Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Soleil de Lumière
18 janvier 2013

9 - Teith, la Puissance des profondeurs

 9 - teth1

09-teith_9

http://www.youtube.com/watch?v=qQlZgD7NQ_k

 

9. TEITH, la Puissance des profondeurs

 - Valeur numérique :  9

 - Signe astrologique :  Le Lion

 - Signification :  Le Bouclier, le Serpent

 - Rayonnement :  Emeraude, dans une grotte d'améthyste

 

Notions - Clefs :

 - L'énergie sexuelle, la Kundalini

 - Traversée de l'inconscient

 - Révélation de ce qui est caché

 - Le Graal

 

Sa correspondance dans le corps est le rein droit

Sa correspondance dans l'année est juillet/août

Sa correspondance dans l'espace est le sud-est 

 

Une incroyable Puissance, bien mal connue, dort dans les profondeurs de notre corps, à la base de la colonne vertébrale. Sans Elle, nous ne pouvons véritablement être créateurs. Elle est l'origine des deux serpents du caducée qui montent de chakra en chakra et dont l'équilibre est primordial pour la santé. Ses manifestations touchent tous les domaines, et la grande Lettre Teith préside à son action.

Le Chemin des Lettres nous conduit à notre Royauté. Dans ce sens, Teith nous aide à découvrir notre épée royale, Excalibur, et à la diriger vers le Soleil, au service de l'Unité et de l'Amour.

Teith nous invite à méditer sur la direction que nous choisissons de donner à notre énergie créatrice, par exemple vérifier que le projet concerné se place bien au service de l'âme de lumière, et non de l'ego, et que ce dernier ne récupère pas pour lui ce qui ne regarde que l'âme.

Teith peut indiquer également que d'anciens secrets peuvent aujourd'hui être découverts, ou bien qu'il est temps de révéler et partager des trésors cachés.

A l'instar d'autres Lettres, Teith nous convie à célébrer le lien d'amour qui nous unit à notre corps physique, à l'écouter et respecter ses véritables besoins.

Teith nous aide à apaiser et orienter le feu de nos désirs et nos pulsions. Elle démystifie et libère les fantômes qui rôdent dans notre inconscient, éclaire et libère les frustrations, les regrets, les culpabilités anciennes...

 

La Question de Teith

"Bien-aimé, voici que la grande Question t'est à nouveau posée. Tu es libre de décider, dans ta position actuelle, de la direction que tu veux donner à l'énergie créatrice qui est en toi. Sache que tu as le pouvoir de débloquer, libérer et orienter ta situation d'une façon positive. alors interroge-toi en profondeur. Tout évènement, toute circonstance de la vie, vient pour te proposer un nouveau choix.

Je suis en toi. Je suis ce feu créateur qui ne demande qu'à s'élancer. Acceptes-tu de proclamer, pour que ton corps l'entende, la décisioni rrévocable de diriger ce Feu des profondeurs vers le Soleil de l'Amour et de voir dans l'énergie sexuelle qui est en toi une force que tu offres à la Lumière ?

Je t'attends au coeur de l'incarnation. Si tu me choisis comme Alliée, J'éclairerais les méandres du labyrinthe des mémoires qui t'entravent encore, J'en révelerais l'illusion et tu marcheras debout, libre et léger.

Viens, ô mon Enfant de Lumière, puisque tu as rendez-vous avec toi-même . Ne crains pasl e "Chemin Périlleux" qui te conduit vers la lumière de tes profondeurs. Ecoute la voix de ton âme qui t'appelle et te guide. N'attache aucune importance aux pièges du labyrinthe, aux images tentatrices, aux voix pernicieuses du doute ou du découragement.

Ose réclamer que le temps est venu où les splendeurs enfouies dans ton coeur peuvent enfin rayonner et illuminer ta vie. "

 

 9 - Teith

 

Prière à Teith

 

Ô Teith, incommensurable pouvoir de l'amour,

Toi qui détient le secret du Graal,

Révèle à mon être, la beauté du serpent

Lorsqu'il est touché par ta lumière

Et remonte jusqu'à la couronne.

 

Je choisis de suivre le Chemin Périlleux

je choisis de m'élancer pour que la vie triomphe;

Bouclier Divin, Tu me gardes de dévier.

