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Soleil de Lumière
24 août 2013

Hercule - Sixième Travail : Prise de la Ceinture d'Hippolyte

Hercule_ceinture_d_Hippolyte

 

Sixième Travail 

(Vierge, 21 août – 20 septembre)

 

 

Le mythe

Celui qui préside appela l'Instructeur qui veillait sur Hercule "Le moment approche. Où en est le fils de l'homme qui est un fils de Dieu ? Est-il de nouveau prêt à courir un risque et à essayer son courage contre un adversaire différent ? Peut-il maintenant passer par la sixième grande Porte ?"

"Oui" répondit l'Instructeur, certain en lui-même que, lorsque le mot serait prononcé, le disciple serait prêt à de nouveaux travaux. Il le dit à Celui qui préside dans la Chambre du Conseil du Seigneur.

Alors le mot retentit. "Debout, ô Hercule, passe par la sixième grande Porte." Un autre mot retentit aussi, non pour Hercule, mais pour celles qui demeuraient sur les rives de la grande mer. Elles écoutaient et entendirent.

Sur ces rives, vivait une grande reine qui régnait sur toutes les femmes du monde alors connu. Elles étaient ses vassales et ses guerrières intrépides.

Dans ce royaume, il n'y avait point d'hommes, mais seulement des femmes rassemblées autour de leur reine. Dans le Temple de la Lune, elles faisaient chaque jour leurs dévotions et là, elles offraient des sacrifices à Mars, le dieu de la guerre.

Elles étaient alors de retour de leur visite annuelle aux demeures des hommes et, réunies dans l'enceinte du Temple, elles attendaient le message d'Hippolyte, leur reine, qui se tenait sur les marches du grand autel, portant la ceinture que Vénus, la reine de l'amour, lui avait offerte. Cette ceinture était un symbole, symbole de l'unité réalisée par la lutte, le conflit, l'effort, symbole de la maternité et de l'Enfant sacré vers qui toute la vie humaine est réellement orientée.

"Le mot a résonné ; se met en route un guerrier dont le nom est Hercule, fils d'homme et cependant fils de Dieu. A lui, je dois céder ma ceinture.

Obéirons-nous, ô Amazones, ou combattrons-nous la parole de Dieu ?" Alors qu'elles écoutaient ses paroles et réfléchissaient au problème, un mot de nouveau retentit, faisant savoir qu'il était là, attendant dehors de se saisir de la ceinture sacrée de la reine combattante.

Vers le fils de Dieu qui était aussi le fils de l'homme, Hippolyte, la reine guerrière, s'avança. Il se battit avec elle sans écouter les belles paroles qu'elle s'efforçait de lui adresser. Il lui arracha des mains la ceinture qu'elle lui offrait comme symbole d'unité et d'amour, de sacrifice et de foi. Saisissant la ceinture, il tua la reine, celle qui lui donnait ce qu'il demandait. Alors qu'il se tenait auprès de la reine mourante, consterné de ce qu'il avait fait, il entendit la voix de son Instructeur :

"Mon fils, pourquoi tuer ce qui est nécessaire, celle qui t'est chère, la donatrice de dons splendides, la gardienne du possible ? Pourquoi tuer la mère de l'Enfant sacré ? De nouveau, nous inscrivons un échec. De nouveau, tu n'as pas compris. Rachète ce moment avant de chercher à me revoir."

Le silence se fit et Hercule, tenant la ceinture sur son coeur, se mit en quête du chemin du retour, laissant les femmes affligées, privées de direction et d'amour.

Hercule arriva de nouveau sur les rives de la grande mer. Près de la côte rocheuse, il vit un monstre marin tenant entre ses mâchoires la pauvre Hésione. Ses cris perçants et ses gémissements montaient jusqu'au ciel et frappèrent les oreilles d'Hercule, rongé de regrets et qui ne connaissait pas le sentier qu'il suivait. Il s'élança promptement à son aide, mais il était trop tard.

