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Soleil de Lumière
25 août 2013

Hercule : La Vierge - La ceinture de la reine

Hercule_ceinture_d_Hippolyte

 

Chapitre 11

La Vierge - La ceinture de la reine

 

Le royaume des femmes

Dans le sixième travail d’Hercule, qui est dit être le sixième portail qu’il est demandé à Hercule de franchir, il fut proposé à Hercule de prendre la ceinture de la reine. Il devait gagner la ceinture et la rapporter. La ceinture est un article ornemental qu’une femme revêt autour de la taille.

Nous savons tous que le signe de la Vierge se situe en dessous du diaphragme, au-dessus du nombril et a une très belle forme.

En Inde, les femmes portent, à cet endroit, une ceinture dorée ; c’est une sorte d’ornement circulaire et c’est ce qu’Hercule devait se procurer de la reine. Cette reine était sur cette rive Là de la Création, et non sur cette rive-ci de la Création. C’est à l’autre bout, où il y a le commencement et autour d’elle, il y a la ceinture. Il a été demandé à notre héros d’aller la chercher.

Cette reine a un vaste royaume, et dans son royaume, il y a seulement des femmes, pas d’homme, parce que les hommes sont des femmes dans cette Création ! Dans ce royaume, tous les hommes sont des femmes ! Au-dessus du royaume, il y a L’HOMME, L’HOMME COSMIQUE. En-dessous du royaume, ou en dessous de la ceinture, il y a seulement des femmes. De temps en temps, ce qui est au-dessus descend à travers la ceinture en tant que fils de Dieu. Cela arrive de temps en temps, mais même lorsqu’Il vient, il est seulement un fils, c‘est-à-dire un enfant de cette reine. Il doit venir à travers elle en tant que fils, dès lors personne n’est son égal dans la Création. C’est pourquoi il est dit que, dans son royaume, tout le monde est femme, et il n’y a pas d’homme.

Il et elle Ceux qui reçoivent sont femmes et ceux qui donnent sont hommes. Selon la compréhension occulte, il n’y a qu’un donneur et les autres sont récepteurs. IL est le donneur de vie, le donneur de Lumière, le donneur de forme. Nous sommes au pôle récepteur, alors qu’il y en a seulement UN qui est au pôle émetteur. Ainsi, il est dit que le SEIGNEUR est le seul «homme».

Sa Création est féminine, et est présidée par cette Reine, qui est appelée la MERE DU MONDE. En fait, même LUI doit passer à travers ELLE. Ou LUI devient ELLE et alors, imprègne. Dans la Création, c’est seulement ELLE dans laquelle il y a LUI.

Je vais faire ici juste une petite déviation, parce que je me souviens d’une déclaration faite par Maître CVV, où il dit : «HE (IL) est dans SHE (ELLE)». Si vous cachez la lettre S, HE apparaît.

Quand cette lettre S se manifeste, HE (IL) est dissimulé dans SHE (ELLE). Il dit également : «Man (L’homme) est caché dans woman (la femme)». Si vous enlevez la syllabe ‘wo’, nous trouvons ‘man’. «Adam est dissimulé dans madame». C’est comme ceci, de cette manière humoristique, un beau matin, que Maître CVV a parlé à ses associés. Bien sûr, c’est un jeu de mots, mais cela détient une profonde sagesse.

 

Celui qui perçoit

Dans la Création, IL est contenu dans ELLE. La première émanation est ELLE à partir de LUI, et l’imprégnation est à travers ELLE. Quand il y a émanation, il y a perception. S’il n’y a pas d’émanation, il n’y a ‘personne’ pour percevoir et il n’y a rien à percevoir. Celui qui perçoit, ce qui doit être perçu et l’acte de perception, ne font qu’un avant l’émanation.

Quand nous nous éveillons, c’est déjà un stade de perception à partir du stade de «Para ». En Sanscrit, Para signifie ‘au-delà’ (CELA, LA VERITE). Ensuite vient la perception en tant que « Pasyanti », qui est le mot racine pour ‘perception’ en Anglais. Il doit y avoir quelqu’un qui perçoit pour percevoir. Celui qui perçoit émerge de CELA, et ensuite il y a les trois Logos qui se manifestent. A travers la perception, il y a ultérieurement l’imprégnation.

Toute notre activité advient après que nous nous soyons éveillés le matin ; avant cela, dans le sommeil profond, il n’y a pas de perception. Donc, l’entièreté est endormie, et soudainement, il y a une émanation. Cette émanation est comme une perle dans l’eau calme d’un lac. Ensuite, cela forme un cercle.

 

Le cercle infranchissable

Imaginez un lac d’eau calme, nous lançons juste un caillou, qu’arrive t-il ? Il y a des émanations en cercle. Les ondes émanent comme des cercles. Ce n’est pas uniquement ce caillou qui donne seulement une émanation en cercle, mais il y a une série d’émanations jusqu’à un point du temps, que l’on appelle périodicité. Cette série de cercles qui émanent, on peut s’y référer comme la ceinture de la Mère.

