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Soleil de Lumière
11 janvier 2013

2 - Beith, le Demeure éternelle

2 - beith

 

02-beith_2

 

 http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=mGeb0uUsnJk

 

2. BEITH, la Demeure éternelle

 - Valeur numérique :  2

 - Planète :  Saturne

 - Signification :  La Maison

 - Rayonnement :  Bleu azur et or

 

Notions - Clefs :

 - La Maison, " revenir chez soi "

 - L'action de bénir

 - La trame de la création

 - Les arcanes du temps

 - Les Noces Mystiques

 

Objet de toutes les quêtes, splendeur de toutes les splendeurs, quel que soit le nom qu'on lui donne, Beith est la Maison originelle, le berceau de notre âme. Elle est la substance même de la Mère divine, la trame qui soutient les univers et les mondes. Elle est aujourd'hui la Terre Nouvelle, la Demeure de l'Homme Nouveau. Dans sa Présence, nous sommes chez nous sur cette planète, dans un corps physique en parfaite harmonie avec le corps de Lumière.

Beith dans le tirage nous transmet un magnifique message. Le but de notre quête est proche. Elle nous invite à regarder une situation avec l'oeil de l'Intelligence Binah), qui ne se laisse pas tromper par les apparences. Elle nous hausse dans la conscience souveraine de l'Unité.

Egalement, sur un plan plus "matériel", elle peut attirer notre attention sur le lieu où nous résidons, ou que nous prévoyons d'habiter. Nous devons l'aimer, le respecter, peut-être changer notre façon d'y vivre, et même l'identifier à la beauté de Beith.

Beith est la claire lumière qui remplit toute chose, de l'infiniment petit à l'infiniment grand. Celui qui est revenu chez lui ne craint plus rien, car plus rien n'est " extérieur ", séparé de lui. Il peut goûter aux Noces Mystiques, et connaître l'eucharistie de l'ère nouvelle, où le corps lui-même est Pain de Vie animé par le Sang Lumière.

Beith régit la planète Saturne. En effet le temps est aussi notre demeure dans l'incarnation, offert à notre libre arbitre. Cette Lettre extraordinaire est une clef précieuse pour le transcender et goûter la paix rayonnante de l'éternel présent.

Beith est l'initiale du mot "Baroukh", utilisé pour bénir ( Baraka : bénédiction ). Elle est la Lettre choisie par l'Eternel pour présider à la création du monde. Cela signifie que nous sommes tous bénis, quels que soient nos choix ou nos erreurs, car nous sommes les enfants de Aleph-Beith, le Père-Mère.

Nous portons tous sur notre front la marque invisible de cette bénédiction sacrée.

 

La question de Beith

"Ame de lumière, te souviens-tu que tu es mon Enfant ? Te souviens-tu de la Demeure de Soleil qui est la substance même de ta Réalité ? En ressens-tu la nostalgie ? Réjouis-toi, bien-aimé, car aujourd'hui Je viens à toi. En fait, Je suis là et tu es en Moi depuis toujours, mais une partie de toi m'avait oubliée, et souffrait cruellement de l'exil.

Veux-tu revenir totalement en Moi, et vivre la plénitude de notre communion ? Tu le peux. Prononces à voix haute ton Intention, regarde-moi et fais un pas en avant. Plonge dans le poudroiement d'or de la spirale tourbillonnante en mon Coeur, dans mon rayonnement bleu azur de l'infini de mon Ciel.

Je suis là. Ecoute ma voix qui te parle aucreux de la Terre vivante. Je suis dans la nature généreuse, mais aussi dans le béton des villes. Je suis l'endroit où tu habites. Aime-le, qu'il soit un palais ou unehumble chambre transitoire. Appelle ma lumière en lui, afin que Je le remplisse. Respecte-le,et souviens-toi que tu es en Moi : partout tu es chez toi.

Ne t'attache pas à unlieu déterminé, ne t'attache pas à rien ni personne. Laisse mon mour te remplir et déborder de ta Coupe. La Terre, l'Univers entier est ta Demeure, ô mon Enfant. Uni à Moi tu es libre. Dans la danse d'amour du temps et de l'espace, les limites s'effacent et révèlent l'éternité de son Etre. "

 2 - beth3

 

Prière à Beith

 

O Beith, ô ma Demeure

De vies en vies je t'ai cherchée

Sur des chemins innombrables.