Hésione disparut dans la gorge c averneuse du monstre marin qui avait mauvaise renommée. S'oubliant lui-même, ce fils d'homme qui était fils de Dieu se lança dans les vagues et atteignit le monstre qui, se retournant vers lui en une rapide attaque et en rugissant, ouvrit la gueule. Hercule se jeta dans le tunnel rouge de sa gorge à la recherche d'Hésione qu'il trouva au plus profond du ventre du monstre. De son bras gauche il la saisit et la serra contre lui, tandis qu'avec sa fidèle épée, il se fraya une sortie hors du ventre du monstre jusque dans la lumière du jour. C'est ainsi qu'il la sauva, équilibrant de cette manière son précédent geste meurtrier. Car telle est la vie, un acte de mort, un acte de vie et ainsi les fils des hommes qui sont les fils de Dieu apprennent la sagesse, l'équilibre et le mode d'aller à Dieu.

De la Chambre du Conseil du Seigneur, Celui qui préside regardait. Près de lui, l'Instructeur regardait aussi. Ils virent Hercule de retour franchir la sixième Porte, avec la ceinture et la jeune fille. L'Instructeur dit alors : "Le sixième travail est terminé. Tu as tué qui te chérissait et qui, de manière inconnue et méconnue, t'apportait l'amour et le pouvoir nécessaires. Tu as sauvé qui avait besoin de toi et ainsi, une fois encore les deux sont un.

Réfléchis de nouveau aux voies de la vie, réfléchis aux voies de la mort. Va te reposer, mon fils."

Le Tibétain


 

Introduction

Il est dit que, sous un certain aspect, la Vierge est le plus ancien des signes du Zodiaque. A travers les siècles, qu'elle soit Lilith ou Isis, Eve ou la Vierge Marie, elle représente la Mère du Monde, mais c'est Marie qui, à la fin, porte l'Enfant dans ses bras. C'est dans ce signe que la conscience christique est conçue et nourrie pendant la période de gestation, jusqu'à ce que, dans les Poissons, le signe opposé, naisse finalement le Sauveur du Monde.

Comme dans le Lion, c'est une expérience de la caverne "dans le sein du temps" et qui doit être caractérisée par la chaleur, le calme, les expériences profondes et les "crises latentes mais néanmoins puissantes". La Vierge est un signe de synthèse. Le Tibétain dit à son sujet : "Le symbolisme de la Vierge concerne le but de toute l'évolution qui est de protéger, de nourrir et finalement de révéler la réalité spirituelle cachée. Celle-ci est voilée par chaque forme, mais la forme humaine est équipée et qualifiée pour manifester cette réalité spirituelle d'une manière différente de toute autre expression de la divinité, et pour rendre ainsi tangible et objectif ce pour quoi tout le processus créateur est conçu."

(Astrologie Esotérique)

 

Cette qualité de synthèse est en outre accentuée par le fait que huit autres signes (tous excepté le Lion, la Balance et le Capricorne) déversent leurs énergies à travers la Vierge, par l'intermédiaire de leurs régents planétaires.

Le Tibétain attire l'attention sur le fait que nous entrons maintenant dans le huitième signe à partir de la Vierge, signe qui précède celui où l'Enfant est amené à naître, signe qui verra beaucoup de gens prendre l'initiation. Nous devons nous rappeler que tous les hommes passent par tous les signes. Pour les natifs de la Vierge ou pour ceux qui ont ce signe à l'ascendant (le point à l'est de l'horoscope qui indique le dessein de l'âme du disciple), ces qualités ou énergies se manifestent de différentes façons, dans les organisations, les arts et les sciences ; tous demandent de longues périodes de gestation mentale et l'effort d'amener de nouvelles idées à s'exprimer.