C’est le « cercle infranchissable », ou le «Kurukshetra » du symbolisme Oriental. Dans l’Espace sans limite, il y a une émanation dans une aire particulière, et c’est cette aire qui est mise en lien avec l’émanation que l’on appelle « terrain d’action » ou Kurukshetra en Sanscrit. L’espace qui est là est devenu un potentiel, et cette partie de l’espace potentiel est appelée Kurukshetra. Juste comme lorsque nous nous éveillons, nous avons notre sphère d’activité. La fourmi a sa propre sphère d’activité, le rat a sa propre sphère d’activité, et le chat a également sa propre sphère d’activité. Le Lion a une sphère d’activité un peu plus vaste que le chat, l’homme a une sphère d’activité plus large, mais cependant limitée, la planète a sa sphère d’activité, et cependant limitée. Le centre de notre système solaire, appelé le soleil, a son propre cercle infranchissable. Ainsi, au-delà du système également, pour l’Univers entier, il y a un cercle infranchissable !

C’est la limite au-delà de laquelle personne ne va ou n’imprègne. Cette première impulsion a sa propre sphère d’activité, qui est circonscrite par sa propre limitation, et à l’intérieur de cela nous restons en activité.

 

Le regard du Père

L’Espace sans limite est limité pour une période ; c’est une période ou une périodicité de temps, et c’est ce à quoi on se réfère comme étant la ceinture. A l’intérieur de cela, il y a des émanations. Ces émanations sont également circulaires, et très largement, il est dit qu’il y a sept émanations. C’est ainsi que nous parlons de sept jours, sept couleurs, sept sons et sept Manvantaras. Ils sont tous reliés à une périodicité de l’Univers, qui est l’émanation de CELA à travers ce que nous appelons la Mère du Monde. On Le voit uniquement quand Elle a émané, et pas avant ; cela signifie que l’amour de la Mère est le moyen pour le regard du Père. Elle est le médium pour rendre le Père visible. Le regard du Seigneur est expérimenté à travers l’amour de la Mère.

L’habileté d’échanger les regards, quand nous nous voyons les uns les autres, s’exprime par l’activité de la Mère ; autrement il n’y aurait pas d’échange. Il n’y a pas de second lorsque l’on voit le UN, et ce n’est pas un jeu intéressant.

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Le jeu de la création

La création est un jeu dans lequel il y a un échange pour l’expérience, mais il a aussi sa limitation. C’est une limitation volontaire qui est adoptée par CELA pour le plaisir, pour le jeu.

Par exemple, quand nous jouons le rôle d’un cheval ou le rôle d’un éléphant, avec un petit enfant, cela signifie-t-il que nous nous limitons nous-mêmes éternellement au rôle d’un cheval ou d’un éléphant ? Oui, pour le but limité du jeu avec l’enfant.

De même, l’Etre Cosmique Unique s’est sacrifié lui-même dans la soi-disant limitation, pour le jeu. A l’intérieur de la Création, c’est le jeu pour lequel IL est volontaire et auquel IL s’est soumis.

Etant entré dans l’arène du jeu, nous avons accepté certaines limitations. A l’intérieur du terrain ou à l’intérieur du cercle, les limitations existent, mais seulement pour le jeu. Si nous jouons un rôle dans une tragédie où nous n’avons pas de jambe, cela continue-t-il ainsi après la pièce ? Croyons-nous que nos jambes ne fonctionnent pas ? C’est ainsi qu’une situation feinte, surgit du jeu ou de la pièce, à l’intérieur du cercle.

Je vous ai parlé du jeu de football. Pour le but limité du jeu, les joueurs adoptent certaines règles. Nous gardons deux goals, deux gardiens de but, et deux équipes qui jouent pendant une certaine période de temps. La règle du jeu est « n’envoyez pas la balle dans votre propre goal ». Le gardien de but est sensé garder le goal et, quand il reçoit la balle, il ne peut pas l’envoyer dans son propre goal. Mais cela signifie-t-il qu’il ne le peut pas ? Si vous êtes un gardien de but et que vous prenez le ballon dans vos mains, qu’est ce qui vous empêche de l’envoyer dans votre propre goal ? Qu’est ce qui empêche à un membre de votre propre équipe d’envoyer la balle dans votre goal ? Rien ne vous en empêche, mais vous ne le faites pas. Pourquoi ? Parce que c’est la règle du jeu, comme dans tout jeu. Si nous prenons le basketball, vous envoyez la balle dans le panier des autres mais pas dans votre propre panier. Vous pouvez également mettre la balle dans votre propre panier, et personne n’y met d’objection. Supposez, qu’au milieu de la partie, un joueur ait cette idée : «Pourquoi dois-je me faire du souci pour mettre la balle dans le panier des autres ? Laissez-moi la mettre dans mon propre panier ». S’il le fait une fois, une carte lui sera montrée par son capitaine. S’il le fait une seconde fois il sera mis hors jeu, car il ne peut pas, dans le jeu, faire une telle chose. Le joueur accepte volontairement les règles et commence à fonctionner sans se plaindre, court tout le temps et met la balle dans le panier des autres. Au milieu du jeu, vous ne pouvez pas ressentir que ce jeu est une folie et, si vous ressentez cela, vous allez être mis sur le côté.

Dans le jeu de la Création, il n’y a pas à proprement parler le fait de rester de côté ; nous devons être dedans, même avec des plaintes. Combien de temps devrons-nous être ainsi ? Aussi longtemps que la maladie de se plaindre existe. C’est ainsi. C’est inconfortable lorsque les Lois de la Nature ne sont pas suivies ou comprises, mais c’est très agréable et plaisant lorsque les lois sont comprises, suivies et jouées. Si nous ne sommes pas dans le jeu, nous ne devons pas le suivre, mais chaque matin nous sommes dedans, que nous l’appréciions ou non. Le fait de refuser le jeu n’existe pas. Chacun est un joueur ici, et en accord avec les règles qu’il observe, il gagne de l’expérience.