Depuis toujours mon âme aspire

A retourner en toi, ô Lumière infinie.

En ce jour béni où la Splendeur m'est révélée,

J'ai trouvée ma Maison sur la Terre.

Je te reconnais dans la pierre la plus noire,

Je te reconnais dans tous mes frères

Par la conscience de notre âme unique.

 

Ô Beith, source de toutes les bénédictions, Je suis ton Enfant.

Tu as inscrit ton Nom sur mon front Comme une promesse de retrouvailles.

Tu es le Temple sacré où se célèbrent les noces mystiques,

Où mon âme reçoit ta nourriture sublime dans la joie enivrante de l'eucharistie nouvelle.

 

Ô Mère, trame de la création,

En toi reposent les arcanes du temps.

Je chante la beauté de ce monde que Tu as crée,

Où, dans ta lumière azur et or,

Tournoies atomes et galaxies. Mes yeux se sont ouverts ; je te contemple en tout

Dans la paix rayonnante de l'éternel présent.

Amen

 

 

2 - beth4

 

« Je les mènerai à ma sainte montagne, je les comblerai de joie dans ma maison de prière. Leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel, car ma maison (Beith) sera appelée maison de prière pour tous les peuples. » (Isaïe 56 : 7)

 

Symbolisme

Signifie maison et exprime l'idée de tout ce qui contient, c'est l'archétype de toutes les demeures, la maison de D-ieu et de l'homme, le sanctuaire.
Elle désigne un endroit réservé à la sainteté sur terre, Le Beth haMikdash.
Beth accorde à chaque créature la capacité de libérer en elle un espace pour recevoir la lumière Divine.
Le premier mot de la Génèse, Berechith, contient les trois lettres du mot Beth. Les trois autres lettres restantes forment le mot Rosh (tête), et symbolisent l'espace d'où rayonne la pensée créatrice.
Le Zohar dit que Beth est ouvert d'un côté pour recevoir la lumière et fermé de l'autre car D-ieu dit : "...tu ne verras pas ma face !".

Origine

Le tracé de cette lettre (araméen) est un carré ou un rectangle et par extension un plan d'habitation ou une grande pièce.
La maison symbolise un point focal, centre du monde, à l'image de l'univers. L'idéogramme hébreu montre une tente de toile avec un mât central, symbolisant l'axe du monde. C'est pourquoi beth est également attaché au temple, le beith hamiqdash, représentant à la fois l'univers et l'être intérieur unis par les 32 voies de la sagesse. Ceci s'observe par la guématria car la différence entre beth, la maison, de valeur 412 et mikdash, le temple, de valeur 444, est égal à 32, valeur numérique du mot lèv, le coeur.


Signification

Dedans, foyer, intérieur, intime, nourricier, nourriture, abri, voûte, voûte céleste, vie de famille : couple.

Langue hébraïque

Maison, récipient, famille, dynastie, peuple, tribu, école (courant de pensée), métaphore pour la matrice de la femme.
à l'intérieur de, lorsque..., avec, entre, parmis, à cause de, pour, selon.

Forme de la lettre 

Beth est formé de trois vav associés avec une ouverture sur la gauche : la direction du nord qui correspond au verset : "je retirerais ensuite ma puissance protectrice et tu auras une vision de ce qui découle de Mon Existence. Toutefois, Ma propre essence ne peut-être vue".(Exode 33:23)
Par son coin gauche supérieur, le beth indique la direction des Cieux, reconnaissant l'existence du Créateur, et témoignant que les merveilleuses lois de la nature et de l'univers ne sont pas le fruit du hasard, mais sont l'oeuvre d'un D-ieu Unique.
Ceci explique que l'homme peut accéder à une compréhension de D-ieu par l'étude de sa création (la Torah), puisqu'il est impossible de le comprendre en Son essence par un simple processus intellectuel.


