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Soleil de Lumière
21 avril 2013

Hercule - Le Taureau - Ramener le Taureau

Hercule taureau

 

Chapitre 7

Le Taureau - Ramener le Taureau

(21 avril - 20 mai)

 

Inertie

Aujourd’hui, nous devons nous occuper du taureau dans le signe du Taureau. Le mot même de taureau suggère une chose très paresseuse, se mouvant lentement. L’Enseignant réveille le disciple qui se repose. C’est très commun d’avoir terriblement envie de repos plutôt que de travail, et nous cherchons toujours des moments de repos. La compréhension de l’Initié est que le repos est dans le travail, et qu’il n’y a pas de repos dans l’inertie physique. Le silence mental donne suffisamment de repos. Rechercher le repos physique à tout prix, c’est seulement entretenir de plus en plus d’inertie et de lourdeur dans les atomes du corps.

Lorsque nous arrivons au deuxième travail, nous trouvons une situation très drôle.

Hercule ne s’est pas présenté pour le deuxième travail ! Ce fut le Seigneur qui appela l’Enseignant et dit : « Où est ton disciple ? On ne l’a pas vu ». C’est une présentation tout à fait appropriée du statut d’un disciple en formation. Un disciple en formation désire ardemment du repos et du sommeil, et l’Enseignant doit s’assurer que de moins en moins de sommeil lui soit procuré. La raison de procurer au disciple de moins en moins de sommeil est de faire en sorte que plus de feu soit généré et que la matière soit transmutée.

C’est pourquoi, chaque Enseignant est le « Maître de tâches rudes ». Si l’entraînement initial n’est pas rude, la masse de la matière ne sera pas dépassée.

Au début, le disciple se plaint du manque de sommeil et il échappe à la vigilance de l’Enseignant pour prendre du repos.

Alors, l’Enseignant essaye de le faire travailler jusqu’à minuit et le réveille bien avant le lever du soleil.

C’est le jeu joué entre l’Enseignant et l’enseigné, parce que l’inertie initiale va devoir être dépassée par l’aspirant. Hier, nous avons écouté Frère Pedro, et comment il avait l’habitude de faire étudier le groupe jusqu’après minuit et de le réveiller au petit matin. Durant la journée, ils devaient travailler et jusqu’à minuit, ils devaient étudier. Moins d’importance est donnée au confort physique, et plus d’importance est donnée pour la continuelle production du feu de l’aspiration.

Ainsi, après le premier travail, Hercule prit du repos. Ce qui veut dire que le jour suivant l’Enseignant est dans la classe, mais pas l’étudiant. Lorsque l’Enseignant est seul, il est avec son Maître ou la Conscience Universelle. Ainsi, il y eut un dialogue entre l’Enseignant et le Seigneur et ils échangèrent quelques blagues.

Le Seigneur demanda : « Où est le gars qui se vantait tellement hier ? » Toujours l’Unique dans le ciel plaisante avec celui qui est sur terre ; c’est drôle pour Lui, de voir le Fils de Dieu fonctionnant avec le fils de l’homme.

Ainsi, le Seigneur demanda à l’Enseignant : « Où est ton bon disciple ? ».

Normalement, l’Enseignant essaye de défendre le disciple en disant : « Oh, il est fatigué ; il va venir », mais le Seigneur sourit et dit : « Il ne va pas venir, va et réveille-le ». L’Enseignant a la responsabilité de réveiller le disciple. Aussi, l’Enseignant appela Hercule et lui donna la deuxième tâche.

 

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Mise en sécurité du Taureau

La deuxième tâche était de mettre en sécurité le taureau hors de l’île de Crète, et ainsi de s’assurer qu’il ne soit pas sacrifié par le gouverneur de l’île. Le taureau était sur l’île, et s’il restait là, il était sûr qu’il serait sacrifié par le gouverneur de l’île. Aussi, il devait être mis en sécurité sur le continent, avant qu’il soit sacrifié par le gouverneur de l’île. C’était la tâche suivante.

L’Enseignant déclara à Hercule : « Va et ramène le taureau. Il broute sur l’île, le gouverneur de l’île a l’intention de le sacrifier.

Mets-le en sécurité avant qu’il soit sacrifié. S’il est sacrifié, le programme sera fini pour cette incarnation, et le rideau se baissera pour cette vie. Aussi, nous devons être sûrs que le taureau ne soit pas sacrifié. C’est le deuxième travail. »

D’après le symbolisme Védique, le taureau est le rayon de Lumière qui descend du soleil sur la planète terre, comme c’est le cas pour nous, puisque nous sommes également descendus dans nos corps. Essentiellement, nous sommes des rayons du soleil, et nous sommes descendus dans des corps. En Bélier, nous avons régularisé quelque peu les sens, afin que nous ne soyons plus absorbés par les choses matérielles, avec notre corps de matière. Le corps de matière est épuisé à s’accaparer de choses matérielles. Cela a été gagné dans le premier travail, parce que les chevaux ne sont plus autorisés maintenant à aller de-ci delà, comme ils le désirent. Les sens se comportent quelque peu mieux.

Alors, que se passe-t-il ? L’homme est dans et avec le corps.

Le continent se réfère au pays divin et immortel, et l’île est le pays en relation avec les centres inférieurs. L’île est entourée par les eaux !

Généralement, l’aspirant est encerclé par les eaux, comme les eaux des émotions, les eaux des impulsions, les eaux des instincts. Instincts, impulsions et émotions gouvernent très fortement, et c’est là où le taureau est confus. C’est approprié de le nommer ‘taureau’, parce que nous savons comment fonctionne un taureau.

