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Soleil de Lumière
12 janvier 2013

3 - Guimel, le Berger

3 - guimel

03-guimel_3
 http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ftPD6nHsjdM

 

3. Guimel, Le Berger

 - Valeur numérique :  3

 - Planète :  Jupiter

 - Signification :  Le Chameau

 - Rayonnement :  Orangé, un triangle d'or au centre

 

   Notions - Clefs :

 - La Grâce divine

 - La puissance du Don

 - Le Berger ( Jésus et Moïse...)

 - La traversée de l'ultime désert

 

Génération des idées, la Puissance du Don, l’étude et la conception féconde, la concrétisation d’un projet, l’évolution dans la forme et la matière, l’hérédité. La modulation du Verbe Créateur, dont l’énergie positive vient de l’Aleph-Beith.
 
  
Dans le corps : oeil droit
 
 

Nous sommes faits à l'image de Dieu, nous sommes donc en réalité don total, don permanent à la vie, au monde entier. Si nous ne donnons pas constamment (comme le souligne l'Ange des célèbres Dialogues), nous dépérissons.

Guimel vient nous rappeler, et surtout nous aider à réveiller et rayonner cet attribut fondamental. Tout dans l'univers se donne sans rien chercher à garder pour soi : la nature, le soleil, les étoiles... Mais les voiles qui recouvrent encore notre conscience ont recouvert cet élan spontané et permanent qui est notre véritable essence, là est la cause de tous nos problèmes humains.

Guimel est la Grâce souveraine de l'Eternel, l'abondance à tous les niveaux, qui ne demande qu'à se déverser dans la coupe offerte de notre être.

Mais bien souvent nous endiguons ce flot généreux sans le savoir. Tournés sur nous-mêmes, sur nos manques et nos plaintes, nous fermons la porte à la Grâce divine. Guimel nous aide à ne rien attendre pour soi, à ne rien garder ni retenir. Alors, dans cet état d'esprit de totale nudité, Elle vient nous revêtir de lumière. La Vie nous donne exactement ce dont nous avons besoin pour accomplir notre mission, cela ne signifie pas qu'il ne faut rien demander au Divin, bien au contraire, mais dans une ouverture et une confiance totales quant à la forme que prendra la réponse. Car elle vient toujours, aucun appel ne reste sans réponse pour celui qui sait l'entendre. Oui, nous sommes aimés infiniment !

 

La Question de Guimel

" Enfant de Lumière, âme courageuse, tu as accepté de traverser le grand désert pour aller en Terre promise. Je suis le Berger qui guide le troupeau de ton être. Pour pénétrer en un Royaume de Lumière, aucune brebis intérieure ne doit être oubliée. Regarde-toi comme Je te regarde, avec amour et compréhension. Je viens  pour ton âme, pour l'homme ou la femme humaine que tu es, pour ton enfant intérieur, pour tout ce qui en toi se croit ignoré de Dieu. Je viens pour la brebis qui a peur d'avancer, qui ne veut pas changer de pâturage, pour celle qui dort, pour celle qui veut suivre d'autres bergers tentateurs. Je viens pour celle qui en toi s'est égarée, comme pour celle qui m'a déjà reconnu.

Acceptes-tu de me suivre aujourdhui, de rassembler le troupeau pour te donner à ma lumière dans un élan entier et unique ? Viens-t'unir à Moi, viens pour devenir Moi, devenir Berger qui choisit sa route et guide ses brebis avec amour et ténacité.

Et voici une autre Question de Vérité : ô bien-aimé, crois-tu en la Grâce ? As tu conscience que rien n'est impossible à la Main de Dieu ? Ouvre-toi à la magie de la Vie. Veux-tu ouvrir la porte à mon action, et me laisser entrer dans ton quotidien ? Ainsi tout ce que tu toucheras, tout ce que tu construiras portera l'empreinte de la Grâce et en sera illuminé . "

 

3 - guimel3

 

Prière à Guimel

Ô Guimel, ô puissance de la Grâce,
 J'ai entendu ta Voix qui interpellait mon âme
Et qui disait « lâche tout et suis-moi. »
 J'ai abandonné mes anciennes vêtures,
 J'ai franchi la Porte pour répondre à l'appel.
Et je t'ai trouvé, ô Christ triomphant.
 Tu as recouvert ma nudité de ta robe de lumière.
Tu as abreuvé mon âme assoiffée
 De l'eau pure qui désaltère à jamais.
 
Ô Toi qui es le Passeur,
 Je choisis de te suivre vers la terre promise,
La Demeure éternelle qui vit naître mon âme,
Et à qui je retourne aujourd'hui.
 
Je veux m'unir à Toi et marcher le cœur ouvert
Sur les chemins de la Vie.
 Par Toi, ô Guimel, je comprends qui je suis.
 Je suis né de l'Amour du Père et de la Mère,
Dans l'effusion créatrice qui engendra les mondes.
 Et je me donne, je me donne, je me donne à ta Lumière,
Je suis Don total, car telle est ma Vérité.
 
Ô Grâce infinie, rien n'a été oublié
Dans le grand corps du Divin.
 En Toi toutes les âmes sont appelées
À pénétrer sur la Terre du Messie.
 Ô Guimel, en tout et partout je te reconnais
 Car Tu es la flamme de l'Amour qui éclaire le monde.
 
Amen

 

 

3 - guimel4

 

Symbolisme

Guimel compense le déséquilibre entre deux forces opposées et les fusionne en une seule. Ainsi il est en rapport avec Gamla, employé dans le Talmud (moed katan 6b) pour désigner un pont qui unit deux espaces. A ce titre il est une puissance de bienveillance, appelée Guémoul, mais également un symbole de récompense et de punition.

D'aprés le Talmud, Guimel symbolise un homme riche courant après un homme pauvre (Daleth) pour lui faire la charité.
"Pourquoi est ce que Beth précède Guimel, et Guimel lui tourne le dos"? Parce que Beth représente Bayith, la maison qui est ouverte à tous. Guimel représente le Guéver, l'homme qui voit une personne nécessiteuse se tenant à l'entrée et tournant autour pour obtenir de lui de la nourriture (Autioth de Rabbi Akiva).

 

Origine

Le tracé de la lettre (proto-sinaïtique) est formée de deux barres formant un angle, symbolisant le sommet de la tête et le cou du chameau.

 

Signification

La racine du mot : gamal ouvre deux directions essentielles :
- le fait de témoigner quelque chose à quelqu'un, de rendre (en bien ou en mal).
- sevrer, faire mûrir.

 

Langue hébraïque

mûrir, sevrer, faire mûrir.

 

Forme de la lettre

guimel est constituée par un vav représentant un homme debout avec un youd pour ses pieds en mouvement.

 

Guématria

Dans la relation unité, dualité, le nombre 3 vient légiférer, ainsi thèse et antithèse sont réunies par la synthèse.
Le 3 introduit le concept esprit, âme, corps associé physiquement par le séfer yetsirah à la tête, le tronc et l'abdomen.
Le mot guimel, de valeur 73, est numériquement équivalent au mot beloulah, signifiant mélanger.

 

 

 

Le son Ghimel vient du palais.

La lettre Ghimel a l'allure d'un chameau se dressant la tête haute, dessin d'un chamillon venant d'être sevré, qui recherche encore le sein maternel et qui, pour la première fois, se dresse sur son séant. Ce chameau est un animal sobre qui vient de faire un long voyage au Sud, dans la direction de la chaleur et de l'amour maternel.

Présentant trois branches, cette lettre semble en équilibre statique, à l'image d'une équerre. En fait, elle est prête au mouvement, un pied en avant.

Le signe Ghimel a de nombreux sens. En plus du sens de chameau dérivant de son dessin, il a aussi le sens de mouvement ou de changement de direction à travers l'angle qu'il suggère: ghé , origine du "gué" en français et du "go" anglo-saxon, est un mouvement pour aller, traverser mais aussi pour retourner: le va-et-vient incessant le long de l'échelle de Jacob qui relie la terre au ciel et inversement, la pulsion, la vibration qui mobilise l'âme vers autrui. Ghimel se dépêche de rejoindre la lettre suivante Dalet qui signifie la pauvreté pour la compléter, l'aider à former le mot "gad", la chance de demain, dans un élan de solidarité.

Ghimel est aussi le mouvement vers l'intérieur de soi "gow" ou ghimel-waw: Ghimel a ici le sens de maturité, de libération du joug de la dualité et enfin de beauté. C'est l'instant fugace de plénitude où, sur la colonne du milieu de l'Arbre de Vie, on retrouve l'équilibre, après avoir longtemps vibré entre la Sagesse et le Discernement, entre la miséricorde et la rigueur.

La valeur du signe Ghimel est trois, formant dans l'espace un triangle et scandant dans le temps le rythme des activités agricoles, semailles, moissons et labours, devenues les trois "montées" spirituelles vers Jérusalem, dans le calendrier hébraïque.