Guématria

Sa valeur numérique est deux. La création est ainsi marquée du sceau de la dualité. Avec l’Aleph, l’unité, le monde ne pouvait pas être créé. Pour qu’il y ait monde il fallait entrer dans les lois de la dualité, de la polarité. Du deux, toutes les autres valeurs découleront, la multiplicité. Le passage du Un au Deux dans la tradition est nommé Tsim-Tsoum, le retrait de Dieu. Pour que le monde advienne, quitte son unité, il a fallu le sacrifice du Un.

 

Le son "bet" vient du bout des lèvres.

Cette lettre a la forme d'un abri fermé sur trois côtés et ouvert à gauche.

D'après la tradition de la Qabalah, l'ouverture du Bet donne vers le nord d'où souffle le vent frais, la richesse mais aussi les mauvaises intentions. Venant de l'extérieur, la rigueur peut trouver à l'intérieur du "Bet" la chaleur de la miséricorde. L'ouverture du Bet est la liberté de choix, soit la tentation du mauvais penchant, soit la compassion et l'amour. Il appartient à l'homme de choisir la bonne direction.

Le sens principal de Bet est la maison, un édifice, une construction. "C'est par la Sagesse qu'une maison s'édifie et c'est par le discernement qu'elle se consolide" (Proverbes chap 23 vers 3). Bet est sur la voie du Discernement dans l'Arbre de Vie.

Un autre sens de cette lettre est la fille, le féminin. Bet est une préposition qui connote aussi bien l'intériorité que l'accompagnement. Fille et maison suggèrent la douceur d'un foyer à l'abri des vicissitudes: mais pour passer de l'une à l'autre, de "bat", la fille, à "beyt", la maison, il faut ajouter la lettre Yod, image de la loi morale, par le biais des dix commandements (voir Yod ci-dessous). La construction d'un intérieur ne peut s'identifier au féminin que si son fondement est la Loi morale, alors l'esprit qui y règne est une âme supérieure.

Bet est également le Temple, le palais divin, la manifestation de l'absolu. D'après la même Tradition, les trois côtés du signe Bet représentent ce qui est révélé, le quatrième côté non tracé est le secret ou le sceau divin: aux temps messianiques ce quatrième côté sera tracé pour former le Mém final (voir Mém ci-dessous).

La valeur de Bet est deux. Bet est le battant d'une porte. En araméen, "bab" avec un double Bet est une porte à deux battants: première lettre de l'Ecriture, cette lettre a été choisie pour créer l'univers.

Les deux premiers mots de la Bible commencent par un Bet: le premier mot est un contenant, un intérieur offert, celui du Commencement (béreshit). Le deuxième mot "crée" (bara) où Bet est la fille de l'unité, la différenciation et le discernement étant les préludes de toute création. Duelle, la lettre Bet est la première manifestation du multiple.

Sur le plan divin, Bet est le paradoxe des paradoxes: l'univers a-t-il une réalité en dehors du divin ? Si le divin est l'unicité et la totalité y a-t-il une place pour l'homme ? D'où l'impression intime d'être et de ne pas être à la fois, le sentiment de va-et-vient de l'onde existentielle. La réalité est duelle: dans la tradition biblique, chaque chose est ou a son contraire, Bet est à la fois intérieur et extérieur. Suivie par Ghimel et par Dalet, Bet forme avec celles-ci le mot "bégued" qui signifie à la fois vêtement ou protection, et trahison ou mise à nu!

Une grande partie de la symbolique biblique est duelle, qu'elle provienne des rites traditionnels ou des diverses descriptions d'objets, d'édifices ou de lieux, notamment le tombeau des patriarches, contenant Adam et Eve, Abraham et Sarah, Isaac et Rébecca (makhpelah).

En hébreu, père et mère commencent par aleph, fils et fille commencent par Bet: Bet est ainsi la deuxième génération, celle qui a déjà reçu l'enseignement de son aîné, Aleph. Néanmoins Bet est aussi la maison de l'étude, l'abri de la Torah, la nouvelle génération qui apprend aussi par elle- même. L'enseignement doit être toujours répété deux fois: apprendre en araméen c'est répéter deux fois.

Bet est donc un abri précaire de la dualité existentielle, la porte ouverte à l'exercice de la responsabilité de l'homme et de son libre-arbitre, abri consolidé par le discernement et l'étude de la loi. Bet est aussi le foyer intime où se construit une famille à travers la fille, aussi précieuse que la pupille de son œil.