J'offre à ta puissance sans limites

Les fantômes du passé, les ancinnes mémoires,

De mes erreurs d'enfance de l'âme,

Du temps où j'errai encore dans l'oubli de Dieu.

 

Que la Fleur secrète de l'Amour parfait

S'ouvre et dévoile sa splendeur

Dans les profondeurs de mon corps.

J'ai trouvé les portes du Temple

Dans le ventre de la Terre.

J'ai levé en conscience l'anathème du Serpent,

Afin qu'il s'élance, en traverse le seuil, Et rejoigne le Soleil.

 

Ô divine Teith, je te rends grâce.

L'heure de ta révélation est venue

Car le Fils de l'Homme est à la Porte.

Tu as soulevé le voile,

L'émeraude du Graal brille au plus profond de mon être

Et proclame la gloire de l'Eternel, à jamais.

 

Amen. 

 

 

 

 

La lettre Teth ou Theit ou Tèt est la 9ème lettre de l'alphabet hébreu elle correspond, avec la lettre "Tav", au "T" des alphabets occidentaux.

 

Symbolisme
Il s'agit d'une lettre à part, car elle est absente des dix commandements et des noms des dix séfiroth. Teth symbolise le changement d'état, l'introspection et la quête spirituelle, c'est la seule lettre ouverte vers le haut. Elle fait référence à la "boue" qui représente l'enveloppe protectrice permettant la mutation, le "changement de peau", comme chez un serpent. La boue est symbole de la matière physique de laquelle l'homme a été formé et à laquelle il retournera.
Teth exprime la sûreté et le refuge, l'association des forces en action, la trame immatérielle de l'organisme. Cette lettre symbolise le repli sur soi afin de développer son intuition, l'aboutissement et la promesse de devenir.
Mais le terme le plus souvent associé à teth est le bien, car la première fois que cette lettre apparaît dans la thora, c'est pour initier le mot tov : "Et D-ieu vit que cela était bon" (Génèse 1:4).
Origine
Le tracé de cette lettre (araméen) correspond à un bouclier. Cela correspond aussi avec le serpent et la peau de serpent avec laquelle on recouvrait le bouclier.
Signification
Couverture, couvrir, endroit, préserver, protection, résistance, rempart, sauvegarde, toit. Certains pensent que le mot teth signifie serpent, ceci en raison de sa forme.
Langue hébraïque
Forme de la lettre : Le teth a un caractère humble en raison de sa forme qui serait un homme à droite, s'inclinant humblement devant une haute autorité (autioth de rabbi akiva). D'un autre point de vue, teth est constitué d'un vav recourbé vers le haut, avec un youd à son extrémité gauche.
Guématria
Le nombre 9 annonce la fin et le commencement, un deuil dans le présent et un bonheur dans le futur. Autant par sa forme que par sa valeur numérique, teth représente le repli sur soi-même en vue de provoquer l'éclair de l'intuition. Teith représente la Révélation de l'ère du Verseau, sa lumière est cachée pour ne pas éblouir trop tôt les yeux naissants.
Teith est en résonance avec Tsaddé (90) et Tsaddé finale (900).
Sa valeur pleine (teth-youd-tav) est 419, guematria du mot ah'edouth (union), en tant qu'aboutissement et promesse de devenir.

9 - teth4

THÉT

 

La neuvième lettre se prononce du bout de la langue.

Lettre mystérieuse, elle se love comme un serpent et a la forme d'un réceptacle. Le dessin d'origine est une croix dans un cercle, la marque d'un lieu, l'image d'une tortue qui se cache sous sa carapace, ou celle de l'embryon protégé par le placenta.

D'après la Qabalah, la lettre Thét est une "forme introvertie dans la matière", une âme cachée dans un corps, l'esprit divin résidant dans tout élément créé, un vase recevant la lumière d'en Haut. Sur l'Arbre de Vie, on place Thét sur la colonne du milieu, entre la Miséricorde et la Rigueur, au niveau du Fondement.

En rapport avec le serpent, le signe Thét suggère la descente vers la matière, la sexualité et le bâton qui indique une intention dans une certaine direction. Dans le même esprit, il peut suggérer la divination interdite.

