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Soleil de Lumière
21 mars 2013

Hercule - Le Bélier - Dompter les cavales sauvages

Hercule cavales Diomède

 

Chapitre 6

 

Le Bélier - Dompter les cavales sauvages

(21 mars - 20 avril)

 

 

Les énergies positives et négatives

Le premier travail d’Hercule était très simple, parce que l’Enseignant confie les travaux les plus simples pour commencer. Au fur et à mesure que le disciple réalise le travail, l’Enseignant lui confie des travaux plus lourds.

La première tâche donnée à Hercule fut de contrôler et de dompter certains chevaux sauvages. Ils appartiennent à Diomède qui est, dit-on, le fils de Mars. Nous devrons comprendre ce que cela signifie.

Mars stimule non seulement le pouvoir, mais aussi la passion. Il y a un côté négatif ou maléfique en chaque planète et énergie planétaire. Le côté maléfique de Jupiter consiste aussi en certaines habitudes, telles que la gloutonnerie et l’indulgence. Chaque Unité de Conscience contient en elle le positif et le négatif parce que, seulement si ces deux propriétés sont ensemble, il peut y avoir manifestation.

Ce n’est que lorsque nous avons les canaux de courant AC et DC, que nous avons la lumière. Et donc, il y a l’aspect négatif de Mars, qui fait courir l’homme à la recherche des objets des sens. Diomède est, dit-on, le fils de Mars, ce qui signifie une qualité de Mars. L’aspect négatif de Mars stimule beaucoup de passion pour les choses ; c’est une poursuite sans fin des objets des sens, dans laquelle l’homme est engagé, quand il n’a pas la sagesse en lui.

Dès lors, le premier travail donné par l’Enseignant à Hercule était : « Va et contrôle ces juments sauvages de Diomède. Elles sont sauvages et elles sont de nature malfaisante. Elles causent des dommages à la vie, et elles tuent même les fils de l’homme ».

 

Les sens

Il est vrai que l’homme, dans la poursuite des objets des sens, se tue lui-même progressivement. Assouvir un objet des sens mène à un autre. Satisfaire les sens est un programme sans fin.

La Bhagavad Gita dit : « L’assouvissement des sens est comme essayer d’éteindre le feu avec du ghee ». Si nous essayons d’éteindre le feu avec du ghee, le feu s’intensifie. Ce qui signifie que chaque fois que nous mettons du ghee, il y a de plus en plus de feu qui est généré.

Nous avons cinq sens qui nous font rechercher les objets des sens, et par-dessus tout, le sens du toucher est le pire d’entre eux. Le sens du toucher et le sens du goût nous attachent à la vie terrestre. La vue est en rapport avec la lumière, et l’ouïe estreliée au son. Jusque là ça va, mais quand on arrive au nez, il sent la matière et déjà, il y a relation avec la matière ; là où iln’y a pas de matière, il n’y a aucune odeur. Alors, il y a le sens du toucher qui nous donne un contact physique avec le plan physique des choses ; l’impulsion de toucher attache l’homme aux choses terrestres. Un autre contact avec la matière est la nourriture. Nous ne sommes jamais fatigués de manger, n’est-ce pas ?

Nous ne sommes, non plus, jamais fatigués de toucher. Nous souhaiterions toucher encore et encore, un nombre incalculable de fois. Nous assouvissons nos sens, un nombre incalculable de fois, ils reviennent et nous en redemandent.

Les religieux qui manquent de pratique nous suggèrent que nous devrions refouler les sens, mais l’homme de sagesse suggère que nous devrions trouver un goût pour des choses supérieures, pour dépasser le goût pour des choses inférieures. Pour un homme qui se laisse aller à ses sens, il y a un programme sans fin pour courir après les objets des sens. Les sens sont nos messagers, ils ne cessent de nous montrer: « Voici un bel endroit. Là bas, il y a un beau restaurant avec de la bonne nourriture. Voiciune jolie femme, qui pourrait être notre compagne ». Quotidiennement, beaucoup de choses nous sont montrées.

Les sens plongent vers les objets des sens, comme des chevaux, comme des chevaux sauvages. Un cheval sauvage est celui qui n’est pas dompté. S’il est dompté, un cheval est utile pour mener notre travail. Un cheval sauvage et non dompté, nous utilise pour ses propres buts. La question est : utilisons-nous les sens ou les sens nous utilisent-ils ? Quand nous sommes coincés dans notre moi inférieur, nous dérivons dans un programme sans fin d’assouvissement des sens, en courant derrière les objets des sens. C’est une course de cheval sauvage, courir après l’argent pour rassasier les sens, courir après le pouvoir pour rassasier les sens, courir après les choses matérielles pour rassasier les sens.