Ghimel est ainsi la beauté du geste, le complément, la compensation qui va au secours du pauvre, pour lui permettre de s'exprimer, d'évoluer dans l'espace et dans le temps, d'exister, mais aussi le mouvement de libération du giron maternel pour mûrir et trouver une certaine plénitude à travers la vibration d'amour.

 

 

3 - Guimel, la Monture Céleste

 

Guimel est un canal par lequel s'écoulent la Force et l'Amour de Dieu sur Terre. Sans cette force divine qui irrigue constamment la création, celle-ci cesse absolument d'exister, à l'image d'une plante coupée de ses racines : « Guimel ressemble à une gouttière évacuant l'eau du toit d'une maison, qui canalise l'eau accumulée par son bec relevé et l'amenant au sol. Parallèlement, le Bienfaiteur Eternel déverse Sa bonté et Son affection débordantes vers le bas. » (Maguèn David) ou comme le dit le Rabbi Akiva : « Sans Guimel, le monde ne pourrait exister ne serait ce qu'un instant. Constamment, Il nous accorde le Souffle de Vie, la sagesse et la force, l'usage de nos membres, les sensations et la parole. »

Au niveau matériel, Guimel symbolise le chameau. Monture privilégiée des hommes du sud, le vaisseau du désert est celui qui porte l'être humain à travers le désert sans fin. Guimel est la monture de l'énergie divine, la portant au travers des espaces infinis de l'Univers. Guimel est donc l'expression même de la prospérité et de la richesse, spirituelle d'abord mais aussi matérielle puisque celle-ci est la densification de l'énergie divine d'abondance.

Sans Guimel, pas de pleine compréhension, tout comme sans la création support de l'incarnation des âmes, il n'y aurait pas d'évolution animique. Dans cet ordre d'idée, il faut comprendre que la « Chute Primordiale» ne fut pas la conséquence d'une désobéissance à un Dieu autocratique mais bien une nécessité voulue par un Dieu aimant, afin de faire évoluer l'âme adamique.

Troisième lettre de l'alphabet hébraïque et intermédiaire entre Dieu et les hommes, Guimel peut-être rapprocher de l'Esprit Saint ou du paraclet tel que décrit dans l'Evangile de Jean : Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. (Jean, 14 : 16-17).  Guimel est la dernière composante de la Sainte Trinité sans laquelle il n'y a pas de création car le chiffre trois est le symbole de l'harmonie, de l'ordre et du mouvement en ce qu'il est l'expression ou le véhicule de l'Unité. En réalité le trois brise l'équilibre statique de la dualité pour produire les formes infinies de la Création. D'un point de vue psychologique, on peut considérer que Alef est la thèse, Beith est l'antithèse et Guimel est la synthèse. Autrement dit, la pensée pose le problème en 1, l'analyse en 2 et compare et solutionne en 3.

Guimel, en tant qu'intermédiaire entre les hommes et Dieu est bien sûr relié à l'Archange Gabriel, message privilégié entre notre monde et la Source de toutes choses et dont elle est la première lettre : « Les deux lettres reviennent alors à leur place et sont absorbées par la vibration qui passe par ces deux portes. Parallèlement, par deux autres portes sur la gauche et à l'ouest, passent deux lumières radiantes ; desquelles sont projetées deux autres lettres scintillantes flamboyantes, l'une est Guimel et l'autre Noun ; et quand les deux lettres précédentes reviennent à leur place, ces deux lettres flamboyantes émergent du centre de leur rayonnement et paraissent au-dessus de cet âme. Alors, encore, émergeant de deux autres portes, s'avancent deux autres  égions, une sous la domination du grand chef Gabriel, et l'autre sous celle du grand chef Nouriel » (Sepher haZohar 2:210a)

 

3 - guimel

 

D’après l’enseignement de nos Sages, la lettre guimel symbolise un homme riche poursuivant un pauvre, le dalet, pour lui faire l’aumône. Le mot « guimel » vient du mot « guemoul » qui, en hébreu, veut dire à la fois donner une récompense et donner une punition, l’un comme l’autre ayant le même but final : rectifier l’âme afin qu’elle mérite de recevoir la lumière divine dans toute sa puissance.

Quand on parle de récompense et de punition, cela implique que l’homme est libre de choisir entre le bien et le mal. (Pour étudier la lettre guimel, il faut se référer à la partie ouverte du côté gauche de la lettre beit, qui lui a donné naissance).

Maïmonide, en particulier, met fortement l’accent sur le libre arbitre qui, pour lui, est une notion fondamentale de la foi juive. Toujours selon lui, le Monde futur, temps de la récompense, n’est que spirituel ; c’est un monde où les âmes sont pleinement incorporelles. Na’hmanide n’est pas d’accord sur ce point et affirme que, puisque le libre arbitre parfait n’existe que dans notre monde physique, la rectification ultime de la réalité, la récompense du Monde futur, se fera également sur le plan physique.

La Kabbale et la ‘Hassidout sont du même avis que Na’hmanide. Ceci est sous-entendu dans le pied de la lettre guimel , qui exprime la course menée par l’homme riche après le pauvre pour lui procurer du bien. Courir, bien plus que n’importe quel autre acte physique, révèle la puissance de la volonté et le libre arbitre (le mot hébreu rats, courir, est lié au mot ratson, volonté). Quand on court, le pied est fermement en contact avec la terre ; au moyen d’un acte de volonté, l’âme agit directement sur la réalité physique.

L’âme recevra donc sa récompense finale, l’ultime révélation de la lumière fondamentale divine, justement dans le même contexte où elle accomplit ses efforts tout au long de la vie, c’est-à-dire dans le monde physique.

Il est écrit dans la Torah (Deutéronome 7,11) : « Tu garderas la mitsva et les statuts et les ordonnances que moi-même t’ordonne aujourd’hui (dans ce monde) pour les faire ». Les Sages en déduisent : « Et demain (dans le Monde futur) pour recueillir leur récompense. » (Rachi sur le verset - Erouvim 22a). Ce n’est qu’aujourd’hui que nous avons vraiment la possibilité de choisir entre le bien et le mal. Et c’est ainsi, en fonction de notre choix, que nous fixons nous-mêmes la récompense et la punition de demain.

De même que le mal est un phénomène fini, de même la punition. La bonté et la récompense, quant à elles, sont vraiment infinies. Le guimel d’aujourd’hui détient le secret de « il vaut mieux une heure de techouva et de bonnes actions dans ce Monde que toute la vie dans le Monde futur. » Dans le guimel de demain se trouve le secret de « Il vaut mieux une heure de quiétude dans le Monde futur que toute la vie dans ce Monde. »

 

FORME : un vav avec un youd comme pied. Une personne en mouvement.

Mondes : La course du riche après le pauvre, le plein vers le vide, inhérent à la nature

Ames : la course et le retour de l’âme entre sa source divine et sa demeure physique.

La main de Jacob attrapant le talon d’Esaü.

La progression constante du Juif.

NOMS : Chameau, pont, sevrage, bienfaisance

Mondes : le parcours du chameau à travers le désert de ce monde.

Le chameau symbolise l’ange de la mort.

Un pont, la force de liaison propre à la nature.

Matière primordiale et sagesse divine.

Ames : l’âme se nourrissant de sa Source.

Le processus de sevrage pendant lequel une personne apprend à être indépendante.

Divinité : l’amour et la bonté que D.ieu accorde de manière continue et le sevrage du tsimtsoum

L’obligation d’imiter D.ieu et par là, de donner aux autres.

NOMBRE : Trois

Mondes : Symbole numérique de stabilité et d’équilibre.

Equilibre entre les trois éléments primaires de la Création : air, eau et feu.

Ames : Les trois patriarches, Abraham, Isaac et Jacob.

Trois sortes d’âmes juives : Kohanim (prêtres), Leviim (Levites) et Israélites.

Le segol et le segolta

Divinité : Trois parties dans la Tora : les cinq Livres de Moïse, les Prophètes et les Hagiographes.

« Israël, la Tora et D.ieu ne sont qu’Un »

 

 

3-GUIMEL,
Génération des idées, la Puissance du Don, l’étude et la conception féconde, la concrétisation d’un projet, l’évolution dans la forme et la matière, l’hérédité. La modulation du Verbe Créateur, dont l’énergie positive vient de l’Aleph-Beith.
Direction : le Nadir
Jour : jeudi
Planète : Jupiter
Foie, fonctions digestives, sang, artères, semence.
Couleur : violet
Guimel compense le déséquilibre entre deux forces opposées et
les fusionne en une seule. Ainsi, le nom Guimel est en rapport avec le mot gamla employé dans le Talmud pour désigner un pont qui unit deux espaces. A ce titre, Guimel est une puissance de bienveillance, appelée

 

La lettre Guimel

Par Samy

 

Une étude sur la lettre Guimel – l’une des moins connues et des plus importantes de l’alphabet.

