Deuxièmement, nous nous exprimons pour rendre les choses plus propres. Cela signifie que ‘propre’ est la base sur laquelle nous travaillons. Les mots négatifs rendent l’homme négatif.

Les Initiés ont une merveilleuse façon de parler où il n’y a pas de mots négatifs. Dans leur langage, ‘non’ n’existe pas. Au mieux, ils restent silencieux s’ils doivent dire ‘non’. Celui qui prononce le mieux est celui qui ne fait pas usage de mots négatifs. C’est ainsi que l’on conçoit les choses dans les Ashrams.

Lorsque nous travaillons avec le son à partir du côté positif, alors les bruits qui représentent l’aspect négatif du son meurent.

Ce n’est pas nettoyer les sons bruyants et introduire les sons harmonieux. En réalité il n’y a pas deux actions. Il y a ce que l’on appelle éviter le bruit et il y a ce que l’on appelle prononcer les Suktams ou de justes sons. Lorsque nous sommes occupés à prononcer de belles choses, dans la même mesure il n’y a pas le fait de dire des bruits ou de faire du bruit.

 

L’enveloppe

Il y a certaines lentilles dans lesquelles des cailloux et des pierres d’une taille et d’une couleur similaires y sont mélangés.

Il y a deux façons de le voir, retirer les cailloux et garder les lentilles - et en gardant les lentilles, les cailloux sont éliminés automatiquement. C’est ainsi que ce mécanisme est utilisé pour purifier le riz et également d’autres grains ou céréales.

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Cependant, en respect du grain, celui-ci est collecté et l’enveloppe est abandonnée, en utilisant le vent. Dans les temps anciens, ils avaient une belle façon de rassembler le grain avec l’aide du vent. Il y a aussi une expression symbolique : « Collectez le grain ». Ils ne disaient pas : « Eliminez l’enveloppe ».

Quand nous avons collecté le grain, l’enveloppe est délaissée.

Ainsi, lorsque nous disons : « Collectez le grain et délaissez l’enveloppe », la seconde partie n’est pas nécessaire.

Même en parlant, nous pouvons condenser les paroles pour exprimer ce que nous voulons dire. C’est ainsi que dans le sens ésotérique, les paroles sont considérées comme l’enveloppe.

C’est pourquoi, si deux, trois ou quatre personnes parlent ensemble pendant des heures, il est dit : « Elles décortiquent », parce qu’il n’y a aucune substance en cela.

 

Les sons semences

Les paroles doivent être pleines de sens, pleines de contenus et d’intentions. Ici, nous parlons en volumes, mais dans des situations plus avancées ou évoluées, ils parlent en phrases. A partir de plusieurs volumes, nous devons arriver à un volume, d’un volume à un passage et d’un passage à une phrase. Ceci est la Troisième Initiation. A partir d’une phrase, ils en viennent à un mot. Juste un mot est suffisant pour la classe du matin et un mot pour la classe du soir, lorsqu’un groupe est mené par des Etres évolués de la Quatrième Initiation. Dire une phrase est trop pour eux, et dans les Initiations suivantes, une seule lettre est dite !

C’est ainsi que nous avons des sons semences qui sont des prononciations d’une seule syllabe. Si RA est prononcé, le son RA est connu, et le travail est mené pour à peu près un cycle de temps. RA est un son semence qui exprime des volumes. Il est plus facile de transmettre des choses en semences que dans leurs manifestations. Il est plus facile de vous amener des semences de l’arbre Banyan que de vous amener un arbre Banyan.

Combien tout est facilité quand on en vient aux pensées semences ! Dans les situations plus avancées, même la semence n’est pas prononcée, mais elle est transmise juste par le regard.

 

Communiquer à travers le silence

Dans les heures du matin, un disciple rencontre le Maître et le regarde. Le Maître regarde aussi le disciple, et le disciple commence à travailler. Mais le Maître également. Le Maître n’est pas celui qui dort dans sa chambre. Il a son travail que les autres ne connaissent pas ; cela signifie que le disciple ne le connaît pas.

Le Maître regarde le disciple, alors le disciple commence à travailler, et le Maître commence également à travailler. La communication se fait par le silence car dans le silence, on peut mieux communiquer. On peut communiquer comme CELA EST.