Le sens de Thét est à la fois un dessin et un dessein, un dessin mystérieux couvrant un dessein secret. Thét initie de nombreux mots qui ont pour sens "couvrir de quelque chose pour cacher": la boue, le plâtre, la terre, la rosée. Le pur et l'impur commencent par cette lettre. De même le premier mot le la Bible commençant par cette lettre est le bien (thov): le sens ontologique de ce signe est lié à la perfection. Le sens de cette lettre suggérerait ainsi une couverture à l'abri de laquelle les choses peuvent s'arranger, s'améliorer, voire se bonifier. Le bien ne mûrit-il pas au sein des écorces du mal qui le recouvrent? Ainsi le "thalet" est un châle blanc dont se recouvre l'orant pour se protéger, pour se parfaire ou pour retrouver, ne serait ce qu'un instant une pureté originelle. Thét serait aussi un ventre vu de l'intérieur, humide et entrouvert par le nombril. Associée à l'étude "lamed", elle donne "thal", thét-lamed, la rosée qui se forme dès l'aube et qui fertilise secrètement la matière.

La valeur du signe Thét est neuf comme le nombre de mois de la gestation du foetus ou le nombre de principes du pardon. Tous les multiples de neuf se ramènent en valeur significative au chiffre neuf. Les mots en hébreu tels que vérité, éternité, alliance, lumière, shabat...se ramènent à la valeur neuf. Et neuf comme son nom l'indique en français est le signe du changement de cap, d'une vie nouvelle ou renouvelée.

Mystérieuse mais ayant la bonté en son sein, la lettre Thét permet la maturation du bien et le délai nécessaire pour revoir une position tranchée. Protectrice, elle incarne le retour des choses à leur état antérieur.

 

 

9 - Teith, l'ouverture à la Grâce Sanctifiante

 

Au dire de certains auteurs, Teith est une lettre à part.  Elle est en effet, la seule absente des 10 commandements et des noms des dix Séfiroth.  Teith se signale donc par son absence apparente, apparente car souvent dans la pensée ésotérique, l’absence est une façon de mettre en évidence, l’absence indique la présence.  Ainsi l’absence apparente de Dieu hurle sa Présence pour celui qui a des yeux pour voir.

Teith est la neuvième lettre de l’alphabet hébreu, or le neuf est le chiffre du changement car il est celui qui précède le commencement d’un nouveau cycle représenté par le 10.  Theith est donc cette force de changement invisible mais pourtant active au plus profonde de notre être.  Cette force de changement est la conséquence de la vie intérieur « il vous faut, renonçant à votre existence passée, vous dépouiller du vieil homme qui se corrompt sous l'effet des convoitises trompeuses ; il vous faut être renouvelés par la transformation spirituelle de votre intelligence et revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans la justice et la sainteté qui viennent de la vérité. » (Ep 4 ; 22-24)

Ouverte vers le haut, la lettre suggère la réception de la Grâce, c’est en effet par l’ouverture à l’Esprit Saint que le vrai changement pourra s’opérer.  Peu à peu, le Christ vient habiter le cœur ou plutôt, peu à peu nous prenons conscience de la présence du Christ en nous et nous nous mettons à son diapason, lui permettant une véritable action en profondeur.

Cette action à des conséquences radicales sur l’être conscient, peu à peu les passions (colère, jalousie, orgueil) se dissolvent, peu à peu le regard s’ouvre, on voit le monde avec les yeux du cœur.  Accueillir le Christ en soi, s’ouvrir à la grâce, c’est aussi faire sienne l’exhortation de Sainte Thérèse d’Avila « Nada te turbe ! » : « Que rien ne te trouble, que rien ne t'épouvante ! ».

Et la Sainte de poursuivre « Tout passe, Dieu ne change pas. La patience triomphe de tout. Celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit ! »

S’ouvrir à la Grâce sanctifiante, c’est entamer un processus de transformation, de transmutation, une alchimie spirituelle qui va changer notre plomb intérieur en or pur.  Ou pour mieux le dire, nettoyer notre âme et révéler l’or caché sous les tâches provoquées par nos manquements, par nos faiblesses, par notre lâcheté et notre ignorance.  L’agent solvant universel est le Christ, en lui permettant d’agir, nous nous reposons sur Dieu qui est parfait dans l’éternité.  En permettant à la Grâce de nous transformer, nous nous rapprochons de l’Eternité immuable et parfaite, infinie et rayonnante…

A la fin, le superficiel est abandonné, l'illusion est détruite, le voile d'ignorance est déchiré. A la fin tout passe… les douleurs, les bonheurs superficiels.  Tout se dilue… les angoisses, les richesses, les mesquineries, les caprices… Tout s’efface… la maladie, la mort, les limites, le temps… Seul reste l’homme régénéré, le Soi, roc d’éternité immuable au centre de l’océan cosmique, à jamais unit sans confusion à l’Autre qui est notre Père, notre Mère, notre Source Ultime.     