Dans le processus, nous nous fatiguons et même nous mourons, parce que notre énergie est dépensée continuellement.

L’activité sensuelle incontrôlée est ce qui est représenté par les chevaux sauvages du fils de Mars. Dans la mesure où l’aspect de Mars est affligé dans l’horoscope, il y a un important programme des sens. Si Mars est en carré ou en conjonction avec Vénus, les passions gouvernent intensément. L’aspect négatif de Mars dans l’horoscope, conditionne l’homme à travailler pour les sens. Une vie ordinaire guidée par le moi inférieur, est une vie passée à courir derrière les objets des sens. Dans ce processus, l’homme se fait du tort et se tue progressivement. C’est ce qui a été dit à Hercule par l’Enseignant. Il a dit que ces juments sauvages, non seulement endommageaient les vies des hommes, mais même, tuaient les fils des hommes.

L’Enseignant a dit : « Il y a de tels chevaux sauvages par centaines, et la plupart d’entres eux sont des femelles ». Dans les Ecritures, le féminin est aussi une représentation symbolique de tendre de plus en plus vers le matériel.

L’Enseignant dit à Hercule : « Va et dompte ces juments sauvages ». C’est la première instruction de l’Enseignant à Hercule, et c’est la première instruction du Yoga Sutras de Patanjali. Patanjali dit : «Le Yoga est la suspension de l’activité des sens ».

C’est la suspension des actions des sens, de telle sorte que nous puissions agir par leur intermédiaire. Le corps est comme un char, les cinq sens sont les cinq chevaux qui tirent ce char. Si les cinq chevaux coopèrent l’un avec l’autre et aussi coopèrent avec le conducteur du char, alors on pourra faire un voyage. Si le conducteur du char n’a aucun contrôle sur les chevaux et si les chevaux partent dans cinq directions différentes, le char se brise en morceaux. Cela signifie que le corps est détruit, pour être rassemblé à nouveau, pour une nouvelle chance. C’est ce qui est causé comme dégâts par ces chevaux, représentés ici par les objets des sens, les sens et l’activité correspondante.

 

Pour tout disciple, l’aspect fondamental est de dompter ou d’apprivoiser les sens. Juste parce que les chevaux sont sauvages, nous ne devons pas nous en débarrasser, nous ne devons pas les tuer. Si nous tuons les chevaux du char, qui tirera le char ? C’est pourquoi, c’est irréaliste de penser à tuer les sens. Ils ont besoin d’être entraînés et d’être domptés, afin qu’ils obéissent aux ordres du conducteur du char. C’est ce qui est requis, et cela est donné comme la première instruction par l’Enseignant. C’est ce qui est aussi donné comme la première instruction dans le Yoga de Patanjali.

 

Le goût supérieur

La clé que Patanjali nous a donnée est : « Maintenant, vous avez développé un goût pour les objets des sens. Comment vous extraire de ce goût ? Tant que et à moins que vous n’acquériez un goût supérieur, vous ne délaisserez pas le goût existant ». Il y a un chemin pour conduire l’homme vers un goût supérieur, afin qu’il abandonne le goût inférieur, et c’est la clé positive donnée par Patanjali.

Si un enfant tient une lame de rasoir dans la main, et si nous essayons de la lui enlever, il pleure. Si nous essayons de lui retirer vivement la lame de rasoir, il y a danger de lui couper les doigts. Si nous demandons à l’enfant de se débarrasser de la lame, il ne le fera pas. Si nous essayons d’utiliser la force, l’enfant pleurera mais ne laissera jamais la lame ; mais si nous lui montrons un chocolat, l’enfant aura un goût plus élevé pour le chocolat, et laissera immédiatement la lame de côté. Il jettera la lame et viendra chercher le chocolat.

A chaque homme, il faudra montrer un goût supérieur pour lui permettre de se débarrasser du goût inférieur. Beaucoup de personnes pensent qu’il faut se débarrasser de l’ombre. Ce n’est pas nécessaire de nous débarrasser de l’obscurité ; invoquons la Lumière, et quand la Lumière est allumée, l’obscurité ellemême est transformée en Lumière ! Cultivons le goût supérieur pour pouvoir lâcher le goût inférieur.