Nous utilisons les mots d’une façon très superficielle, mais un même mot a sa propre signification profonde COMME CELA EST.

Quand il n’y a pas de parole, CELA EST. Quand nous formulons des paroles, cela cause une onde sur CE qui EST. Cette onde n’est pas COMME CELA EST. Dès le moment où nous parlons, l’onde est là. Dans un lac, du centre à la circonférence, il y a la tranquillité de CELA EST. Au moment où il y a une vibration de son, l’état de COMME CELA EST n’est plus là. EST se transforme en devenir. CELA EST et CELA DEVIENT. Plus il y a de sons, plus il y a d’aspects de devenir. Plus il y a de silence, plus l’aspect EST est prédominant.

La communication est presque complète dans le silence, et ce n’est pas le cas dans le son. Le silence est coupé, et le son distorsionne ce qui EST. C’est pourquoi il est dit que la communication se passe dans le silence. C’est ce qui est appelé : « Dire le silence » ; C’est « Dire le silence sans briser CELA ».

Dans l’invocation du soir, nous disons : « Puissions-nous dire le silence sans briser CELA. C’est ce qui est signifié par cette petite phrase. Cela peut être pris comme le silence, cela peut être pris comme CELA.

C’est l’état sublime du son, que l’on est censé réaliser à travers la prononciation de sons sacrés. C’est pourquoi dans le passé, dans les écoles de sagesse, un nouveau venu devait prononcer ces sons pendant à peu près cinq ans. Pendant cinq ans, il prononçait juste des Suktas, et ce n’est qu’après qu’on lui donnait d’autres clés. Parce que lorsque nous prononçons, nous purifions le canal qui nous permet de mieux écouter. La clé de la prononciation est appelée « Siksha », et c’est fondamentalement donné pour que l’instrument soit capable d’écouter clairement ; après cela, les autres clés de sagesse sont données. Si les autres clés de sagesse sont données sans cette clé, la sagesse est reçue de façon erronée, et l’Enseignant dit une chose, le disciple entend une autre chose.

Ceci était le processus suggéré dans le travail d’Hercule : se débarrasser des oiseaux qui croassaient par le mécanisme du son qu’il pouvait adopter. Les deux instruments qu’il utilisa étaient ses cordes vocales où, lorsque de bonnes prononciations furent réalisées, il y eut une poussée de l’énergie vers le haut. C’est ainsi qu’Hercule fit fuir les oiseaux. Les oiseaux furent effrayés par les sons produits par Hercule, par ses deux instruments ; dès lors ils se dépêchèrent de s’enfuir.

 

Jupiter et Mercure

Quand il y a une prononciation continue et régulière de sons sacrés, cela permet une poussée vers le haut de l’être hors du puits. Il y a la constellation Mula en Sagittaire. Les 13 premiers degrés du Sagittaire sont appelés MULA, qui signifie ‘le coin’ en Sanskrit. L’être est coincé là, et le moyen de l’en extraire est par le son, qui est un aspect de Jupiter.

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L’aspect positif du son est Jupiter, appelé Brihaspati. Dans l’invocation des Maîtres, nous disons : « Sam na Indro Brihaspatihi ». Cette année 1994 est une année de Brihaspati du point de vue de l’angle ritualiste, dont la contrepartie supérieure est appelée Brahmanaspati. Ce sont les stades sublimes du Verbe.

Le Verbe positif, le côté positif est Brihaspati, et le côté parole, que l’on appelle le côté négatif, est Saraswathi. Si nous mettons cela en termes astrologiques, le côté positif est Jupiter et le côté négatif est Mercure. Mercure, sans un aspect avec Jupiter, est une source de nuisance. Mercure peut être diplomate, intelligent, malin, habile, manipulateur, créateur de conflits, mauvais interprète, trop critique, dans le jugement ; il a tellement de qualités particulières, s’il n’est pas bien aspecté par Jupiter. C’est là que Jupiter aide l’impression qui peut être transmise, par le biais de Mercure, comme expression.

