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Soleil de Lumière
16 janvier 2013

7 - Zayin, le Glaive de le Grâce Divine

 

 

zayin

 

07-zayin_7

http://www.youtube.com/watch?v=VWytmrGalJw 

 

7. ZAYIN, l'Action de la Grâce

- Valeur numérique :  7

- Signe astrologique : Le Gémeaux

- Signification : Le Glaive

- Rayonnement : Feu jaune orangé 

 

Notions - Clefs :

- Le Pouvoir de la Magie Blanche

- Action de se souvenir

- Purification, libération des inscriptions négatives profondes

- Les codes de l'hérédité

Corps : jambe gauche dans le microcosme. Elle gouverne la marche de l'homme.

 

Qui peut dire quand sonne l’heure de la Grâce ? Elle est une Epée de lumière qui tranche net les arraches qui emprisonnent l’âme. Rien ne lui résiste, sauf notre libre arbitre que les forces de lumière respectent toujours, s’il nous conduit à fermer la porte.

Zayin garde le Chemin de l’Arbre de la Vie éternelle. Elle est le Glaive de l’Eternel et nous offre son pouvoir de guérison. Son énergie lève les anathèmes, les malédictions et les mémoires négatives profondes, d’ordre familial ou collectif, ou même de vies antérieures. Son action vient toucher les inscriptions de l’hérédité physique ou psychiques.
 
L’ADN humain porte la mémoire subtile du corps de résurrection. Zayin a le pouvoir d’activer ce code secret, si nous lui laissons totalement le passage. Il s’agit là de son action la plus haute.
 
Lorsque Zayin apparaît, elle vient pour éveiller un souvenir. Quel  que soit le domaine de cette mémoire, il  s'agit d'une inscription positive dont nous avons besoin au moment du tirage.

Enfin en  tant qu’épée, Zayin évoque l’idée d’un combat. Mais il s’agit d’une guerre intérieure, parce que la conscience vécue de l’Unité se conquiert. Zayin nous délivre de la loi du talion « oeil pour oeil, dent pour dent" et rend la suprématie à la loi d’Amour.

 

La Question de Zayin

" O guerrier de la Lumière, tu me connais déjà. Je mets mon Pouvoir de Magie Blanche entre tes mains. Comment l'utiliseras-tu ? As-tu conscience que sa Puissance est sans limites, et qu'elle t'est destinée depuis toujours ? Laisse ton coeur te dicter comment l'employer. N'autorise pas ton mental à freiner ou à s'étonner des paroles, des  gestes ou des actes qu'elle t'inspirera.

O magicien, abandonne tous les concepts ou images qui peuvent accompagner la notion de magie. Mon pouvoir ne s'adresse  qu'à ton âme de Lumière. Ne crains pas de m'appeler dans la pureté de l'Enfant que tu es.

Te souviens-tu de la Splendeur de la Source Vivante ? Ressens-tu la nostalgie du royaume  de Lumière dont l'empreinte vibre pour toujours en toi ? Tu es venuc ontribuer à sa manifestation sur la Terre, dans ton corps de chair. Ne le cherche plus dans le Ciel, regarde, la Terre devient nouvelle, messianique. Ne t'arrête pas aux apparences et ressens le changement autour de toi, en toi.Ensemble, dénouons les  filets qui retiennent les anciens bagages accumulés, devenus inutiles.

Adam, tu n'as plus à gagner ton pain à la sueur de ton front, la matière devient ton alliée, car tu as su comprendre ses lois et l'aimer.

Eve, tu n'accoucheras plus dans la douleur. Tu peux être créatrice dans la joie, unie au Bien-Aimé éternel. Remets dans la lumière les liens qui t'unissent à tes enfants, en rendant grâce pour ces  rendez-vous d'amour. Vois en eux des âmes qui choisissent leur chemin dans leur libre arbitre, et marche libre !

Je  suis Zayin, l'epée offerte en  signe d'Alliance. Je suis le Pardon de l'Eternel, la force qui effaceles cendres noiresde l'oubli et vous console des meurtrissures de la longue route. "

 

7 - zayin4

  

Prière à Zayin

 

Ô Zayin, Épée de lumière,
Toi qui gardes le chemin de l'Arbre de Vie,
J'ai traversé le long œuvre au noir, et me voici devant Toi.
J'appelle ta puissance de pure magie blanche
Sur les mémoires qui entravent encore mon âme,
Sur l'ancienne loi du talion,
Et sur tout ce qui voudrait m'interdire le bonheur.

Sur les pas de Yeshouah le Christ, je dis
« Ô mon corps, écoute ces paroles :
Souviens-toi de la promesse de résurrection.
Que la lumière de la Clef d'or
Inonde le temple et les profondeurs de la terre.
Elle ouvre la porte du Septième Jour
Et illumine chacune de mes cellules. »

Belle Zayin, je m'incline devant ta puissance,
Et reçois respectueusement ton héritage. Puissé-je toujours en être digne, et l'utiliser en conscience.
Je suis Enfant de l'ère nouvelle
Et je proclame que les temps sont venus
Pour lever les anathèmes de séparation,
Et se préparer pour le festin des noces.

Ô Zayin, je m'offre à ta Lumière foudroyante,
Qui fait tomber à mes pieds le manteau noir de l'Oubli.
Je me souviens de Toi, ô Source qui m'as vu naître,
Je me souviens de Toi, qui accompagnas chacun de mes pas,
Je me souviens de Toi, qui te révèles aujourd'hui dans le Temple vivant!

Amen



 

7 Zahin

 

L'Huile d'Onction du Faisceau Organique et la lettre hébraïque Zayin qui se prénomme Action de Grâce sous la forme de l'épée évoque l'idée du combat, de la guerre intérieure que la conscience unifie reconquiert. Elle délivre de la loi du talion "œil pour œil, dent pour dent ", et rend la suprématie à la grande loi d'Amour.
Le moment est propice pour trancher dans le vif et vous libérez des attaches qui cloîtrent votre Âme en vous accordant la liberté de choisir, en vous imposant à aucun moment des obligations que vous n'auriez pas choisies. L'opportunité que vous pourrez constater vous met en face d'une levée de bouclier tant dans les malédictions que dans les mémoires négatives tapies dans les recoins les plus reculés de votre Âme.
Les clés de l'activation dans le concept du codage de l'ADN vous sont offertes sur un plateau d'argent, ce qui permet de faire apparaître à la surface de la vie les mémoires subtiles des corps. Réfléchissez à la situation et prenez la décision en connaissance de cause pour pouvoir faire face à l'énergie qui va être libérée et que vous devez à tout prix évacuer de votre existence. Elle délivre des anathèmes anciens et des mémoires restées trop longtemps dans l'ombre. Les codes les plus secrets sont activés pour libérer de l'hérédité physique ou psychique.

