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Soleil de Lumière
16 octobre 2013

Maître Morya - Partie 34 - Une discussion avec le Thakur sur l’homme et sur ses étapes Post-mortem

El_Morya_photo

 

Partie 34

Une discussion avec le Thakur sur l’homme et sur ses étapes Post-mortem.

Le sûtrâtman. Le sommeil et la mort

 

 

Ananda Swami et L’Enchantement Du Colonel.

« Maître » demanda Narayana au Thakur au milieu d’une discussion intense avec le pauvre Babu, « Que dit-il, et devons-nous le croire ? …

Qu’exactement rien ne reste de l’homme après sa mort ? Que ce corps, comme il l’affirme, se désagrège simplement dans les éléments le composaient ; et que ce que nous appelons l’âme et lui, « temporairement soi-conscient », s’évapore et se volatilise comme la vapeur de l’eau bouillante que on a laissé se refroidir ? »

« Qu’il y a-t-il de si étrange en cela ? » répondit le Thakur.

« Vous voyez, le Babu est un Charvaka (les Charvaka sont une secte de matérialistes du Bengale) et dès lors, il dit ce que n’importe quel autre Charvaka vous dirait. »

« Mais les Charvakas sont des menteurs ! Il y en a d’autres qui croient que l’homme n’est pas sont enveloppe physique mais est constitué de son mental, le siège de la soi-conscience. Mais la soi-conscience peut-elle abandonner l’âme après la mort ? »

« Dans son cas, c’est possible » répondit le Thakur calmement, « parce qu’il croit sincèrement et fermement dans ce qu’il professe actuellement. »

Narayana lança un regard étonné et perplexe au Thakur mais le Babu qui avait un peu peur de ce dernier nous lança un sourire triomphant.

« Comment cela se fait-il ? Est-ce que les Védanta n’enseignent pas que « l’esprit de l’Esprit est immortel et que l’âme de l’homme ne meurt pas dans le Parabrahman. Y a-t-il des exceptions ? »

« Dans les lois fondamentales du monde spirituel, il ne peut y avoir d’exceptions, mais il y a des règles pour ceux qui voient et qui dirigent ceux qui ne voient pas. »

« Je comprends cela, mais dans un tel cas, comme je lui ai dit « la disparition complète et finale de la soi-conscience » est plus que l’aberration de l’aveugle qui ne peut pas voir le soleil et qui nie son existence durant sa vie… mais qui le verra avec ses yeux spirituels dans la tombe. »

« Il ne verra rien du tout. L’ayant nié sa vie durant, il ne le verra pas lorsqu’il entrera dans la tombe. »

 

Source : " El Morya " de K.P. Kumar

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