 

Les grands oiseaux

Hercule a conduit ce processus en lui à travers le son. Les oiseaux sont décrits, en astrologie aussi bien qu’en astronomie, avec leur contrepartie sacrée respective. En astrologie, nous trouvons dans la constellation du Sagittaire, l’Aquila. Aquila est l’oiseau qui plane haut dans le ciel. Il est décrit dans la Ramayana où son nom est Sampathi. C’est l’oiseau qui réalise son plan selon la Loi, et une fois que le plan est accompli, il vole directement vers le soleil et se brûle lui-même. S’élever vers le soleil et se brûler soi-même signifie être absorbé dans l’énergie de l’Ame.

Il y a aussi un aigle dans les Védas, dans un Sukta correspondant à l’oiseau qui avait de bonnes ailes, appelé Suparna ou Garuda. Parna signifie ‘aile’ et Suparna signifie ‘bien ailé’ en Sanskrit.

C’est l’oiseau bien ailé qui peut planer haut. C’est ce que nous trouvons dans le Sagittaire.

Il y a beaucoup, beaucoup de rituels relatifs au Sagittaire. Il y a également une tradition de décrire le Sagittaire comme un cheval avec son feu triple.

Sa queue est considérée comme le feu par friction, son corps est considéré comme le feu solaire et sa tête est considérée comme le feu électrique. Il y a des histoires dans les Upanishads et dans la Mahabharata, où il est demandé aux disciples de souffler à travers la queue du cheval pour atteindre sa tête !

 

Payer sa dette à l’enseignant

Avant que l’étudiant quitte l’Ashram, il y a une coutume très ancienne, qu’en gratitude de ce qu’il a appris, l’étudiant souhaite payer sa dette à l’Enseignant, ce qui lui permet de recevoir la compassion de ce dernier pour sa vie. L’étudiant avance par la suite dans sa vie avec la sagesse, se conduisant lui-même, continuant à recevoir l’Amour et la compassion de l’Enseignant. Pour la période antérieure et postérieure, l’étudiant souhaite donc payer sa dette à l’Enseignant sous une certaine forme.

Chaque disciple approche nécessairement l’Enseignant et demande comment il peut payer sa dette en disant : « Oh ! mon Enseignant, être vénérable, je sais que tu n’as pas de désir. Uniquement pour m’avoir délivré et protégé, fais un vœu que j’aimerais exaucer ». L’Enseignant sourit et ne répond jamais, parce qu’il n’a pas de désir, mais l’étudiant poursuit. Quand l’étudiant insiste, l’Enseignant dira : « Va et demande à la dame de la maison, qui t’a donné de la nourriture pendant toutes ces années ».

Dans la plupart de ces histoires, le disciple est conduit vers la femme pour demander quel est son vœu. Ce qui signifie que la partie féminine de l’Enseignant est l’incarnation extérieure de la dame. On devrait être préparé à donner ce qui est souhaité par la dame. Elle peut demander le ciel, elle peut demander la lune et vous devrez essayer de l’obtenir ! C’est ainsi. Cela arrive pour chaque disciple, si nous regardons dans les Ecritures.

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Comment Krishna paya sa dette à son enseignant

Lorsque Krishna termina son étude sous l’égide de son Enseignant Sandipani, il lui demanda également comment il pouvait, en guise de gratitude, payer par le biais d’un cadeau. L’Enseignant savait qui était Krishna, ainsi il sourit et dit : « Tu peux tout donner ou n’importe quoi, mais je n’ai pas besoin de te demander quelque chose. Cela fait partie de l’histoire que tu sois devenu mon étudiant. Cela même est un cadeau. Je sais qui tu es, et le fait que tu aies été mon étudiant a été le cadeau le plus important auquel je n’aurais jamais pu espérer ». Krishna dit : « Ce n’est pas la façon de payer une dette. Comme je suis le chemin qui a été suivi par ceux qui m’ont précédé, j’ai aussi un vœu à accomplir ». Mais l’Enseignant répondit à Krishna : « Je suis désolé, je n’ai besoin d’aucun cadeau de ta part. Tu es un cadeau pour moi ». Alors Krishna insista, car il croyait au fait de suivre un chemin qui avait été suivi par d’autres dans les cycles précédents, par d’autres qui étaient devant lui. Il disait toujours : «

Je fais tout cela car plus tard d’autres personnes vont me suivre.

Je n’ai pas à faire ces choses mais sinon, en mon nom, d’autres aussi arrêteraient de les faire. Je dois donc m’en tenir à de bonnes traditions ».