Elle gouverne le Chakra Intersidéral (juste au commencement de la gorge), son signe astrologique est les " Gémeaux ", sa signification est le " Glaive", sa couleur primordiale et rayonnante est le "Feu jaune orangé" et sa valeur numérique est le "7". Ses Maîtres Mots sont : Souvenir, Puissance théurgique, Purification, Codage ADN/ARN, Libération, déstructuration des gravures anciennes dans les profondeurs de l'être.

Par l'Onction Faisceau Organique, en massant le point cardiaque, l'on provoque une absorption par le système osseux et l'on soigne dans le corps astral en développant celui-ci. Elle actualise le karma de lumière et manifeste le bien acquis. Sur le plexus solaire, elle dénoue tout le système nerveux.

Elle agit sur le système d'élimination par un massage doux et le libère de ses tensions. Sur le système intestinal, elle dénoue et agit comme baume en apaisant les conflits qui se sont logés dans le système énergétique de celui-ci. Sur le plan subtil, elle reconstruit les Nadis, le Caducée est reconstruit sur le plan astral.

Sur l'ombilic, elle détend et décomprime le cerveau. Elle répare les défectuosités du cerveau physique, éthérique et astral. Par le canal de l'ombilic, elle répare le lien avec la mère, ravive les blessures, remet en position, fait ressurgir les névroses de la mère dans le but de guérir l'enfant qui est en soi.
L'on prend conscience de l'ombilic, car la nourriture de l'esprit de la mère sont allé dans le cerveau de l'enfant. En agissant sur la rate et les reins on répare la liaison mère enfant, l'on déstresse la combinaison abdomen cerveau de la mère à l'enfant. Masser en tournant dans le sens des aguilles d'une montre détend et décomprime les chakras du cerveau. L'onction va en profondeur dans le plan physique, elle réveille les énergies vers le cerveau et rééquilibre (gauche droite) les hémisphères cérébraux.

 

Zayin, 7eme lettre de l'alphabet (Zaïn, Zayn)   

Symbolisme

Zayin est une lettre de puissance et de discernement, le pouvoir du libre-arbitre accordant le choix de faire ou de ne pas faire. Zayin force à s'assumer, à se prendre en charge, il symbolise le combat intérieur, le choc des oppositions, le but à atteindre et la forteresse à conquérir. Il est la tension constante entretenu entre l'homme et ses valeurs. Par sa septième place dans l'alphabet, il évoque le Chabbat.

 

Origine

La signification du symbole protosinaïtique n'est pas très sûre, on pense parfois que les trois traits du signe schématisent une flèche. En raison de la forme de l'idéogramme, certains voient une balance, non pas en tant que symbole d'équilibre, mais dans sa fonction d'instrument permettant de comparer deux choses. L'épée tranche et sépare, la balance discerne entre deux valeurs opposées, fonction que l'on retrouve dans le symbolisme général du Zayin.

 

Signification

"Le nom Zayin est le nom du Saint, béni soit-Il, car dans ce mot est contenue la racine "zan", signifiant nourrir et D-ieu nourrit toutes ses créatures" (Autioth de R. Akiva). Le nom 'zayin", rappelle "keli-Zayin", c'est-à-dire une "arme". Il ne faut pas non plus négliger le fait que le mot "zinah", qui est"Zayin" au féminin, signifie "alimentation" ;ceci en relation avec le verbe "zon", "nourrir".

 

Langue hébraïque

Forme de la lettre

La forme primitive devait être une épée ou un couteau, mais ce dessin s'est réduit à deux traits, représentant la lame et la poignée, coupés par un troisième, la garde. Zayin est un Vav qui, en son sommet, s'étend dans deux directions et se retrouve couronné. Ou plus précisément, le Zayin est un Vav couronné par un Youd.

 

Guématria

Sa valeur numérique est : 7 en résonance avec Ayin 70 et Nun finale 700.

Le nombre 7 que représente Zayin, est sans doute le plus important de la Bible :

• 7 jours de la Création

• 7 jours de la semaine

• 7 terres • 7 mers • 7 cieux • 7 Palais célestes

• le jubilée après 7 fois 7 ans

• les 7 branches de la Ménorah

• 7 les Patriarches d'Israël (Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Aaron, Joseph, David).

Le 7 est le nombre de l'accomplissement de l'espace et du temps et de la réflexion après un cycle accompli.

La valeur pleine du nom Zayin est égale à 67, ce nombre est surtout connu pour être celui du nom de la Séfirah Binah, représentant l'analyse et le discernement.

 

ZAYIN

 

Septième lettre de l'alphabet, Zayin se prononce entre les dents.

D'après la Qabalah, le signe Zayin est le sceptre royal doré qui, par un mouvement, appelle à se rapprocher, la reine prête et décorée: c'est là le sens du crochet remontant du bas, qui est aussi la lumière réfléchie, celle qui revient.

Les différents sens du mot "zayin" sont liés à l'armure et à la parure qui donnent comme dérivés l'épée, le couteau, l'outil, l'apparat, mais aussi le fard, le sexe et la prostitution.

Zayin est le secret de l'union du couple zoug (zayin-waw-ghimel), celui de l'accomplissement de la sexualité, dans toute sa plénitude. Cette possibilité d'union terrestre soutient l'unité d'en haut. Elle nourrit la dualité précaire pour l'élever dans le sens de l'unité et pour éviter son écroulement dans la multiplicité.

Dans le récit de la Genèse apparaît au verset 11 du premier chapitre le mot "zéraa'", la semence, zayin-resh-a'yin: cette semence végétale nourrit l'homme. Mais la semence de l'homme peut soit concourir au projet divin d'union ou le mener vers l'Autre côté, le domaine non divin, celui des puissances démoniaques.

Associée à la lettre Hé, Zayin donne le mot "ceci", comme si on désignait du doigt la chose. De même, la splendeur est le "zohar", zayin-hé-resh, ou "ceci est la tête, la montagne": Zayin montre du doigt la lumière splendide de l'aurore qui perce l'obscurité de la nuit.

"Zman", zayin-mém-noun, est le temps, ou "ceci est la manne" ou "ceci est la question", l'interrogation: Zayin montre du doigt la création du temps par le questionnement.