 

 

Theit est la 9e lettre de l’alephbeith et prend place en tant que dentale sur la paire de branches de la menora issue du Iod, symétriquement au Sameck, se superposant au signe cardinal de terre, le Capricorne, dont le sigle a un graphisme approchant, et la 9e lame majeure du tarot.

L’arcane, intitulé «  l’ermite » ou « le vieillard », représente un vieillard barbu, en robe de moine, encapuchonné, tenant dans sa main droite une lampe à demi voilée par son manteau et s’appuyant de la main gauche sur un bâton divisé en neuf tronçons, au pied duquel figure un serpent dressé, dont la forme est similaire au sigle du capricorne. Dans certaines cartes, la lampe est remplacée par un sablier, qui est un attribut de Kronos-Saturne, Maître du Capricorne.

 

Le nombre ‘9’ en tant que 32 est le carré magique de Saturne. Il indique l’achèvement. Dernier nombre d’un seul chiffre, après lui il y a retour à l’unité (10 > 1). En grec 9 se dit εννεία = ‘un-nouveau’. Dans bien des langues l’idée de nouveauté est exprimée par la même racine que ce nombre : tel ‘neuf’ en français. Après les neuf mois de gestation vient la naissance.

Dans la Bible, nous rencontrons ce nombre pour les béatitudes et les échelons de la vision de Jacob qui renvoient aux neufs chœurs des anges.

Dans la mythologie, c’est les neufs muses entourant Apollon.

Ce sont 9 chevaliers qui fonderont l’ordre du Temple. 

 

Theit est l’initiale de :

טוב (2+6+9 = 17 > 8) ‘ThOuB’, « bon, agréable »

טבור (20+6+2+9 = 38 > 11) ‘ThaBOR’, « endroit élevé, centre »

טוביה (5+10+2+6+9 = 32 > 5) ‘ThOBIah’, « Thobie »

 

Theit en toutes lettres s’écrit : טית (22+10+9 = 41)  

 

 

9 - l'Hermite

 

Tarot du Sépher de moïse, arcane majeur du livre de Thoth : l’Ermite, Nombre 9, lettre hébraïque Teth.

  L’Ermite.  

Le Nombre 9.  

 

Le Nombre Neuf, l’Ermite dans le livre de Thoth, et aussi la Prudence Vertu cardinale. Dans l’Ennéade Héliopolitaine c’est Nephty, le principe de perfectibilité. Sur le plan astral ce Nombre est sous le signe de Mahollâel/Gémeaux premier signe d’Air et quatrième de notre Zodiaque sacré. C’est aussi, comme nous l’avons vu dans ce chapitre, le fils de Seth/Vierge, que nous retrouverons dans sa manifestation de Nôah/Capricorne le repos de la nature : l’Initié, ce qui correspond parfaitement au principe de perfectibilité que représente la déesse Nephty soeur d’Isis, épouse de Seth et mère d’Anubis, qu’elle conçut avec Osiris. Dans sa représentation hiéroglyphique dans les lames du livre de Thoth, le sage tient la lampe de la raison éclairée par la Foi (la vraie Connaissance), il est enveloppé dans son manteau d’humilité, vertu sans laquelle il n’est pas de grandeur possible et s’appuie sur le bâton du Pouvoir, le fameux sceptre que reçut l’Adam du 6ème jour. Le signe des Gémeaux lui donne la double appartenance, celle d’être du monde adamique de la sphère mortelle, et celle d’appartenir par l’essence divine de son âme-de-vie au monde immortel et angélique auquel le ramène le développement de ses facultés spirituelles qui l’élève à la supraconscience, celle qui lui permettra en Nôah/Capricorne de renouer avec le souffle (Verbe Vivant) de Lui-les-Dieux. Le Nombre Neuf était dans l’ancienne Égypte un Nombre particulièrement divin car c’était celui qui représentait l’Énnéade des origines à savoir : Atoum, Amon-Râ, Shou, Tefnout, Geb, Nout, Osiris, Isis, Seth et Nephty. C’est aussi par ce Nombre Neuf que notre Ennéade des Puissances se termine ; Hermès fait de ce Nombre Neuf celui de l’initiation et des reflets divins dont il exprime la toute puissance abstraite. Nôah est la fin des Neufs manifestations directes des Lumières de la Divine Providence, les Nombres qui suivront seront des déclinaisons et des combinaisons de ces Nombres des Puissances originelles (Ennéade) auxquels ils se rapporteront par réduction théosophique. Aucun de ces Nombres principes ne peut se concevoir de façon isolée, chacun se manifeste en ayant en lui la signature des autres. Ce Nombre Neuf est le troisième, de notre troisième ternaire (7-8-9), il est donc l’expression la plus forte du Destin. Si nous faisons l’addition théosophique des Neufs premiers Nombres : 1+2+3+4+5+6+7+8+9 nous obtenons un total de 45 qui correspond au total que font les lettres hébraïques qui composent le nom d’Adam et qui par réduction théosophique (4+5) nous ramène à Neuf, Nôah, l’initié... Eliphas Levi, au sujet du nombre neuf écrivait dans l’ouvrage déjà cité :