Supposez qu’il y ait quelqu’un qui ait réalisé le but de la méditation et qu’il vive dans cet état durant la journée. Il ne doit plus nécessairement méditer à 6 heures le matin et à 6 heures le soir, cependant il continue de le faire, parce que les autres arrêteraient si lui arrêtait. Quand vous êtes entrés dans une plus grande mesure de Lumière, il y a une telle responsabilité, et Krishna l’a démontré dans sa vie. Il a salué les aînés, il a touché leurs pieds, et il s’est incliné devant tout homme sage de la planète, juste pour montrer l’exemple !

A son Enseignant, il dit : « Je dois exaucer un vœu et tu devrais me faire savoir lequel ». Alors l’Enseignant le conduisit à sa femme. La femme était contente et dit : « Je sais que tu peux exaucer mon vœu et ce que je demande est extra-terrestre. Es- tu d’accord ? ». Elle était pleine de respect pour le disciple, parce qu’elle connaissait sa stature. Krishna dit : « Tu peux demander n’importe quoi dans cet Univers, j’irai le chercher pour toi ».

L’Enseignant et sa femme avaient donné naissance à huit enfants et tous étaient morts. La femme dit : « J’aimerais les voir tous les huit », et Krishna dit : « C’est fait ». Il les ramena, à la satisfaction de la dame.

 

Le Symbolisme des boucles d’oreilles

C’est ainsi que continue l’histoire du Sagittaire. Le disciple demanda à l’Enseignant, et l’Enseignant dirigea le disciple vers sa femme. La femme dit : « J’aimerais avoir les boucles d’oreilles de la reine des êtres célestes ». Le disciple dit : « Oui » et partit.

Il était plein de conscience grâce à l’apprentissage qu’il avait acquis auprès de l’Enseignant. Tandis qu’il se dirigeait vers les boucles d’oreilles, une personne le rencontra et dit : « Cherches-tu les boucles d’oreilles ? » Il dit : « Oui », l’étranger lui dit : « Je sais où sont les boucles d’oreilles. Suis-moi ».

Le disciple le suivit et bascula dans une ouverture de conscience. Il atteignit les mondes souterrains où il vit une femme entourée de blanc et une autre femme entourée d’obscurité ou de noir. Il constata qu’elles faisaient tourner une roue et qu’il y avait six rayons sur cette roue, en noir et blanc. Il vit aussi six Kumaras qui travaillaient sur les paires de rayons. Il les réalisa progressivement en lui. Les six Kumaras représentaient les six centres du corps. Les six rayons en noir et blanc étaient les six paires des signes du zodiaque. Alors il arriva au sixième centre, l’Ajna, où il fut capable d’attraper les boucles d’oreilles. Les boucles d’oreilles sont le symbole de la capacité de bien écouter.

En Inde quand l’enfant est dans sa troisième année, il reçoit deux boucles d’oreilles d’or, qu’il soit garçon ou fille. L’idée est qu’il devrait développer la faculté d’écouter pour les années à venir. A moins qu’il écoute bien, il ne peut pas être un bon étudiant. C’est pourquoi les deux oreilles sont percées lors de la troisième année. Tout cela émerge de la compréhension de la face occulte du corps humain. Les lobes des oreilles ont des centres nerveux reliés à l’écoute et, lorsqu’ils sont stimulés au contact de l’or, la capacité d’écouter est améliorée.

Il y a une affirmation occulte qui dit : « Ecoutez à travers l’oreille gauche et voyez à travers l’œil droit ». L’œil droit est appelé Sudarshana ou « la bonne vision » en Sanskrit. Le Seigneur Vishnu est symboliquement représenté tenant dans sa main droite une arme appelée Sudarshana. Cela signifie qu’à travers l’œil droit, vous avez une bonne vision et qu’à travers l’oreille gauche, vous avez la capacité d’entendre ce qui n’est pas prononcé ou le Son Anahata. C’est pourquoi nous voyons des personnes qui se font percer au minimum l’oreille gauche, si pas les deux oreilles.