 

La valeur du signe Zayin est sept. Sept est la dernière phase de la création, celle de la création du temps, à travers le shabat. Quand les eaux se sont séparées, le firmament est apparu progressivement, selon sept niveaux. D'après la Qabalah, les étincelles de lumière primordiale rémanentes ne se sont pas éteintes dans la création, grâce aux âmes des sept Justes. Les sept lampes de la ménorah, chandelier du Temple, sont à la fois chaleur et lumière, les "sept yeux qui parcourent le monde", les attributs divins de rigueur et de miséricorde.

Par son dessin et ses significations, la lettre Zayin résume bien la dualité de l'amour et de la crainte du divin: ces deux notions sont comprises comme un lien possible de deux lignes parallèles qui ne se rencontrent pas, lien qui est aussi la distance adéquate pour que les lignes ne se confondent pas, comme le trait diagonal du Z. La crainte et l'amour sont deux émotions essentielles à l'équilibre de l'homme, l'une, origine de la vie, l'autre, son but. La lumière incidente peut se réfléchir mais cette réflexion ne peut avoir lieu que lors de l'amorce d'un retour de l'homme, dans la possibilité d'union par l'amour.

 

 

7. Zayin, l'épée de la Connaissance

 

 Zayin est la septième lettre de l’alphabet hébreu et renvoie au septième jour de la Création.  Fameux jour que celui-là : « Dieu acheva au septième jour l'œuvre qu'il avait faite, il arrêta au septième jour toute l'œuvre qu'il faisait.  Dieu bénit le septième jour et le consacra car il avait alors arrêté toute l'œuvre que lui-même avait créée par son action. » (Gn 2 : 2-3)

Ce septième jour récapitule les précédents car le 7 est la récapitulation du Tout, la synthèse du monde matériel (symbolisé par le 4) et du monde spirituel (symbolisé par le 3).

Intégration du matériel et du spirituel, Zayin est une lettre de force, de puissance, de totalité et de gnose.  Car celui qui a pu unir en lui le Ciel et la Terre, celui qui a pu faire de son corps de chair un temple de l’Esprit, non en rejetant le matériel mais en l’acceptant et en le sublimant, celui-là est adoubé par le Seigneur des seigneurs et reçoit son épée.  Zayin est une épée.

L’intellect de celui qui a été adombré par l’Esprit est pareil à une épée.  Prompt à discerner, il tranche les illusions et les faux semblants, il sait séparer l’erreur de la vérité, il peut combattre l’ennemi, c'est-à-dire l’ombre qui n’est ombre que parce qu’elle s’est éloignée de la Lumière.  Celui qui a reçu l’épée du Seigneur peut construire le Temple de l’humanité en étant vigilant et  en se gardant des ignorants et de la barbarie toujours prête à submerger l’humanité, ainsi est-il dit dans le Livre de Néhémie :

« Ceux qui bâtissaient la muraille et ceux qui portaient et chargeaient les fardeaux travaillaient d'une main et de l'autre tenaient une arme. Quant à ceux qui bâtissaient, chacun bâtissait, une épée attachée à ses reins. Le sonneur de cor était à côté de moi. » (Ne 4 ; 11-12)

Dans le contexte actuel, toute rhétorique associant spiritualité et symbole guerrier suscite une juste méfiance.

Pourtant, l’épée est le symbole de l’action, de la protection des plus faibles par les plus forts et de la justice, l’épée est comme la torche, portée haut, elle reflète les rayons du soleil et fait reculer les ténèbres qui ne peuvent résister.

Pourtant, l’épée est l’arme du combat intérieur, celle qui sert à terrasser nos démons, à faire rendre gorge à nos peurs, à nos préjugés, à nos aveuglements.

La quête de Dieu est le but de toute vie sur Terre. Quête de la connaissance qui libère, elle se conquiert avec le cœur autant qu’avec la clarté d’esprit.  Quête de la transformation et de la transmutation, elle élève autant qu’elle relie à nos semblables.  Quête de la victoire de la Lumière, elle demande la force intérieure : force d’être heureux, force de s’émerveiller, force de se dépasser, force de faire éclore les graines plantées en nous et surtout force de repousser les attaques de l’entropie, de la facilité et de la stagnation.

La quête spirituelle demande d’être bien armé.  Hommes et femmes de Bonne Volonté, adoubés par le Christ et ouvert à la Grâce, il nous appartient de porter les armes de la Vie et de nous battre pour le Royaume des Cieux, c’est-à-dire pour la transformation de la mort en Vie et la sublimation du monde qui nous a été confié.

 

La Kabbale de la Lettre Zaïn

Par Spartakus FreeMann

 

« Souviens-toi du jour du Shabbat pour le sanctifier » - Exode 20.8

ז

• Valeur : 7

• Valeur développée : 717

• AtBash : 119

Nous allons pénétrer à présent dans le monde de la lettre Zaïn, septième lettre de l’alephbeth. Nous l’étudions aujourd’hui, car c’est sans doute celle qui nous est la moins familière, et pourtant sa valeur est sans conteste comme nous le découvrirons dans les lignes qui suivent.

Avec le Zaïn, nous quittons les 6 jours de la Création active et entrons dans la plénitude du 7 du Shabbat qui en est l’achèvement. Shabbat de Dieu mais également Shabbat des hommes, « Dieu conduit Adam dans les ténèbres de ses différents champs de conscience afin qu’il se souvienne que, fait de chacun d’eux, il a désormais à les intégrer, les devenir » (A. de Souzenelle, La lettre, chemin de vie). Le jour de Shabbat, ce septième jour est le jour du souvenir de Dieu, l’homme se souvient dans le repos de son Élohim. Et le verbe hébreu du souvenir est « zeker », dont l’initiale est le Zaïn.

Par sa graphie, le Zaïn (

ז) se rapproche du Vav (ו) ou du Noun final (ן). Habituellement on le lit comme formé à partir d’un Yod (י) horizontal et d’un Vav vertical (ו), ce qui porterait alors sa valeur numérique à 16, de réduction 7 ! La valeur 16 est celle du mot Hava (הוה) « désir », du verbe hébreu Hava qui signifie vivre, exister et cela se réfère parfaitement à la position du Yod qui « enfonce » le Vav, le lien, qui relie l’En haut et l’en bas. Cela nous enseigne que pour exister véritablement, il faut se relier au monde d’en haut et ne par rester dans la verticalité du serpent, mangeant la poussière chaque jour de son existence.