Le rayon de Lumière est descendu sur le continent, et de là sur l’île, et est maintenant entouré par les eaux. S’il reste sur l’île, il y aura très bientôt un déluge d’émotions, d’impulsions et d’instincts, et le taureau mourra. Aussi, il doit être mis en sécurité sur le continent.

 

L’élévation à partir de la matière

Le Taureau est un signe de terre qui traite de l’aspect forme de la Création. L’homme est occupé activement par son engagement dans l’aspect forme de la Création. Mais, l’aspect forme est seulement un quart de la Création totale, et c’est l’extérieur de quelque chose qui est à l’intérieur. L’intérieur est trois fois plus splendide, merveilleux, et est aussi immortel.

Seulement un quart, l’aspect forme, est mortel et meurt ; cela meurt et on lui donne naissance, cela meurt encore et on lui donne naissance, et une nouvelle fois cela meurt ; c’est temporairement en existence. Lorsque nous y sommes coincés, nous nous sommes limités nous-mêmes à un quart de notre splendeur. Il faut être élevé de ce stade mortel à un stade immortel.

S’élever de la terre est ce qui est indiqué dans ce travail. C’est s’élever de la forme, pour révéler ce qui est plus beau derrière la forme. Tant que l’homme vit sur l’île de l’émotion, il est prisonnier de la forme. Tout ce point de vue (outlook) existe en expérimentant la forme. C’est appelé de manière appropriée, en anglais ‘ outlook’ (point de vue), parce que nous regardons seulement à l’extérieur (to look out), et non à l’intérieur (to look in). Toute cette perspective est entièrement préoccupée par la forme.

 

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Les trois Montagnes

Le taureau est prisonnier sur une île qui est encerclée par trois montagnes. Le symbolisme des trois montagnes, qui vient des Ecritures de la Ramayana, est appelé Tricuta ,‘trois fois lié par les trois montagnes’, dans lequel on entre lorsqu’on est attiré par la forme. On ne sait pas comment revenir, jusqu’à ce que et à moins de, réaliser la futilité de la forme.

Certains d’entre vous peuvent connaître, au moins en aperçu, l’histoire de Ramayana., dans laquelle il y a une dame appelée Sita, ce qui signifie une ‘Ame’ (en anglais : a ‘Soul’), comme vous et moi, qui vivait avec Rama, qui est le Dieu Solaire. Un jour, alors qu’ils se déplaçaient dans la forêt, Sita trouva parmi plein de belles choses, une biche dorée. Sita regarda la biche d’or. Elle n’avait jamais eu de désirs dans sa vie, parce qu’elle avait toujours été associée au Dieu Solaire. Mais cela arriva, lorsqu’elle regarda la biche d’or, elle souhaita la posséder et en faisant cela, elle tomba dans le piège du gouverneur de l’île appelée Lanka.

Lorsque nous sommes attirés par la forme, nous entrons sans le savoir dans le « Lanka ». Lanka ne signifie pas l’endroit que nous connaissons sur le globe, appelé Sri Lanka. Lanka, en référence au symbolisme des écritures, est l’endroit en dessous du nombril.

Si nous allons en dessous du nombril, nous sommes attrapés.

Nous sommes attrapés par les trois tourbillons d’énergie, qui sont le Plexus Solaire ou Manipuraka, le Centre Sacré ou Swadisthanaet le Centre de Base ou Muladhara. Ce sont les trois montagnes dans lesquelles on devient un prisonnier. Il n’y a pas d’issue pour nous en échapper. Nous sommes séparés du continent, qui est le Centre du Cœur ou Anahata, le Centre de la Gorge ou Visudhi, le Centre des Sourcils ou Ajna, le Centre de la Tête ou Sahasrara, etc. Et, nous commençons à vivre dans un pays qui n’est pas vraiment le nôtre, dans un pays qui est coupé du continent ; nous y vivons comme un prisonnier mangeant l’herbe qui y est disponible. C’est ainsi qu’est décrit le taureau qui broute.

Manger de l’herbe signifie satisfaire désir après désir dans la forme. Chaque fois que nous satisfaisons un désir, un autre désir émerge en rapport avec la forme. Nous nous développons, davantage au niveau du corps, et moins au niveau de l’Ame. Les énergies de l’Ame trouvent leurs courants descendants. L’instinct de possession est le gouverneur de l’île reflété par Ravana dans la Ramayana, et représenté par le roi Minos dans l’histoire d’Hercule. Minos, le gouverneur de l’île, a comme programme de sacrifier l’âme descendue. Il permet au taureau de grandir dans l’île, et quand il a atteint sa pleine maturité, il veut le tuer ; cela signifie que l’aspect de l’Ame est totalement oublié, et seulement la conscience du corps prévaut.

Si nous parlons à de telles personnes de l’aspect immortel et divin de la Création, elles nous interpelleront, se moqueront de nous et nous feront sentir que nous sommes des sortes d’écervelés. Quand il y a une telle disposition à rechercher le plaisir à l’extérieur, dire que ce n’est pas aussi beau que ce qu’il y a à l’intérieur, est très désagréable à entendre pour ces personnes là.

Lorsque nous sommes attrapés dans le triangle de force du Plexus Solaire, du Centre Sacré et du Centre de Base, nous sommes gouvernés par les émotions, les impulsions et les instincts et nous établissons un flux d’énergies descendant. C’est un processus d’involution qui a besoin d’être arrêté, de telle manière que l’Ame puisse, une fois encore, être mise en lieu sûr au dessus du diaphragme. C’est le travail qui avait été donné à Hercule.