 

Ashwa dieu Cheval

 

Le symbolisme du cheval ou Ashwa

Lorsque le disciple obtint ces boucles d’oreilles tandis qu’il était dans les régions souterraines, il trouva une clé. Cette clé lui fut donnée par son propre mental qui disait : « Souffle à travers la queue du cheval ». Le disciple souffla à travers la queue et atteignit la maison de l’Enseignant pour lui remettre en mains les boucles d’oreilles ! Le fait de ‘souffler au travers’ est une autre expression pour dire ‘tirer au travers’. Le disciple utilisa l’aide du Son Sacré et le prononça pour atteindre son but. C’est ainsi que les histoires sont données symboliquement dans les Upanishads et dans la Mahabharata. Nous trouvons un symbolisme semblable dans les travaux d’Hercule.

La queue représente le Sagittaire, le corps représente le Lion et la tête représente le Bélier pour autant que le symbolisme du cheval se rapporte aux Védas. Au moment où nous commençons dans « Mula » ou le centre de base de la colonne vertébrale, via le centre du cœur, nous atteignons le centre Ajna. Cela advient par le chemin de retour à la source qui a été expliqué quand nous avons parlé de la Balance.

La tête du cheval est appelée HAYA. On peut dire YAHA ou HAYA puisque le son alternatif est JA. Parfois YA est utilisé, parfois JA est utilisé dans les Ecritures. Donc, cela peut être JAHA ou YAHA et cela peut être HAYA ou HAJA. YA est le Centre Sahasrara, HA est le centre au-dessus de l’Ajna. Ces deux centres mis ensemble sont appelés la tête du cheval, qui est symboliquement appelé « HAYAGRIVA ». Cela signifie que c’est le chemin qui contient l’entièreté des secrets de l’univers et au-delà ; dès lors, il y a une tradition de méditer sur le Seigneur à Tête de Cheval.

Cela fait partie de ce signe solaire.

Hayagriva ou le Seigneur à Tête de Cheval est dit être le Seigneur de la Sagesse qui nous octroie l’arbre complet de la Sagesse avec toutes ses branches. Maintenant, seule la tête du cheval demeure en tant que symbole et le chemin a disparu en tant que tradition. Il y a seulement une vénération exotérique de la tête du cheval mais l’aspect occulte qui y correspond est caché dans le côté spirituel de l’astrologie.

Il y a une façon de vénérer ce Seigneur pour réaliser la sagesse. L’énergie de HAYA est dite résider dans un arbre appelé « Ashwatha ». L’aspect du cheval semble être exhaustivement couvert dans différentes parties de la sagesse Védique. HAYA est aussi appelé ASHWA ; c’est le cheval. ASHWA en Sanskrit signifie : ‘ce qui imprègne sans déplacement’ ; c’est-à-dire que si je pars de Bombay et arrive à Engelberg, je ne suis pas à Bombay, je suis à Engelberg à ce moment là. Si j’ai la Conscience Ashwa, j’imprègne de Bombay à Engelberg. Je suis là à Bombay, je suis là partout et je suis également là à Engelberg. C’est un stade de Conscience où une telle imprégnation est possible. C’est appelé ASHWA et sa signification exotérique est ‘le cheval’.

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Il y a une vénération dans le Rig Véda qui implore le cheval.

Dans les Rig Védas, des prononciations rythmiques musicales demandent au Seigneur du feu, des chevaux, des vaches, des éléphants et aussi d’autres choses. Ceux qui voient le côté exotérique disent : « Ces indiens primitifs étaient fondamentalement des agriculteurs donc, ils demandaient des chevaux, des vaches etc. » mais, la sagesse profonde peut être connue seulement lorsque le symbolisme est connu.

Le cheval représente la Conscience qui Imprègne, la vache représente la Terre Mère et l’éléphant représente la Sagesse.

Cet ASHWA ou énergie qui pénètre, est située dans un arbre qui est reconnu par les anciens sages. Cet aspect ‘d’être situé’ est appelé STA, ce qui signifie ‘être là, ancré’ ; le mot pierre (stone en anglais) vient de là. STA signifie ‘là où c’est maintenu, cela se trouve et est manifesté’. Ashwata est l’arbre, en dessous duquel il est dit que Bouddha a réalisé sa plus Haute Initiation. C’est l’arbre qui est décrit dans le quinzième chapitre de la Bhagavad Gita par le Seigneur Krishna. C’est l’arbre qui donne cette imprégnation. Il y a des rituels qui sont conduits pendant le mois du Sagittaire où des personnes mangent les feuilles et les fruits de cet arbre et vivent d’eau pendant tout le mois du Sagittaire, méditant sur le symbole de la tête de cheval pour réaliser cette sagesse ou le SOI.

