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Soleil de Lumière
14 septembre 2013

Maitre Morya - Partie 4 - Extraits du livre : « Dans les Cavernes et les Jungles de l’Hindoustan, à propos du Maître Morya »

El_Morya_photo

 

Maitre Morya

 

Partie 4

Extraits du livre : « Dans les Cavernes et les Jungles de

l’Hindoustan, à propos du Maître Morya ».

 

 

Dans le livre de Madame Blavatsky : Dans les Cavernes et les Jungles de l’Hindoustan, nous entrons en contact avec la présence du Maître Morya en tant que Thâkur, Gulâb-Lal-Singh d’une façon unique. Nous y trouvons une description de ses expériences avec les maîtres d’une manière très vivante et impressionnante.

Elle a publié de nombreux comptes rendus de ses aventures dans les journaux russes, qui ont été plus tard rassemblés dans le livre : Dans les Cavernes et les Jungles de l’Hindoustan.

Grâce à sa riche imagination, à de multiples descriptions merveilleuses et à des histoires, le livre fut connu par un public plus large. Elle écrivait à Sinett : « Je présente des faits vrais et des personnes véritables, je change uniquement l’époque. Des faits et des événements qui se sont passés au cours de plusieurs années prennent place ici en trois ou quatre mois, comme par exemple, certains phénomènes que le Maître a créés. »

 

Gulâb- Lal- Singh et Râja Yogins

Si le touriste jette un coup d’oeil sur la rive opposée du port de Bombay, il verra une masse bleue sombre s’élever comme un mur entre lui et l’horizon. C’est Prabul, montagne au sommet plat, de 2.250 pieds de haut. Son flanc droit s’appuie sur deux rochers pointus couverts d’arbres. Le plus haut des deux, le Mataran, est le but de notre excursion.

Trois amis hindous nous accompagnaient. Deux d’entre eux appartenaient autrefois à une haute caste, mais furent excommuniés de leur pagode pour avoir sympathisé avec nous, indignes étrangers. A la gare, notre groupe s’augmenta de deux indigènes avec qui nous avions été en correspondance depuis bien des années à partir de l’Amérique. Tous étaient membres de notre Société, réformateurs des écoles de la Jeune Inde, ennemis des Brahmanes, des castes et des préjugés. Ils devaient être nos compagnons de voyage et visiter avec nous la foire annuelle qui se déroule à Karli , lors de fêtes du temple, mais ils durent s’arrêter en chemin à Mataran et à Khanduli. Le premier était Brahmane, de

Poona, le deuxième, un mudaliyâr (Nom d’une caste de Tamil non Brahmanes du Sud de l’Inde, du Tamil mudal- Le compilateur), un propriétaire foncier de Madras, le troisième un Cinghalais de Kegalla, le quatrième un Zemindar (Mot Hindoustan, du Perse zemin, terre, et dâr, celui qui a ou possède- Le compilateur) un propriétaire du Bengale et le cinquième un gigantesque Rajpoute, un Thâkur indépendant de la province du Rajastan (Ce nom signifie « demeure du pays des rois » et est dérivé de deux mots : râjan, roi ou prince, et sthân, pays, demeure ou domaine) que nous avions connu longtemps par le nom de Gulab Lal Sing et appelions plus simplement Gulab-Sing. Je m’appesantirai sur sa personnalité plus que sur celle des autres, car les histoires les plus merveilleuses et diverses courraient sur cet homme étrange.

Il appartenait, affirmait-on, à la section des Raj-Yoguis, et était initié aux mystères de la magie, de l’alchimie et de diverses autres sciences occultes de l’Inde. Etant riche et indépendant, la rumeur n’osait le soupçonner d’imposture, d’autant plus que bien versé dans ces sciences, il n’en disait jamais un mot en public et cachait soigneusement son savoir à tous si ce n’est à quelques amis.

Les Takurs sont presque sans exception, descendus de Surya (le Soleil) et sont par conséquent appelés Surya-vansa. Leur fierté n’a pas sa pareille dans n’importe quelle nation du monde. Un de leurs proverbes dit : « La poussière de la Terre ne saurait adhérer aux rayons du soleil ». Ils ne méprisent aucune secte si ce n’est celle des Brahmanes, et n’honorent que les bardes qui chantent leurs exploits militaires dont ils sont si justement fiers.

(Parlant de l’ignorance de l’Europe par rapport à l’Inde, le Colonel Tod écrit parmi d’autres choses, ce qui suit : « La magnificence et le luxe des cours rajpoutes dans les périodes anciennes de l’histoire étaient vraiment merveilleux, même si l’on tient compte de l’exagération poétique des bardes. Aux époques les plus reculées, l’Inde septentrionale était une riche contrée, et c’est précisément là que se trouvait la plus riche satrapie de

Darius. En tous cas, ce pays abonde en événements frappants qui fournissent à l’histoire ses matériaux les plus riches. Dans le Rajastan, chaque petit royaume avait ses Thermopyles et les petites villes leur Léonidas. Mais le voile des siècles cache à la postérité les événements que la plume de l’historien aurait dû offrir à l’admiration éternelle des nations. Somnath aurait pu paraître la rivale de Delphes, les trésors de l’Hindoutan surpasser les richesses des rois de Lydie, tandis que par comparaison l’armée des frères Pandu, celle de Xerxès aurait ressemblé à une simple poignée d’hommes, dignes tout au plus du second rang. Mais les Hindous soit n’ont jamais eu ou ont malheureusement perdu leur Hérodote et Xénophon ». Annales et Antiquités du Râjasthân, etc. Vol I, Introduction, p.Xii.)

Les Anglais les craignaient beaucoup et n’avaient pas osé les désarmer comme ils l’avaient fait pour le reste des nations indiennes. Gulâb-Singh était venu accompagné de vassaux et de hérauts.

Possédant un inépuisable bagage de légendes et étant évidemment très au courant des antiquités de son pays, Gulâb-Singh se montra le plus intéressant des compagnons.

« Là contre le ciel bleu » dit-il « vous contemplez le majestueux Bhao Mallin (cette chaîne de montagnes, d’environ dix miles de long, est également connue sous le nom de Bâwa Malang ou Malangad et court du Nord-Ouest au Sud-Est au dessus de Neral- Le compilateur) . Ce lieu désert était une fois le séjour d’un saint ermite; maintenant il est visité chaque année par une foule de pèlerins. Selon la croyance populaire (ajouta-t-il avec un sourire), il s’y produit les choses les plus merveilleuses voire des miracles. Au sommet de la montagne, 2.000 pieds au dessus du niveau de la mer, se trouve le terre-plein d’une forteresse.

Derrière s’élève un autre rocher de deux cent soixante dix pied de hauteur ; et au sommet même de ce pic se trouvent les ruines d’une forteresse encore plus ancienne qui durant soixante quinze ans servit d’asile à cet ermite. D’où tirait-il sa nourriture ? La chose demeura toujours un mystère. Certains pensent qu’il mangeait des racines et des plantes sauvages, mais sur le rocher aride il n’y avait aucune végétation. Le seul moyen de faire l’ascension de cette montagne perpendiculaire est d’utiliser la corde fixée dans ce but et des cavités justes assez grandes pour recevoir le pied, qui ont été taillées dans le rocher. On penserait qu’une telle voie n’était accessible qu’aux acrobates et aux singes. Mais le fanatisme doit donner des ailes aux Hindous car aucun accident n’est encore arrivé à personne. P 37-39

Source : K.P. Kumar

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