 

Les qualités de la Mère du Monde

C’est dans ce royaume qu’Hercule fut envoyé pour parvenir à une compréhension de la ceinture. Tandis qu’il allait atteindre le royaume pour recevoir la ceinture, il y eut une scène d’un autre côté. La reine du royaume dit : « Un Fils de Dieu et cependant un fils de l’homme nous approche pour la ceinture. Dois-je la lui donner ? Ne dois-je ne pas la lui donner ? » Tandis qu’elle le proposait, Hercule arriva. Il ne savait qu’une chose, tuer les gens et arracher les choses.

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Cette ceinture était la ceinture de l’unité, c’était la ceinture de l’amour. Cela signifie que nous devons ressentir l’unité tandis que nous sommes en son sein. Nous devrons alors entretenir son amour, ce qui nous permet de nous sacrifier, de la servir et d’avoir confiance en elle. Ainsi, il y a quatre aspects à l’intérieur de l’arène ou de la ceinture, qui sont l’unité qui conduit à l’amour, l’amour qui conduit au sacrifice et à la confiance. Ce sont les qualités de la Mère du Monde. Ceux qui possèdent ces qualités peuvent vivre dans la Création sans conflit.

Si nous passons à côté de la première, nous passons à côté de la seconde. Si nous passons à côté du concept de l’unité, nous passons à côté de l’amour.

 

Unité et amour

On propage beaucoup que les personnes devraient aimer. Ils disent également que seul Jésus-Christ a donné la doctrine de l’amour et qu’auparavant, personne n’avait parlé de l’amour. Ils continuent à nous ennuyer avec cela : « aimer, aimer, aimer ».

Personne ne peut aimer ainsi.

L’amour advient si nous réalisons l’unité. Réaliser l’unité en nous. S’il y a quelque chose qui pique le pied, il y a une action réflexe de sauver ce pied de la piqûre.

Pourquoi de telles actions réflexes automatiques ont-elles lieu en nous ? Parce que nous ressentons l’unité de notre propre être.

Manifestant l’unité, nous aimons tout notre être d’une telle façon que nous en faisons naturellement l’expérience.

Ainsi, de même dans la Création, nous sommes sensés réaliser et nous rappeler cette unité en toile de fond dans notre mental. Alors, tandis que nous réalisons des actes d’amour envers notre être, nous le faisons également pour les autres. En vérité, il n’y a pas « d’autre », c’est le même Etre. Comme c’est en nous, c’est aussi en l’autre. C’est l’UNIQUE qui apparaît comme multiple. Etant donné que c’est voilé par une variété de formes, nous ne voyons pas. Il faut la vision occulte pour voir à travers la forme et trouver l’UNIQUE. Lorsque nous trouvons l’UNIQUE en tout, y compris en nous-mêmes, nous voyons que l’autre n’est pas différent de nous, en essence. Cette réalisation de l’unité résulte en un flux automatique d’amour. L’Amour est un flux lorsque l’unité est réalisée, aimer est dès lors une fausse approche.

Unir est la juste approche. Lorsque nous sommes divisés par rapport à l’autre, l’amour ne coule pas. Si on nous demande d’aimer quelqu’un que nous ne connaissons pas, que nous n’aimons pas, pouvons-nous le faire ? Mais, lorsque nous réalisons que l’autre n’est pas autre mais notre frère, l’amour coule.

Ainsi, ne propagez pas aux autres : «nous devons aimer, nous devons aimer». De cette façon nous ne pourrons jamais, jamais et jamais aimer. Nous ressentons que cela nous est imposé, que nous devons aimer. Ce fardeau d’aimer son voisin est trop lourd ! Si nous ressentons qu’il est un voisin, nous ne pouvons pas l’aimer, mais pouvons facilement l’aimer si nous ressentons qu’il n’est pas autre que nous-mêmes. Ainsi, avant de réaliser l’Amour Universel, il y a un pré-requis : nous devons ressentir l’unité.

Voyez comme nous aimons nos proches. Dans le groupe large de l’humanité, il y a des petits groupes. L’amour est étendu à ce que nous considérons comme nôtre. Cela signifie que, dans la grande ceinture, il y a d’innombrables petites ceintures qui ont été créées par nous, engendrant plus de séparativité qu’il n’était prévu. Cela n’était pas l‘intention, mais cela a émergé par un manque de connaissance. C’est pourquoi la connaissance, Jñana en Sanscrit, est considérée comme l’étape première et fondamentale vers l’action. Nous avons agi, agi et agi, mais sans connaissance. Dès lors, nous sommes dans une situation conflictuelle, mais là où l’unité est prise comme slogan et travaillée par la connaissance, l’amour coule automatiquement. Ce n’est plus un aspect personnel.

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Le sacrifice et la confiance

Lorsque l’amour coule, il est suivi par le sacrifice. Nous sacrifions tant à ceux que nous aimons et nous arrêtons de nous sacrifier lorsque nous nous arrêtons d’aimer. Nous aimons jusqu’à un certain point et dès lors nous donnons, puis il advient une situation où nous arrêtons d’aimer. Avec vengeance, nous mettons un terme à ce que nous avons fait auparavant. Quand l’unité est oubliée, l’amour est automatiquement oublié. Quand l’amour est oublié, le sacrifice est nul, ensuite, la confiance est substituée par la méfiance ou le doute. A l’intérieur de l’arène, il y a quatre aspects qui devront être réalisés en les gardant en mémoire. Rappelez-vous ce symbole de l’unité, de l’amour, du sacrifice, du service et de la confiance. C’est le symbole de la fraternité.