Donc, le cheval aussi devra être entraîné de cette façon. En battant continuellement un cheval sauvage, nous ne le ferons pas travailler. Il y a une technique pour le dompter. Domptez-le, traitez-le progressivement en ami, sellez-le, montez-le, et menez votre voyage avec rapidité. Les chevaux ou les sens, qui sont nos obstacles apparents, nous soutiennent également lorsqu’ils sont bien dociles.

Les chevaux sauvages mentionnés par l’Enseignant, ne sont rien d’autre que l’activité sauvage des sens au sein de l’être du disciple. Ils demeurent dans les terres marécageuses, et ils sont sauvages et très féroces. Il nous est demandé d’y aller et de les empoigner. Nous serons vite couverts de boue, à moins que nous les empoignions correctement. Notre propre champ d’action est ce qui est représenté par la terre marécageuse. Le champ d’action est ce qui est appelé Kurukshetra. Chacun de nous a son propre « Kurukshetra » ; les sens et les objets des sens sont très sauvages.

La première tâche de l’Enseignant est de veiller à ce que le disciple dompte les chevaux. Le disciple a la force supplémentaire de la présence du Maître, et donc, ce ne devrait pas être difficile pour lui de dompter les chevaux.

Donc, Hercule est entré sur cette terre, le royaume de Diomède, où les chevaux étaient très sauvages. Avec l’aide de la présence de l’Enseignant, il les a coincés et les a ramenés à l’ordre, mais ensuite, ayant accompli la tâche, il relâcha à nouveau sa vigilance.

 

Abdéris ou le mental inférieur

Il est dit dans l’histoire qu’Hercule avait un ami qui l’accompagnait toujours ; c’est le mental inférieur qui accompagne le futur fils de Dieu. Dans notre vie également, nous pouvons, pendant une période, avoir un bon rythme par rapport au fonctionnement des sens mais ensuite, si nous nous relaxons juste pour un moment, les anciennes habitudes rejaillissent. Nous ne pouvons pas nous relaxer tant que les nouvelles habitudes ne sont pas confirmées. Lorsque nous sommes confirmés dans nos nouvelles habitudes, il n’y a plus de possibilité pour que les anciennes habitudes rejaillissent.

Hercule se relaxa après avoir réalisé le contrôle de ses sens, ce qui est spécifié ainsi : « Il remit les chevaux à son ami Abdéris ». Abdéris est la nature inférieure ou le mental inférieur, appelé également substance mentale, qui ne peut jamais avoir un contrôle sur les sens. Au contraire, il est guidé par les sens. Si nous remettons les cavales entre les mains d’une telle personne, elles vont à nouveau se comporter de façon sauvage. Les sens ont un contrôle sur notre comportement naturel, et nos habitudes ont un contrôle dominant sur notre nature inférieure. Quand nous nous tenons dans la Lumière, ils restent tranquilles, quand nous nous tenons en dehors de la Lumière, ils redeviennent actifs. Quand Hercule se relaxa, le mental inférieur fut dominant une fois de plus, et les chevaux s’enfuirent une fois de plus.

Le soi inférieur fut conquis une fois de plus par les sens et les objets des sens. Cette domination ou conquête est ce qui est reflété dans le fait de tuer. L’ami fut tué parce qu’Hercule lui remitles chevaux. Hercule dû dompter les chevaux une fois de plus et les ramener à l’ordre. Après avoir réussi, il échoua, et ayant échoué, il dut faire le travail une deuxième fois.

Les gens le considéraient comme un sauveur. Qui étaient ces personnes ? Dans notre être, il y a de nombreux Déva et de nombreuses intelligences qui fonctionnent. Ils souffrent incommensurablement lorsque nous agissons de manière irresponsable à travers les sens. Les intelligences de la vue, de l’ouie, de l’odorat, du goût, souffrent toutes lorsque nous en abusons. Quand nous neutralisons ces abus, ces intelligences se sentent sauvées par nous. Elles regardent la Lumière en nous comme le sauveur.