La valeur numérique de la lettre Zaïn est d’importance dans le milieu de la judaïté et de la

Kabbale : les 7 branches du Chandelier, les 7 jours de la semaine, les 7 Palais Célestes du Zohar, les 7 couleurs du spectre de l’arc-en-ciel…

Le 7 selon

le Sepher Yetsirah est l’emblème du centre conjoint des 6 directions de l’espace (4 points cardinaux, le zénith et le nadir). Cela nous indique que l’homme méditant sur le Zaïn doit comprendre sa place au sein de l’univers et des hommes, mais également sa propre place par rapport à lui-même. Au centre, il peut maîtriser et maintenir son identité véritable. « S’y placer et s’y maintenir nécessite le retrait des forces contraires. S’y placer et s’y maintenir nécessite le retrait en soi-même, mais de façon positive et active et non en une expression de rejet. C’est là encore une fonction de ce 7e jour, jour consacré » (Roland Bermann, Voie des Lettres, Voie de Sagesse, éditions Dervy).

La valeur pleine de Zaïn est de 67 qui est identique à la valeur de la Sephira Bina (

בינה) qui représente le discernement. 67 est aussi la valeur de Zadon (זדון) qui signifie orgueil ce qui nous est une mise en garde pour l’homme qui se situe sur le sentier entre Tiphereth et Guebourah — 7e sentier — c’est-à-dire entre la Force et la Rigueur. L’homme ne doit pas vouloir avancer trop vite vers le discernement (Binah) ou la victoire (Netzach), mais il doit opérer auparavant une teshouvah et relier ce qui est en haut avec ce qui est en bas.

La graphie du Zaïn suggère également la forme d’une dague ou d’une épée et le nom même de la lettre signifie arme en général (« Le Zaïn signifie les armes de guerre : l’épée aiguisée et la lance de combat », Zohar I:3a). Cette guerre qu’introduit le Zaïn, nous aimons à l’interpréter comme la guerre que doit se livrer l’homme à lui-même afin de se dégager des pulsions illusoires de ce monde inférieur. Cette guerre intérieure ressemble au Grand Jihad de l’Islam, cette guerre sacrée que le croyant doit se livrer afin d’affiner son âme et son esprit. D’ailleurs, si nous regardons le Etz Haïm,

l’Arbre de Vie, la septième Sephira est Netzach, dont les noms sont Victoire et Éternité ! Celui qui combat par le Zaïn son être intérieur et les pulsions animales obtiendra la victoire et donc la vie éternelle.

Le Zohar dans son prologue nous raconte la présentation des lettres devant le Saint béni soit-Il : « La lettre Zaïn se présenta et dit : qu’il Te plaise, ô Maître du monde, de créer le monde avec moi, car Tes enfants veillent au Shabbat grâce à moi : Souviens-toi (Zekor —

זכר) du jour du Shabbat pour le sanctifier (Exode 20.8). Le Saint, béni soit-Il, répondit : Je ne créerai pas non plus le monde à partir de toi, car tu loges la guerre, le glaive aiguisé, la lance de combat. Tu ressembles au Noun (final) ».

La lettre suggère également la hampe d’un drapeau ou un sceptre, cela nous est dit dans « … car personne ne portait sa couronne sur lui » (Exode 33.4), dont la traduction araméenne pour « couronne » est « zineï » qui s’apparente au Zaïn. Cette possibilité d’interprétation nous est donnée par un texte de la Mishnah « Un bâton dont le sommet a été fait en clous… reçoit l’impureté… mais tous ceux qui ont été faits comme des ornements sont purs » (Kélim Mishna 2.14). Le bâton dont on nous parle ici peut être interprété comme étant la lettre Vav et la masse serait le Yod. L’ensemble formerait donc le Zaïn. Dans cette interprétation, nous entrons également dans le domaine de la teshouvah ou du retour vers Dieu.

Le mot « zaïn » (

זין) signifie arme ou armure. Il évoque aussi l’idée d’ornement. Ce mot est contenu dans החינז qui signifie « l’abandon ». Il contient la racine נז qui signifie « espèce » et qui figure dans le mot « semence » (היזן).

Rapprocher la lettre Zaïn de l’attribut de Malkhut qui est le septième attribut, c’est comparer Zaïn à une couronne. Or Zaïn, comme sept autres lettres doit recevoir lorsqu’elle est écrite une couronne à son sommet. À noter que ces sept lettres sont toutes constituées à partir du Zaïn d’ailleurs. Le sens de ces couronnes placées au-dessus de ces lettres est de tempérer la rigueur particulière de ces 7 lettres.

La lettre zaïn est en étroite relation avec le mythe de Caïn.

Si l’on compare : ZAÏN

זין – 7.10.50

et : CAÏN 100.10.50 –

קין

La valeur numérique de Caïn et d’Abel est de 197 (

קין – הבל). Or, il s’agit des lettres Zaïn (זין — 67) et Ayin (עין — 130) écrites en plénitude.

Par ces passages, nous voyons donc que la signification guerrière de la lettre Zaïn est bien éloignée de la simple et triste guerre que les hommes se livrent entre eux. Mais, le Zaïn est par sa valeur numérique et sa place dans l’alephbeth, le signal de la transformation, de la mort avant le passage vers l’infini du 8. Le 7 est mutation qui se réalise dans le 8.

« La lettre Zaïn désigne la Sephira Netzach, 7e de l’émanation. Le mot "Zain" vient de l’expression nun-iod-zaïn/iod-lamed-kaf arme qui permet de vaincre à la guerre. Cette lettre désigne le bâton divin que Moise tenait dans ses mains et avec lequel il a opéré les miracles et les prodiges qui ont changé les lois naturelles. La forme du zaïn ressemble à celle d’un bâton.

Bina est également appelée la Grande Sephira Netzach, car Zaïn, qui désigne principalement la Sephira Netzach, la septième, désigne aussi la Sephira Bina, parce que le Zaïn a la valeur numérique 7, et la Sephira Bina comprend dans son sein les sept Sephiroth inférieures qu’elle enfante.

Le Zaïn désigne donc encore la Sephira Bina d’où viennent les sept jours de la création, le monde de la construction (binyane) qui tient sur sept colonnes.

Ce qui est 7 est 1, car le Zaïn a la valeur numérique de 7 et la guématrie du mot Zaïn selon le mispar katan est de 7 + 1 + 5 = 13, valeur numérique du mot Un (

אחד — e’had = 1 + 8 + 4 = 13).

Le Zaïn désigne également la Sephira Bina :

1°/ parce que le zaïn est une arme de guerre et la victoire (Netzach) ne se remporte que par la force de Bina grâce à laquelle les Hébreux sont sortis d’Égypte pour la liberté.