Une autre caractéristique de la Vierge est son triple symbole, comme c'est le cas d'un autre signe, le Scorpion, ce qui est significatif, ces deux signes étant "en rapport avec la croissance de la conscience christique. Ils marquent des points critiques dans l'expérience de l'âme, points d'intégration, où l'âme s'identifie consciemment avec la forme et, en même temps, avec l'esprit." (Astrologie Esotérique) Cette affirmation est sous-jacente à la théorie spirituelle des Triangles et le Tibétain ajoute ces paroles impressionnantes : "Sous l'impact de la volonté de Dieu et de l'inaltérable énergie du coeur même du zodiaque manifesté, des changements se produisent dans la conscience qui feront de l'homme un être divin à la fin du cycle mondial." Et plus loin : "C'est par la fusion des énergies des trois centres planétaires, par l'intermédiaire de la pensée humaine, réagissant aux énergies zodiacales, que notre terre sera transformée en une planète sacrée."

Ces mots élargissent sûrement notre vision, approfondissent notre compréhension, nous donnent foi en l'avenir de l'humanité et nous fortifient dans notre intention de coopérer patiemment avec le présent.


 

Interprétation du mythe

Selon l'histoire du mythe, Celui qui préside reconnaissait que ce travail avait affaire à un ennemi "d'un genre différent". Il faut remarquer que les deux travaux qui furent mal exécutés par Hercule – bien qu'il gagnât finalement – s'accomplirent avec son pôle opposé, le pôle féminin. Dans le Bélier, la conquête des cavales mangeuses d'hommes gonfla tellement son égo qu'il se pavana orgueilleusement laissant les cavales à Abdéris, sa personnalité ; elles s'échappèrent et le travail dut être recommencé. "Mais Abdéris était mort." Dans le signe de la Vierge, Hercule tua la reine des Amazones bien qu'elle lui offrît la ceinture ; donc il lui fallut ensuite délivrer une autre jeune fille, Hésione, du ventre du monstre marin pour compenser la vie qu'il avait inutilement supprimée.

Ainsi, l'origine de la guerre entre les sexes est ancienne ; elle est inhérente à la dualité de l'humanité et du système solaire. Les divorces en sont un véritable témoignage et la compétition surgit aussi bien dans lesaffaires qu'au foyer. Il y a, dans cette histoire, des  points à ne pas négliger, car ils sont importants. Quelle fut la contribution d'Hippolyte à l'erreur ?

Peut-être avoir offert à Hercule la ceinture de l'unité que Vénus lui avait donnée parce que Celui qui préside l'avait ordonné et non parce qu'elle ressentait l'unité. Ne le fit-elle pas par contrainte et non par amour ? Ainsielle mourut. Il nous est dit que le mal doit arriver, mais malheur à ceux par qui il vient ; ainsi, Hercule ne réussit pas à comprendre sa mission bien qu'il atteignît son objectif.

Pourquoi les Amazones faisaient-elles une incursion annuelle dans le monde des hommes ?  Etait-ce pour leur faire la guerre ou pour chercherl'unité sans la participation du coeur ? Etait-ce pour chercher de nouveaux membres pour leur monde sans hommes ? Mais Dieu, nous est-il dit, regarde au coeur. Beaucoup de gens seraient choqués, selon leur point de vue strictement moral, à la pensée qu'une prostituée pouvait être supérieure à une femme qui s'engagerait à l'Eglise sans amour et sans intention de servir, mais uniquement pour l'argent, la sécurité ou une position. On entend rarement parler de la femme adultère à laquelle le Christ dit : "Je ne te condamne pas, va et ne pèche plus." Tout ceci semble se référer subtilement au mythe du travail dans la Vierge. Son application pratique et sa signification cosmique et spirituelle sont saisissantes. Il est dit que la guerre intentionnelle entre les sexes atteint maintenant un point culminant.

Cette fois, l'Instructeur ne dit pas simplement à Hercule que le travail était mal fait. Il lui dit sans équivoque : "Pourquoi tuer la mère de l'Enfant sacré ? Nous inscrivons un nouvel échec. De nouveau tu n'as pas compris.

