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Soleil de Lumière
8 octobre 2013

Maître Morya - Partie 28 - La visite du Chateau du Maharaja de Bhurtpore

El_Morya_photo

 

Partie 28

 

La visite du Chateau du Maharaja de Bhurtpore

 

 

Bhurtpore est construit sur des ruines, les derniers vestiges de celles-ci ne contiennent même pas les cendres de l’ancienne capitale fondée par le héros Bharata. La capitale actuelle date juste d’un siècle. Comme s’il était gêné de sa misérable apparence actuelle, le château du Mahârâja était caché au milieu des ruines des anciens bastions et des tours, complètement étouffées par des plantes grimpantes.

Le Mahârâja n’était pas là, car il était parti avec son escorte en pèlerinage à Hardvâr. Pour la première fois depuis notre arrivé en Inde, nous entrions dans un palais habité d’un Râjâ et bien sûr, nous nous attendions à quelque chose de magiquement beau. Notre déception fut complète !...

Dans tous les cas la généalogie de cette maison impériale a été proclamée par le gouvernement britannique comme absolument correct et légal et cette généalogie indiquait Ikshvâku, le fils de Manu, le grand personnage mythique qui a donné les lois d’Ayrâvarta en tant que progéniteurs de ces Mahârânas. Ikshvâku naquit environ 2225 ans avant J.C. Et l’on peut parier que dans toute l’Europe, on n’a pas trouvé une seule famille plus ancienne que celle là. Sûryavansas, les descendants du Soleil ont le droit inaliénable, supporté par leur arbre généalogique reconnu par les anglais, de dédaigner les familles anglaises les plus anciennes.

Au cours du temps, nous allions discuter plus en détails de ces vestiges hautains d’une grandeur disparue, qui s’en était allée pour ne jamais revenir !

« Un magasin de vieilles curiosités et de bric-à-brac », murmura le vieux colonel encore en colère et qui jetait un coup d’Oeil aux alentours.

«Mais où est le Thâkur-Sâhib ? » demanda-il de façon inopinée. « Est-ce que nous le verrons encore aujourd’hui ?...Narayana…Mûljî ! Savez-vous où est le Thâkur ? »

« Mahâ-Sâhib (le grand seigneur) n’entre jamais dans les palaces des dirigeants de Bhurtpore », murmura Nârâyana dans nos oreilles, « Il est déjà parti à l’avance pour Dîgh et nous attend là pour chotahâziri (le petit déjeuner) demain. »

« Hm ! Marmonna le président, tout en examinant un mandarin de porcelaine de Chine avec un nez brisé. « Cela veut dire que la soirée est perdue. Sais-tu mon cher Narâyâna pourquoi le Thâkur-Sâhib évite les demeures du Râjâ local ? »

Le Marâthâ devint visiblement perplexe.

« je n’ai pas le droit Colonel de me mêler…de discuter…des affaires privées, particulièrement des actions de Mahâ-Sâhib, » répondit-il finalement chancelant.

Mais la curiosité du Colonel n’était pas de celle qui pouvait être arrêtée par une réprimante. Il se tourna vers le vieux tuteur du Râjâ, qui s’accrochait derrière nous, entouré par des gardes avec des masses de clés, et adressa la question au vieil homme. Le vieil Jât, en l’entendant devint soudain encore plus troublé que Narâyâna.

Au départ il était complètement perdu. Alors il commença à s’incliner servilement et à se rassurer que lui un Sâhib américain était le ‘protecteur du pauvres’ et ‘le bienfaiteur des veuves et des orphelins.’ Après cela il évita avec intelligence la question directe, réalisant soudain que le soleil s’était déjà couché et qu’il allait faire sombre immédiatement.

Il finit de nous escorter jusqu’à nos quartiers à la place de répondre à nos questions. Le colonel fut ainsi laissé en plan. (Extrait de la version anglaise P.473 - 477)

Source : " El Morya " de K.P. Kumar

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