Guimel – accompagné de – Daleth – se présentèrent et formulèrent la même demande.

Le Saint Béni Soit-il leur répondit :

- Qu’il vous suffise de rester associés, car, comme les pauvres (Dalim) ne disparaîtront jamais du monde, il faut les pourvoir en bonté (Gamol) -

- Daleth – est la pauvreté – Dalouth -

- Guimel – est le bienfaiteur – Guémilouth – qui soulage.

Restez donc l’une près de l’autre pour que l’une nourrisse l’autre.

 

*********

 

Juste pour la curiosité – Guimel (Guimel-Yod-Mem-Lamed) – est composé de :

- Gaï (Guimel-Yod) = Vallée – et de – Mal (Mem-Lamed) = Contenu -

Une vallée avec son contenu, c’est pas si mal !

Dans la lettre – Guimel – il y a aussi le mot – Gal (Guimel-Lamed) – qui forme le mot ;

- Galgal = Roue – Tourner – Qui vient de ;

- Galgal hamazaloth – le Zodiaque – Qui dirige, contrôle et fait vivre tout.

Dans l’orthographe de – Guimel – les deux lettres du mot – Gal – prennent en sandwich les lettres – Yod – et – Mem – qui forment le mot – Yam = Mer – symbole des eaux matricielles, symbole de la vie ici bas.

Le Zodiaque, qui dirige, et fait tout vivre. La Mer, symbole de la vie ici bas. Tout est lié.

*********

Selon le Talmud – Guimel – représente – l’homme bienfaisant = Gomel Hhésed – qui prodigue la charité. Si nous revenons sur la réponse faite par le Saint Béni Soit-il à – Guimel – et – Daleth – qui se présentèrent ensemble à l’instar des autres lettres qui se présentèrent toutes seules, sauf peu de cas, je pense que – Guimel – serait le mouvement organique, et que – Daleth – serait l’existence.

Mais qu’est-ce qu’un mouvement organique qui n’a pas d’existence, ou encore, une existence qui n’a pas de mouvement organique. C’est impensable. Quand le Saint Béni Soit-il leur demande de rester l’une près de l’autre pour que l’une nourrisse l’autre, c’est normal et c’est même indispensable.

Guimel c’est – Trois – qui se dit ;

- Chaloch (Chin-Lamed-Chin) – Mot parfaitement symétrique avec deux – Chin – et un – Lamed – au centre. Trois est l’équilibre, image du chandelier constitué d’un élément central, la lettre – Lamed – d’où partent trois tiges de chaque coté, les trois branches de la lettre – Chin -

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Arrivé là, on ne peut ne pas parler du – Golem -

Cette masse informe ou ce fœtus. C’est l’ Adam pré-homme, animé du seul principe vital et qui donne des noms à tous les animaux et à tous les oiseaux. Ce – Golem Adamique – s’il est pourvu de son esprit de vie et de son intellectuel, n’a pas encore sa propre âme et est donc dépourvu de lucidité. D’ailleurs regardez : quand il est dit – L’Éternel fit peser une torpeur sur Adam qui s’endormit – Une fois Eve créée – c’est – Ich – l’homme de feu qu’il fera émerger de sa torpeur, comme il est dit en

Genèse 2/23-24 :

« Celle-ci sera nommée – Ichah – parce qu’elle a été prise de – Ich – C’est pourquoi l’homme (Ich) abandonne son père et sa mère, s’unit à sa femme (Ichah) et ils deviennent une seule chair « .

- Golem – est pétri dans la terre rouge, il est marqué de – Emeth (Aleph-Mem-Thav) – qui se traduit par – Vérité – le sceau sacré, et évoque la création du monde, dans lequel le verbe anime Adam.

- Golem = 3+30+40 = 73 – a la même valeur numérique que la – Sagesse = Hhokmah (Hheith-Caph-Mem-Hé) = 8+20+40+5 = 73 – Car il doit sûrement à tout coup en avoir beaucoup besoin.

J’ai lu dans le Zohar que de nombreux accusateurs assaillent l’homme, dès le jour où le Saint Béni Soit-il dépose une âme en lui pour qu’il subsiste en ce monde. Quand l’homme sort à l’air du monde, aussitôt le penchant au mal lui est envoyé pour s’associer à lui, comme il a été dit d’après ce qui a été dit – à la porte, la faute est tapie …

 

C’est le Rabbi

Moïse Cordovéro qui le commente dans son livre, en disant que tant qu’il est dans la matrice, le fœtus ne possède pas de penchant au mal ni d’âme, mais dispose seulement d’une forme selon laquelle il grandit. Idée qui n’est pas partagée de tout le monde. Il y en a pour penser également, que sans âme pour l’animer, le fœtus irait de suite à la mort et à la décomposition.

Qu’est-ce que ce sceau – Emeth – ?

Que serait-ce – Golem – ou – Mouvement organique de vie – s’il ne l’avait pas ?

Je pense qu’il ne serait rien d’autre que de la matière qui se décomposerait encore plus vite qu’elle n’ait apparu.

C’est pour éviter cela qu’il est dit que le Saint Béni Soit-il le marqua du sceau – Emeth -

Ainsi : C’est grâce à ce sceau que le – Golem – ira à son terme et deviendra – Ich = homme -

Le – Golem – est bien l’homme, mais l’homme non encore animé par :

La Néchamah = l’Esprit -

La Néphech = l’âme -

La RouaHh = le souffle de vie -

Il n’a donc encore aucune énergie vitale. Et si le mot même – Golem – désigne un tas de terre glaise, il se veut de désigner surtout, la matière informée qui attend d’être animée.

C’est une statue inerte, c’est un corps qui attend la vie.

Notre existence n’est possible que si elle est animée par – Aleph = la pulsation Divine – qui est en nous, notre – Esprit de vie -

Pour bien comprendre cela, il suffit de décomposer le mot – Adam (Aleph-Daleth-Mem) – Et nous voyons quoi ?

- Aleph – La pulsation Divine qui anime. Mais aussi est l’initiale du mot – Emeth = La vérité -

- Aleph – Anime les deux autres lettres, qui forment le mot – Dam (Daleth-Mem) = le sang – Véhicule de cette – Pulsation Divine – ou – Esprit de Vie – dans notre corps.

C’est sûrement pour cela qu’il est interdit de consommer de la viande qui n’a pas été débarrassée de son sang. En consommant le sang d’un animal, c’est un peu de son âme que l’on ingurgite et qui sans aucun doute va souiller la nôtre.

 

Avez-vous remarqué que – Golem – est l’anagramme de – Guimel – ?

Tous deux composés d’un – Guimel (valeur numérique 3) – d’un – Lamed (valeur numérique 30) – et d’un – Mem (valeur numérique 40) -

Tout deux ont la même signification de mouvement organique et ont la même valeur numérique – 3+30+40 = 73 -

La même que celle de – la sagesse = Hhokmah (Heith-Caph-Mem-Hé) = 8+20+40+5 = 73 – qui sur l’arbre séphirotique ou Arbre de Vie, est placée juste sous – la couronne = Kether – à l’opposé de – Binah = l’intelligence - Mais – Golem – s’écrit avec un – Vav -

Ce qui est dit, est donc à la limite de l’acceptable. Mais enfin, c’est ce qui sûrement fait dire que l’homme est un – Golem – qui ne peut sortir de sa torpeur que par la sagesse et que son intelligence mènera à la connaissance. Dès que cette trilogie est acquise, il prend conscience de son état et la façon s’en sortir.

Et tout cela alors que le mot – Golem – n’apparaît qu’une seule fois dans la Bible, au Psaume 139/16, et qui à cet endroit, signifie – Sans forme -

 

Pour continuer sur le Golem : on peut dire aussi qu’il est soumis à son mouvement circulaire. Il est un sage en gestation.

- Golem – est formé de – Gal – et de – Mem – Soit – Le mouvement circulaire autour du ventre de la mère -

 

Une grosse curiosité.

Golem a pour racine, Guimel et Lamed = Gal -

- Gal – représente ce qui est sphérique. Nous trouvons cette racine avec les mots :

- Gol (Guimel-Lamed) = bille -

- Galgal (Guimel-Lamed-Guimel-Lamed) = Roue – Sphère -

- Gilgal (Guimel-Lamed-Guimel-Lamed) = Tourner – Faire tourner -

- Gilgoul (Guimel-Lamed-Guimel-Vav-Lamed) = Mouvement circulaire -

- Galag (Guimel-Lamed-Guimel) = Babiller – Bavarder -

D’où il est dit, qu’il faut tourner sa langue dans la bouche avant de proférer une parole.