2°/ parce que la guématrie du mot Zaïn = 7 + 1(0) + 5(0) = 13 est celle du mot Bina = 2 + 1(0) + 5(0) + 5 = 13.

Le zaïn, selon le calcul antique a la valeur numérique du mot koa’h (

חך) "force", soit 28, car elle est la force et la puissance qui permettent de triompher des princes des nations en bas et en haut de détruire leurs organisations.

Le mot zain signifie également ornement, parure, et c’est l’ornement que les Hébreux avaient reçu au Sinaï quand ils ont dit : « Nous ferons et nous écouterons ». Et c’est par la force de cette lettre qu’ils vainquaient tous les peuples et aucune créature ne pouvait tenir devant eux et les regarder. Mais lorsqu’ils firent le veau d’or, cette parure leur a été reprise ainsi qu’il est écrit : « et maintenant ôte ton ornement et je sais ce que je te ferai ».

Si l’on peut dire, tout le temps qu’ils portaient sur eux cette parure, ils ne pouvaient pas être jugés et ils étaient protégés de la Rigueur, car le zaïn désigne la Sephira Netzach qui est du côté droit et qui est appelée ’hesed katane, la petite grâce. Mais à l’avenir le Saint, béni soit-Il, rendra cette parure aux israélites et alors toutes les nations de la terre les craindront. Et on nous a donné quelque chose de semblable à cet ornement, ce sont les tephiline.

Le zaïn désigne le bâton d’Élohim, c’était la main même de Moïse. Tous les membres du corps de Moise servaient de support aux attributs divins.

Zain = 7 + 1(0) + 5(0) = 13 + 1 (le mot) = 14 = 10 = 4 = Yad, "main". Le zaïn désigne la Sephira Netsa’h, le bâton et la main de Moise, qui sont une seule et même chose.

Dans le Livre des Lettres de Rabbi Akiba, il est écrit que le zaïn est le nom du Saint, béni soit-Il, car dans ce terme il y a la racine zan, qui signifie nourrir. Dieu nourrit toutes les créatures.

La lettre zain a été donnée en cadeau à Moise, ainsi qu’il est écrit : Vézé lekha haoth. "Voici pour toi la lettre". Le mot traduit par "voici", vézé, peut aussi se lire vehazaine, "la lettre zain pour toi".

C’était le bâton miraculeux sur lequel était gravé le nom de l’Éternel.

La Torah a été donnée par 7 voix, qui correspondent à la valeur de la lettre Zaïn.

Le Zaïn désigne Netzach d’en haut (Bina) et Netzach d’en bas. Additionnons les deux zaïn et nous obtenons la valeur numérique du mot « main ». Le Yod et le Daleth du mot « main » (Yad) dessinent la lettre Hé

». (Rabbi David Zimra, extraits du Maguen David).

Enfin, soulignons la présence de la lettre Zaïn dans le mot hébreu « Zé » (celui-ci) et le mot « Zoth » (celle-ci) : « Ceci (Zé) est mon Nom » (Exode 3.15) que le Zohar lit « Zé mon Dieu », le Zé devient alors un nom de Dieu dans le présent. « Zé et Zoth désignent de façon exclusive les sphères (Sephiroth) directement situées sur l’axe médian. En lui se joue, à travers différents harmoniques, la problématique fondamentale de l’unité » (Betty Rojtman, « Feu noir sur feu blanc »). Dans le Cantique des cantiques, nous lisons « Qui (mi —

מי) est celle (zoth – זאת) qui monte du désert… », que le Zohar explique : « Les mots Mi et Zoth constituent la somme de deux saintetés, de deux mondes en contact permanent et liés ensemble » (Zohar I 10a).

Enfin, Zaïn par « Zoth » est le chemin de la bénédiction comme il est dit : « Comment savons-nous que Zoth représente une bénédiction ? Nous l’apprenons du verset : Ceci (Zoth) nous est venu de Dieu » (Nahmanide cité dans Voie des Lettres…).

Le Zaïn et le Bahir :

53 : « Et pourquoi s’appelle-t-il de son nom or (Zahav) ? Parce qu’en lui sont englobés trois principes : Mâle, zakhar, et c’est le Zaïn. Première lettre du mot Zahav. Le second est le principe de l’Ame et c’est le Hé, et cinq noms sont à l’Ame : le souffle, l’âme vivante, l’âme une, l’âme végétative, l’âme supérieure. Quelle est sa fonction dans Hé ? Et elle est un trône pour Zaïn, ainsi qu’il est dit : « Car un supérieur veille au-dessus d’un supérieur » (Ecclésiaste 5, 7). Et le Beth, lui, assure leur permanence, ainsi qu’il est dit : « Au commencement créa » (

Genèse 1, 1) ».

79 : « Une autre explication : « J’ai entendu ce que Tu as donné à entendre et j’ai été pris de crainte » (Habacuq 3, 2) : J’ai compris ce que Tu as donné à entendre et j’ai été pris de crainte. Qu’a-t-il compris pour qu’il soit pris de crainte ? Il a compris la Pensée, du Saint, béni soit-Il. De même que la pensée n’a point de limite, puisque l’homme médite et descend jusqu’à l’extrémité du monde, de même l’oreille n’a pas de limite et ne se rassasie pas, ainsi qu’il est écrit : « Et l’oreille ne se rassasie pas d’entendre » (Ecclésiaste 1, 8). Et que signifie le Zaïn dans l’oreille (ozen) ? Pour quelle raison ? Parce que l’oreille ressemble à

la lettre Aleph et parce que Aleph enferme les essences des dix Commandements. C’est pour cela que « l’oreille ne se rassasie pas d’entendre ».

80 : « Et que signifie le Zaïn qui est écrit dans « oreille » (ozen) ? Nous disons ceci : Tout ce qu’a mis le Saint, béni soit-Il, dans son monde a un nom qui vient de ses travaux, ainsi qu’il est écrit : « Et telle toute âme vivante serait nommée par Adam, tel serait son nom » (

Genèse 2, 19). C’est-à-dire : c’est son corps qui était ainsi. Et d’où savons-nous que le nom, c’est son corps ? De ce qu’il est écrit : « La mémoire du juste est destinée à la bénédiction, et le nom des méchants tombera en pourriture » (Proverbes 10, 7). Est-ce son nom qui tombe en pourriture ? En fait, n’est-ce pas son corps ? En l’occurrence, son corps également ».