Amour Unité Sacrifice Confiance Service

 

Les dons de la Mère

Hercule se présenta devant la reine. Ce qui signifie qu’il ressentait la limitation et qu’il voulut se battre avec celle-ci. L’histoire dit que la reine offrit la ceinture avec amour, mais Hercule la tua et se saisit de la ceinture. Naturellement, c’est ainsi dans la sixième maison. Si vous me la donnez naturellement, pourquoi dois-je vous l’arracher ? Non seulement je vous l’arrache mais également, je vous tue. Voilà comment cela se passe dans la sixième maison.

La sixième maison est la maison du «manque de compréhension» qui est appelée la mauvaise compréhension. C’est pourquoi Mercure, dans les niveaux inférieurs, engendre les disputes et la mauvaise compréhension. Mercure est le Seigneur de la Vierge et il est une source de problèmes, lorsqu’il n’y a pas de compréhension. La compréhension vient de Jupiter. Mercure, associé avec Jupiter, comprend tout, mais quand Mercure est affligé, c’est terrifiant.

Hercule était dans une espèce de mauvaise compréhension.

Il n’avait pas vu l’adéquation de la Mère dans l’ensemble du jeu.

En Taureau, la Mère représente l’aspect forme et, en Vierge, l’aspect amour (la Mère en tant que Nature et la Mère en tant qu’Amour).

Beaucoup de choses nous sont offertes par la Nature cordialement, provenant de son amour pour nous. Si nous sommes aujourd’hui comme ceci, c’est en raison de la grâce de la Mère.

Elle ne nous a pas seulement donné la forme, mais également de nombreux cadeaux, par l’intermédiaire de l’environnement, pour notre nourriture et pour notre joie. Il nous faut voir la beauté des cadeaux que la Mère nous offre.

Cette partie de l’histoire d’Hercule indique comment un homme se débat lorsqu’il ne comprend pas la Nature. Non seulement il se débat, mais il insulte la Nature. Il néglige la Nature en l’oubliant complètement et en négligeant les cadeaux qu’elle lui offre. La Mère chérit tellement ses enfants. Les cadeaux sont donnés par son amour pur pour ses enfants. Dans la mesure où cela n’est pas compris, nous ressentons la Mère comme cruelle.

Nous disons : «la Nature cruelle, la mère cruelle». Il n’y a pas de cruauté en elle, il n’y a que protection et nourriture.

Si nous mangeons quelque chose qui n’est pas bon pour nous, nous aurons une douleur atroce dans l’estomac. Cette douleur est un processus de neutralisation de ce qui a été ingurgité et qui n’est pas agréable. C’est la Nature qui est au travail pour nous protéger. Dès lors elle nous donne des signaux à travers la douleur d’estomac et la sagesse pour y être attentifs, afin que nous soyons protégés. Supposez que nous mangions quelque chose d’empoisonné. La Mère se dépêche de veiller à ce que cela soit rejeté par le biais d’un vomissement, par le biais de quelques selles, et alerte notre intellect pour que nous coopérions aussi à l’éliminer. Si nous voyons uniquement la partie douloureuse de ceci, cela semble très cruel, mais si ce n’était pas douloureux, cela aurait de sérieuses conséquences internes. Chez un homme dont la vitalité est faible, toute attaque de l’extérieur à son désavantage, n’est pas immédiatement remarquée. Elle peut s’enraciner plus profondément dans son être et jaillir plus tard. Mais, chez une personne d’une bonne vitalité et d’une bonne santé, cela va se refléter immédiatement, de telle sorte qu’elle puisse faire immédiatement face au problème. Ce principe est reconnu en homéopathie.

Imaginez que nous allions sur les montagnes enneigées et que nous jouions avec la neige ; nous attraperions immédiatement froid. Nous pouvons immédiatement nous en occuper et nous en débarrasser, parce que la Nature en nous l’expulse par une température élevée mais si nous sommes de faible vitalité, le froid s’installe plus profondément dans l’être et s’exprime après quelques temps par une espèce de bronchite. C’est ainsi que la Nature travaille avec nous pour nous sauver à tout moment. Ceux qui suivent les règles de la Nature sont sauvés plus vite. C’est nous qui rendons les choses agréables ou cruelles, en fonction de notre compréhension et de notre conduite.

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Préjugés envers la Nature

Lorsque nous regardons les choses d’un autre angle, nous trouvons que la Création dans son ensemble est un jeu inutile.

Nous ressentons : pourquoi tout ceci doit-il être ainsi ? C’est comme se tenir au milieu du terrain de football en tant que joueur et entrer davantage dans la philosophie que dans le jeu. Nous serons éjectés si nous nous tenons sur le terrain sans jouer. Nous pouvons nous tenir tranquilles lorsque nous n’entrons pas dans le jeu, mais nous sommes sur le terrain de jeu, nous devons dès lors jouer. Ceux qui se plaignent sont ceux qui n’ont pas compris le jeu. C’est pourquoi, il y a une sorte de mauvaise compréhension de l’amour de la Nature, de l’unité de la Nature et de sa splendeur. Si un magnifique jeu est conçu et proposé pour être joué, seuls les gens malades diront : « pourquoi voulez-vous que je joue ? » Ils ont une nature plaintive parce qu’il y a une maladie en eux.