*********

Nos rabbis nous expliquent que le mot – Gal = Amas – est utilisé quinze fois dans la Bible. Ce nombre – 15 – est la valeur numérique du Dieu – Yah (Yod-Hé) = 10+5 = 15 -

Cet Amas est une aide pour s’élever vers Dieu, comme nous l’indiquent les versets :

Genèse 31/45-46Jacob prit une pierre et l’érigea en monument. Et il dit à ses frères « Ramassez des pierres » Ils prirent des pierres et firent un – tas = Gal (Guimel-Lamed) – Et l’on mangea là, sur – Le tas = Hagal (Hé-Guimel-Lamed) -

Puis en Génèse 31/48Laban dit – Cet amas = Hagal (Hé-Guimel-Lamed) – est un – Témoin = Ed (Ayin-Daleth) – entre nous deux. De là, on énonça son nom – Galed (Guimel-Lamed-Ayin-Daleth) -

La lettre – Guimel – est constituée du mot – Gal – plus la lettre – Mem – entre les deux lettres, pour qu’il puisse vivre. – Mem – étant symbole de la mère.

Voilà pourquoi les trois lettres forment le mot – Gamal – qui se traduit par – Mûrir – mais aussi par – Récompense – Rendre la pareille -

Eh oui ! Avec la lettre – Mem – le – Gal – va mûrir, devenir autonome, et à son tour rendre la pareille. Ce qu’explique un verset du Talmud qui nous dit « La femme est un golem qui ne fait alliance qu’avec celui qui en fera un réceptacle » -

*********

Connaissez-vous l’histoire du chameau ?

Chameau = Gamal (Lamed-Mem-Lamed) – symbolise la richesse, par sa bosse qui est une réserve lui permettant de franchir les déserts.

Tout comme notre bosse de connaissance nous permet de traverser l’existence, ou si nous préférons – Le désert de notre existence -

Cette réserve ; dans un cas comme dans l’autre, peut être une force de soutien ou un fardeau héréditaire. Ce fardeau héréditaire ou ce soutien, est une accumulation issue du – Guilgoul = Rotation de la vie – et que nous recevons en héritage.

- Gamal – se traduit aussi par Mûrir.

Et pour revenir à ce qui vient d’être dit – Gamal – est formé de – Gal – et de – Mem – soit ;

- Gal = La rotation – autour de – Mem = Le ventre maternel – Afin de mûrir et de s’enrichir intérieurement pour s’élever.

Moïse fait tourner le peuple Hébreu durant 40 ans, dans le désert du Sinaï.

Tourner en rond se dit : Galouth (Guimel-Lamed-Vav-Thav) – durant 40 ans, soit dans 40 = Mem = Les eaux matricielles – dans lesquelles toute vie a son origine.

Moïse fait tourner son peuple autour du ventre maternel.

 

Interprété – Galouth – nous explique que ;

- Guimel – Un mouvement organique de vie – Lamed – s’active, pour être – Vav – fécondé et – Thav – projeté à l’existence. À partir de – 40 = Mem – les eaux matricielles.

Mais nous retrouvons aussi ces trois mots avec le mot – Gamal = Mûrir – c’est pourquoi il est dit que le Saint Béni Soit-il a fait mûrir le peuple hébreu, avant de le faire entrer dans son territoire.

Si vous voulez bien, je vous parle de l’histoire du Christ. Qui est né en – Galil (Guimel-Lamed-Yod-Lamed) = Galilée -

Le Christ a dit – Je suis l’Alpha et l’Omega – Soit – Je suis le Aleph et le Thav -

Sa rotation terminée, à l’âge de 33 ans, valeur de – Gal (Guimel-Lamed) = 3+30 = 33 -

Il fut crucifié sur le – Golgotha (Guimel-Lamed-Guimel-Lamed-Thav-Aleph) – Qui peut se lire :

- Galgal Aleph Thav = Rotation de Aleph à Thav -

Le Christ vécut de – Aleph à Thav – Il était rabbi et donc initié à la signification des lettres.

 

Si nous calculons la valeur numérique de l’Éternel = Yod-Hé-Vav-Hé – comme cela :

- (Yod) = 10

+ (Yod-Hé=10+5) = 15

+ (Yod-Hé-Vav=10+5+6) = 21

+ (Yod-Hé-Vav-Hé=10+5+6+5 = 26

Nous obtenons la valeur de – 10 + 15 + 21 + 26 = 72 -

Symbolisant les 72 Anges de la Qabale. Les 72 secteurs du zodiaque. Mais c’est aussi la valeur du mot – Guilgoul (Guimel-Lamed-Guimel-Vav-Lamed) = 3+30+3+6+30 = 72 -  Guilgoul – qui est ce que l’on appelle ; La transmigration des âmes (métempsycose) dans – La Sphère = Galgal (Guimel-Lamed-Guimel-Lamed) – de l’existence.

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Passons maintenant à ce qui pour nous est le plus important. La création de nos femmes. Pour la création de la femme, il y a deux sentences.

Gen 2/18 – Je lui ferai une aide

– Kenegdo = Digne de lui -

Gen 2/20 – Ne trouva pas de compagne

– Kenegdo = Digne de lui -

Ce mot – Kenegdo (Caph-Noun-Guimel-Daleth-Vav) – traduit par – Digne de lui -

La compagne d’Adam, ne pouvait provenir d’autre part que de son propre corps. D’ailleurs : Avant l’utilisation de ce mot – Kenegdo – il est expliqué qu’Adam ne trouva pas de compagne digne de lui, parmi les oiseaux et les animaux que l’Éternel fit défiler devant lui, et à qui il donna un nom. Et comme il n’avait aucun pouvoir de création, la Genèse 2/21 dit : « Il prend une de ses côtes et ferme la chair en dessous » -

 

Adam savait exactement ce qu’il voulait.

Ce qu’il ne voulait pas du tout ; C’était se choisir la voie de l’animalité en prenant comme compagne un oiseau ou un animal. Il devait bien le savoir qu’il avait été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. C’est donc la voie de la perfectibilité qu’il voulait choisir et qu’il s’est choisie. Il ne l’a pas regretté, car en voyant la femme que venait de lui édifier le Saint Béni Soit-il, il s’écria : « Celle-ci est os de mes os et chair de ma chair » -

J’ai quelques sympathiques histoires sur la formation de la femme, tirées du livre, Genèse rabba. Et du pourquoi que l’Éternel choisit une côte, plutôt qu’une autre partie de Adam.

Je ne choisirai pas la tête se dit le Bon Dieu, afin qu’elle n’élève pas trop fièrement sa propre tête. Ni à partir du crâne Elle serait trop vaniteuse.

Ni à partir de l’œil Elle serait épieuse.

Ni à partir de l’oreille Elle serait indiscrète.

Ni à partir de la bouche Elle serait médisante.

Ni à partir du cœur Elle serait jalouse.

Ni à partir de la main Elle serait chapardeuse.

Ni à partir du pied Elle serait coureuse.

Je la créerai à partir d’un endroit de l’homme qui reste caché et reste couvert, même lorsqu’il se tient nu. Pour chacun des membres qu’il créa, il dit à la femme – sois pudique ! sois pudique !

 

Et pourtant, vous avez rejeté tous mes conseils :

- Je ne l’ai pas crée à partir du crâne. Pourtant elle est vaniteuse – Is 3/16 – Les filles de Sion sont hautaines, elles marchent le cou tendu -

- Ni à partir de l’œil. Pourtant elle est épieuse – Is 3/16 – Et leurs yeux épient -

- Ni à partir de l’oreille. Pourtant elle est indiscrète – Gen 18/10 – Sarah écoutait à la porte de la tente -

- Ni à partir de la bouche. Pourtant elle est médisante – Nom 12/1 – Myriam parla sur Moïse -

- Ni à partir du cœur. Pourtant elle est jalouse – Gen 30/1 – Rachel jalousa sa sœur -

- Ni à partir de la main. Pourtant elle est chapardeuse – Gen 31/19 – Rachel déroba les téraphim de son père -

- Ni à partir du pied. Pourtant elle est coureuse – Gen 34/1 – Dîna sortit ….. -

 

Il y a aussi cette histoire tout à l’honneur des femmes. C’est celle d’un empereur romain qui disait à un Rabbin :

- Votre Dieu est un voleur puisqu’il est écrit – L’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, et Dieu prit une de ses côtes….. -

- La fille du Rabbin dit alors à son père – Laisse-moi faire, je vais lui répondre – Elle s’adressa alors à l’empereur en ces termes – Veuillez s’il vous plaît, mettre un officier de police à ma disposition pour instruire une plainte -

- Pour quel motif ?

- Des voleurs ont pénétré chez moi pendant la nuit, ils ont dérobé une coupe pleine d’argent et ont laissé en échange une coupe pleine d’or.

- Que n’ai je chaque jour la visite d’un pareil voleur ! s’écria l’empereur.