 

La solution

On avait demandé à Hercule de dominer les émotions, de dominer les impulsions, de dominer les instincts. Comment faire cela ? Comment Hercule le fit n’est pas dit dans l’histoire. Il est seulement dit qu’il le fit, mais cela ne nous donne pas la solution.

La solution est écrite dans d’autres Ecritures. Il y a de nombreuses Ecritures du monde, qui apportent les solutions. Même dans le mythe qui est donné par le Maître Tibétain, il l’a gardée cachée. Nous ne savons pas comment Hercule atteint l’île, et comment il revint de l’île, en ramenant le taureau. La partie du savoir-faire est restée non dite.

Nous trouvons les indices dans la Ramayana, où la dame Sita a été également attrapée dans le Lanka ou l’île. Alors, les communications

entre le continent et l’île ont été d’abord établies à travers l’élément air. C’est ce qui est montré par le Dieu Singe, volant du continent vers l’île et revenant de l’île vers le continent, en apportant le message.

Quand nous sommes séparés du Dieu Solaire, nous avons besoin d’un messager qui apporte les messages entre lui et nous, parce que, de nous-mêmes, nous ne sommes pas capables de retracer les étapes une nouvelle fois. Dans l’histoire d’Hercule, nous trouvons Hercule, le Fils de Dieu, apportant le message entre l’île et le continent, tandis que le taureau est l’Ame emprisonnée. L’air amène l’aspect pont entre l’unité séparée de la conscience et le Réservoir de Conscience. C’est pourquoi l’on dit de l’air qu’il est la présence directe de Dieu.

 

La respiration consciente

Dans notre invocation du soir, nous saluons l’air en disant : «Namaste Vayu », et nous continuons en disant : « Twamewa Pratyaksham Brahmasi », ce qui signifie : « Vous êtes la seule manifestation directe de Brahman, le Dieu Absolu. Véritablement,vous êtes le seul qui êtes le lien entre le Dieu Solaire et moi ».

L’élément air conduit l’aspect pont entre la conscience séparative et l’Océan de Conscience. En nous aussi, il y a le fonctionnement continu de l’air. C’est pourquoi les aspirants, dans les étapes initiales, reçoivent un exercice de respiration consciente, qui est différent du Pranayama.

Nous pensons que la respiration est en soi Pranayama. Chaque fois que nous inhalons consciemment, les énergies du dessus atteignent les centres du dessous et, quand nous expirons consciemment, l’Ame, qui est emprisonnée dans les centres inférieurs, est tirée vers les centres supérieurs. D’où, l’importance de pratiquer la respiration consciente, au moins pendant 24 minutes le matin et 24 minutes le soir. Tandis que nous inhalons, l’ange solaire descend dans le puits où nous sommes attrapés et, tandis que nous expirons, il nous emmène vers le haut avec lui.

C’est un processus qui doit être travaillé consciemment, comme il permet de sécher les eaux de l’émotion. Les moments appropriés pour un tel travail sont les heures du matin et les heures du soir. Si nous faisons trois fois des inhalations profondes, il y aura déjà des sécrétions des glandes lacrymales, et il y aura aussi beaucoup de bâillements ; ce qui signifie que nous avons déjà commencé à faire bouillir les eaux stagnantes des émotions. Il devrait y avoir une respiration continue et régulière, une respiration consciente, avec la compréhension qu’à l’inhalation, les énergies dans les centres les plus élevés atteignent le bas et, qu’à l’expiration, les énergies du bas sont tirées vers le haut.

Lorsque cela est pratiqué régulièrement, notre corps devient très léger, parce que les cellules du corps sont échauffées, cette chaleur est générée par la force de vie qui est attirée dans notre corps. C’est différent de la quatrième étape du Pranayama de Patanjali, c’est seulement une respiration normale, même pas un exercice de respiration, car la plupart d’entre nous ne respirons même pas normalement, du fait que notre respiration est affectée par nos émotions. Toutes les fois que nous sommes impulsifs et émotionnels, le rythme de notre respiration en est désespérément affecté.

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Lorsque nous essayons de respirer consciemment, nous établissons un lien entre tous les centres au-dessus et en dessous du diaphragme. C’est le travail du Dieu Singe, appelé aussi Hanuman, dans la Ramayana, et également le travail de l’air dans notre propre être. Il établit un pont de qualité entre les centres les plus élevés et les centres les plus bas. Dans l’histoire de la Ramayana, il est dit qu’il y avait des singes volants qui avaient construit un pont entre le continent et l’île, afin que l’ange solaire puisse marcher jusqu’à l’île !

Ainsi, Hercule atteignit l’île, juste comme Rama atteignit Lanka. Il dut alors chercher le taureau, mais le taureau était occupé par d’autres choses. Il s’agit seulement du taureau en lui-même.

Nous avons tous un taureau en nous, à côté de l’œil du taureau, nous avons aussi le taureau. Le taureau bouge dans l’estomac et, dès lors, nous avons des estomacs très lourds. Le taureau est sur les terres marécageuses, mangeant tout et n’importe quoi, et devenant fort avec ces choses matérielles ; et il a seulement un programme, c’est manger tout ce qui est disponible, et dormir dessus. Nous appelons un homme, un taureau étalon, s’il est seulement engagé dans ces deux programmes de vie.

 

La langue

Un taureau étalon a seulement un programme, manger en accord avec ce qui est disponible, et non selon ses besoins. Je ne pense pas que nous soyons très loin de cela à certains moments. Si quelque chose de très savoureux est disponible, même lorsque ce n’est pas requis, ne voyons-nous pas des personnes le manger ? Par coutume sociale, nous jugeons bon de manger lorsque ce n’est pas requis. C’est la coutume dans la société des taureaux, mais non dans la société des hommes. Seulement les taureaux mangent selon les coutumes sociales. Ce taureau est très fort, et il n’est pas facile à contrôler.

