Je suis ce que je suis

Chapitre 1

La conscience du JE SUIS

- Notre plate-forme commune -

S’accorder à l’intérieur

Le but commun pour lequel nous nous sommes tous rassemblés ici est d’expérimenter la Conscience du JE SUIS. Nous sommes tous des unités localisées de la Conscience Une, et nous devons trouver ce que nous sommes exactement. Chacun de nous doit entrer profondément dans son propre être où nous réalisons que nous sommes la Conscience localisée. Nous avons été localisés depuis un Réservoir de Conscience et nous appartenons à ce Réservoir de Conscience. Nous sommes éternellement liés à ce Réservoir de Conscience. Nous nous rassemblons ici pour nous voir nous-mêmes plus clairement. Fondamentalement, au centre de chaque chercheur, il y a un besoin pressant, et ce besoin pressant est de se connaître soi-même.

Pour réaliser son propre Soi, il faut passer par de nombreux travaux. Nous devons clarifier de nombreux concepts, de nombreuses idéologies, de nombreux « ismes », de nombreuses religions ; ce sont tous ceux que nous rencontrons sur notre chemin. En nettoyant ces buissons, nous essayons de nous atteindre nous-mêmes.

Tout le processus est de se tourner vers l’intérieur. Car, lorsquenous nous tournons vers l’intérieur, le début du Chemin est indiqué. Le Chemin est indiqué quand nous commençons à regarder de plus en plus à l’intérieur de notre être. Alors, il est dit : « A présent, c’est le Chemin ». Plus nous regardons à l’extérieur, plus nous nous distançons de notre propre être, et dès lors, nous nous distançons de plus en plus du Réservoir unique de Conscience.

Nous nous rassemblons ici pour nous accorder à l’intérieur.

Le but de tout enseignement est de s’accorder pour trouver le UN. C’est le travail que nous faisons, et les travaux d’Herculene sont pas différents de cela. C’est l’histoire du fils de l’homme qui se transforme en Fils de Dieu. C’est l’histoire éternelle de l’homme, et elle advient continuellement, aussi longtemps que la Création perdure. Il y a une série d’événements au cours desquels le fils de l’homme est transformé en Fils de Dieu. Pendant qu’il est sur le Chemin, il ne fait que se rencontrer lui-même de plus en plus.

Les obstacles que nous voyons dans l’objectivité ne sont qu’apparents ; ce sont des auto constructions, et, par notre propre soi, nous les dépassons en gagnant en clarté. L’histoire d’un Fils de Dieu nous donne une bonne inspiration pour mieux travailler sur nous-mêmes. Travailler sur nous-mêmes est ce que nous appelons la pratique occulte.

Ce n’est pas travailler sur les autres, et encore moins, travaillersur les nerfs des autres. Au nom de la sagesse, nous essayons de travailler sur les nerfs des autres. Nous tentons de leur laver le cerveau, de leur imposer nos concepts, et nous essayons de dire que ceci est la seule vérité et que les autres vérités ne le sont pas.

Ces choses se passent quand nous allons à l’extérieur ; mais, lorsque nous commençons à aller dans les chambres intérieures, nous découvrons que nous sommes une nuisance pour nous-mêmes et pour les autres.

Le « Chemin du Retour » est ce qui est appelé le Chemin de l’accord avec l’intérieur. Nous nous sommes assez accordés avec l’extérieur et il est temps, maintenant, de nous accorder à l’intérieur. Nous continuons à aller vers l’extérieur, vers l’extérieur et vers l’extérieur ; il y a alors un sentiment de fatigue, et nous ressentons : « Rentrons à la maison ». Après être sortis, nous ressentons de la fatigue, et nous avons envie de rentrer. Le besoin pressant de revenir est le besoin pressant de l’Ame. Si cette vie de groupe nous permet d’entrer plus profondément dans notre propre être, en nous débarrassant de tous les concepts, alors le but sera bien accompli. Nous nous sommes rassemblés ici pour nous connaître mieux nous-mêmes. Dans ce processus, nous voyons comment nous nous rencontrons nous-mêmes.

Comment cela est

Autour de la Conscience du JE SUIS, il y a beaucoup d’encerclements, beaucoup d’enveloppes. Il y a tant d’enveloppes, représentées par tant de concepts, lesquels devront être brisés, avant que nous puissions nous tenir libres, comme Conscience du JE SUIS. C’est ce que nous allons essayer de comprendre dans ce séminaire parce que tout enseignement de la sagesse devra s’orienter vers la Conscience du JE SUIS, laquelle porte de multiples noms, au cours des nombreux cycles du temps. Cette Conscience du JE SUIS est appelée l’Ame Universelle. Elle porte de multiple noms en Orient, et encore plus de noms en Occident.

Au mieux, un scientifique de la sagesse occulte parle de cette énergie comme de IL ou CELA.

Nous devrons comprendre comment CELA EST. Quand nous comprendrons «Comment nous sommes », nous comprendrons comment CELA EST.

Concepts

Nous sommes la base pour tous les concepts. Nous vivons plus dans le concept, que dans la compréhension que ce concept n’est qu’un produit qui vient de nous.

Comment sommes-nous avant de concevoir ? Comment sommes-nous avant de concevoir une pensée ? Si nous le réalisons, tout est réalisé. Nous sommes toujours englués dans les pensées et les concepts. Chacun de nous forme son propre triangle de pensées, sans réaliser le moins du monde qu’il est la base de la pensée ; et qu’il devrait réaliser qu’il est éternel.