- N’est il pas admirable, reprit la fille du rabbin. Pour le premier homme, de s’être vu enlever une simple côte et d’avoir reçu en échange une femme mise à sa disposition.

Le trait caractéristique reproché aux femmes est leur prédilection pour l’occultisme et la magie. Le Talmud y revient souvent avec ces sentences :

 

Traité – Yoma

Les femmes sont abandonnées à la sorcellerie.

Traité – Aboth

Plus il y a de femmes, plus les sortilèges foisonnent.

- Et encore – La majorité des femmes inclinent aux maléfices.

C’est pourquoi la prescription scripturaire dans l’Exode à été rédigée au féminin : « Tu ne laisseras pas vivre une sorcière » -

Il y a une autre caractéristique qui leur est chère ; C’est leur propension aux bavardages. Ainsi il était dit – Dix mesures de paroles sont descendues en ce monde, les femmes en ont prirent neuf et laissèrent une aux hommes -

Pour leur capacité intellectuelle, voici une déclaration formelle – Dieu a fait don de plus d’intelligence à la femme qu’à l’homme -

Il y a aussi les proverbes populaires qui attestent aussi qu’elle a l’esprit plus judicieux et que même quand elles ne le laissent pas voir, elles poursuivent la réalisation de leurs projets.

Il y en a encore qui disent qu’on a été créé en premier nous les hommes, pour servir de brouillon à la création de la femme, qui est un pur chef-d’œuvre.

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Le Saint Béni Soit-il a fait le jardin d’Éden pour les justes, mais pour les méchants il a fait l’enfer. Cet endroit où ils sont condamnés à descendre pour être châtiés comme ils le méritent.

La bible nous fait découvrir toute une série de noms désignant ce lieu de châtiments. Mais le principal est – Guéhinom ( Guimel-Yod-Hé-Yod-Noun-Vav-Mem) – dans lequel nous trouvons le mot – Gaï (Guimel-Yod) – traduit par – vallée – Cette vallée profonde dans laquelle tombent tous ceux qui se laissent égarer par leurs passions, et où : Tous descendent à cause de leurs convoitises.

Certain disent que – Guehinom – vient du nom biblique – Gaï = Vallée – et – Hinom – qui est une localité située près de Jérusalem, dans laquelle Jérémie 32/35 nous raconte qu’ici :

- l’on faisait passer par le feu les fils et les filles, en l’honneur de Moloch -

La croyance populaire situe ce lieu sous la terre, et d’autres en fonction de ce que dit l’écriture – Le soleil est rouge le matin et le soir. Le matin, parce qu’il passe au-dessus des roses du jardin d’Éden et en capte les reflets. Le soir, parce qu’il survole l’entrée de guéhinom – D’autres encore le situe au-dessus du firmament – derrière les sombres montagnes – Montagnes mystérieuses qui s’élèveraient à l’extrême occident de la terre.

Pour ses dimensions : Les uns disent que le monde est soixante fois plus petit que le – jardin d’Éden – qui lui-même est soixante fois plus petit que – Guéhinom – D’autres disent que le – Jardin d’Éden – n’a pas de limites. D’autres encore disent que c’est le – Guéhinom – qui n’a pas de limites.

Cet enfer est composé de sept étages. Plus un individu est méchant et plus bas il y prend place. Les sept étages sont nommés :

1 - Chéol .

2 - Abadon ou – Pièges.

3 - Ombres de la mort ou – Feu.

4 - Monde inférieur ou – Soufre.

5 - Monde de l’oubli ou – Vent.

6 - Guéhinom .

7 - Silence ou – Flammes.

Dans l’enfer, le principal élément par lequel s’effectuent les terribles châtiments frappant les pêcheurs est le feu. Un feu doué d’une extraordinaire intensité. Il est dit de ce feu – Le feu ordinaire est la soixantième partie du feu de l’enfer – Aussi – Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui – Et encore – Un feu qui provient de la sueur des Saints Hhayoth et qui se déverse sur la tête des méchants – Ce feu est hors de nos possibilités de calcul.

Savez-vous pourquoi ? David pleurant son fils, s’écria huit fois – Mon fils -

Je vous le dis : Sept fois, pour que son fils Absalon remonte les sept étages de l’enfer. Et une huitième fois, pour réunir son corps à sa tête qui avait été tranchée. Il y en a qui disent que la huitième fois, fut pour le faire entrer dans le monde à venir.

Il y a le Zohar qui dit que :

La grande sauvegarde n’est que dans l’étude des Saintes Écritures. D’où la sentence – Le feu de Guéhinom n’exerce aucun pouvoir sur les disciples des sages -

Aussi avec les Salamandres qui naissent dans le feu, si on se faisait une onction avec de leur sang, on ne pourrait subir les ravages du feu.

A plus forte raison les disciples eux, y échappent-ils. Eux dont le corps est du feu selon les paroles de Jérémie 23/29 - Ma parole n’est elle pas comme du feu ? dit l’Éternel -

Mais pourquoi avoir fait un enfer ?

Peut-être que tout comme le jardin d’Éden, cet enfer serait en nous.

Pour celui qui voudrait se faire ou devenir par lui même une puissance créatrice, écartant de sa vie le spirituel et ne vivant que pour et par le matériel, l’Enfer serait en lui par la cupidité, l’élévation qui à tout coup l’isolerait, les problèmes liés au manque de facilité et de désirs, qui feraient de sa vie – un enfer – Car à côté de la liberté du bien et du mal dont nous jouissons, Dieu a mis dans l’âme une punition – L’obsession – qui est la norme de la vengeance de Dieu.

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Savez-vous que tout, procède nécessairement par – Trois – soit :

- Un créateur – L’acte de créer – La créature -

- Le créateur est l’actif par excellence. C’est l’esprit.

- L’acte de créer est l’intermédiaire. Passif par rapport au créateur, mais actif par rapport à la créature. C’est l’âme.

- La créature est strictement passif. C’est le corps.

 

Le Midrach Rabba de nous raconter.

Genèse 22/4

Le troisième jour, Abraham lève les yeux et voit le lieu au loin -

Genèse 42/18 – Le troisième jour (Joseph met ses frères à l’épreuve durant trois jours)

Exode 19/16 – Et ce fut au troisième jour (Israël se voit imposé trois jours de purification et d’abstinence, au pied du mont Sinaï)

Jonas 2/1 – Jonas resta dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits (Soumis à l’épreuve de la mort et de la résurrection)

Osée 6/2 – Il nous rendra la vie en deux jours. Le troisième jour, il nous relèvera et nous vivrons debout devant lui.

 

Dans la symbolique Juive, le – Trois – désigne la vérité, avec la possibilité pour les contraires, de coexister.

La dimension trinitaire est annonciatrice de naissance, de procréation.

Le Zohar de nous raconter :

« En fait, tout ce qui est troisième est faible. Le mardi, troisième jour de la semaine, les gens se sentent plus faibles que les autres jours. Le signe qui correspond au mardi est – le scorpion – dont l’ange est – Samaël – l’ange de la mort. Son étoile est la planète – Mars – qui symbolise le sang. C’est pourquoi les sages ont ordonné de ne pas jeûner le dimanche, troisième jour de la création de l’homme (Adam, fut créé un vendredi). Voilà pourquoi l’homme se sent plus faible le Dimanche que les autres jours. Il est donc conseillé de respirer des épices le Dimanche en début de la journée, afin d’engranger des forces et de raffermir notre âme grâce à l’effet revigorant des bonnes senteurs ».

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Il est intéressant de noter quelques mots avec la lettre – Guimel -comme :

* Guenouss’yah = - La naissance – * Gouph = – Le corps -

* Gouphah = – Le cadavre – * Hithgalmouth = - l’incarnation -

L’incarnation nous mène à la réincarnation ;

Si on pense à la réincarnation, il devient nécessaire de parler un peu de l’âme.

Meïr Ibn Gabbay, dans son livre – Le discours de la Kabbale Espagnole – nous raconte :

« Entre l’âme et le corps existe une relation de complémentarité. L’âme a besoin du corps comme réceptacle et instrument par le moyen duquel elle réalise ses oeuvres, manifeste ses potentialités, et réalise sa fin qui consiste à parachever la gloire Divine.

Ce revêtement est double. En effet, la perfection de l’âme s’obtient sur deux plans, celui de la théorie et celui de l’action. Il en résulte que les délices qui lui sont réservés sont aussi de deux sortes, l’une plus élevée que l’autre conformément à la nature de son service. Par voie de conséquence, l’âme acquiert deux revêtements, l’un plus subtil et plus éclatant que l’autre, la relation de l’un à l’autre étant analogue à celle d’une délectation par rapport à l’autre ».