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Il y a cinq mille ans, un disciple a demandé au Seigneur Krishna : « Quelle est la chose la plus difficile à contrôler ? » Krishna dit : « La langue ».

Si nous pouvons contrôler notre langue, nous avons contrôlé tout dans cette Création. La langue a une double fonction, l’une est de manger selon notre goût, l’autre est de parler en accord avec l’instinct émotionnel. Manger et parler avec un manque de discrimination sont les deux aspects forts du taureau humain. Un animal taureau, pauvre bête, sait seulement manger, il ne sait pas parler ; au mieux, il pousse un mugissement, qui n’est pas aussi dévastateur que les paroles du taureau humain. C’est pourquoi Krishna dit : « Si vous êtes capables de régulariser votre langue, 70 % de votre pratique spirituelle sont accomplis. »

Je vous ai expliqué auparavant comment nous sommes liés à la terre par la nourriture matérielle que nous prenons sur la langue. C’est pourquoi, quand l’homme devient de plus en plus spirituel, il recherche davantage de nourriture spirituelle que de substances matérielles. Il n’est plus enclin à absorber la lourdeur de la matière. Progressivement, il s’élève des nourritures les plus lourdes aux nourritures plus légères, des nourritures légères à l’eau, et de l’eau à l’air. Il y a des personnes qui mangent seulement l’air et la lumière du soleil ! Ce n’est ni une fiction, ni quelque chose de mystique, c’est une question de se préparer soi-même de façon progressive.

Le taureau qu’Hercule devait attraper est celui qui parle et mange à sa guise. Dans la mesure où ce taureau n’est pas conquis, le fils de l’homme est désespérément prisonnier de la forme. C’est pourquoi, les étudiants spirituels plus avancés sont très prudents aux sujets de la parole et de la nourriture. Ils ne sont pas seulement prudents au sujet de la quantité, mais aussi au sujet de la qualité. Parler et manger de manière quantitative se transforme en parler et manger de manière qualitative.

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Les trois régulations

Les régulations sont triples ici. Quotidiennement, nous distillons les eaux des émotions par la respiration consciente. Cela nous aide à être qualitatifs dans notre façon de manger. Ensuite, nous devrons aussi effectuer le travail afin d’être qualitatifs dans notre manière de parler. Quand ces trois régulations sont accomplies ensemble, nous arrêtons le courant descendant d’énergie.

Si nous ne l’arrêtons pas, il coule aussi sous la forme de l’énergie sexuelle.

Il y a six canaux pour la dissipation de l’énergie, qui sont les cinq sens et le sixième, qui est aussi fort que les cinq mis ensemble, c’est l’énergie sexuelle, l’instinct sexuel. L’instinct de voir, d’entendre, de goûter, de sentir et de toucher, et l’instinct sexuel, sont les 6 canaux pour la dissipation ou l’extériorisation de l’énergie. Cette extériorisation sera arrêtée. C’est comme construire un barrage sur une rivière, qui arrête le courant descendant. Pourquoi arrêtons-nous les eaux d’une rivière ? Pour cultiver la terre. Ainsi, la même énergie est utilisée pour cultiver le corps. Quand l’énergie, qui est sensée nourrir et cultiver le corps, s’écoule dans l’objectivité, le corps manque de nourriture et meurt. C’est ici que les première et seconde étapes de Patanjali sont décrites, en tant que régulations concernant la parole, la respiration et la nourriture. Lorsque ces trois régulations sont régulièrement accomplies, alors progressivement, nous sommes capables de conquérir le taureau.

Le taureau a une autre connotation dans les symboles Védiques. Le taureau est relié au son ou à la parole. Quand la régulation à l’égard de la parole est bien suivie, il y a un mouvement d’énergie vers le haut. D’une part, nous avons une parole de qualité, et d’autre part, nous amenons la langue dans un processus de purification, par la prononciation rythmique et musicale de sons sacrés.

Quotidiennement, des prononciations rythmiques et musicales de sons sacrés pendant une heure, permettent le mouvement ascendant des énergies.

Ceci est l’importance du son : nous élever nous-mêmes. Une langue qui est purifiée avec de la bonne nourriture et de bonnes prononciations rythmiques et musicales ne se complait pas dans la fausseté, dans la fausse interprétation, dans des discours sans intérêt et dans la critique des autres. Elle ne cause pas de dispute et ne s’autorise pas à juger les autres. Regardez, s’il vous plait, les directives de l’auteur sur le son, dans son livre : « Le Son – la Clé et son Application ».

Ce n’est pas parce que nous avons une langue que nous devons juger les autres. C’est une activité vicieuse que nous menons avec la langue. Il y avait un philosophe grec qui a dit : « La langue est comme un cobra dans la bouche ; elle peut piquer et tuer des personnes par la parole ». Il a dit : « Ne soyez pas effrayés par la double langue du cobra ; méfiez-vous de la double langue de l’homme ». Dans le cas du cobra, nous savons clairement qu’il a deux langues ; dans le cas de l’homme, il semble n’en avoir qu’une, mais il en a plusieurs.

Notre langue est une langue à plusieurs langages ; cela signifie qu’elle peut parler de façons variées au sujet de la même chose, en accord avec nos goûts et nos rejets, et en accord avec nos instincts, nos impulsions et nos émotions. Il devrait y avoir un programme défini pour la langue, si nous souhaitons appliquer les pratiques occultes. A ce stade du discipulat, on donne comme instructions au disciple d’être qualitatif au niveau de sa nourriture, d’ être qualitatif au niveau de son discours, d’amener la langue aux prononciations sacrées, de respirer consciemment et d’être conscient au sujet de la respiration qui advient à l’intérieur de l’être.