81 : « Zaïn, quel est le sens de sa fonction dans ozen ? Il représente autant que de jours de la semaine pour t’enseigner que chaque Jour a sa force propre. Mais quel est le sens de sa fonction ici ? Il est destiné à t’enseigner les racines. De même qu’il y a une grande Sagesse dans l’oreille et qui va au Sans Limite, de même il y a une force dans tous les membres ».

Le Zaïn et le Zohar :

Vol 22. IV 19. « Si les deux faux témoins, Samaël et le Serpent, viennent rendre un faux témoignage contre Israël alors ils confondent le Vav et le Zaïn, et donc le ZEIR ANPIN qui est Hessed, Gebourah, Tifereth, Netzach, Hod, Yessod et Malkhut, qui est Zaïn, c’est-à-dire, qu’ils ont péché et éloigné le Vav, qui est le ZEIR ANPIN, du Zaïn qui est Malkhut, qui sont les lettres de «

וז ». Ceci est la signification de « Ce peuple que (וז) j’ai formé pour Moi-même » (Isaïe 43.21), cela se réfère au peuple qui unit le Zaïn et le Vav ».

Vol 10 VI 77. « Le secret du front. Celui-ci est sous la lettre Noun, qui est Gebourah, qui est la perfection de la lettre Zaïn – qui est Malkhut, puisque Malkhut fut construite à partir de la Colonne gauche qui est Gebourah. Parfois le Noun est inclus dans la lettre Zaïn et parfois elle se tient seule ».

Vol 14. I 22. « À l’intérieur d’eux, c’est-à-dire au sein de l’aspect de Malkhut, qui signifie l’aspect de Tifereth, se tient le ministre Rahatiel, supérieur du camp qui est sous la domination de Gabriel… Une lettre brille au-dessus de tous les camps c’est la lettre Zaïn, qui est le côté de Tifereth en Gabriel… Le Zaïn est échangé dans les lettres gravées et est appelé le substitut de Lamed. Quand cette lettre brille sur la tête de tous ces camps, ils voyagent vers cette brillance ».

Spartakus FreeMann, Zénith de Libertalia, 10 Tishri 5765

 

 


Zain est la 7e lettre de l’alephbeith et prend place en tant que dentale sur la paire de branche de la menora issue du Iod, symétriquement au Tsadé, se superposant au signe cardinal de feu, le Bélier, dont le sigle épouse le graphisme, et à la 7e lame majeure du tarot.

L’arcane est intitulé « Le chariot » ou « Le Triomphe » et montre un personnage couronné et portant un sceptre en main droite, sur un véhicule couvert d’un dais et tiré ici par deux sphinges, l’une blanche, l’autre noire, (le plus souvent ce sont des chevaux

Il s’agit, semble-t-il, du triomphe d’un roi revenant de la guerre, cependant le tarot de Mantegna y reconnaît le dieu Mars (Maître du Bélier) ce qui correspond à la lettre Zain qui signifie ‘arme’ ou ‘flèche’.

 

Le chariot, מרכב (2+11+20+13 = 46 > 10) « MeRKaVa » est aussi le nom donné à la ‘Vision d’Ezéchiel’. Celle-ci, comme support initiatique, a servi à la méditation des Kabbalistes autant que la ‘Genèse’.

Le nombre ‘7’ est très fréquent dans la Bible.   

Considéré comme 6 + 1, il est le nombre du sabbat, jour de repos du créateur et divise ainsi le calendrier en semaines.   

Il structure toute l’Apocalypse de St Jean.    

Il est le nombre des planètes et des branches du chandelier inspiré à Moïse et qui nous a guidé dans notre recherche.

 

  

On dénombre sept piliers de la Sagesse,   

sept notes fondamentales dans la gamme,   

sept couleurs dans l’arc-en-ciel,   

sept chakras,   

sept archanges qui se tiennent devant le trône de Dieu et sept étapes dans la progression spirituelle :   

les sept palais de la Merkava,   

les sept demeures du château de l’âme chez Ste Thérèse d’Avila, les sept sceaux du livre de l’Agneau dans St Jean.

 

Enfin, 7 considéré comme la somme 4 + 3 , mariage de la terre et du ciel, est le nombre des sacrements et totalise les quatre vertus cardinales et les trois vertus théologales.  

   

Zain est l’initiale de זכר (20+11+7 = 38 > 11) ‘ZaKaR’, « se souvenir », comme dans Zacharie.

Et de זבוב (2+6+2+7 = 17) ‘ZéBUB’, « mouche », comme dans Béelzébub.

En toutes lettres, Zain s’écrit זין (14+10+7 = 31 > 4) de même guématrie que גבור (20+6+2+3 = 31 > 4) ‘GuiBOR’, « Force » et que ירא (1+20+10 = 31 > 4) ‘IRE’, « craindre ».

 

7 - Chariot

 

Tarot du Sépher de moïse, arcane majeur du livre de Thoth : le Chariot, Nombre 7, lettre hébraïque Zaïn.  

Le Chariot.  

Le Nombre 7.  

 