Les pensées sont périodiques, elles ont l’activité triangulaire d’émerger, de croître et de se retirer. La Conscience avant la pensée est comme une feuille blanche. Ensuite, quand une pensée émerge, elle émerge autour de nous, avec nous comme son centre. Même la pensée « JE SUIS » est une localisation du Réservoir de Conscience. JE SUIS est aussi une pensée. Au moment où nous pensons : « JE SUIS », c’est une localisation de la Conscience Universelle. C’est comme l’électricité présente partout, et qui se focalise en un point localisé.

Le moment où nous nous éveillons et pensons à nous-mêmes en tant que « JE SUIS », est comme un point de Lumière émergeant du Réservoir de Lumière. Ensuite, je pense : « Je suis Kumar », la première pensée autour de la pensée originelle se rassemble comme un triangle, et voici le programme pour la journée : une série de pensées émergeant de nous et s’immergeant en nous.

Tant que nous vivons dans les pensées, nous sommes dans un état secondaire d’Existence.

Quand nous sommes dans l’état de JE SUIS en tant que Conscience et qu’aucune autre pensée ne prévaut, nous sommes très proches de la Conscience Universelle. Même cela n’est qu’une proximité de la Conscience Universelle, parce que l’émergence d’un centre du Réservoir de la Conscience est, elle-même, périodique.

Nous devrons atteindre l’état d’être en nous dépouillant de tous les concepts.

Jusqu’à ce que nous atteignions l’état ultime d’Existence, les concepts nous aident en tant que supports. Nous avons besoin d’un bateau pour traverser un lac mais, une fois que nous avons traversé le lac, nous n’avons plus besoin du bateau. S’accrocher au concept, même une fois que le but est atteint, c’est comme porter le bateau sur notre tête, alors que nous marchons de l’autre côté du lac.

Il y a un processus pour entrer dans des pensées de plus en plus sublimes par lequel nous nous débarrassons des pensées plus grossières.

La pensée ultime que nous pouvons avoir est JE SUIS. Même cela est une pensée qui nous localise.

Dans le sommeil, où sommes-nous ? Et, quel est le processus du réveil ? Quand avons-nous la pensée « JE SUIS » ? Seulement après le réveil. Nous sommes l’aube, et l’aube n’est rien d’autre qu’une émergence. Comme venant de nulle part, nous atterrissons par l’intermédiaire de la pensée « JE SUIS ». Alors, nous prenons l’équipement appelé le mécanisme humain. C’est comme monter sur un cheval ou sur une moto. Dans les temps anciens, ils disaient ‘le cheval’ ; à présent, nous pouvons dire la moto, la voiture ou même l’avion, en fonction du type de véhicule. Il y a certains véhicules qui se déplacent sur les eaux, d’autres se déplacent sur la terre, et il y en a d’autres qui volent. Tous ceux-ci sont seulement des véhicules, mais ceux qui enfourchent les véhicules sont plus importants que les véhicules.

Chaque fois qu’il y a une aurore, il y a localisation du JE SUIS. Nous sommes localisés et ensuite, nous sommes entourés de pensées. La pensée est essentiellement triangulaire. Une idée émerge de nous ; elle a une continuité sous forme du développement de la pensée ; elle a une périodicité selon laquelle elle se conclut ; et elle donne naissance à une autre pensée. Ainsi, il y a une multiplicité de triangles, avec nous comme base. Si nous pouvons réaliser que nous sommes : « JE SUIS », la base pour toutes ces pensées, c’est comme toucher le jackpot. Cela devrait arriver un jour ; alors, nous devenons réellement excités car nous nous sommes connus nous-mêmes, et tout ce qui est nourri par la suite est seulement un jeu.

Lorsque nous savons que nous sommes l’écran argenté, quel que soit le nombre de films projetés sur l’écran, il reste clair, transparent et brillant. C’est l’état de notre Etre Originel, sur lequel l’imagerie se développe continuellement. Notre écran est tellement occupé qu’il entretient toujours une image ou une autre. Même un symbole est une image. Si nous pensons à une couleur, c’est aussi une image sur l’écran d’argent. Même quand nous pensons à un son, c’est une projection depuis l’écran d’argent.

De la forme à la couleur, de la couleur au son, du son à notre propre Etre, nous devons retracer le chemin. Mais la condition générale (habituelle) est que nous sommes englués dans une multitude de pensées. Nous commençons à créer un réseau, pensée après pensée, et il y a une série de pensées jusqu’à ce que nous soyons fatigués le soir.

Les travaux que nous rencontrerons sont les travaux relatifs au voyage intérieur, où nous rencontrerons un concept après l’autre.

Même ces pensées ont leur propre lignée destinée à une objectivation et à une extériorisation ultérieures, où nous nous faisons capturer et descendons des triangles au pentagrammes.

Là, les cinq sens deviennent très actifs, essayant toujours de chercher les objets des sens. Presque tous les objets des sens sont de nature matérielle.

Nous devenons donc lourds, en entrant dans un stade d’existence septuple. Nous descendons de 1 à 3, de 3 à 5 et de 5 à 7.

Le processus de l’étude occulte est d’arriver de 7 à 5, de 5 à 3 et de 3 à 1.

Source : " Hercule, L’homme et le symbole " de K. Parvathi Kumar

Hercule - La conscience du JE SUIS

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