Des chercheurs forment également des triangles invoquant le feu dans le centre, ou 18 d’entre eux forment un triangle gardant l’Enseignant comme centre, et ils émettent des prononciations rythmiques musicales de Sons Sacrés, pendant tout le mois du Sagittaire.

Il y a une variété de façons d’utiliser ces énergies sublimes qui nous sont données à travers le Sagittaire. La 11ème phase lunaire ascendante du mois du Sagittaire est dite être « le Jour de Narayana » dans l’année solaire. Si nous faisons les rituels du Sagittaire ce jour là, nous avons l’opportunité de réaliser la Personne Cosmique. Les mystères du Sagittaire sont tellement nombreux.

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Je vous ai seulement présenté un millième de ceux-ci. Pour dire en bref, le Seigneur Krishna dit dans la Bhagavad Gita : « Parmi les signes du zodiaque, JE SUIS le Sagittaire. Parmi les phases de la lune, JE SUIS la 11ème phase ». Ainsi, nous pouvons voir l’importance de la 11ème phase de la lune du Sagittaire. Généralement, la 11ème phase de la lune est importante pour réaliser les Energies du Second Rayon. Encore plus, la 11ème phase ascendante par rapport à la phase descendante et encore plus lorsque c’est en Sagittaire. L’énergie du Sagittaire nous donne un lien direct avec la Conscience Cosmique si nous l’utilisons correctement. La Clé est de fonctionner avec Jupiter, ce qui signifie, fonctionner avec le son.

Le mot Sanskrit pour Jupiter et l’Enseignant est le même, c’est Guru. On abuse largement de ce mot actuellement. Si nous suspectons quelqu’un d’être diabolique dans le champs de la spiritualité, nous l’appelons : « Oh, c’est un Guru », mais nous abusons de ce mot sublime à cause de nos propres activités.

L’Enseignant est le Premier, le Second et le Troisième Logos mis ensemble et leurs Arrières-plans, c’est ce que nous invoquons comme : « Gurur Brahma, Gurur Vishnuhu, Gurur Devo Maheshwaraha, Gurur Sakshat Parambrahma. A travers l’Enseignant, nous réalisons le Premier, le Second et le Troisième Logos et aussi l’Arrière-plan de tout ce qui est appelé Existence. C’est ce que dit ce Sloka : « La Pure Existence et sa triple activité à travers les trois Logos me visite à travers mon Enseignant et je lui offre mes salutations ». C’est l’aspect quadruple de l’Enseignant appelé Guru et il donne la synthèse.

La relation entre l’Enseignant et son pupille est la mieux comprise en Sagittaire. C’est pourquoi il est dit, la partie antérieure du Verbe est l’Enseignant, la partie postérieure du Verbe est l’étudiant, et l’enseignement est le pont entre les deux. Le Verbe est le pont, l’enseignement est le processus, ce qui est dit dans les Upanishads : « Acharya poorva rupam, anteva syutara, vidya sandhi, pravachanagum sanshanum, ityati vidyam ». C’est ainsi. C’est très bien dit. Quand c’est dit, c’est dit en trois tons.

Si nous faisons continuellement ce type de prononciations musicales rythmiques pendant des heures, notre corps sera naturellement transmué. Il est inévitable pour le disciple d’atterrir dans les sons, comme c’est le cas de la forme à la couleur, de la couleur au son et du son au silence, qui est la Pure Existence. C’est ainsi que le travail du Verbe advient.

 

Prononcer et écouter

Les anciens sages avaient trouvé de nombreuses variétés de sons qui sont sacrés, juste pour la variété, de telle sorte que nous restions alertes pendant la pratique. Mais c’est suffisant si nous prononçons le Verbe Sacré OM, il réalise tout ce qui a été dit aujourd’hui. J’ai dit au tout commencement de notre vie de groupe, que lorsque nous prononçons OM, nous devrions faire une pause pour l’écouter et nous ne devrions pas être uniquement préoccupés à le prononcer. Chaque prononciation de notre part est pour écouter CELA qui est là, en tant que OM. L’espace entre deux OM est la situation où OM peut être entendu sans être prononcé, C’est la réponse venant de l’autre côté. Nous appelons celui qui n’a pas de nom avec OM, et IL nous répond avec le OM silencieux. Lorsque c’est réalisé collectivement, l’effet est accru.

