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Soleil de Lumière
15 octobre 2013

Maître Morya - Partie 33 - La mort du Bâbû

El_Morya_photo 

Partie 33 

La mort du Bâbû

 

Vous ressemblez à un homme noyé mon pauvre Bâbû. « Me moquai-je.

Comment est-il possible de ressentir une telle attraction pour l’eau ? C’est la deuxième fois pour vous aujourd’hui. Faite attention de ne pas devenir une eau pisâcha après la mort et également de ne pas vous noyer

« Ce que j’étais, ce que je suis, et ce que je serai » fut la réponse que je reçu de lui, une cotation des aphorismes de sa secte qui niait toute chose. « Poussière je suis, et poussière je serai et se noyer, ils disent, est la mort la plus agréable et la plus facile, Maan-Saad… »

« Chacun voit ce que vous êtes, ce que vous serez, cela je ne sais pas.

Mais que vous ayez été certainement un chiot de Terre Neuve dans votre existence précédente, ça c’est certain. » Répliqua Mûlji, se vengeant lui-même.

Mais le Bâbû n’entendit pas la remarque faite sous son nez et à son encontre.

Quelque peu embarrassé par son apparence, il prit ses jambes à son cou et se précipita directement vers la maison.

Si j’avais eu le don de clairvoyance, comme Nârayana quelque part s’imaginait, j’aurais dû plutôt avaler ma langue que d’exprimer mon dernier commentaire.

Pauvre gars, garçon insouciant !...Avait-il prévu qu’une mort aussi précoce et dans tant d’agonie l’attendait dans les vagues jaunes et floues du Gange ? Jusqu’à ce jour d’aujourd’hui, je ne peux me rappeler sans une certaine émotion notre pauvre Bâbû et les semaines de voyage joyeuses que nous avons passées ensemble, bien que cinq années soient passées depuis ce voyage et presque deux années depuis le jour de cet incident fatal. Tellement fréquemment, trop fréquemment en fait, depuis ce temps j’ai rêvé dans mes nuits sans sommeil de cette silhouette émaciée, petite et à moitié infantile, toute couverte de vase verte foncée des marais de Digh ! Et j’imagine dans mes rêves que ses yeux étincelants me fixent une fois de plus, yeux qui étaient pleins d’une grande nature méritante et qui maintenant étaient vitreux et sans vie. Et j’entends clairement sa voix familière et gloussante qui répond à mon avertissement prophétique et inconscient : « Ne te noie pas », avec une note tout aussi prophétique. « Ce que j’étais, ce que je serai, poussière je suis, poussière je serai. » - et je me réveille en tremblant d’horreur à ces souvenirs !… En pensant au passé, souvent je me pose cette question : « Est-ce vrai que tout ce qui reste de lui est …. poussière ? » Et immédiatement je me souviens d’une discussion entre Nârayana et le Bâbû et de la réponse du Thâkur à notre question. Cette discussion avait commencé quelques jours après un séjour si mémorable pour moi passé à Digh.

Je vais relater cette conversation remarquable in-extenso, espérant que cela sera intéressant pour le lecteur sérieux, pas tellement parce que cela pose une question qui m’a perturbé pendant longtemps, mais parce qu’elle explique un point de vue particulier des Vedântins sur la vie après la mort, ses mystères et l’âme en général.

(Extrait de la version anglaise pages :552-553)

Source : "El Morya " de K.P. Kumar

 

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