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Soleil de Lumière
26 septembre 2013

Maître Morya - Partie 15 - Bâbâ Sannyâsin a salué avec une bénédiction le Thâkur

El_Morya_photo

 

Maître Morya

 

Partie 15

Bâbâ Sannyâsin a salué avec une bénédiction le Thâkur

Le lendemain matin, nous allâmes visiter la « demeure de Hanuman » sur les rives du Gange et quelques autres curiosités d’Allâhâbâd…Après Hanuman, nous allâmes saluer « Bâbâ Sannyâsin »…un vieil Hindou et, à en juger par son âge, des plus respectable. Les gens affirment qu’il a 250 ans, mais lui-même dit qu’il est né, il y a si longtemps qu’il a oublié la date réelle de sa naissance. Quels que soient les faits, le « Bâbâ » est un personnage historique et estimé même des Anglais, qui pour une fois lui ont montré de la gratitude pour ses services, au grand étonnement des Indiens…

Le « Bâbâ » est un Sikh du Penjab, un disciple de « Nânak ». Non loin du fort, sur les rives embrasées du Ganges, est assis cet homme vénérable, totalement aveugle et entièrement blanc. Lourdement drapé d’un morceau d’étoffe blanche, avec ses longs cheveux blancs argentés, il apparaît un jour calme, être plus une statue de marbre qu’un être vivant. Voici le texte de la généreuse inscription, placée par le gouvernement de la ville à six pieds du vieil homme :

« Bâbâ Sannyäsin, un descendant du Penjâb. Un homme avéré et connu pour sa stricte honnêteté, incapable de toute imposture. Il a rendu de nombreux services au gouvernement. Il est assis sur cette pierre depuis le 5 juillet 1827. Il devint aveugle en 1839, d’être assis constamment au soleil et de la réflexion de la lumière sur l’eau. Les passants ne sont pas autorisés à le déranger.

Les personnes qui veulent lui parler doivent retirer leurs chaussures ou bottines. Par ordre de la municipalité d’Allâlâbâd, octobre 1958. »

Après avoir enlevé nos chaussures, nous avons approché le vieil homme et l’avons salué avec ces mots : « May Râjâ Nânak réside avec les bénédictions des Dieux dans Svarga (paradis). » Le Thâkur, qu’à notre grand étonnement, l’homme aveugle reconnu à une distance de dix pieds et salua bruyamment avec une bénédiction, entra immédiatement en conversation avec lui.

Nous apprîmes que le Sikh aveugle mange et se lève seulement une fois par jour à minuit ; avec l’aide de ses disciples, il se plonge dans les eaux sacrées du Gange ; ensuite après s’être baigné, il mange une poignée de riz avec du lait et se couvrant avec un nouveau morceau d’étoffe, il reprend son siège à nouveau jusqu’au jour prochain à minuit. Sous le soleil brûlant, au milieu des éclairs, sous les pluies diluviennes de la mousson, le vieil homme est assis jour et nuit la tête nue, sans même un morceau d’étoffe entre le ciel et la couronne de sa tête. Ses disciples nous assurèrent qu’il ne dort jamais ; tout au moins aucun d’eux ne l’avait jamais vu se coucher et s’il dort (un fait nié par ses disciples), il le fait en posture assise avec les yeux ouverts et en ne s’appuyant sur rien. Les pièces d’étoffe qu’il ne porte jamais plus de 24 heures sont parfois vendues pour un prix très élevé aux personnes des environs qui croient fermement en leur pouvoir de guérison, après que le Sikh les ait utilisées juste pour un jour.

Les recettes sont données à une institution pour orphelins qui est soutenue uniquement par le Sikh et où les enfants, parfois au nombre de 300, sont admis quelle que soit leur foi. La même institution reçoit tous les dons d’argent ou en nature qui sont très généreusement faits au Sikh dont les seuls besoins consistent en riz, en lait et quelques 5 mètres d’étoffe blanche. Souvent, il interrompt sa longue contemplation en s’adressant à un de ses disciples et parfois en l’envoyant à des kilomètres dans la forêt pour un objet, ou une racine de plante par exemple, une fleur ou une pierre, en lui donnant en même temps des instructions détaillées.

Source : K.P. Kumar

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