 

Les avènements intérieurs

L’homme qui est fortement engagé dans l’aspect forme, réalise peu qu’il y a l’avènement de la respiration en lui. La première observation occulte qu’un étudiant doit faire est au niveau de l’avènement de la respiration dans son être. Lorsque nous devenons conscients de notre respiration, nous entrons dans un rythme, qui est un rythme intérieur, et nous cessons d’être excessivement orientés vers l’objectivité ; cela nous aide à nous tourner vers l’intérieur et, de cette façon, nous cessons d’être tournés vers l’extérieur. Dans la toute première classe, nous nous sommes souvenus que l’occultisme est tourné vers l’intérieur, et ne cherche pas à l’extérieur.

C’est pourquoi les Ecritures nous rappellent répétitivement les avènements à l’intérieur de notre être. En voyant les avènements intérieurs, nous avons la curiosité de savoir comment ils adviennent sans notre proposition. Il y a la circulation du sang où, continuellement, se déroule la purification du sang, d’un côté, et la collecte du sang impur, de l’autre côté. Il y a un recyclage continu du sang dans l’être, qui est un aspect de purification, qui est effectué par le cœur avec la respiration comme son agent de support. La respiration est soutenue par la pulsation.

Nous grandissons en conscience à propos de l’activité considérable qui se passe dans notre corps et la beauté de son fonctionnement sans notre proposition. Nous réalisons que nos actions n’arrivent pas à déranger ces fonctions rythmiques dans notre être. Quand ce rythme est progressivement atteint dans notre être, nous essayons de trouver bien plus d’intérêt à l’intérieur de notre être qu’à l’extérieur. Quand, une seule fois, nous nous sommes tournés vers l’occulte, nous commençons à voir le monde entier depuis l’intérieur. C’est pourquoi, depuis des centaines d’années, les sages de l’Himalaya continuent de voir intérieurement tous ce qui arrive sur la planète et au-delà de la planète. Les avènements intérieurs sont beaucoup plus intéressants une fois que nous nous sommes tournés intérieurement et nous réalisons clairement la futilité de l’activité extérieure. Pour de telles personnes, les choses extérieures ne sont pas très attractives, et elles s’occupent des activités extérieures quand c’est requis, au minimum. C’est ainsi que le processus s’enclenche.

C’est le Sentier sûr pour Shambala. Une imagination débridée à propos de Shambala ne va pas nous aider à atteindre Shambala.

Nous avons une imagination vraiment débridée pour aller audelà du système, mais il y a un chemin sage qui peut être suivi pour aller dans tous ces endroits sacrés que les sages visitent.

 

Visuddhi

Hercule réussit à maintenir le taureau et commença à mener le taureau vers le continent. C’est ainsi qu’il nous faut attacher le nez du taureau, et le conduire vers le continent. Le taureau, à l’intérieur de nous, devra être élevé jusqu’au Centre de la Gorge ; c’est le but. Une fois que le taureau en nous est mené jusqu’au Centre de la Gorge, nous avons établi le lien entre le continent et l’île, parce que le Centre de la Gorge est le point de liaison entre les trois centres supérieurs et les trois centres inférieurs.

C’est pourquoi, chaque Maître de Sagesse met l’accent sur la purification du Centre de la Gorge. Si le Centre de la Gorge est purifié, il peut y avoir du trafic entre les centres supérieurs et inférieurs ; c’est donc le tunnel entre ce qui est en haut et ce qui est en bas. Mercure, le messager des Dieux, s’occupe de livrer les messages des cercles supérieurs aux cercles inférieurs et vice versa.

De façon appropriée, le Centre de la Gorge est appelé Visuddhi en Sanscrit, mais que signifie exactement Visuddhi ?

Suddhi signifie ‘pureté’ et Visuddhi signifie ‘extraordinairement pure’. Si la gorge est maintenue extraordinairement pure, le taureau mugit très bien. C’est pourquoi, l’étudiant de l’Orient était assigné à prononcer des sons védiques rythmiques et musicaux pendant des heures.

Si nous prononçons le mantram Gayatri plus de dix fois, il y en aura qui se plaindront, mais si vous venez en Inde, je vous montrerai des écoles dans lesquelles ces sons rythmiques et musicaux sont prononcés pendant trois heures quotidiennement !

C’est un processus très scientifique de purification des trois centres inférieurs via le Visuddhi. Il y a une aristocratie intellectuelle qui nous fait croire que tout cela est vieux, mais avez-vous une méthode moderne plus efficace pour purifier les trois centres et Visuddhi conjointement ? Si vous en avez une, je serai votre étudiant. Telle est l’importance de prononcer ces sons musicaux et rythmiques pour nettoyer immédiatement les trois centres inférieurs et le Centre de la Gorge.

Ce qui a été donné par les sages dans le passé n’est pas sectaire ; c’est universellement applicable et éternellement vrai.

Comme nous avons un mental très petit, nous essayons de décider de l’efficacité des méthodes données par ces grands sages.

Si nous pouvons faire un feu et prononcer ces sons pendant une heure, le mental, les sens, le corps, tout est soumis à une purification. Visuddhi est le réel statut du Centre de la Gorge. Si nous avons un bon Visuddhi, même les personnes qui sont assises bien au-delà de cette salle peuvent nous écouter grâce au fonctionnement magnétique du son. Nous n’avons pas besoin d’instruments magnétiques pour amplifier la voix. Nous utilisons les aimants extérieurs parce que les aimants de la gorge ne fonctionnent pas. Dans le cas d’un Initié, il y a quelque chose de magnétique dans sa voix. Plus que ce qu’il dit, c’est véritablement le son qui a son impact sur les personnes. C’est ainsi que fonctionne Visuddhi. S’il fonctionne réellement, nous atteignons le continent de façon sûre, étant donné que nous atteignons l’état pur de la gorge.

