Un médecin a une grande responsabilité vis-à-vis de ses patients
Pensées quotidiennes
Un médecin a une grande responsabilité vis-à-vis de ses patients. Par son attitude, par ses paroles, il touche des facteurs psychologiques; et là, on ne sait jamais ce qu'il est possible de déclencher comme éléments positifs ou négatifs et quelles répercussions ces éléments auront sur l'état du malade. Un médecin qui dit à un malade : "Il vous reste trois mois... six mois à vivre " n'est pas sage. D'abord, parce qu'il n'y a aucune certitude à ce sujet : l'expérience a montré que beaucoup de médecinsse sont trompés en faisant ce genre de prévision. Ensuite, il influence négativement le malade; il le plonge dans le désespoir et le paralyse avec cette idée qu'il n'y a rien à faire. Vous direz : "au contraire qu'il n'y a plus rien à faire. Vous direz : "au contraire je connais des malades que ce diagnostic a poussés à réagir et à lutter contre la maladie. " C'est possible, bien sûr, tout est possible, mais ce n'est certainement pas la majorité des cas.
Le médecin n'a pas le droit de décourager ses malades. Et pas seulement le médecin d'ailleurs, personne n'a le droit d'influencer négativement les autres en leur mettant des limites, en leur disant qu'ils n'arriveront jamais à réaliser leurs bons projets. Il faut toujours encourager les êtres à travailler, à faire des efforts.
Source : "Pensées quotidiennes" d'Omraam Mikhaël Aïvanhov