Ibn Gabbay – nous raconte encore que :

« Les âmes n’existent que pour que Dieu puisse se glorifier en elles. Si une âme pèche et pervertit ses voies, elle ne peut pénétrer à l’intérieur du Divin. Cette âme reviendra dans le monde d’ici bas et peut être réparera-t-elle ce qu’elle a cassé afin de ne pas être bannie, et reviendra-t-elle à son principe ».

Annaëlle Chimoni. Cette grande dame âgée seulement de huit ans nous explique dans son livre.

L’homme est formé de deux éléments antinomiques, qui sont le corps et l’âme.

Le corps est l’habit de l’âme.

L’âme est l’intériorité de l’homme, et permet au corps de fonctionner. L’âme est une force spirituelle donnée par le créateur.

Toutes les âmes ; Qui sont la manifestation de la présence divine sur terre étaient condensées en Adam, le premier être créé.

Depuis qu’Adam a fauté ; Les êtres humains doivent réparer son erreur, et agir en sorte que leurs âmes tombées des hautes sphères puissent s’y élever à nouveau.

Il nous incombe donc de purifier notre âme, afin qu’elle retourne dans le monde auquel elle appartient. Et où, elle jouira de plaisirs spirituels.

Huit ans, et dire cela. On est bien obligé d’y croire.

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Savez vous que c’est à cause du retrait de – Aleph – qu’Israël à du partir en Exil ou en Déportation ? Mots qui se traduisent par – Golah (Guimel-Vav-Lamed-Hé) -

 

En ramenant le – Aleph – à sa place par le repentir, Israël aura droit à la délivrance, qui se traduit par – Guéoulah (Guimel-Aleph-Vav-Lamed-Hé) = 3+1+6+30+5 = 45 -

Et de la perfection de l’homme viendra la délivrance.

Homme = Adam = (Aleph-Daleth-Mem) = 1+4+40 = 45 -

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On se fait une petite diversion par un passage du Zohar qui raconte :

» L’homme réunit en lui trois mondes.

1 – Sa tête – Siège de l’intelligence et de la sagesse. Elle correspond au monde des anges qui sont – pures intelligences – C’est pourquoi le sang du sacrifice était d’abord répandu sur le lobe de l’oreille. Ensuite le sang était versé sur le pouce qui correspond au monde des astres dans lequel évolue la lune et les autres planètes, qui tournent sans jamais s’arrêter.

2 – Le cœur de l’homme est la principale source de vie et lui non plus ne s’arrête jamais de battre. Lorsque les battements cessent, la personne meurt. Tout comme si la rotation des planètes était interrompue, le monde cesserait d’exister. La main de l’homme correspond au cœur, voilà pourquoi il était versé du sang du sacrifice sur le pouce.

3 – Il était également répandu sur le pied droit, allusion au monde inférieur. Le monde dans lequel nous vivons est vil et bas ; de même que le pied, partie inférieure du corps humain. Ainsi ; L’homme doit se protéger des péchés, conscient qu’il doit être de son importance, lui qui est formé des trois mondes différents. «

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Avant de clore cette lettre, il faudrait parler de l’orgueil qui se dit :

- Gaavah (Guimel-Aleph-Vav-Hé) = 3+1+6+5 = 15 – qui a la même valeur numérique que :

- Daavah (Daleth-Vav-Hé) = La douleur = 4+6+5 = 15 – Et aussi la même valeur que :

- Yah (Yod-Hé) = Dieu = 10+5 = 15 -

Ce qui fait dire que l’orgueil est pour l’homme une douleur, parce qu’il chasse de lui la présence Divine.

D’où le verset, Proverbe 16/5Car le coeur hautain est une abomination pour Dieu -

Que le Saint Béni Soit-il nous en préserve.

On passe à Daleth

 

 

Cette « lettre double », en 3e position dans l’Alephbeith, prend place en tant que gutturale à l’extrémité de la paire de branches de la menora issue du Hé, symétriquement au Kaph, et au même endroit que Vénus et la 3e  lame majeure du tarot, intitulée « L’Impératrice ».

Cet arcane nous montre une jeune femme couronnée, ailée comme un ange, installée sur un trône et portant les attributs de la fonction impériale. Elle pose un pied sur la lune et sa tête est nimbée de 12 étoiles dont seulement 9 sont visibles.

Cette lame est appelée Isis Uranie (la Mère universelle) dans le tarot égyptien et elle renvoie à la vision de St Jean dans l’Apocalypse (12,1) : « Puis il parut dans le ciel un grand signe : une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds et un couronne de 12 étoiles sur la tête ».   Vénus est l’étoile qui annonce le lever du soleil et s’appelle alors Lucifer (= porte lumière), d’où les ailes de l’impératrice.

Le nombre ‘3’ lié à cette lettre est celui de la résolution d’une dualité complémentaire, de l’harmonie, de l’amour, du Saint-Esprit ; il est présent comme sacré dans la plupart des traditions et particulièrement fréquent dans la Bible dont voici quelques exemples :

le Seigneur est dit trois fois Saint ; le Christ proclame « Je suis la Voie, la Vérité, la Vie » et prend l’exemple du séjour de trois jours de Jonas dans la baleine pour image de sa mort et de sa résurrection ; il dit aussi: « détruisez ce temple est je le rebâtirai en trois jours » ; St Paul rappelle que l’être humain est composé de corps, d’âme et d’esprit , triple à la ressemblance de son Créateur; dans le christianisme, trois vertus sont dites théologales : la Foi, l’Espérance et la Charité. 

Le Nom divin qui correspond à guimel est נדול (12+6+4+3 = 25 > 7) « GaDOL » signifiant ‘grand’.  Guimel est l’initiale de גבריאל (12+1+10+20+2+3 = 48 > 12 > 3) « GaBRIEL » ‘homme de Dieu’. Dans ce mot nous trouvons le radical גבר (20+2+3 = 25 > 7) signifiant ‘être fort’.

Nous avons aussi גד (4+3 = 7) « GaD » ‘bonheur’ et גיל (12+10+3 = 25 > 7) « GuIL » ‘joie »

Guimel en toutes lettres s’écrit: גימל (12+13+10+3 = 38 > 11 > 2) « GuIMeL » provenant du radical גמל (12+13+3 = 28 > 10 > 1) qui signifie ‘faire du bien ou du mal, récompenser, mûrir’

 

 

3 - Impératrice

 

Tarot du Sépher de moïse, arcane majeur du livre de Thoth : l’Impératrice, Nombre 3, lettre hébraïque Guimel.  

L’Impératrice.  

Le Nombre 3.  

 

Le Nombre Trois, l’Impératrice dans le livre de Thoth ; le Destin du Ternaire Divin ; dans l’Ennéade Héliopolitaine le Trois est Tefnout. C’est aussi la séduction et la manifestation des désirs, qui sera le principe des Formes animées qui ne pourront se manifester dans la sphère temporelle qu’en recevant la Conscience animatrice du Deux. La réunion de la Forme à la Conscience se faisant suivant l’état d’évolution karmique de cette dernière. Unification sans laquelle ni la Forme ni la Conscience ne pourraient se cristalliser, et resteraient en dissolution dans l’Océan infini du non manifesté le Zéro. Sur le plan planétaire Vénus sera la manifestation symbolique de ce pouvoir séducteur et attractif qui viendra attirer l’âme-de-vie dans la matière et le mâle vers la femelle, afin de permettre une fructification concrète. Le Nombre Trois est aussi un feu destructeur, celui qui va décomposer l’enveloppe qui protège le germe pour lui permettre son développement dans sa terre matricielle. Feu que nous retrouvons dans les passions amoureuses dévorantes, comme l’était la déesse Sekmet à tête de lionne de l’ancienne Égypte et qui personnalisait le principe de la puissance ignée du Nombre Trois. La couleur verte attribuée à Vénus sera aussi celle de la végétation dont la puissance du Nombre Trois est, au travers de l’arbre de vie, la fonction transformatrice par la métamorphose des formes. Il est donc, par cette fonction, le Nombre de la Magie Sacrée celui des miracles de la Nature qui parvient à unir le visible et l’invisible l’esprit et la matière, le haut et le bas, le subtil et l’épais, le fixe et le volatile. Eliphas Levi s’agissant du Nombre Trois écrivait :

 Le ternaire est le dogme universel.

En magie, principe, réalisation, adaptation ; en alchimie, azoth, incorporation, transmutation : en théologie, Dieu, incarnation, rédemption ; dans l’âme humaine, pensée, amour et action ; dans la famille, père, mère et enfant. Le ternaire est le but et l’expression suprême de l’amour : on ne se cherche à deux que pour devenir trois.  

Il y a trois mondes intelligibles qui correspondent les uns avec les autres par l’analogie hiérarchique :  

Le monde naturel ou physique, le monde spirituel ou métaphysique, et le monde divin ou religieux.  

De ce principe résulte la hiérarchie des esprits divisés en trois ordres, et subdivisés dans ces trois ordres toujours par ternaire.  