Rachète ton erreur avant de chercher à me revoir." Ces paroles étaient sévères et nous devrions prêter l'oreille à la note-clé : "De nouveau, tu n'as pas compris." Le silence se fit et Hercule, tenant la ceinture sur son coeur, se mit à la recherche du chemin de retour laissant les femmes affligées, privées de direction et d'amour.

Acte de mort, puis acte d'amour quand, au risque de sa propre vie, Hercule sauva Hésione et mérita que l'Instructeur lui dise : "Réfléchis sur les voies de la vie et réfléchis sur les voies de la mort. Va et repose-toi, mon fils." Nous n'avons pas à défendre la répétition du mythe donné par le Tibétain, car il est très beau et son pouvoir mantrique est détruit lorsqu'il est paraphrasé.

Il faut aussi noter que le travail ne fut pas décrit à Hercule comme dans les autres cas. Le mot fut transmis seulement au pays où la reine des Amazones gouvernait son univers de femmes, tous les hommes en étant exclus. C'est à Hercule que fut laissé le soin de comprendre la nature du travail et il n'en fut pas capable. Les Amazones adoraient la Lune (la forme) et Mars, le dieu de la guerre. Elles non plus ne comprirent pas leur véritable fonction, car Marie est représentée avec la lune sous les pieds et, dans les bras, Celui qui devait être connu comme le Prince de la Paix.


 

Les deux voies

Comme toujours, le natif a le choix entre le bien et le mal, suivant son degré d'évolution et de sensibilité. La Vierge est appelée la déesse de la vertu ou du vice. Mais, quel est le sens profond de "vice" ? C'est rendre la vie christique "inefficace" et cela pour la Vierge est nier le but de ce signe, car il est dit que "le Christ est pour elle le but de l'existence." La racine du mot "vertu" est en latin "vir" qui signifie force, homme, dans le sens viril. La signification de "vice" en tant qu'inefficacité de la vie spirituelle, rappelle l'une des Règles de la Route : "Bien que connaissant la vilenie de chacun, continuer à l'aimer." (Dans ce sens, un vilain est simplement un esprit étroit qui ne connaît rien au-delà de son petit cercle infranchissable.)

Comme le sens de ces mots est évident et comme il implique la vraie tolérance ! Nous avons mis trop longtemps la faute sur notre corps physique comme étant la cause de tout mal, alors que c'est, en vérité, notre mental étroit, notre coeur dur qui provoquent les attitudes et les habitudes erronées, le corps n'étant qu'un appareil de réponse automatique, assujetti à la domination de l'homme intérieur. A ce propos, une autre idée se présente, à savoir que "péché" signifie littéralement "quelque chose qui est mal fait". Ne pas trouver "l'oeil du taureau, l'oeil de l'illumination", dont il est question dans le Taureau, est un péché pour le fils de l'homme qui est aussi fils de Dieu. Ces idées fondamentales s'interpénètrent parfaitement et se confirment quand nous abandonnons la complexité du mental inférieur. La Vierge est aussi appelée la "déesse des deux voies" ; car, en tant que principe de la Mère Sacrée, elle symbolise la matière et elle est aussi la gardienne de la vie christique.

Il est significatif que ce sixième signe, le nombre de l'activité sur le plan physique, soit appelé le nombre de la Bête. Cette idée semble exercer une horrible fascination sur beaucoup, mais elle signifie en réalité que la Vierge est un symbole de la triplicité, 6, sur le plan physique, 6 sur le plan émotionnel, 6 sur le plan mental, mais pas du tout 666.

Il faut se souvenir que le lion est le roi des animaux. Les natifs du Lion arrivent finalement au parachèvement de la personnalité. Mais, dans la Vierge où le premier pas est fait vers la spiritualité, l'âme est appelée le fils du mental et la Vierge est gouvernée par Mercure qui apporte l'énergie du mental.