Lorsque nous entonnons le OM collectivement, nous construisons un tel cône dans l’Espace ici, qui projette, et cette projection permet la descente de l’énergie en nous.

Aucun appel ne reste sans réponse. Nous appelons, mais nous n’attendons pas SA réponse. Ce n’est pas une bonne proposition.

Nous ne LUI permettons pas de répondre après L’avoir appelé.

Nous devons invoquer et alors écouter, prononcer et écouter.

Plus nous écoutons, plus la première étape se perd, c’est-à-dire, qu’il n’y a plus que l’écoute et non la prononciation. Prononcer est comme allumer. Pendant combien de temps appuyons-nous sur l’interrupteur ? Jusqu’à ce que la Lumière descende. Mais ici nous avons une réponse spontanée et tandis que nous allumons, la Lumière est là. Lorsque la Lumière est là, que faisonsnous avec la Lumière, c’est la prochaine étape, mais on ne peut pas allumer encore et encore. Si nous appelons et que nous ne cherchons pas la prochaine étape, IL dira : « Cet homme ne fait qu’appeler ; il semble qu’il n’ait pas d’autre travail ».

Nous prononçons le son OM et nous l’écoutons. Lorsque nous commençons à écouter le OM, nous ne le prononçons pas.

Après avoir prononcé le OM, notre mental va toujours à l’étape suivante, mais que faut-il prononcer par la suite ? C’est le stade préliminaire. Lorsque le processus d’écouter prend place par la purification du système, une immense impulsion d’écouter se développe.

Le canal entre le Centre de Base et le Centre de la Gorge devra être rendu pur et propre, ce n’est qu’alors que la part d’écoute commencera. Lorsque nous commençons à écouter, nous perdons le goût pour toutes les sortes de paroles et ainsi nous sommes capables d’écouter le UN.

Nous sommes capables d’écouter le message en provenance du UN, et ce message est le Plan. Il y a des personnes qui écoutent le Plan, et il y a des personnes qui voient le Plan, et ces deux catégories n’en parlent pas. Elles font leur travail et, silencieusement, elles s’en vont. C’est l’opportunité que nous avons à travers le son, et c’est le travail de Jupiter.

 

Rituel du Feu

Il y a sept autres rituels importants en Sagittaire. Un rituel ne signifie pas que nous allons le réaliser en secret dans un certain lieu en ayant certains desseins. Le lieu pour un rituel sacré est le corps. Nous rendons notre corps propre et nous commençons à travailler avec certaines pratiques, c’est alors appelé un rituel. Le rituel du feu qui est réalisé à l’extérieur l’est pour invoquer le feu à l’intérieur. Intérieurement, nous pouvons invoquer le feu et faire un rituel du feu. Tous les rituels du Sagittaire ont un lien avec le feu, c’est le feu qui nous projette au-delà du mental puisque le mental est également feu. Lorsque nous sommes perturbés au niveau de nos pensées, cela signifie que le feu de la pensée nous perturbe et cela nous cause des maux de tête.

L’affirmation dans le travail d’Hercule est : « La flamme du feu qui scintille au-delà du mental révèle la direction sûre et certaine». Ainsi, nous nous exposons à ce feu. Ce feu purifie notre mental et nous permet de voir au-delà, autrement nous voyons selon notre mental qui est l’aspect concret de nos habitudes. Nous voyons selon nos habitudes et nous ne voyons pas ce qui EST.

Cette distorsion est brûlée par le processus du feu en Sagittaire.

Le fils de l’homme est le mental, le cinquième principe, dans la mesure où il est en continuelle association avec le feu, il reste pur. Un mental pur est capable de réfléchir ce qui est élevé.

Le Sagittaire est un signe solaire très profond et est relié au son. C’est une maison d’Initiation. L’Initiation est une prophétie sûre en Sagittaire. Ainsi, utilisez bien le Sagittaire.

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Source : " Hercule, L’homme et le symbole "  de K. Parvathi Kumar

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