 

2 - Beith, la maison de Dieu

 

Beith est la première lettre de la Bible. Celle qui commence le premier mot : Bereshit. Le nom de cette lettre signifie littéralement « Maison ». Beith est l'archétype de la maison, celle qui accueille la vie, la chaleur, la famille et le sacré. Beith est la matrice qui va accueillir la Présence divine invisible manifestée par Alef, la première lettre de l'alphabet hébreux.

« Pourquoi Beith succède-t-il au Aléf ? Parce qu'il est au commencement de la création du monde. » Sépher haBahir 18.

Alef et Beith, c'est un peu le masculin et le féminin, le Souffle et la matière, la seconde est fécondée par le premier. Sans Alef, il n'y a pas de vie, pas de spiritualité, pas de souffle. Sans Beith, il n'y a pas de création, pas d'endroit où se reposer, pas de lieu où se transformer. Car si Beith, au sens microcosmique, symbolise la maison familiale et le foyer, au sens macrocosmique, elle est l'univers manifesté en tant que principe matriciel où s'exprime et se révèle Dieu.

La valeur guématrique de Beith est le 2. Beith est donc le premier dédoublement de l'Unité, la rupture de l'équilibre afin que le mouvement puisse commencer, que l'espace et le temps puissent exister. On peut donc dire que Beith est la Création dans son entièreté tandis qu'Alef (dont la valeur était 1) est le Créateur, Unité primordiale précédant la création. Un texte (le Métsaréf Dahavah) cité par Virya dans l'Alphabet hébreu et ses symboles, illustre parfaitement ce propos : « Il apparaît symboliquement que les mots « Ab », père et « Am », mère,    commencent par un Alef tandis que Bén, fils et Bath, fille, commencent par un Beith. »

Autrement dit avec Beith, on tombe dans la génération et dans le temps mais aussi dans la Révélation divine puisque la Torah commence par Beith. C'est comme si pour comprendre pleinement la parole de Dieu, l'homme avait dû nécessairement passer par la Création et la vie dans le monde matériel afin d'exercer pleinement son intelligence et sa puissance de discernement, Binah en hébreu qui commence également par la lettre Beith. C'est donc par l'étude de la Création que nous pouvons nous approcher de l'Ineffable qui ne peut-être connu par une simple abstraction intellectuelle.

« La lettre Beith (=2) désigne deux choses réunies, nottament deux points, un enseveli dans le mystère et un capable d'être révélé ; et comme ils sont    inséparables ils sont tous deux réunis dans un seul terme : reshit, commencement. » Sépher haZohar 1 :7b. 

En conclusion, Beith est l'image de l'énergie divine créatrice de mondes, l'essence de la matière où va se manifester le divin. Identité s'exprimant même dans le dessin de la lettre : « R.Judah dit : Beith a deux lignes parallèles et une troisième les réunissant. A quoi correspondent-elles ? Une pour le ciel, une pour la terre et une pour le Saint, béni soit-Il, qui les unit et les reçoit. » Sépher haZohar 3 :36a

Considérations rabbiniques sur la lettre beit, commencement de la création

 

Que se joue-t-il dans le 2 (de la lettre Beit), dans la relation humaine de base dès le début de la Tora ? Le psaume 62, 12 de David dit : A'hate dibbér Elohim, chétayim-zou chamâti ki ôz lé Elohim. "Une fois a parlé Elohim, deux fois cela je l'ai entendu, c'est que la force appartient à Elohim". 

 

Un commentaire de nos Sages précise : Elohim a dit toutes les 10 paroles en une seule expression mais Israël, dans sa faiblesse humaine, n'a pas entendu vraiment de ses oreilles et n'en a saisi que les deux premières... Les Sages nous font remarquer là cette triple vérité constante du comportement humain :

 

1) nous réduisons toujours l'essentiel,

2) cet essentiel de la Torah est le don que fait Hashem,

3) cet essentiel, c'est l'amour.

Les Sages nous parlent de l'effort constant de l'homme pour réduire le 2 au 1, l'autre à soi-même, à notre pouvoir, à notre idéal, à nos besoins ; On ramène le 2 au "1" qui est "moi". C'est une idolâtrie où nous sommes le centre de la Création.

