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Soleil de Lumière
4 juin 2013

La vie intérieure est toujours différente, toujours nouvelle comme l'eau qui coule; et c'est cette eau que l'on aime

eau

 

Pensées quotidiennes

 

Pour justifier leurs caprices et leurs infidélités, il y a des hommes et des femmes qui prétendent que le mariage tue l'amour. Pas du tout, le mariage ne tue pas l'amour, mais à condition que l'homme et la femme sachent comment se considérer mutuellement et qu'ils apprennent à chercher l'un chez l'autre l'expression du monde divin. S'ils ne cherchent pas chez leur partenaire cette âme et cet esprit pour lesquels ils doivent faire des sacrifices, tous les sacrifices, qu'ils ne comptent pas sur le corps physique pour les satisfaire. Car qu'est-ce que le corps physique ? Dès qu'un homme meurt, il n'est plus qu'un cadavre, et sa femme ne le garde pas, elle le fait enterrer. Pourtant elle aimait son mari, et elle l'aime toujours. Oui, mais c'est le côté subtil, la vie que l'on aime, pas laamatière, et ce qui est vivant, c'est la partie divine, la partie spirituelle de l'homme. Le corps physique reste ce qu'il est, il veiillit même, et au bout de quelque temps, on peut le trouver moins agréable et se lasser de le voir. Tandis que la vie intérieure est toujours différente, toujours nouvelle comme l'eau qui coule; et c'est cette eau que l'on aime, car elle est inépuisable.

Source : "Pensées quotidiennes" d'Omraam Mikhaël Aïvanhov

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