Lorsque nous parlons avec une gorge pure, c’est comme le mugissement du taureau, appelé Rig Véda. Il y a aussi un taureau dans les Védas, le troisième, qui est le vibrato de la voix.

Le silence est transformé en sons grâce au vibrato et non grâce aux cordes vocales. C’est ce vibrato qui est appelé Rig Véda et la respiration est appelée Sama Véda.

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Lorsqu’une personne fonctionne avec ces deux comme base, c’est appelé Yajur Véda. Les Védas ne sont pas des livres. Ce qui se passe dans la Création et au sein de l’être humain a été enregistré et c’est ce qu’on appelle les livres des Védas. Les Védas ou la sagesse commencent à opérer lorsque nous atteignons le Centre de la Gorge et, en atteignant le Centre de la Gorge, nous établissons le lien avec la Hiérarchie. La Hiérarchie est à partir du Centre du Cœur et au-delà.

Tandis qu’Hercule chevauchait le taureau, comme si c’était un cheval et atteignait le continent, il rencontra trois Cyclopes et également trois belles dames. Cela est également très juste par rapport à l’anatomie occulte de l’être humain. Selon l’anatomie occulte, les trois énergies se rencontrent dans le Centre des Sourcils, le Centre de la Gorge, le Centre du Cœur et le Centre de Base, mais pas dans le Plexus Solaire, ni dans le Centre Sacré où il y a l’aspect des eaux et des émotions. Il est dit que les Cyclopes sont des êtres avec un seul œil qui font bouger des choses dans les airs.

 

Les trois dames

Si vous allez en Grèce, ils expliquent que les grosses masses de roche avec lesquelles les constructions sont faites, ont été transportées dans les airs par des Cyclopes. Ces Cyclopes sont les élémentaux de l’air que nous rencontrons sur notre chemin vers Visuddhi, ces derniers représentent déjà l’aspect éthérique.

Nous rencontrons les trois dames représentant le triple aspect de la Force Une. Une dame est appelée la Dame de la Force, la seconde est appelée la Dame de la Lumière et la troisième est appelée la Dame du Rythme. Lorsque les trois dames virent Hercule venir, elles le virent en fonction de leur nature, tout comme nous voyons en fonction de notre nature. Une dame dit : « Il vient avec le taureau, avec une grande force », l’autre dame dit : « Il porte beaucoup de lumière », et la troisième dit : « Ses mouvements sur le taureau sont comme le mouvement des vagues ».

Ainsi, nous rencontrons l’aspect rythme, l’aspect lumière et l’aspect puissance, lorsque nous atteignons le Centre de la Gorge. Lorsque nous avons atteint le Centre de la Gorge, la force que nous avons est différente de notre force physique. Il est dit que, au départ, Hercule était physiquement fort, mais maintenant il est fort d’une autre manière ; maintenant il n’a plus la faiblesse des instincts, des impulsions et des émotions. La véritable force est de dépasser ces trois aspects des émotions. Physiquement, nous pouvons être très forts, mais dès le moment où nous voyons une sorte de fumée venir de cette salle, nous sommes complètement perturbés. Nous craignons déjà une éruption volcanique en voyant une légère fumée sortir de quelque part.

Si nous ne sommes pas émotionnels, nous allons uniquement voir comment faire face à cela, mais si nous sommes émotionnels, nous allons nous écrier : « Oh ! oh ! oh ! » Et, personne ne s’occupera du problème. La force physique n’est en rien de la force. Si la force physique est de la force, les taureaux et les buffles devraient être considérés comme plus forts que l’homme ; et nous commencerons à respecter les ânes, parce qu’ils portent une charge plus lourde que la nôtre. Si un homme peut porter beaucoup de bagages physiques, nous ne pouvons pas l’appeler un homme fort ; au mieux, nous dirons de lui : « Oh, il est comme un âne, il peut porter de lourdes charges » ; mais si la même chose est faite avec une attitude de service, c’est autre chose.

La force physique est maintenant remplacée chez Hercule par la force de la lumière et la force de la sagesse. Ayant la force de la sagesse, nous n’allons pas être émotionnellement perturbés lorsqu’il y aura un changement soudain de programme. Le matin, lorsque je n’ai pas ma tasse de café à 5 heures, je suis émotionnellement perturbé et je commence à critiquer les gens ; et plus tard, j’arrive et je commence à prier à 6 heures. Voyez donc les doubles références que nous avons. Tous cela disparaît lorsque nous atteignons véritablement le Centre de la Gorge. Pour plus de détails sur le Centre de la Gorge, nous pouvons nous reporter aux exposés sur Mercure, et sur les Gémeaux que nous avons donnés dans le passé et regarder dans le livre : « Le Son – la Clé et son Application ».

Hercule rencontra trois dames. Alors on lui demanda : « Qui est-tu ? ». Cette question avait aussi été posée lors du travail précédent, il avait alors répondu : « Je suis Hercule ». A cette époque, il était très déterminé à dire qu’il était Hercule ; mais dans le second travail, il ne l’était plus et il dit : « Je suis un Fils de Dieu ». Ceci est le changement ! C’est ce que nous avons vu en lisant l’histoire. « Pourquoi as-tu amené ce taureau ici ? » fut la question suivante. Hercule répondit : « Je l’ai mis en sécurité de crainte qu’il ne soit tué sur l’île ». Ce n’est que lorsque ce taureau est mis en sécurité que nous avons une chance de survivre.