 

Le centre de la Torah, au contraire, est l’ahava (l’amour) Chaque jour le juif rèpète, quatre fois par jour, le chéma Yisraël parce que cette prière lui montre bien que l'amour est le centre de la Torah. Pourquoi ?

 

Dans ce Chémâ, le mot Un (é'had) est 13 en guématria comme ahava, il y a donc là un enseignement sur la primauté absolue de l'amour dans le message de la Tora. Le Un divin est amour et, à notre niveau, toute unité doit être soumise au 2 de l'amour. Ce message est si essentiel que, pour le mettre en valeur, les commentaires expliquent en ce sens le fait que toute la Torah commence par la lettre béit (2) et non pas par la lettre aleph (1).

 

Le béit est la deuxième lettre de l'alphabet hébraïque et sa valeur de chiffre est 2 dans les calculs (car on n'utilise pas les chiffres arabes pour compter en hébreu mais les lettres hébraïques) ; c'est cette règle de vérité du 2 qui est ainsi montrée comme étant toute la structure réelle de l'univers et des relations.

Au contraire, le 1 n'a de sens qu'au plan divin. Au niveau humain, l'usage du 1 est fallacieux, illusoire et mensonger; Seulement au niveau de Dieu, le 1 est juste. Quand l'homme le revendique pour soi, il est dans le chéqer, le mensonge.

 

Pour bien montrer que toute la Torah dit cela, les commentaires font remarquer que, dans le premier verset de la Torah, après cette ouverture sur le béit, 2, les lettres finales des trois premiers mots composent le mot vérité, éméte dont la guématria (1+4+4 en compte simple sans les zéros des dizaines) donne la somme de 9, tandis que le mot chéqér, mensonge, a pour guématria simple 6 (soit 3+1+2).

 

Continuons cette démonstration Quand on base tout l'ordre des lettres hébraïques sur le 2, cette justification absolue de la vérité du multiple est encore mise en valeur : l'addition des lettres de tout l'alphabet par groupes de trois à partir de la lettre beit y forme alors toujours un total de 9 qui est le chiffre de la vérité, éméte (1+4+4 = 9). En effet, voici cette suite :

 

                            béit guimél dalét (2+3+4 = 9)

                            hé vav zayine (5+6+7 = 18 soit 8+1 = 9)

                            'hét tét youd (8+9+10 = 27 soit 2+7 = 9)

                            kaf laméd mém (2+3+4 = 9)

                            noun samékh âyine (5+6+7 = 18 soit 8+1 = 9)

                            pé tsadé qof (8+9+1 = 18 soit 8+1 = 9)

                            réiche chine tav (2+3+4 = 9)

Par contre, si on commençait selon l'ordre alphabétique, à tout baser sur l'ordre du 1, à partir de la lettre aléf, l'addition des lettres par groupes de trois formerait toujours un total de 6 qui est le chiffre du mensonge, chéqér (3+1+2 = 6) :

 

                            aléf béit guimél (1+2+3 = 6)

                            dalét hé vav (4+5+6 = 15 soit 1+5 = 6)

                            zayine 'hét tét (7+8+9 = 24 soit 2+4 = 6)

                            youd kaf laméd (1+2+3 = 6)

                            mém noun samékh (4+5+6 = 15 soit 1+5 = 6)

                            âyine pé tsadé (7+8+9 = 24 soit 2+4 = 6)

                            qof réiche chine (1+2+3 = 6).

 

L'avoir fait ressortir ainsi, par cette justification du chiffre, correspond à l'importance du fondement de toute la Torah sur la structure du 2, de la lettre béit qui ouvre toute la Torah ; cela met bien en évidence le verset de ce psaume 62, 12 : "Une fois a parlé Elohim, deux fois cela je l'ai entendu, c'est que la force appartient à Elohim".

 

 

Lettre double, cette labiale est la 2ième lettre de l’Alephbeith et prend place sur la paire de branches de la menora issue du Vav, symétriquement au Phé. La Lune et la 2ième lame majeure du Tarot, intitulée « La Papesse » viennent s’y superposer.

