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Soleil de Lumière
15 septembre 2013

Maitre Morya - Partie 5 - Thâkurs et leurs châteaux

El_Morya_photo

 

Maitre Morya

 

Partie 5

Thâkurs et leurs châteaux

 

Les expériences amères de nombreux siècles leur ont appris que leur seul salut résidait dans la méfiance et la prudence, sans quoi leur histoire nationale et leurs trésors les plus sacrés auraient été irrévocablement perdus. Les soulèvements politiques et les invasions musulmanes qui ont pendant tant de siècles déchiré l’Inde et fait trembler ce pays jusqu’à ses fondations mêmes, le fanatisme des vandales musulmans détruisant tout et des pères catholiques capables de projet fourbes pour sécuriser les manuscrits et les détruire - tout cela et encore plus justifie les Brâhmanas.

Toutefois, malgré ces destructions qui ont eu lieu durant des siècles, il existe en de nombreux endroits en Inde de vastes bibliothèques dont l’accès jetterait une grande lumière non seulement sur l’ancienne histoire de l’Inde, mais également sur les problèmes les plus sombres de l’histoire universelle. Certaines de ces bibliothèques, pleines de manuscrits sans prix, sont la possession de princes indigènes et de la pagode de prêtres qui les servent, mais la majeure partie sont entre les mains des Jainas (la plus ancienne secte) et des Thâkurs Rajpoutes, (Les Thâkurs occupent en Inde une position similaire à celle des barons féodaux européens au Moyen Age. Nominalement, ils sont dépendants de leurs princes indigènes ou du Gouvernement britannique, mais de facto, ils sont entièrement indépendants. Leurs châteaux sont construits sur des rochers inaccessibles, et en plus de la difficulté de les atteindre autrement qu’en file indienne, ils se taxent d’un autre avantage, à savoir, celui d’être inter reliés par des passages souterrains dont le secret passe de père en fils. Nous avons visité deux de ces salles souterraines, l’une étant assez grande pour contenir tout un village. Seuls des Yogis ou des adeptes initiés (à l’exception de leurs propriétaires) peuvent y avoir librement accès. Il est bien connu qu’aucune torture ne pousserait jamais aucun d’eux à révéler le secret, spécialement, lorsque l’on garde à l’esprit le fait qu’ils s’infligent quotidiennement des tortures à eux-mêmes.)

Ces anciens châteaux héréditaires sont éparpillés dans tout le Râjasthân, comme tant de nids d’aigles sur les sommets rocheux.

Le gouvernement connaît l’existence de collections célèbres à Jaisalmer et Pathâna, mais elles restent entièrement hors d’atteinte.

Les manuscrits sont écrits dans une langue ancienne et oubliée depuis longtemps, intelligible seulement pour les prêtres supérieurs et les bibliothécaires initiés. Un feuillet épais est considéré si sacré et inviolable qu’il est attaché à une chaîne dorée épaisse au centre du temple de Chintâmani à Jaisalmer (la capitale du désert de Râjputâna) et est sorti pour être épousseté et relié seulement à la venue de chaque nouveau pontife. Ceci est le travail de Somaditya Saurâchârya, un grand prêtre important, bien connu dans l’histoire qui vécut avant l’invasion des musulmans. (p.75-76 version anglaise)

Source : K.P. Kumar

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