Le Nombre Sept, le Chariot dans le livre de Thoth, le principe de l’expansion de toute chose par le mouvement dans le temps et l’espace. Dans l’Ennéade Héliopolitaine c’est Isis. Dans le Zodiaque sacré c’est le troisième signe : Kanaîn/Cancer. Le Sept est premier Nombre du troisième ternaire (7-8-9), celui sous domination du Nombre Trois de notre Ternaire Divin : le Destin, ce qui est en parfaite correspondance avec sa troisième position dans le Zodiaque sacré. Mais en tant que premier Nombre de ce troisième ternaire il est l’expression de la Providence ce que confirme l’addition et la réduction théosophiques des Sept premiers Nombres ( 28 ou 2+8 = 10 le 1). Ce Nombre est celui de la gamme des couleurs de base du spectre lumineux, ou celui des sept tonalités d’une octave. C’est l’addition du Ternaire Divin et de son incubation au travers du quaternaire (3+4), ce qui nous donnera la prolifération autant-que-possible, conforme au signe astral qui lui est rattaché : Kanaîn/Cancer. C’est encore les sept vertus cardinales et théologales que symbolisent les sept planètes du système solaire (chapitre IV), vertus qui sont expliquées dans ce chapitre par la Chrysopée du Seigneur de Raymond Lulle. Ce Nombre Sept étant l’expression des six premiers Nombres, il renferme en lui leurs signatures, dont les multiples combinaisons trouveront un champ du possible pour se manifester. Si le Nombre Cinq est le premier signe de Terre, le Nombre Six le premier signe de Feu, le Nombre Sept est le premier signe d’Eau ; en tant que troisième signe de notre Zodiaque sacré, il est en étroite relation avec le Nombre Trois le Destin et ses lois de causalité de la sphère temporelle. Le char du Triomphe qui caractérise le hiéroglyphe de cette lame dans le livre de Thoth, indique qu’il échappera aux lois de causalité du Destin si le conducteur (le Nombre Six) parvient constamment à dominer les deux sphinx de polarités magnétiques différentes du grand agent plastique de la force sexuelle que sont Jakin et Boas. Pour diriger par sa volonté et son autorité ce chariot, qui ne fera de son conducteur le triomphateur que s’il est l’expression volontaire de la maîtrise des Puissances sexuelles qui fournissent l’énergie à son mouvement, mais aussi des Six Puissances qui ont leurs signatures dans ce Nombre Sept. Les épreuves (parcours) que devra traverser le conducteur de ce chariot seront celles qui parsèmeront son avancée vers son évolution ; ces épreuves ne sont pas localisées à ce Nombre Sept, elles commencent chaque fois que la volonté manifeste son expression. Le conducteur de cette volonté (la Conscience) devant être capable de tenir fermement les rênes qui le font souverain de sa ou ses décisions et de sa conduite, et qui ne resteront jamais sans produire des réactions négatives, antagonistes ou positives selon qu’il est mégalomane ou humble, ignorant ou non. Les premières épreuves qui découleront de l’expression de la faculté volitive se manifesteront par des tentations (faiblesse, vanité, émotivité, désirs, passions, etc...) que devra maîtriser le conducteur du char pour espérer parvenir au triomphe. Eliphas Lévi écrivait concernant ce Nombre Sept, dans l’ouvrage précité :

La vertu du septénaire est absolue en magie, car le nombre est décisif en toutes choses ; aussi toutes les religions l’ont-elles consacrée dans leurs rites. La septième année chez les Juifs était jubilaire : le septième jour est consacré au repos et à la prière : il y a sept sacrements, etc.   Les sept couleurs du prisme, les sept notes de la musique, correspondent aussi aux sept planètes des anciens, c’est-à-dire aux sept cordes de la lyre humaine. Le ciel spirituel n’a jamais changé, et l’astrologie est restée plus invariable que l’astronomie. Les sept planètes, en effet, ne sont autre chose que les symboles hiéroglyphiques du clavier de nos affections. Faire des talismans du Soleil, de la Lune ou de Saturne, c’est attacher magnétiquement sa volonté à des signes qui correspondent aux principales puissances de l’âme ; consacrer quelque chose à Vénus ou à Mercure, c’est magnétiser cette chose dans une intention directe, soit de plaisir, soit de science ou de profit. Les métaux, les animaux, les plantes et les parfums analogues, sont en cela nos auxiliaires.

Chaque Nombre ayant une réalité en involution comme en évolution, à l’inverse du char du Triomphe, si le conducteur (la faculté volitive) n’est pas maître des ces Puissances, ce ne sera pas en triomphateur qu’il le dirigera mais en mégalomane vers un déluge certain qui finira par l’engloutir. Nous avons dans ce chapitre VI, juste avant que n’intervienne le déluge, l’illustration d’une conduite de ce Chariot de la volonté dans des conditions d’expansion désastreuse comme l’indique le verset 13, celui correspondant à la lame de la Mort dans le livre de Thoth :

Car-elle-s’est-comblée, la-terre, d’une-ardeur-dépravante, par-la-face-entière : et-voici-moi laissant-dégrader (avilir, détruire) entièrement l’ipséité-terrestre.

Dans l’ancienne Égypte la septième Puissance était Sechat-Sefekht, divinité qui cristallisait dans la Nature les signatures des Six premières Puissances. Sechat-Sefekht était le Neter de l’écriture et de tout ce qui s’inscrit et se signe dans la Nature. Les égyptiens lui donnaient une forme féminine, portant sur la tête une étoile à sept branches, c’était la représentation de l’accumulation du patrimoine karmique de chaque âme-de-vie et de sa Monade/conscience.

Les sentences suivantes du Tao-Tô-King me paraissent définir subtilement l’essence de cette Puissance expansive :  

Le ciel et la terre sont éternels.

Ils n’ont pas de vie propre.

Voilà pourquoi ils sont éternels.

Ainsi, la première place revient au Sage qui a su s’effacer.

En oubliant sa personne, il s’impose au monde.

Sans désirs pour lui-même, ce qu’il entreprend est parfait.

Il s’était assis à la dernière place.

C’est pour cela qu’il se retrouve à la première.  

 

Le Nombre Sept a pour lettre hébraïque Zaïn, nom divin Zakaï (pureté du monde).  

Vocabulaire radical de La langue hébraïque restituée :

Ce caractère appartient en qualité de consonne, à la touche sifflante, et s’applique, comme moyen onomatopée, à tous les bruits sifflants, à tous les objets qui fendent l’air et s’y réfléchissent. Comme symbole, il est représenté par le javelot, le trait, la flèche, tout ce qui tend à un but comme signe grammatical, c’est le signe démonstratif, image abstraite du lien qui unit les choses. L’hébreu ne l’emploie point comme article ; mais il jouit de cet avantage en éthiopique, où il remplit les fonctions d’article démonstratif. Son nombre arithmétique est 7.

Les lettres hébraïques : des énergies vivantes 2 par Annik De Souzenelle

suite...

Nous allons encore parler de la lettre ZAIN, elle est comme une espèce de tremblement, un éclair, c’est l’épée en forme de flamme. Elle a pour valeur 7 et s’écrit avec un Yod et un Noun final. Le Noun fait une espèce de crochet, mais quand il est final il est comme un Vav prolongé.

Après le 6, donc après le Vav et jusqu’au Yod, le 10, nous allons avoir le Zain, le Heith et le Teith qui vont comprendre en leur milieu le Yod, comme si l’homme, à partir du Vav, était gros du Yod. Et ces trois lettres vont symboliquement réaliser, avant de mettre au monde le Yod, trois étapes essentielles de l’humanité et de chacun de nous en particulier. La première image du Zain est celle d’une flèche qui traverse une peau d’animal. Très vite elle va se styliser en ne gardant plus que deux plans horizontaux qui nous amènera à notre Z en sens contraire pour commencer. Pour comprendre cette évolution de la lettre, rapportons-nous à son histoire auprès du Saint-Béni-Soit-Il. Se référant au psaume : « Souviens-toi du Sabbath », elle prétend elle aussi à présider à la Création, premièrement parce que « Souviens-toi » en hébreu commence par la lettre Zain et, deuxièmement, parce que le Sabbath a lieu le septième jour. Mais le Saint-béni-soit-Il, la renvoie en disant: « Non, tu ne présideras pas à la Création puisque tu es comme le Noun final, tu as la forme d’un sabre effilé, tu présides donc à la mort, à la destruction. Et, en effet, le mot Zain veut dire une arme, plus précisément une flèche.