Il y a deux types de personne qui négligent la Nature, ceux qui ne savent pas et ceux qui savent à moitié. Celui qui sait à moitié est celui qui a une compréhension spirituelle manquant de pratique. Celui qui entre fraîchement dans les doctrines et les concepts spirituels, va commencer par nier le matériel et tout ce qui est autour. Ne le trouvons-nous pas ? Il y a davantage de critiques à propos du jeu du monde que la vision de l’adéquation de celui-ci. Ce sont ceux qui se conduisent mal avec la Nature.

Nous trouvons les deux variétés, ceux qui ne comprennent pas et ceux qui ont une espèce de préjugé envers la Nature. A travers la Nature, non seulement nous recevons, mais nous pouvons également créer.

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L’avertissement de l’enseignant

Hercule se comportait très durement avec la Nature et dès lors, il reçut un avertissement de l’Enseignant. L’Enseignant dit : « Qu’as-tu fait ? Ne me montre plus ton visage. Jusqu’à ce que tu t’améliores, je ne veux plus voir ton visage. Celle qui t’a chéri, celle qui t’a donné des cadeaux, celle qui t’a nourri avec amour et en vérité, celle dans laquelle tu peux faire l’expérience du Père- si tu gardes l’unité, le canal à travers lequel tu reçois la grâce du Seigneur, tu la détruis ! Qu’as-tu atteint en faisant cela ?

Lorsqu’on te le donne avec amour, pourquoi dois-tu l’arracher ?

Pourquoi dois-tu, en plus de tout, l’insulter ? » Il était très sévère avec son disciple et dit : « Ne me montre plus ton visage jusqu’à ce que tu te sois rectifié ».

 

Le regard du Père

Dans nos propres horoscopes, nous pouvons trouver ce type de mauvaise compréhension ou de manque de compréhension, dans la sixième maison. Notre sixième maison natale nous l’indique. Dans la huitième maison, nos limitations sont indiquées, et nos manques de compréhension sont indiqués dans la sixième maison. Ceci est la mauvaise compréhension que nous pouvons avoir envers la Nature ; en conséquence, nous ne pouvons pas faire l’expérience de ses émanations et de sa beauté, de sa beauté dans la forme, de sa beauté sans forme – qui est amour, et de sa beauté en tant qu’unité.

Lorsque nous avons réalisé cela, Elle nous attire plus près ; ce qui signifie qu’Elle nous prend dans ses bras. Nous prendre dans ses bras est décrit comme Marie portant l‘enfant Christ. C’est un symbole très ancien, aussi ancien que le début de la Création. La

Nature attire plus près ceux qui comprennent et qui respectent ses Lois et, dès lors, Elle nous prend dans son giron. Alors, Elle nous nourrit encore plus et, par la suite, Elle nous remet au Père.

Ceci est appelé l’approche du Père à travers la Mère.

Si nous expulsons la Mère et que nous allons vers le Père, le Père va nous expulser deux fois. Au début, nous devrons trouver le Père dans la Mère. Le regard du Père est à travers l’amour de la Mère.

Pour le moment, prenons notre qualité de l’amour comme la Mère. Quand nous regardons les gens avec cette sorte d’amour, qu’est-ce ? Est-ce réellement regarder à travers nos yeux ? C’est le Père ou l’Esprit, seulement, qui regarde à travers. Les yeux de la Mère sont les canaux pour le Père, pour passer à travers et imprégner. En vérité, le Père imprègne uniquement à travers les yeux de la Mère. Toute la Création a lieu juste à travers Ses regards.

C’est un phénomène qui est considéré comme « l’immaculée conception », qui est propagé avec beaucoup de confusions et de jobardises.

 

L’immaculée conception

L’immaculée conception est ‘créée à travers les yeux’, ce qui signifie que l’Esprit lui-même coule et engendre la création en tant que Lumière. Si nous observons les poissons, la façon dont ils créent et nourrissent les œufs se fait à travers les yeux.

Aujourd’hui, nous voyons voler de nombreux avions, ce qui fait que le ciel est très occupé. Aujourd’hui il n’est pas difficile de construire un avion. La formule est déjà donnée, ainsi nous faisons simplement une imitation ou « une photocopie ». Mais qui a inventé l’avion ? Nous disons les Frères Wright mais nous voyons qu’en Amérique Latine, il y avait un autre homme, Monsieur Santos Dumont, qui l’avait conçu antérieurement et qui n’est pas connu. C’est ainsi qu’ils le disent. Ils disent qu’ils ont inventé l’avion, mais pourquoi la pensée d’inventer l’avion leur est-elle venue ? Ils ont vu les oiseaux voler et l’idée leur est venue : « Ne pourrions-nous pas voler ? ».

La descente d’une idée a pour résultat la création de quelque chose. Qu’est-il arrivé ? Ils ont visualisé un avion avant de le préparer. D’abord, ils l’ont visualisé et ensuite, ils l’ont réalisé.

Sans visualisation, il n’y a pas de réalisation. Cette visualisation est appelée la première conception, qui est aussi appelée perception ou Pasyanti en Sanscrit. Avant que ce soit visualisé, où était-ce ? C’était là, mais ce n’était pas descendu en nous. Il est donc dit que la Création entière est la visualisation de la Mère du Monde. Les Ecritures du monde portent ce phénomène de la Mère du Monde, qui est un concept originel de l’immaculée conception. C’est ainsi que tout est visualisé et créé avec le Père comme substance. La substance est sacrifiée dans tout ce qui est ; dès lors, elle est également remplie de LUI seulement.