Toutes ces révélations sont des déductions logiques des premières notions mathématiques de l’être et du nombre.  

L’unité, pour devenir active, doit se multiplier. Un principe indivisible, immobile et infécond, serait l’unité morte et incompréhensible.  

Si Dieu n’était qu’un, il ne serait jamais créateur ni père. S’il était deux, il y aurait antagonisme ou division dans l’infini, et ce serait le partage ou la mort de toute chose possible : il est donc trois pour créer de lui-même et à son image la multitude infinie des êtres et des nombres.  

Ainsi il est réellement unique en lui-même et triple dans notre conception, ce qui nous le fait voir aussi triple en lui-même et unique dans notre intelligence et dans notre amour.  

Ceci est un mystère pour le croyant et une nécessité logique pour l’initié aux sciences absolues et réelles.

Je ne m’attarderai pas davantage sur les implications du Ternaire Divin (Un, Deux, Trois), que j’ai suffisamment développé tant dans ce tome II, que dans le tome I, juste une précision qu’il convient de conserver à l’esprit, le Nombre Un, le Nombre Deux, et le Trois ne peuvent se concevoir séparément ; la création ne se manifeste que polarisée et dans les limites de temps et d’espace d’une forme, ce Ternaire étant un principe, il est contingent et toujours invisible et constitue la fameuse et universelle Sainte Trinité.

Trinité que définit si bien le Ta-Tô-King :  

Mes yeux s’écarquillent, et je ne le vois pas : il s’appelle l’Invisible.

Mon ouïe est en alerte, et je ne l’entends pas : il s’appelle l’Inaudible.

Mes mains se tendent et ne rencontrent rien : il s’appelle l’Impalpable.

Trois aspects indéfinis qui font l’unité. En haut il n’est pas lumineux, en bas il n’est pas obscur.

Son éternité défie même le temps.

Il n’a pas de nom.

Il vient d’un monde où rien de sensible n’existe.

Car la lumière appelle l’obscurité et l’obscurité existe par la lumière.

Le Tao est une forme sans forme, une image sans image. Il est l’Indéterminé.

Si l’on marche devant lui, on ne voit pas son principe.

Si l’on va derrière lui, il paraît sans fin. En suivant l’antique voie, on maîtrise le présent.

Car le Tao est le fil qui guide l’homme à travers le temps.  

 

Le Nombre Trois a pour lettre hébraïque Guimel, nom divin Gadol ( qui agit par les forces Aralym ).  

 

Vocabulaire radical de La langue hébraïque restituée :

  Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche gutturale. Celui par lequel je le transcris, est d’une invention assez moderne, et lui répond assez imparfaitement. Plutarque nous apprend que ce fut un certain Carvilius, qui le premier, ayant ouvert une école à Rome, inventa, ou introduisit la lettre G, pour distinguer le double son du C : on se servait avant du C tout seul, au moyen duquel on représentait le G des Grecs. Comme image symbolique le Guimel hébraïque peint la gorge de l’homme, tout conduit, tout canal, tout objet creux et profond. Employé comme signe grammatical, il exprime l’enveloppement organique, et sert à produire toutes les idées dérivant des organes corporels et de leur action. Son nombre arithmétique est 3.

 

Compte rendu de la rencontre du 8.11.1978

Une première partie de la réunion se passe à récapituler pour des nouveaux venus, les sujets de la réunion d’octobre, c’est-à-dire les lettres Aleph et Beith. Nous ne reviendrons pas là-dessus.

« J’ai terminé la dernière fois, dit Annik de Souzenelle, en disant que tout pourrait s’arrêter là, le 1 ayant posé le 2 et le 2 devant revenir au 1. Toutes les autres lettres vont raconter ce retour. Déjà dans le Guimel qui est la lettre 3 nous allons trouver l’énergie nécessaire au Beith pour retourner à l’Aleph. Dans chaque lettre qui va suivre, nous verrons le rôle énergétique qu’elle va avoir à jouer dans ce but.

La première lettre de Guimel a la valeur 3. Son graphisme est caractérisé par un petit crochet — avec une langue du côté droit et elle est symbolisée par le cou d’un chameau. Si, au sujet d’Aleph je vous ai dit qu’il correspondait au premier jour de la création où Dieu créa la Lumière, que le Beith correspond au deuxième jour pendant lequel Dieu sépara les Eaux d’en-bas et les Eaux d’en-haut, le Guimel correspond au troisième jour au cours duquel nous voyons deux opérations se faire, l’une est au niveau des eaux d’en-bas la séparation du sec et de l’humide. Les Hébreux, dans la Genèse nous disent que Dieu ordonne aux Eaux d’en-bas de se rassembler en un lieu « UN » qui se dit en hébreu : « El Maqom Ehad ». El est un nom divin, le singulier d’Elohim, c’est le suffixe que nous trouvons dans Michel, Emmanuel, etc. et qui indique le Divin. Maqom veut dire le « lieu ». Il est aussi un mot divin, car qu’est-ce que le lieu sinon l’espace, l’espace qui n’a de sens que lorsqu’il correspond à notre espace intérieur, c’est-à-dire à notre plan de conscience, appelé à se transformer continuellement, car nous avons à remonter cette échelle qui nous sépare et nous relie au monde d’en-haut. Et lorsque nous aurons remonté tous ces plans de conscience, nous nous retrouverons dans le lieu divin. Le dernier espace en-haut, en fin de compte, c’est aussi Dieu. Ehad signifie Unité, également mot divin. Autrement dit les eaux qui doivent se rassembler dans un lieu UN ont la vocation d’être divins, d’être l’ensemble de ces énergies divines qui vont féconder tout ce qui apparaît comme étant le sec séparé de l’humide; mais qui, comme les eaux d’en-bas, ont été séparées des eaux d’en haut. Le sec va continuellement être fécondé par l’humide.

Qu’est-ce que le chameau ? C’est celui qui traverse le désert en portant en lui son eau, c’est-à-dire toute l’énergie qui lui permettra de traverser le désert. Car à partir du moment où la création est séparée du Créateur, le Beth de l’Aleph, surtout dans notre monde en chute, elle est dans un désert. Mais lorsqu’elle prend la décision de retrouver le Aleph, de revenir à ses origines, elle a besoin de toute son énergie intérieure. Nous ne réalisons pas actuellement que nous sommes dans un désert, parce que nous avons oublié notre objectif qui ne devrait être que le Divin. Nos « jardins » actuels sont des illusions, des prisons, mais lorsque ceux-ci sont icônes du jardin divin, celui-ci nous nourrit et nous donne une certaine force pour aller vers lui.

Lorsque le Guimel est venu lui aussi trouver le Saint, béni soit-Il, pour solliciter la première place dans la création du monde, il est renvoyé parce que le Daleth, la lettre suivante, venue elle aussi solliciter, a reçu pour ordre de rester toujours liée au Guimel, ces deux lettres ayant pour valeur 4 et 3, et parce que « le pauvre a besoin du riche ». Nous verrons plus tard le sens de cette histoire qui n’a rien à voir avec la morale.

Lorsque les Hébreux quittèrent l’Egypte où ils étaient esclaves et entrèrent dans le désert, ils n’en prirent pas conscience étant encore extrêmement infantiles. Ils se retournèrent vers Moïse et se révoltèrent, car ils avaient faim et soif. Ça c’est le cri de l’humanité qui a horreur d’être libre, qui veut être sécurisée, car la sécurité divine n’est pas évidente. Et Dieu dit à Moïse : « Frappe le rocher et l’eau jaillira ! » Qu’est-ce que le rocher, si ce n’est nous ? Nous sommes pierre vivante, elle est notre noyau, notre énergie nucléaire en nous, car nous sommes construits comme l’atome. Mais, hélas ! nous n’avons pas encore atteint notre noyau qui pourrait libérer l’énergie du dieu que nous sommes en puissance. Et c’est bien pour cela que l’atome pourrait nous tuer tant que nous n’aurons pas atteint cette dimension intérieure nous permettant de fissurer notre atome intérieur pour en dégager l’énergie.

« Frappe le rocher et l’eau jaillira », c’est l’ordre que nous recevons tous les jours, voilà le chameau, celui qui porte l’eau.

Les Hébreux à nouveau ont soif et Moïse à nouveau se tourne vers Dieu qui lui dit : « Parle au rocher et l’eau jaillira ! » Mais Moïse frappe le rocher et c’est pour cela qu’il n’entrera pas en Terre Promise. Non pas en tant que punition, mais parce qu’il n’était pas encore devenu Verbe. L’eau n’avait pas encore jailli de son front pour qu’il puisse avoir la dimension de Verbe. S’il était malgré cela entré en Terre Promise, il eut été consumé par l’énergie qu’il y rencontrait, car nous ne pouvons entrer dans un plan énergétique qu’en étant devenus nous-mêmes cette énergie. Et Guimel, le chameau va retrouver toute son énergie en lui.