Les Déva fonctionnent d’une manière rythmique en nous et, par conséquent, notre corps est intact. Mais, dans la mesure où nos actions coupent leurs rythmes, ils commencent progressivement à se retirer, parce qu’ils ressentent que ce n’est pas, pour eux, un lieu sûr pour vivre. C’est pourquoi ils se retirent du système digestif, et nous disons : « J’ai une indigestion », mais pourquoi avons-nous une indigestion ? Parce que les Déva de la digestion ont dit au revoir. Et alors nous disons : « Mon foie n’est pas bon ; il ne fonctionne pas bien », ce qui signifie que les Déva ont cessé de fonctionner dans le foie. Ainsi, alors qu’ils quittent un organe après l’autre, nous disons : « Ceci ne fonctionne pas, cela ne fonctionne pas ». Ils se tiennent sur le côté tant que nous n’adoptons pas une attitude de rectification. Parfois nous allons tellement loin qu’ils ne reviennent plus en nous. Alors nous devons penser à une transplantation.

Quand nous nous comportons bien, ils ressentent : « C’est la Lumière qui fonctionne et, dès lors, nous pouvons rester. Le sauveur est ici ». Lorsque nous fonctionnons avec discernement, cela signifie que la Lumière de Mercure est présente en nous.

Alors les intelligences sont soulagées que le sauveur soit très présent. Tous ceux qui furent sauvés par cette action d’Hercule, applaudirent à l’intérieur de son être parce qu’il était un sauveur et qu’il était revenu comme l’Enseignant.

 

Les intentions

L’Enseignant dit : « Tu as bien fait, mais… ». Il s’arrêta avec un ‘mais’, ce qui signifie : « Tu l’as fait correctement, mais tu ne l’as pas bien fait ». C’est ce qui arrive à chacun de nous. C’est ainsi que l’histoire d’Hercule nous concerne chacun intimement.

Après tout, si nous écoutons l’histoire d’un perfectionniste qui est inaccessible pour nous, nous sommes laissés à notre désespoir. Nous avons besoin d’un disciple qui progresse, faisant des erreurs çà et là, parce que c’est un processus de transformation.

Parfois la Lumière prévaut, parfois le triple corps prévaut. L’Enseignant comprend tout cela et ne considère jamais son disciple en fonction de ses réalisations, ni en fonction des résultats qu’il atteint ; il considère le disciple au niveau de ses attitudes et de ses intentions.

Pour l’Enseignant, les intentions du disciple sont plus importantes que ses réalisations. Les réalisations se rapportent à la grandeur, les intentions sont en relation avec la bonté. Sur le Chemin de la Sagesse, on préfère la bonté à la grandeur. La grandeur scintille, mais la bonté nourrit. Le scintillement est temporaire mais la nourriture est bonne pour les temps à venir. Aucun Enseignant ne tient compte des erreurs du disciple ; il tient compte de ses intentions. Si les intentions sont bonnes, même si les résultats sont mauvais, l’Enseignant continue à fonctionner avec le disciple. Si, au contraire, les réalisations sont bonnes mais les intentions mauvaises, l’Enseignant quitte immédiatement le disciple.

 

L’excès de vitesse

L’Enseignant dit à Hercule : « Tu devrais être un petit peu plus vigilant. Garde l’épée de Mercure. Après avoir réalisé, tu es devenu un peu indifférent ». Nous avons aussi tendance à être indifférents de temps à autre, cela provient de nos anciennes habitudes.

L’Enseignant met en garde, et après avoir mis le disciple en garde, il lui donne le travail suivant.

Les chevaux sont en relation avec le signe du Bélier, dont le régent habituel est Mars. Mars est le régent du signe solaire du Bélier, dans la vie de l’homme ordinaire, ce qui est représenté par l’action impulsive, la rapidité dans l’action, la précipitation dans l’action, la dépense excessive d’énergie requise pour une action.

Le Bélier travaille trop dur et ensuite se repose trop longtemps.

J’ai entendu des personnes dirent : « Ils contribuent au service, au travail de bonne volonté au prix de leur santé ! Ils se sacrifient, ils ne font même pas attention à leur santé ». Ils doivent être des Béliers. Seuls les Béliers agissent ainsi. Ils vont trop loin, parce que leur enthousiasme est trop grand. Un travail qui doit être fait en dix jours, ils le font en trois jours, mais ils tombent malades pour les sept jours suivants. Ainsi, c’est juste la même chose. S’il y a un Bélier, il peut voir pour lui-même si c’est vrai ou pas. C’est très vrai.