Lorsque cette compréhension manque, nous la voyons comme différente de LUI.

 

Les plans d’existence

Les émanations cycliques, les séries périodiques d’émanations, font descendre la Création dans des niveaux plus denses et, à travers une périodicité, elle est retirée. C’est comme de la vapeur qui devient de l’eau et l’eau qui devient un bloc de glace.

Bien que les formes soient différentes, la substance est la même avec une différence d’état. Ces différences d’état sont expliquées comme les plans d’Existence. C’est seulement l’Existence dans différents états, dans différents plans. Ce sont les Lokas en Sanskrit ou les plans d’Existence.

Quand nous parlons des plans d’Existence, nous sommes davantage avec ses adjectifs qu’avec l’Existence ; c’est le problème.

Nous disons le plan physique d’Existence, le plan émotionnel d’Existence, le plan astral d’Existence, le plan mental d’Existence, le plan Bouddhique d’Existence, le plan d’amour d’Existence ou le plan Nirvanique d’Existence, ce qui est le plan de la béatitude de l’Existence ; alors le plan Para Nirvanique d’Existence ou l’Existence en tant qu’Ame, et le plan Maha Para Nirvanique d’Existence, qui est le plan de l’Esprit dans la Création. Alors, il y a le huitième plan, qui est au-delà de la Création et qui est appelé l‘Existence Absolue.

Qu’est-ce qui est commun entre tous ces plans ? Le mot Existence ; qui est Vérité. IL est appelé l’UNIQUE dans tous les plans, mais dans différents états. Que ce soit un bloc de glace, de la vapeur ou de l’eau, quelle est la substance ? Uniquement de l’eau. Nous pouvons imaginer un grand nombre de ces états. De même, le coton, la fibre, le vêtement et nous entrons dans la forme. Dans un vêtement qui est excellemment bien dessiné, qui se rappelle du coton ? Si quelqu’un s’en rappelle, il est béni. Nous sommes attirés par le design, par la couleur et au mieux, nous pouvons le reconnaître comme un vêtement. Qui se soucie de la fabrication ? Elle existe d’une façon tellement subtile. Qui se soucie du coton ? Qui se soucie des détails du coton ? Celui qui a la connaissance ne se soucie pas de cela, mais est dans l’association avec cela. Dans tous ces plans, il est associé avec l’Existence, mais pas seulement avec les adjectifs.

Même lorsque nous parlons, nous évitons normalement la partie du concept qui est la vraie partie et nous adoptons la partie adjective. Nous disons émotionnel pour l’Existence émotionnelle, ou nous disons : « il est plutôt mental » pour l’Existence mentale. Nous utilisons également le mot mental pour folie.

Même la folie est seulement un état d’Existence. Alors, nous disons Bouddhique. Pourquoi ne disons-nous pas le plan Bouddhique d’Existence, qui en est l’aspect complet ? Cela signifie que nous voyons les qualités mais que nous ne voyons pas CELA, qui est au-delà des qualités.

Tout cela existe dans cette ceinture qui n’avait pas été appréciée de façon adéquate par Hercule et par personne d’entre nous. Si on nous demandait de méditer sur la Mère, notre méditation ne serait pas faite de la façon prévue par la Nature. Nous devons contempler sur la Mère en tant que forme, en tant que qualité et ensuite en tant que Lumière, parce que c’est à travers la Lumière que les qualités descendent et à travers ces qualités que les formes descendent. A la place de cela, nous méditons sur les noms. L’un dit Marie, l’autre dit Parvathi ou Sarasvathi et un autre dit Minerva. Dans chaque théologie, il y a l’aspect Mère qui doit être compris dans sa juste perspective. C’est seulement à travers la Mère que nous pouvons voir. Il est inévitable de comprendre la proéminence de l’aspect Mère. Lorsque ceci est négligé, l’Enseignant doit avertir l’étudiant ; et dès lors l’étudiant doit se rectifier.

 

Plaire à la Mère

Les étudiants sur le Sentier du discipulat ont beaucoup à apprendre dans ce travail. La Mère Divine existe en tant que Lumière, en tant que qualités et en tant que formes. La haine vis-à-vis de certaines formes, vis-à-vis de certaines qualités obstrue notre atteinte de la Lumière. Dans la Création, toute chose a sa justesse. Nous ne devrions haïr aucune forme ni aucune qualité, parce qu’elles ont leurs rôles à jouer. Même en nous, il y a des qualités indésirables. Travaillez intelligemment pour les dépasser. Par la haine et par la réprimande, elles vont se renforcer en vous.

Les limitations doivent être reconnues, comprises et abordées intelligemment. Ceci est l’aspect supérieur de Mercure, le seigneur de la Vierge. Soyez intelligents pour les dépasser, plutôt que de condamner, de haïr et de réprimander n’importe quoi en vous ou autour de vous.

Les étudiants sur le Sentier nient beaucoup de choses. Veuillez vous rappeler que, dans la mesure où vous niez, vous serez également niés. Si nous nions la Nature, la Nature nous nie. Si nous négligeons l’argent, l’argent nous néglige. Si nous négligeons la santé, la santé nous néglige. Le Sentier vers la Vérité est celui de l’inclusion par l’assimilation et non celui de la confrontation. La Nature ne permet pas d’entrer sur le Sentier à ceux qui nient leur famille et leurs responsabilités sociales. La Nature est imperméable pour ceux qui désirent conquérir, et elle est perméable pour ceux qui respectent les Lois. La torture de soi, le dénigrement de soi, la négation de soi et la condamnation de soi sont considérées comme des actes d’ignorance absolue. La synthèse demande l’inclusion et non l’exclusion. La Création est juste parce qu’elle est faite par la Nature. Nous ne sommes pas tellement en bonne condition, et dès lors nous avons besoin de rectification.