C’est ainsi qu’il a mis le taureau en sécurité et, par la suite, on a pris soin de lui. Il n’a pas paradé avec le taureau. Ce fut l’étape suivante. Il ne s’est pas montré partout avec le taureau ; il n’a pas dit ce qu’il avait appris jusque là, à moins d’être interrogé avec un certain degré d’intérêt ; il n’a pas circulé en se vantant d’avoir capturé le taureau. Au contraire, il remit simplement le taureau aux Cyclopes et revint vers l’Enseignant.

Revenir vers l’Enseignant est plus important que de vivre sur ses propres réalisations. Dans le Chemin Occulte, il y a toujours le devoir qui persiste et subsiste, plutôt que de se réjouir à propos de ce qui est déjà acquis. Il se rendit chez l’Enseignant et alors l’Enseignant demanda : « Où est le taureau ? ». Hercule n’avait pas l’impression d’avoir fait une erreur. L’Enseignant le taquina en l’interrogeant à propos du taureau. L’Enseignant voulait savoir si le disciple s’illusionnait à propos de son propre taureau de la parole.

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Le chas de l’aiguille

Hercule quitta le taureau et se rendit dans la présence du Maître et le Maître lui demanda où était le taureau. Hercule répondit très confiant : « Vous m’avez demandé de mettre le taureau en sécurité sur le continent et c’est fait » ; c’est tout. « Vous ne m’avez pas demandé de vous l’amener ». Si nous étions à la place d’Hercule, nous voudrions montrer chacune de nos petites réalisations au Maître. Nous ne pouvons pas marcher dans la présence du Maître en nous rappelant de nos propres réalisations. Marcher vers le Maître, c’est comme marcher à travers le chas de l’aiguille. Nous ne pouvons nous y rendre qu’en tant que JE SUIS et aucune autre pensée ne nous est permise, parce que même JE SUIS est une pensée. Veuillez réfléchir à cela.

JE SUIS est la pensée originelle relative à nous. JE SUIS est un processus de localisation à partir de la Conscience Océanique.

Même ceci est une pensée, ‘JE SUIS’, et autour de ceci il y a beaucoup d’autres pensées. Les autres pensées ne sont pas permises si nous souhaitons entrer dans la Conscience Océanique.

Seule la vague peut se fondre dans l’océan, mais rien d’autre qui flotte sur la vague. Les autres choses qui flottent sur la vague, flottent également sur l’océan, mais n’y sont pas absorbées. Elles peuvent même sombrer, mais elles ne font pas partie de la mer.

Ainsi, avec d’autres pensées, nous ne pouvons pas entrer dans la présence du Maître. La seule pensée avec laquelle nous pouvons l’atteindre est ‘JE SUIS’ et aucune autre. C’est dans ce contexte que nous devons lire le signe solaire du Taureau.

 

Quelques pistes astrologiques

Il est très difficile de faire un exposé sur le signe solaire du Taureau en environ 30 minutes ou même 15 minutes. Chaque signe solaire est divisé en trois niveaux : le niveau de l’individualité, le niveau de la personnalité et le niveau de l’Ame.

Si certaines planètes dans votre carte de naissance sont entre le 20ème et le 30 ème degrés d’un signe, comprenez qu’elles vous aident en relation avec l’activité de votre Ame. Supposez que vous ayez Vénus à 26 degrés ; cela signifie que votre Vénus vous aide en relation avec l’activité de votre Ame, et encore plus si c’est en Balance ou en Poissons, mais si la même planète est entre le 10 ème et le 20 ème degré d’un signe, alors nous sommes au niveau de la personnalité en ce qui concerne la vibration de cette planète. Si cette planète est localisée avant le 10ème degré, nous recevons les vibrations de l’individualité en ce qui concerne cette planète.

En parlant des travaux d’Hercule et en parlant à propos du Taureau, nous avons déjà passé en revue la deuxième étape ; c’est-à-dire entre le 10èmeet le 20ème degré, mais nous devons revenir au Taureau pour entrer dans les aspects supérieurs du Taureau. Là, nous rencontrons les Pléiades et ensuite les énergies au-delà des Pléiades.

Sur le Sentier du discipulat, nous ne pouvons pas sauter directement de l’aspect forme aux Pléiades et à l’œil du taureau, etc. Nous devons examiner ce que le Taureau gouverne en nous.

Si le soleil est en Taureau on est comme un taureau, si la lune est en Taureau on est comme la vache ; cela fait déjà une grande différence. Le soleil en Bélier fait de nous un berger, la lune en Ame Taureau fait de nous un vacher, mais si nous avons la lune en Bélier et le soleil en Taureau, il y a un long chemin à faire. C’est ainsi. Je vous prie de ne pas penser que c’est moi qui en décide ainsi. C’est ce que l’astrologie nous en dit.

Si nous avons la lune dans un signe de feu, nous devons passer par beaucoup de feu pour être purifiés. La lune en Poissons est considérée comme bénéfique, la lune en Taureau reste bonne. La lune est exaltée en Taureau : un mental clair et stable, une capacité de refléter ce qui est au-dessus de la terre. Il y a beaucoup de poésie écrite à propos de la beauté de la lune en Taureau. La lune en Taureau est une situation où nous saisissons les choses facilement, rapidement et avec clarté.

