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Soleil de Lumière
23 décembre 2013

On n'atteint jamais l'infini, on le sert, on l'adore.

infini

 

 

" On n'atteint jamais l'infini, on le sert, on l'adore."

L'humanité saura-t-elle comprendre l'unicité de cette phase ? Comprendre simultanément qu'il n'est point de phase car seule est l'éternité n'est-ce pas, et pourtant en parallèle, l'unicité de cette phase.

Certains parleraient de derniers soubresauts de masques illusoires, certains parleraient d'illusionnistes qui font de dernières tentatives pour s'accrocher au fils des marionnettes humaines. Subtiles sont les tentatives, très subtiles. Mais rien n'empêche la grande ouverture, même si l'une des stratégies des illusionnistes est de mimer la grande ouverture pour la transposer au niveau d'un mental plus subtil peut-être, mais mental encore.

Rien ne peut empêcher la grande ouverture, même si simultanément, géant semble le pas qui sépare l'humanité, même cette partie de l'humanité qui croit avoir avancé et comprendre et savoir. Nul sur terre ne connaît l'ampleur et la beauté de l'art de l'incarnation. Géant semble le pas vers l'intégration, et pourtant à l'échelle d'infini, petit est le pas du géant.

A l'échelle de l'infini, prendre l'infini comme seule mesure et concrétiser cette mesure à travers l'incarnation.

Personne sur terre ne sait l'art de l'incarnation. Un ou deux peut-être. Ceux-là resplendissent, et leur rayonnement se traduit dans la structure de leur corps. Sont tombées les limites illusoires, sont tombées les apparences.

Voyez, le jeu des grands illusionnistes qui ont imprimé dans le collectif humain des croyances sans fondement, des croyances qui à leur tour s'impriment dans les structures de fonctionnement. La croyance du temps qui passe et du corps qui vieillit. La croyance de l'espace qui sépare. La croyance de l'inévitable souffrance et du déroulement de ses histoires.

Les grands illusionnistes le savent, l'heure est venue de quitter la scène. Car l'heure est venue. Eternelle est cette heure, et pourtant inscrite dans la courbe du temps. S'il est une histoire de l'humanité inscrite dans la courbe de cette histoire, l'éternelle victoire du retour à un mode de fonctionnement qui soit digne de la perfection de l'Être, par amour. Par amour pour le Vénérable, incarner sa splendeur.

Simplement, nous sommes sortis là des mystères même, ou des mystiques, pour entrer dans la simplicité de la vie et rendre l'évidence à l'évidence même : seule est la conscience. Et la conscience est perfection, le silence est perfection, la matière est perfection.

Si l'on veut regarder à l'échelle du temps qui passe, depuis longtemps nous avons répété, suggéré et imprimé dans le collectif de la conscience humaine, que désuètes sont les croyances, la croyance dans le temps, la croyance dans la mort, la croyance dans l'espace, la croyance dans la souffrance, la croyance dans la loi de cause et d'effet, déjouant les apparences.

Les apparences, il faut bien le voir et le comprendre, sont la scène du théâtre des grands illusionnistes. La soif de pouvoir et l'oubli de la puissance. Et simultanément, l'éternité rit du triomphe de sa perfection, simultanément à cet immense théâtre que semble être devenue l'incarnation.

Nous vous l'avons dit, répété et imprimé dans la conscience humaine, par amour pour le vénérable silence, le tout, la vie, le non-duel, au sein du non-duel l'Être joue le jeu de l'incarnation pour glorifier sa propre perfection, simplement à travers un corps dont la structure est lumière, simplement à travers un cœur qui embrasse et offre l'infini de la tendresse éternellement, car sa nature est Je Suis le feu de l'amour, à travers un esprit qui se reconnaît, et reconnaît la splendeur du silence à travers chaque perception.

Nous vous avons donné les clefs. Attention aux jeux des grands illusionnistes qui font semblant de détourner l'indétournable et qui créent des histoires et des trames subtiles. Attention aux jeux les plus subtils. Être la limpidité de l'Être qui, avec infinie simplicité, s'incarne pour exprimer la beauté de sa nature, la beauté de l'amour.

Nous vous l'avons dit et répété, sortir de l'histoire du devenir. Et s'il faut bien un semblant d'échelle pour sortir de cette addiction, de cet attachement aux limites, à ce qui se nomme le monde relatif, alors les barreaux de l'échelle sont l'intensité, plus intense, plus intense, plus intense. Celui qui croit connaître l'intense ne connaît que sa propre ignorance ou sa propre illusion, car intense est à la mesure de l'infini et l'infini est l'inconnaissable. Celui qui croit avoir atteint quelque plateau et prend le plateau pour le sommet, fait le jeu de ses propres illusions.

Infini est le sommet.

On n'atteint jamais l'infini, on le sert, on l'adore. Et le servir, c'est cela l'art de l'incarnation.

 

Source : http://anandamath.free.fr

Message de Christ'Al Chaya reçu par Agnès Bos-Masseron le 19 avril 2013

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