Si nous nous rectifions et si nous nous alignons, la beauté et la splendeur de la Nature se révèlent à nous. Souvenez-vous ce qu’a dit Pythagore : «Réduisez le nombre de fous avant de mourir et celui-ci n’est autre que vous-même ! ». Si nous surpassons notre folie, il y a peu à combattre, peu à empoigner, peu à nier.

En satisfaisant la Mère, on peut atteindre le Père facilement et aisément ! , et avec félicité !! Combattre avec la Mère nous laisse dans la douleur et le tourment. C’est pourquoi en Orient, il est dit : «

Pour se réaliser Soi-même, les obstacles sont à l’intérieur et non à l’extérieur ». Dépassez-les dans la Lumière de l’Unique qui les a dépassés ! On ne conseille à personne de quitter son métier, sa famille et les responsabilités correspondantes pour réaliser le Soi. Comme Hercule, chaque étudiant devrait connaître ces aspects à rectifier.

 

Préférences

Dans le second passage du travail, on dit qu’Hercule a opéré une rectification en sauvant une femme du danger d’être tuée.

Au départ il a tué la Mère ; maintenant il a sauvé la Mère. Il a acquis la compréhension de la Mère en lui, ce qu’il avait perdu par négligence et comme il s’est rectifié, il a pu à nouveau entrer dans la présence du Maître. Le Maître a dit : « Tu as massacré la Mère qui t’offrait l’amour et des cadeaux, et tu as sauvé celle qui allait être tuée ». C’est une affirmation très importante venant du Maître Tibétain.

Il y en a certains qui vous chérissent, qui vivent autour de vous. Lorsque vous êtes un disciple, vous êtes soucieux de sauver les autres ou d’être attentif à ceux qui ont besoin de vous.

Mais, il y a aussi des personnes qui vous chérissent. Ils n’ont pas besoin de vous mais ils vous chérissent. Comment leur répondez-vous ? Ceux qui vous chérissent vous offrent des cadeaux de temps en temps. Il y a deux aspects que vous trouvez dans la Nature, ceux qui vous chérissent et ceux que vous chérissez.

Nous nous soucions plus de la seconde catégorie, ce qui vient de notre préoccupation au niveau du service, de l’amour, du sacrifice, mais cela devrait être distribué de manière égale à ceux qui nous chérissent.

Par exemple, imaginez un disciple qui a un grand groupe à servir, mais il a aussi une famille et des enfants. C’est une situation normale pour chaque membre du groupe. Qui préférez-vous ? Si vous préférez l’un d’eux, vous êtes perdu. Plus souvent, la famille est négligée au profit du groupe. Dans le groupe, se trouve votre besoin. Dans la famille, il y a des personnes qui vous chérissent. Votre partenaire de vie et vos enfants, ils vous chérissent et ils vous veulent. Dans le groupe, il y a des personnes qui vous chérissent et qui ont besoin de vous. Etre uniquement préoccupé par ceux qui ont besoin de vous et ne pas comprendre l’importance de ceux qui vous chérissent, est une compréhension partielle de la Vérité.

 

Le triple aspect de la Nature

C’est également très courant que notre propre mère nous chérisse et nous aime, et nous aimons ceux dont nous avons besoin comme notre partenaire de vie. Comme parents nous aimons nos enfants, et nos enfants lorsqu’ils grandissent, en aiment d’autres.

Nous les nourrissons, nous les élevons, et nous continuons à déverser tout notre amour et notre admiration sur eux, et eux, les déversent à l’extérieur ! C’est pourquoi il est dit que, celui qui peut traiter de manière égale la mère, la femme et la fille est celui qui a réussi. Nous essayons de protéger l’enfant, et nous admirons notre propre femme, ainsi nous vivons avec elle, mais très souvent nous oublions la mère qui nous a donné la base. Ces trois sont les trois grands symboles dans notre propre vie.

La Mère du Monde se présente à chacun à travers quatre formes. Une forme est celle de la Mère, la seconde forme est celle qui est née comme notre sœur, la troisième est la femme que nous admirons, et la quatrième est celle qui vient à travers nous.

Avec la mère, notre statut est celui d’un enfant. Avec la sœur et la femme notre statut est celui d’un égal. Avec l’enfant notre statut est celui du père. Comment pouvons-nous interagir avec ces trois ? Il y en a une qui souhaite vous dominer parmi les quatre.

Je ne parle pas de la mère, de la femme, de la sœur, des enfants en tant que tels, mais d’une manière symbolique. Normalement, nous sommes plus affectés par notre partenaire, et nous ne nous soucions pas tellement de celle qui nous a fait grandir. Celui qui peut traiter et servir la mère, la femme, et la fille de manière égale, est celui qui a gagné une étape, en dépassant l’aspect triple de la Nature.