Le jour du Sabbath, Dieu qui se retire se fait arc, le Père laisse partir l’enfant qui est la flèche, c’est-à-dire toute la Création. Tout en se retirant, Dieu est toujours là discrètement, laissant la Création jouer son rôle, chanter son chant, vivre sa vie. Et si l’on peut comparer la Création à un expire, la flèche va être tout le mouvement de l’inspire, du retour au Divin qui va nous obliger à passer à travers nos états de conscience successifs.

La lettre Zain va œuvrer pour nous obliger à mourir à un plan pour rentrer dans un autre. Elle est redoutable parce qu’elle va détruire quelque chose pour nous contraindre à reconstruire. Ce qui est intéressant, c’est que le chiffre 7 en hébreu s’appelle SCHEVA, ce qui est très proche de Shiva, le dieu des Hindous et cela nous incite à penser qu’il y a une origine commune à ces deux mots, car ils ont la même fonction, Shiva détruisant tout ce qui ne ressortit pas à l’unité, tout ce qui rend compte de la dualité. Or le Zain va œuvrer pour que les deux HE, ces deux pôles de la contradiction, fassent le Yod.

Annik mentionne alors le mot ZAKOR qui signifie à la fois souviens-toi et mâle. C’est faire œuvre mâle de se souvenir. Lorsqu’on dit : « Dieu se souvient des hommes », Dieu se fait mâle et descend dans l’homme. Lorsque nous descendons en nous pour trouver le Soi qui est le germe divin, nous trouvons Dieu qui descend dans l’homme pour « se souvenir de lui ».

Le mot EZER est aussi très important. On y retrouve le Reish qui vaut 70 et qui est donc dans la même note que le Zain qui est 7. C’est un mot que nous trouvons au moment de la création de la femme, de ce pôle féminin dans l’homme, qui est « l’aide ». Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul, faisons une « aide » semblable à lui. » Généralement les traducteurs mettent « semblable » au lieu d’ « aide ». C’est faux, c’est NAGOD, c’est-à-dire face à face. C’est tout le mystère du féminin par rapport à nous tous.

Les deux mots ZAKOR et EZER se complètent. On pourrait aussi dire : Il n’est pas bon que l’homme soit séparé (composé des mêmes lettres) de lui-même, faisons-lui prendre conscience de ses profondeurs.

Nous analysons encore les mots AR ou Ra signifiant l’ennemi, mais aussi l’ami, le mot ZOV ou ZOBOV qui s’écrivent Zain, Beith ou Zain, He et Beith. Là le Zain œuvre dans le Beith qui lui, œuvre dans la Création et qui alors veut dire « écouler ». C’est l’écoulement des énergies que l’homme va réaliser. Et quand le HE se trouve au milieu et que cela passe par le souffle, nous avons le mot ZAHAV qui est l’or. Donc l’écoulement de toutes nos énergies donne l’or. C’est aussi l’écoulement divin que les Hébreux appellent « le sperme divin » qui descend dans l’Arbre de Vie et qui va féconder tous les mondes, c’est le pays de HAVILAH, là où coule l’or.

Le Zain est la toute première lettre qui nous sépare du Yod après que l’homme ait vécu le 6. Le passage du 6 au 7 est fantastique, parce que l’homme qui reste dans le 6, reste dans la répétition, dans la chaîne du Samsâra. Le 7, ce sont les terres nouvelles, les cieux nouveaux que nous trouvons aussi dans l’Apocalypse. C’est très important de passer ce 6, de vivre le Shabbath qui est la Fille qui touche à la dernière terre et qui donc s’accomplit.

Nous verrons la prochaine fois le HEITH, la première barrière où nous allons être testés : sommes-nous oui ou non capables d’aller plus loin ? Les Lois sont implacables.

 

 

 

Compte rendu de la rencontre du 11.1.1979

De nouveaux venus incitèrent Annik de Souzenelle à reparler du VAV, la lettre qui tient le centre du Tétragramme Yod-He-Vov-He. Nous renvoyons nos lecteurs au précédent compte rendu.

Le Zain, le Heith et le Teith sont comme les matrices du Yod, la dernière lettre. Elles vont être écrites de telle façon que le Yod se trouvera au milieu d’elles. Le Yod ne pourra naître que quand les énergies, après avoir joué dans le Zain et le Heith, seront présentes au niveau du Teith.

Le Zain, lié au nombre 7, est symbole de la plénitude acquise et chaque fois qu’il y a une perfection, il y a nécessairement une rupture de cette perfection pour passer à un autre cycle. Le Shabbath, lié au Zain, le septième jour, c’est le retournement du Divin qui n’est pas autre chose qu’un retournement de la conscience pour passer à un autre plan de conscience. Dieu va être parfaitement insaisissable, Il va laisser jouer la Création afin de se faire connaître. Et, à partir du HEITH, cela va être toute cette aventure de la conquête du Divin par la Création.

 

 

 

Après Aleph et Beth, Gimel et Dalet, Frank Lalou aborde ici le symbolisme de la cinquième, sixième et septième lettre de l’alphabet hébreu. Le Hé (5) émane d’un hiéroglyphe égyptien, et représente le souffle, la prière en mouvement, "chaque fois que je suis dans la vie, dans le mouvement, je suis en prière" nous dit Frank Lalou. Ce mouvement qui succède à la porte (Dalet) est inhérent au mystère de l’incarnation selon la pensée hébraïque: l’homme priant est dans le "faire" (individuation ?) et non dans "l’imitation d’un quelconque modèle".
Le Vav (6) et le Zayin(7) représente là encore l’unification et la séparation, le cosmos et le chaos, la paix et la guerre. Littéralement, en hébreu, c’est le crochet et l’épée. Le Vav et le Zayin peuvent paraitre opposés dans une lecture littérale, mais ils sont en fait extrêmement proche : en étudiant leur calligraphie, on s’aperçoit qu’un iota les distingue. Est-ce ce même iota qui distingue l’homme sage du fou, de la guerre et la paix ?
A vous de découvrir la richesse de cet alphabet prodigieux dans ce nouveau volet de 24 min en compagnie de notre maitre en calligraphie et kabbale.
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