Les actes humains ne s’écrivent pas seulement dans la lumière astrale, ils laissent aussi leurs traces sur le visage, ils modifient le port et la démarche, ils changent l’accent de la voix.   Chaque homme porte donc avec lui l’histoire de sa vie, lisible pour l’initié. Or, l’avenir est toujours la conséquence du passé, et les circonstances inattendues ne changent presque rien aux résultats rationnellement attendus.   On peut donc prédire à chaque homme sa destinée. On peut juger de toute une existence sur un seul mouvement ; une seule gaucherie présage une série de malheurs. César a été assasiné parce qu’il rougissait d’être chauve ; Napoléon est mort à Sainte-Hélène parce qu’il aimait les poésies d’Ossian : Louis-Philippe devait quitter le trône comme il l’a quitté parce qu’il avait un parapluie. Ce sont là des paradoxes pour le vulgaire, qui ne saisit pas les relations occultes des choses ; mais ce sont des raisons pour l’initié, qui comprend tout et qui ne s’étonne de rien.  

L’initiation préserve des fausses lumières du mysticisme ; elle donne à la raison humaine sa valeur relative et son infaillibilité proportionnelle, en la rattachant à la raison suprême par la chaîne des analogies.  

L’initié n’a donc ni espérance douteuse, ni craintes absurdes, parce qu’il n’a pas de croyances déraisonnables ; il sait ce qu’il peut et il ne lui coûte rien d’oser. Aussi, pour lui, oser c’est pouvoir.

 

Le Tao-Tô-King quant à lui dit :  

Le Sage n’a pas de conscience propre, il est la conscience de l’univers.

Il est bon avec le juste, mais bon aussi avec celui qui ne l’est pas, car la plus grande vertu est la bonté.

Il est loyal avec le fidèle, loyal aussi avec celui qui ne l’est pas, car la plus grande vertu est la loyauté.

Le Sage est humble et modeste aux yeux du plus grand nombre.

Il paraît faible et désarmé. Mais le peuple retient son souffle et se fait attentif devant cet homme semblable à un petit enfant.

Car son coeur peut contenir le monde entier.  

 

Le Nombre Neuf a pour lettre hébraïque Teth, nom divin Tehor (Mundus purus).  

Vocabulaire radical de La langue hébraïque restituée :

Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche dentale. Comme image symbolique, il représente l’asile de l’homme ; le toit qu’il élève pour le protéger ; son bouclier. Comme signe grammatical, il est celui de la résistance et de la protection. Il sert de lien entre Daleth et Thau, dont il partage les propriétés, mais dans un degré inférieur. Son nombre arithmétique est 9.

 

Les lettres hébraïques : des énergies vivantes 2 par Annik De Souzenelle

suite...

La lettre TEITH ne correspond pas à un mot. L’hiéroglyphe primitif c’est l’écu, le bouclier, donc encore une barrière. Tout au long de la Bible nous retrouvons cette notion. Ainsi Dieu, avant que Moïse ne revienne en Egypte pour libérer les Hébreux, se met sur son chemin pour le faire mourir. Dieu se fait barrière, afin que Moise puisse se mesurer à Pharaon et permettre aux Hébreux de sortir d’Égypte, de leur matrice, d’assumer leur naissance lorsqu’ils passeront pas la Pâque, la Mer Rouge, etc. Dieu va le tester. C’est une mort initiatique. Lorsque se fait le dépassement des barrières, il y a libération.