Le soleil en Taureau, est comme le buffle qui se promène dans le village sans aucun contrôle, et il peut déambuler comme il veut. Vous devriez venir en Inde pour voir comment les buffles se déplacent dans les rues. Ils peuvent manger tout ce qu’ils veulent, ils peuvent directement aller vers un magasin de légumes et y manger certaines denrées, peu importe à qui elles appartiennent, il n’y a pas cette distinction entre ce qui est mien et ce qui est à autrui. C’est la philosophie supérieure du taureau. Il ne connaît pas cette distinction, ce concept est introduit également de nos jours dans les pratiques spirituelles, n’importe qui peut s’amuser avec n’importe qui, et c’est spirituel parce que la doctrine de l’équanimité y est également contenue.

Nous devrions savoir quelle vertu est à appliquer et dans quel cas. Le manque absolu de discernement est une merveilleuse qualité du taureau. Etant un signe de terre, en tant que taureau, nous avons des points de vue très figés. Il y a un dicton en Orient : « Si un homme Taureau tient un lapin par la patte, il dit que le lapin n’a que trois pattes ». Ayant attrapé le lapin par une patte, il ne voit que les trois autres pattes et dit : « Le lapin n’a que trois pattes. Je l’ai vu ». Nous essayons de lui dire : « Baba, tu tiens une patte dans tes mains », mais il dit : « Non, non, s’il vous plait, ne me le dites pas ». Il ne voit pas d’autres possibilités ; c’est plutôt un point de vue qu’il a, mais non la sagesse. A partir de ce stade, il faut le rassurer progressivement.

Pour le Taureau, seul l’œil gauche fonctionne. Selon la compréhension occulte, l’œil gauche est pour la vue, l'œil droit est pour la sagesse et le troisième œil est pour la vision. On ne croit que ce qui est physiquement perçu par la vue ; et rien d’autre ; il n’y a pas ce que l’on appelle l’imagination. Il est un gars tellement figé par rapport aux choses, et son attachement à la forme est trop fort. Son appétit pour les choses est très intense. Il est intimidant et obtus. Ce sont toutes ces choses que nous portons en nous, dès le départ, et l’Enseignant les voit en nous. S’il nous dit que nous avons toutes ces choses, il est face au danger d’être attaqué. Aussi, il met intelligemment le disciple à des tâches où il le réalisera lui-même. C’est ainsi qu’un homme physiquement fort, dénommé Hercule, a accompli le travail du Taureau et s’est mis lui-même en sécurité.

 

Pour répéter encore une fois, il y a de nombreux aspects supplémentaires du Taureau au-delà de la purification de Visuddhi.

Autour du Centre de la Gorge, nous avons tous les sept centres.

Notez bien le mot ‘autour’ ; cela signifie que dans la région du cou, nous avons des centres cosmiques très sublimes où nous pouvons expérimenter le nectar venant des Pléiades. En fait, notre système solaire reçoit sa nourriture des Pléiades. Ceux qui ont étudié le livre d’Alice Bailey ‘Astrologie Esotérique’, savent que les Pléiades jouent le rôle de la Mère pour notre système solaire ; cela signifie que les Pléiades fournissent la nourriture à notre système, tandis que la Grande Ourse joue le rôle du Père.

Dans ce travail, ce n’est pas encore le moment pour qu’Hercule réalise ces aspects. Il va une fois de plus revenir au Taureau. Même au commencement, l’Enseignant a dit : « Toutes ces choses que nous avons laissées derrière reviendront à nouveau ». Nous avons déjà dépassé le Taureau cette année, mais il reviendra à nouveau l’année prochaine. Si nous avons travaillé certains aspects du Taureau cette année, nous pourrons nous atteler aux étapes plus avancées dans le cycle suivant. Si nous accomplissons les 12 travaux en 12 mois, que ferons-nous par la suite ?

Il y a un cycle de Saturne-Jupiter que nous appelons un cycle de 60 ans. Nous accomplissons progressivement 5 fois un cycle de 12 ans ; ce n’est qu’alors que le programme est complet. Un cycle de 12 ans nous donne une initiation ; et 5 cycles de 12 ans, ce qui fait 60 ans, va nous mener à des initiations avancées, même jusqu’à la 5ème initiation selon notre travail.

C’est la croissance la plus rapide que nous puissions imaginer.

Bien sûr, nous ne sommes pas si ambitieux. Nous sommes pour le moment concernés par le premier tour. L’histoire d’Hercule nous révèle également uniquement le premier tour. Dans le tour suivant nous n’avons plus besoin de lire d’histoires. Les histoires se révèlent de l’intérieur ; seul le premier tour est un exercice nécessaire que nous devons accomplir.

Nous ne pouvons pas parler des expériences d’Hercule vis-àvis des Pléiades. Nous devons garder le sens des proportions et de la qualité ; c’est aussi une importante qualité divine du Taureau. Ce n’est pas parce que nous atterrissons en Taureau que nous devons parler du Taureau jusqu’au Cosmos. Le Taureau ou le Centre Visuddhi en nous, a la possibilité de s’élever jusqu’au Cosmos. Pour le moment, nous comprenons que nous devons mettre en sécurité notre propre être depuis les centres inférieurs jusqu’à Visuddhi à travers la pratique régulière de la respiration consciente, de la parole de qualité, de la nourriture de qualité et en adoptant un processus de purification de la langue en prononçant des sons rythmiques et musicaux. C’est ainsi que nous sommes progressivement libérés de l’aspect forme. Mais nous ne sommes pas encore dans les aspects sublimes ; nous devons aller profondément dans notre propre être. A présent, nous nous sommes libérés nous-même de la forme. Ceci est le deuxième travail.

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Source : " Hercule, L’homme et le symbole "  de K. Parvathi Kumar

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