La carte représente une femme voilée coiffée d’une Tiare à deux couronnes surmontée de la Lune. Assise entre les 2 colonnes du temple, elle tient un livre entrouvert dans ses mains : Elle est une allégorie de la Sagesse cachée.

‘2’est le premier nombre pair et par là le principe de la dualité, de la bipolarité et la cause de la multiplicité, de la création soumise à la périodicité des cycles.    C’est ainsi que dans la création selon la Genèse, le verbe "créer", en hébreu ברא , commence par Beith.   Beith est la lettre qui débute la Genèse, dont le premier mot peut se traduire par ‘Principe duel’, qui procède par divisions successives:

Tout d’abord le Ciel et la Terre: distinction des 3 principes et des 4 éléments. (Père-Fils-Esprit et Terre-Air-Eau-Feu). Puis, pendant les 6 jours, nous avons le tableau suivant:

 

1er jour : lumière <>ténèbres              4e: soleil <> lune

2e: eaux d’en haut <> eaux d’en bas     5e: oiseaux <> poissons

3e: mer <> terre                                  6e: reptiles <> bêtes sauvages           

herbes <> arbres                                 bétail <> homme                    

           I___________________________I

 

La symétrie existant dans ce schéma entre ‘arbre’ et ‘homme’ est illustrée dans les chapitres 2 et 3 de la Genèse, où nous voyons dans l’Eden : L’arbre de vie opposé à l’arbre de la science du Bien et du Mal. Ce dernier provoquera la «chute » de l’homme, dont la Rédemption se réalisera sur «l’arbre de la croix».

Cependant, la structure en hexade (2 x 3) de la création nous amène à parler de l’hexagone étoilé, le «bouclier de David». Dans (Genl5,1) Dieu dit à Abraham: « Je suis ton bouclier » et dans (Ps7,11): « Mon bouclier est en Dieu. »

 

 Remarquons les symboles des 4 éléments dans cette étoile :  

 

        10
         / \
         4 —7—9—6 
                     \  /       \  /            
                              8          5                      
        /  \         /  \
                                  1—11—12—2                         
          \ /
          3
 

Les 12 premiers nombres y ont été placés de manière à la rendre ‘magique’ : sur chacun des côtés la somme est identique et égale à 26, valeur du tétragramme.   

Entrer dans le Beith (mot qui signifie ‘maison’), c’est entrer dans la  «Maison de Dieu », dans le Temple. Or, St Paul ne dit-il pas dans la 1e lettre aux Corinthiens (3,6) : « Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu ? ».   

Nous sommes donc :<ביתאל .

 (12+1+22+10+2= 47 > 11 > 2)

Ce Beith-El nous renvoie à l’épisode de la vie de Jacob: יעקב

(2+19+16+10= 47 > 11 > 2) 

 

Lorsque endormi, la tête posée sur une pierre, il fit le songe de l’échelle (Genèse, 28,18-19). Le lendemain il prit cette pierre, en fit un autel, y versa de l’huile et donna au lieu de l’événement le nom de Bethel.

Bethel et la pierre sont donc liés. En effet, ‘pierre’ se dit en hébreu אבן : (14+2+1=17 > 8) et dans ce mot, nous trouvons : בא = Père et בן = Fils.

Le temple que nous sommes contient ce double aspect : émetteur et récepteur, semblable à un ‘relais’. Il est donc cohérent de voir sur la menora,la Lune se superposer à Beith ; la Lune qui reçoit la lumière du Soleil et la renvoie.

Beith s’écrit בית en toutes lettres (22+10+2= 34 > 7), valeur  רוח , l’Esprit. (8+6+20= 34 > 7

 

Tarot du Sépher de moïse, arcane majeur du livre de Thoth : la Papesse, Nombre 2, lettre hébraïque Beth.   La Papesse.  

Le Nombre 2.  