Si le 7, le Zain, est une mort, le 8, Heith, est une barrière et la résurrection au-delà de la barrière. Les baptistères primitifs étaient octogonaux. Le nombre 8 est bien le symbole de la résurrection.

Il est juste qu’avant de rencontrer le Yod nous avions à nous mesurer au Teith, au bouclier, le Yod-He-Vov-He étant le profil de l’épée. La rencontre de l’épée et du bouclier se retrouve dans toutes les guerres saintes, la guerre sainte que nous devrions mener à l’intérieur de nous-mêmes et non à l’extérieur. C’est là que se rencontrent l’épée et le bouclier.

L’homme, avec le nombre 9, va symboliser la dernière perfection. Le 7, la perfection acquise impliquait une rupture de cette plénitude pour passer à un autre plan. Arrivés au 9, l’homme et la Création toute entière se revêtent d’une perfection totale. Et lorsque le bouclier a pu vérifier la possibilité de la personne de mettre au monde le Yod, donc de rencontrer l’épée, il se retourne et se fait coupe. Il reçoit alors l’épée. Ce 9, symbole de perfection se retrouve chez Pythagore, Platon, avec les neuf Muses, les neuf Prophétesses de l’Ile de Sein chez les Druides, les neuf Béatitudes qui contiennent toute la dimension de l’évolution de l’homme dans la perspective chrétienne. C’est tout le Grand Œuvre Alchimique qui s’accomplit.

Le Teith va se présenter devant de Saint-Béni-soit-Il, se réclamant d’être l’initiale du mot TOV. Son graphisme est intéressant, nous le verrons souvent sous la forme du serpent qui se mord la queue. C’est l’homme qui enfante le Divin, c’est aussi la naissance de l’Enfant Divin. Tov signifie le bien dans l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal que le serpent va proposer à Adam et à la femme. C’est aussi le mot qui va ponctuer chaque jour de la Création. Il sera répété sept fois et le dernier jour par Tov Meod, l’ensemble. Le Saint-Béni-soit-Il renvoie la lettre en disant : « Tu est Tov, mais tu n’est que la graine du véritable Tov. Tu ne salueras pas la création du monde, car tu es réservé pour le monde futur. Tu n’as rien de commun avec le monde que je veux créer maintenant. Le bien que tu représentes est enfermé et caché en toi, ainsi qu’il est écrit : « Grande est l’abondance de ta bonté que tu as cachée pour ceux qui te craignent ». C’est précisément à cause du bien que tu caches en toi, que les Portes du Temple seront enfoncées dans la terre, ainsi qu’il est écrit dans les Lamentations de Jérémie : « Ses portes sont enfoncées dans la terre ».

Tov ne sera véritablement le Tov que lorsqu’il aura intégré tout ce qui est encore dans la ténèbre. Si dans la Bible RA, qui se rapproche de la notion de ténèbre, est considéré dans certains cas comme l’esprit des Elohim, on pourrait en déduire que Dieu est l’esprit du mal. Mais il ne s’agit pas de Dieu en tant qu’Il se fait mal, mais en tant qu’Il se fait barrière. Quand tout ce RA (le mal) sera intégré au Tov, le Tov sera véritablement le Tov. Ce n’est que quand nous serons devenus entièrement lumière, étant allés dans nos profondeurs chercher toute la somme des énergies qui nous constituent, que nous serons Tov. Celui-ci n’a rien à voir avec le petit Tov du départ, c’est-à-dire avec l’élément lumière élémentaire du départ, Les Portes du Temple enfoncées dans la terre sont tout le symbolisme du grain de blé, du Tov du départ qui deviendra toute lumière.

 

Source : http://www.relianceuniverselle.com/article-9-teith-l-ouverture-a-la-grace-sanctifiante-37648748.html - http://www.alephbeth.net/alphabet/teth.html - http://www.relianceuniverselle.com/article-9-teith-l-ouverture-a-la-grace-sanctifiante-37648748.html

Voir aussi : http://la-kabbale-du-goi.over-blog.com/article-teith--38920164.html

Publicité
Commentaires
Publicité
Pages
Newsletter
513 abonnés
Publicité