Hercule a été trop rapide à conquérir et trop rapide à passer la main, et dès lors il dut reprendre le travail à nouveau. Ainsi, il a fait deux fois le travail ; il n’y a pas eu de gain de temps en faisant le travail plus vite. C’est une chose que le Bélier doit apprendre, il doit adopter une vitesse raisonnablement bonne, mais pas une vitesse excessive. C’est en général le cas des personnes qui ont des signes de feu. Le Bélier, le Lion et le Sagittaire travaillent en brûlant la chandelle par les deux bouts, et alors ils tombent comme des masses, ce qui est très clairement décrit dans cette histoire.

 

Le programme de yoga dans le Bélier

Le Bélier offre également l’opportunité de donner aux sens un programme pour l’année à venir. Ceci est un aspect important venant du côté spirituel de l’astrologie. Parce que c’est important pour nous tous, je vous le présente. Il y a une façon de donner un bon programme aux sens pour l’année à venir, commençant par la nouvelle lune du Bélier jusqu’à la pleine lune du Bélier ; cela fait 15 jours. Rappelez-vous de la nouvelle lune suivie par la pleine lune en Bélier. C’est appelé la saison du printemps. Pendant ces 15 jours, si nous donnons aux sens un bon programme de yoga, cela va permettre de dompter les sens pour l’année à venir. C’est pourquoi dans les temps anciens, ces 15 jours à partir de la nouvelle lune du Bélier, étaient considérés comme très sacrés.

L’étudiant spirituel devait se retirer dans un programme de yoga total, pour donner une nourriture à ses cinq sens, en accord avec les lois de la Nature.

La vue, l’ouie, le goût, l’odorat, le toucher, étaient tous nourris et tous les cinq sens étaient mis en équilibre. Ce programme de yoga pendant ces 15 jours du Bélier, maintenait l’étudiant spirituel en bonne condition pour toute l’année à venir, parce que c’est la saison du printemps que l’on appelle Vasantha en Sanscrit. Les semences germent pour le cycle, pendant le mois du Bélier.

La façon dont nous nous orienterons pendant ces 15 jours, décidera plus ou moins de notre programme pour l’année. Le symbole du Bélier nous rappelle qu’il y a deux possibilités pour nous pendant l’année, et qu’elles divergent ; cela signifie que nous pouvons prendre la droite ou la gauche, selon le programme que nous accomplissons durant les 15 premiers jours. Le mois du Bélier devra être bien utilisé. La première quinzaine, de la nouvelle lune à la pleine lune, devra être entièrement consacrée à un bon séminaire de yoga. Cela peut se faire ensemble, parce qu’ensemble nous sommes plus forts et, qu’individuellement, nous avons certaines faiblesses. Nous pouvons nous réunir, durant cette période, pour travailler pendant ces 15 jours.

Les Enseignants avaient l’habitude de rassembler les disciples pendant ces jours importants astrologiquement, pour leur donner la nourriture requise, afin qu’ils progressent sur le Sentier.

 

Discernement

On peut parler du Bélier pendant un mois, mais dans ce travail, il s’agit de dompter les sens ; ce qui veut dire que, le régent du signe est

Mercure et non pas Mars. Pour celui qui est au niveau de l’individualité, le régent est Mars. Pour celui qui est au niveau de la personnalité, c’est Mercure, et pour celui qui est au niveau de l’Ame, c’est Uranus ! L’activité de Mars (le Mars négatif) peut être neutralisée par l’énergie de Mercure grâce à l’utilisation du discernement. Le discernement ne se manifeste pas en poussant sur un bouton, le discernement descend en nous, quand nous nous rappelons la présence du Maître. C’est la Lumière de l’Ame. Lorsque nous invoquons l’Ame, la Lumière de l’Ame est automatiquement présente. La Lumière ne peut pas être séparée de l’Ame. La lumière du soleil ne peut pas être séparée du soleil. Dès que nous invoquons le soleil, il vient avec la lumière, et non sans la lumière. Invoquez la présence du Maître permet la descente de la Lumière de la Sagesse, qui nous donne le discernement.

Nous devrions regarder Mercure, et non pas Mars en Bélier, quand nous regardons les horoscopes des personnes qui essayent de se développer elles-mêmes. L’astrologie que nous connaissons sera remplacée par une astrologie spirituelle dans le futur.

Source : " Hercule, L’homme et le symbole "  de K. Parvathi Kumar

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