 

Le Nombre Deux, la Papesse, la Conscience du Ternaire Divin ; dans l’Ennéade Héliopolitaine le Deux est Shou. C’est surtout la polarisation des puissances du Un en magnétisme sexué de l’eau génératrice ; la matrice universelle qui féconde le germe universel de la semence des principes du Un ; le pouvoir végétatif de toutes choses, tant organique, matérielle ou spirituelle. Les reflets de la Lumière que ce Nombre Deux par sa polarisation, va séparer en une infinie et chatoyante diversité. Le Nombre Deux est la puissante énergie sexuelle (la Kundalinî) qui par son mouvement sera l’animateur des formes. Cette énergie sexuelle est figurée par les deux serpents qui s’enroulent autour du bâton d’Hermès dans le symbole du Caducée. Ce Nombre Deux est féminin dans le sens où l’entendent les Tables de la Loi c’est-à-dire comme étant une faculté volitive. Et comme le disait Eliphas Lévi c’est :

la femme qui doit écraser la tête du serpent, c’est l’intelligence qui surmonte toujours le courant des forces aveugles.

Mais nous avons aussi vu dans le premier tome, que ce Nombre deux s’il est féminin par rapport au Nombre Un, est masculin par rapport au Nombre trois qu’il féconde ; chaque Nombre possédant cet androgynat qui s’exprime en polarité différente suivant le Nombre qui le précède ou qui lui succède.   Le Nombre Deux c’est aussi le Yin et le Yang, dont la représentation dans les trigrammes de Fohi fait l’unité par le trait plein le Yang, et le Yin, le binaire par deux demi-traits. C’est aussi les deux colonnes symboliques du temple cabbalistique de Salomon Jakin et Bohas que nous retrouvons dans la représentation hiéroglyphique de la lame du livre de Thoth et qui figure derrière le trône de la Papesse. Ces deux colonnes sont le principe de dualisation de l’essence homogène divine en deux bases fondamentales dont l’une est la nécessité (Destin) et l’autre la liberté (Providence). Le binaire sera donc la condition incontournable de toute manifestation ; tout est double dans la création et ce qui en est le principe unificateur c’est le troisième terme qu’engendre cette dualité et qui est l’analogie des contraires.   la Lune, le double de la lumière solaire sur le plan planétaire, sera la manifestation symbolique du pouvoir fécondant de cette Matrice universelle qui est la souveraine de cette puissante énergie sexuelle qui serpente en toute chose. Le Nombre Deux est le binaire qui est la source du choix et de la liberté, mais aussi de la révélation. La vérité pour se manifester à la conscience doit avoir un doute possible ; la lumière n’est identifiable que par l’ombre qui la contraste ; on ne prend conscience d’une chose que par l’existence de son contraire ; le verbe est double exotérique et ésotérique, en cela la Papesse dans sa figure hiéroglyphique de la lame du livre de Thoth est justement à demi voilée, et tient dans une main un livre à moitié ouvert et dans l’autre deux clés, le sens signifiant et le sens cachant. Le Nombre Deux était dans l’ancienne Égypte la puissance Mer dont le hiéroglyphe représente un compas avec ses deux pointes figurant deux polarités de nature différente d’une même réalité qui les relie. Mer était la puissance sexuelle qui pousse vers leur réunion deux complémentaires séparés par des forces répulsives.

Le Nombre Deux est le fameux esprit de l’obscurité du Tao-Tô-King qui en résume admirablement l’essence :  

L’esprit de l’Obscurité est immémorial, éternel.

C’est le principe féminin des origines.

Les racines du ciel et de la terre s’élancent de sa porte mystérieuse.

Toujours renouvelé, il se répand dans l’univers.

Indéfiniment.

Il ne s’épuise jamais.  

 

Le Nombre Deux a pour lettre hébraïque Beth, nom divin Bachour (Jeunesse, clarté ).  

 

Vocabulaire radical de La langue hébraïque restituée :

  Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche labiale. Comme image symbolique, il représente la bouche de l’homme, son habitation, son intérieur. Employé comme signe grammatical, il est le signe paternel et viril, celui de l’action intérieure et active. C’est, en hébreu, l’article intégral et indicatif, exprimant, ainsi que je l’ai expliqué dans ma grammaire, entre les noms ou les actions à peu près le même mouvement que l’article extractif Mem, mais avec plus de force, et sans aucune extraction, ni division des parties. Son nombre arithmétique est 2.

 

Source : http://www.eternelpresent.ch/lettres_hebraiques.html -http://www.relianceuniverselle.com/article-23833985.html -  http://qabala.wifeo.com/beith.php

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