 

La naissance du corps de lumière

La mère nous a donné la forme. C’est l’aspect forme de la Nature, qui est représenté par le Taureau. Ensuite, l’amour nous a été donné par la mère que, plus tard, nous aurons de la part de notre partenaire de vie (espérons-le). C’est le deuxième aspect de la mère, l’amour, qui est représenté par la Vierge. Lorsqu’on a bien travaillé l’aspect forme et l’aspect amour, il y a la naissance de l’enfant dans le troisième signe de terre, appelé le Capricorne, parce que le Capricorne est la cinquième maison de la Vierge, qui représente la progéniture. Lorsque nous avons réalisé le premier et le second aspect de la Nature, l’enfant est né. C’est le corps de Lumière qui est représenté par notre fille. Il y a le corps de Lumière comme un produit émergeant de notre fonctionnement avec équanimité, avec l’aspect forme et l’aspect amour de la Nature.

Lorsque nous avons accompli les deux premiers aspects, il y a la naissance du troisième aspect en nous, que nous appelons le corps de Lumière. C’est ce que l’on appelle la naissance du Sauveur en Capricorne. En Capricorne, nous avons la naissance du Sauveur qui est mise en scène chaque année, pour laquelle la base est en Vierge. On parle en général toujours, de la Mère et du Sauveur en même temps.

Un mot d’avertissement, s’il-vous plaît. La forme féminine dans la Création est un symbole spécial de la Mère. Ne blessons aucune féminité. Si nous le faisons, nous serons pris en faute.

Nous ne devrions pas être la source de souffrance pour aucune femme. Elles ont un statut privilégié dans la discipline occulte.

La mauvaise conduite envers les femmes est coûteuse !

 

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Les sept plans

Ce sont les détails qui doivent être travaillés dans notre propre vie, si nous souhaitons acquérir la beauté de la Vierge. La beauté de la Vierge, la sixième maison est kaléidoscopique. C’est comme « un film en couleurs de l’homme Oriental », étant donné qu’il contient sept couleurs. C’est pourquoi l’arc-en-ciel est donné comme un symbole de la Vierge. La Mère avec l’aura de l’arc-en-ciel derrière elle, nous rappelle que : « J’existe dans les sept plans, dans leurs variétés. Tous les sept sont MOI uniquement ». Lorsque tous les sept sont visualisés ensemble, voyez comme la joie émerge de l’intérieur.

Ainsi lorsque tous les sept plans sont vus comme l’aspect « Père-Mère », la joie est complète. Nous atteignons l’état que nous appelons « Anasuya », et ce stade est expérimenté sur la planète aujourd’hui, uniquement par deux êtres. Pour les autres, ce n’est pas encore le cas. C’est le stade qui est expérimenté par le Seigneur Maitreya et le Seigneur Dattatreya. L’aspect septuple de la Mère, en association avec le Père, est pleinement réalisé. C’est aussi là que l’on dit qu’ils sont au-delà de la Septième Initiation.

 

Père - Mère

Les travaux de la Vierge devraient nous permettre d’accepter l’activité matérielle dans sa totalité. Accepter est différent de s’y plonger. L’acceptation est une attitude. Nous ne devrions pas avoir d’attitude de non-acceptation vis-à-vis de la matière et de ses qualités. Au-delà de la forme du matériel et de ses qualités, il y a la Lumière de la Création. Si nous nions les deux premiers, le troisième ne sera jamais une réalité pour nous. C’est là que normalement nous tombons et donc l’astrologie dit de façon appropriée : « La sixième maison vous donne une illusion et une mauvaise compréhension ; les domaines où vous êtes ignorants, où vous devez déverser un peu plus de lumière ». Lorsque nous avons une bonne réalisation de la sixième maison, nous brillons comme une pleine lune dans un ciel clair. C’est pourquoi il est dit que la Pleine Lune de la Vierge est la lune de la Création. La lune ici est un voile pour Neptune, La lune est un satellite qui ne fait que refléter ; il reflète Vénus, Neptune et il reflète cette expérience bénie de la vie, appelée Soma. Soma veut dire Sa Uma, CELUI qui vit avec la Mère et qui est appelé CELA.

Même CELA est réfléchi pour nous lorsque nous réalisons notre contemplation de la Mère. Là, il y a une importance égale qui est donnée à la vénération de la Mère et du Père. Il doit y avoir une approche où les deux sont également respectés, vénérés, contemplés et réalisés.

Ceci est le travail qui doit être réalisé par tout disciple, où il y a inclusion des deux aspects de la Création, qui sont montrés dans le sixième travail. Dans le sixième travail, la compréhension est rétablie, les limitations sont travaillées et les mauvaises compréhensions à propos de la Nature sont clarifiées.

Lorsque nous commençons à parler de la Mère du Monde, c’est à nouveau un très grand concept. Cette compréhension limitée dont Hercule souffrait est décrite dans le sixième travail et est exposée pour avertir ceux qui cherchent la Vérité. La beauté des histoires des Initiés est qu’ils mettent en évidence clairement là où ils ont chuté, parce qu’ils ont le souci que nous ne chutions pas au même point du voyage. L’Initié met en évidence ses erreurs aux côtés de ce qu’il a acquis, uniquement pour s’assurer que, lorsque nous atteindrons ce point là, nous ayons cette compréhension, de sorte que nous ne chutions pas. Veuillez ne pas négliger quoi que ce soit par rapport à l’activité matérielle, et gentiment, ayez la compréhension de son adéquation. C’est une philosophie obtuse que de nier les choses. Ne devenons pas obtus et restons agréables avec l’aspect Mère, qui reflète le Père. Dans le travail d’Hercule, il est dit que toutes ces femmes vénèrent la lune et rien d’autre, ce qui signifie qu’elles vénèrent le principe réflecteur qui reflète le UN au-delà de la Lumière.

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Source : " Hercule l'homme et le symbole " de K.P. Kumar

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