Comment cette lettre si intéressante est-elle construite ? Si nous prenons la première et la dernière lettre nous avons ce qui correspond en français au G. et au L qui donnent le mot Gal, signifiant le libérateur. Gilgal en hébreu veut dire une grande roue. Elle contient aussi la notion de libération. L’invention de la roue a été une chose extraordinaire, tandis que le cercle est une totalité. Le Mem qui est au milieu du mot Guimel signifie la maîtrise, c’est-à-dire que le chameau est maître de la libération. La circoncision dont nous avons déjà parlé longuement est signifiée par le mot Gal. Or si nous voulons que nos énergies nous conduisent jusqu’à la Terre Promise, nous devons circoncire, tailler continuellement l’Arbre que nous sommes. Et si les Hébreux se circoncisent au niveau du sexe, c’est parce qu’il doit y avoir une sexualité vécue de façon juste et non de façon délirante telle que nous le voyons actuellement sous prétexte de libération.

C’est comme cela qu’est construit le chameau, il est le porteur d’eau, il est le porteur de libération et, en même temps, il implique la circoncision.

Deux opérations se font le troisième jour de la création, d’une part l’eau d’en-bas fait apparaître le sec, appelé terre et, d’autre part, apparaît la verdure. On peut dire que le nombre 3 n’est pas seulement l’énergie qui va nous conduire à notre Aleph-Beith, mais il est aussi symbole de la fécondité essentielle qui nous permettra de mettre au monde l’Enfant Divin.

Le Daleth a la valeur 4. Il a la forme d’une petite potence et veut dire : porte. Son histoire est simple. Il est représenté par un triangle, un peu comme la porte d’une tente, d’une maison primitive. Le triangle, comme les autres lettres, va devenir plus ou moins de travers, pencher à droite et à gauche. Il est étrange de voir cette lettre qui a pour valeur 4, représentée par un triangle conformément à ce que le Saint, béni soit-Il lui a ordonné, à savoir de ne jamais se séparer du 3. Alors de quoi s’agit-il ?

Le nombre 4, c’est l’équilibre, la stabilité, l’arrêt par rapport au 3 qui est le mouvement, l’énergie. Le 4 rend aussi quelquefois compte d’une épreuve, à la limite d’une quarantaine effective, puisque liée à une maladie contagieuse qui s’incube pendant quarante jours, ou encore à cette coutume mystérieuse de quarante jours après la mort où il se passe toujours quelque chose de très important que nous ignorons. Il est intéressant que ce 4 soit un arrêt, une épreuve et, en même temps une porte. Et Mem, le nombre 40 signifie la matrice, le lieu de la gestation qui se termine par une porte. L’enfant, en naissant, sort de la matrice de sa mère pour entrer dans une autre matrice, celle de son foyer. Nous allons toujours de notre naissance à notre mort de matrice en matrice, dans lesquelles nous avons à assumer notre gestation. Et lorsque le temps sera venu, nous naîtrons à une naissance que nous ignorons. Si nous voyions la mort de l’autre côté, nous nous en réjouirions.

La plupart du temps les gens vont vivre ce 4, ce temps de gestation, comme une épreuve. Mais si nous prenons conscience que tout 4 est une porte, à ce moment-là la vie prend un sens. Et lorsque le Saint, béni soit-Il, dit que les lettres Daleth et Guimel ne doivent jamais se séparer, c’est parce qu’Il demande aux structures que représente ce 4, de contenir la vie, cette énergie qui passe à l’intérieur. Si l’enfant ne la rencontre pas, il ne pourra assumer ses neuf mois de gestation et si le ventre reste stérile, s’il ne contient pas le 3, c’est-à-dire toute l’énergie pour faire cet enfant, celui-ci ne se fera pas non plus.

Le mot Daleth correspond donc au 4, la lettre Tav à 400 et le Lamed qui est au milieu, au 30. Encore une fois le Daleth et le Guimel sont réunis. Mais s’ils ne doivent pas se séparer, ils n’en doivent pas davantage s’écraser l’un, l’autre. Ils doivent être ensemble dans un juste rapport. Si le 4 écrase le 3, les structures seront prégnantes, si le 4 prédomine sur le 3; le Lamed, symbole du mouvement, de vie, n’existe plus, il ne reste que la matrice qui se dessèche, devient stérile. Et que reste-t-il ? Le mot Dath fait du Daleth et du Tav, qui veut dire la Loi. Or si cette loi est trop contraignante, elle écrase la vie. Et si la vie n’a pas de loi, elle ne peut grandir. Mais ces lois ne sont pas immuables et au fur et à mesure que l’homme va grandir, les lois aussi se transforment.

Annik de Souzenelle fait alors un parallèle entre l’époque que nous vivons et où les générations qui montent font éclater toutes les lois. « Le drame, dit-elle, c’est que la génération actuelle fait sauter la morale, mais qu’elle n’a pas de point de référence pour trouver une autre loi, parce que leurs parents n’ont pu en rendre compte, ne l’ayant pas trouvée en eux-mêmes. Car il n’est qu’en soi que l’on trouve ces lois. C’est le fait d’être adulte. Il est important d’aller à la recherche d’autres lois qui ne soient pas contraignantes, mais libératrices, parce qu’elles nous permettront de grandir.

Voici notre 4 qui n’est juste que s’il est au service du 3, du Guimel. La structure est inséparable de la vie.

Si on trace sur deux triangles homologues les jours de la création on s’aperçoit que le jour un correspond au jour quatre, que le jour deux correspond au jour cinq et que le jour trois correspond au jour six.

Donc le premier jour fut celui de la révélation de la Lumière et le jour quatre furent créés les luminaires dans le ciel. Le jour deux il y eut séparation des eaux d’en-bas et des eaux d’en-haut, tandis que le jour cinq furent créés les oiseaux dans le ciel et les poissons dans l’eau. Le troisième jour fut celui de la séparation du sec et de l’humide et de l’apparition de la verdure, des arbres, de toute cette fécondité. Deux opérations se font aussi le sixième jour, la création des animaux et de l’homme. Le septième jour Dieu se retire afin que toute sa création puisse librement retrouver le chemin, la remontée de ses énergies. Ainsi, lorsque l’homme arrive le dernier, il récapitule le tout, il est tout cela dans ses structures intérieures, il est le MI et le MA, la ténèbre et la lumière, le soleil et la lune. Retourner au Aleph, c’est-à-dire au Père, c’est remonter tous ces niveaux énergétiques que nous portons à l’intérieur de nous-mêmes.

Donc, le quatrième jour, création des luminaires, le grand pour éclairer le jour et le petit pour éclairer la nuit et un petit troisième, les étoiles qui sont le Lamed entre les deux colonnes du quatre, colonnes du Daleth, sortes de chambranles symbolisant ses structures.

Dans l’Apocalypse l’Apôtre Jean dit « Les sept étoiles sont les sept Anges des sept Eglises ». Ce sont ces Anges qui parcourent l’échelle en montant et en descendant. Ce sont ces énergies qui viennent d’en-haut pour nous nourrir et nos énergies qui viennent d’en-bas et qui vont à la rencontre des autres.

Dans l’étude des autres lettres nous verrons encore que le soleil et la lune correspondent aux structures espace/temps. La lune va marquer le temps et le soleil l’espace. Mais en haut de l’échelle « il n’y a plus ni espace, ni temps, ni soleil, ni lune, car Yod-Hé-Vov-Hé sera ta lumière à toujours. » Tant que nous ne sommes pas reliés au Divin que nous sommes, nous traverserons des espaces liés au temps. C’est pour cela que quand nous mourrons, nous ne serons pas tout de suite dans l’éternité Nous entrerons dans un nouveau temps. Ces quarante jours après la mort; à quel temps, correspondent-ils ? Nous ne le savons pas. Et ce n’est qu’après la mort qu’il y aura évolution à travers des espaces/temps, à travers ces « terres nouvelles » dont parle l’Apôtre Jean dans l’Apocalypse, et que nous entrons dans de nouveaux plans de conscience.

Quand selon l’ordre du Saint, béni soit-Il, le Guimel rencontre le Daleth c’est dans le mot Gad qui signifie « bonheur ». C’est-à-dire que le 3 et le 4 réunis, donnent le nombre 7, si important. Lorsque nous retournons le mot Gab, nous avons Dag le poisson. C’est le germe de tout le bonheur en perspective, le poisson étant un germe renfermant la totalité. Chaque terre conquise n’est que le germe d’une terre nouvelle à atteindre. Et au septième jour, il y a totalité, tout est accompli. Dieu se retire, Il se fait germe à l’intérieur de nous pour que nous devenions Lui.

 

Source : http://www.eternelpresent.ch/lettres_hebraiques.html - http://qabala.wifeo.com/guimel.php

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