Dans cette causerie sur le signe de la Vierge, A.A.B. a donné de très intéressantes références prophétiques à la Vierge :

"Voici, je ferai venir mon serviteur, le germe." (Zacharie 3 :8) Un des symboles de la Vierge est la femme avec l'épi de blé ou la gerbe de blé, ou la branche de fruits dans les bras.

Rappelons aussi la prophétie d'Isaïe sur laquelle est basé notre Nouveau Testament : "Une Vierge concevra et enfantera un fils.. Relions-la au verset des Ephésiens 4 : 33, où saint Paul dit : "Nous parviendrons tous un jour à la mesure de la stature parfaite du Christ." Je vous rappelle que le Christ a mis l'accent, encore et encore, sur la nouvelle naissance et non sur le sacrifice de sang. Le sens ésotérique en est que "le sang est la vie", mais nous nous rapportons toujours trop au sens littéral des mots. Tout comme l'ancienne pratique du sacrifice d'animaux sur l'autel est dépassée, l'idée d'expiation par le sang du Christ sera aussi dépassée. Elle naquit du complexe médiéval de culpabilité et de la torture de l'instrument physique pour arriver à la prédominance de l'esprit, alors qu'en vérité le corps doit être harmonisé à l'âme, amener sa beauté en manifestation et la racheter. Tout cela est implicite dans le signe de la Vierge et dans son travail. La Doctrine Secrète contient un énoncé clair du message complet du signe : "La matière est le véhicule pour la manifestation de l'âme sur ce tour de la spirale et l'âme est le véhicule, sur un tour plus élevé de la spirale, pour la manifestation de l'esprit ; ces trois forment une trinité synthétisée par la Vie qui les pénètre tous."


 

Constellations et Etoiles

Les trois constellations les plus proches de celle de la Vierge sont la Chevelure de Bérénice, mère seulement de la forme, le Centaure, l'homme montant un cheval ou le cheval avec une tête et un torse d'homme, représentant l'être humain, car l'homme est un animal plus un dieu. C'est la constellation inférieure et il faut noter que, bien qu'Hercule ait franchi cinq Portes, il échoua à la sixième et il dut recommencer et offrir une réparation pour son manque d'amour et de compréhension. Cela arrive souvent aux disciples avancés. La troisième constellation ayant en elle la promesse de l'avenir est Bootès, "Celui qui vient", le Sauveur dans les Poissons qui libère l'humanité et la dépendance de la forme.

La Vierge est elle-même une constellation en forme de coupe, indiquée par trois étoiles principales ; c'est la coupe de la communion de laquelle le Christ a dit : "Buvez-en tous", dans son sens le plus élevé, le Saint-Graal.

L'étoile la plus brillante est l'Epi (épi de blé). Le Christ est né à Bethléem, qui veut dire "Maison du pain". Nous disons : "Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien", la manne, le pain des cieux ou le pain et le vin de la communion. Toujours le symbolisme du pain se trouve tout au long de l'Ancien et du Nouveau Testament. Notre grand problème économique actuel reste encore celui de procurer du pain, symbole de la nourriture, à un monde affamé, le pain pour le corps et le pain pour ceux qui ont faim et soif de justice. Tout cela fait partie de la fonction nutritive de la Mère du Monde qui alimente la forme et aussi la conscience christique latente dans la forme.

 

La Croix mutable et les régents planétaires

La Vierge est l'un des bras de la Croix mutable avec son signe Opposé, les Poissons. Le signe d'air des Gémeaux et le signe de feu du Sagittaire complètent les quatre bras. C'est la croix de ceux qui sont sur le sentier de probation et elle se décrit comme suit : "La Croix mutable est la Croix du Saint-Esprit, de la troisième Personne de la Trinité chrétienne, car elle organise la substance et évoque la réponse sensible de la substance elle-même."

Remarquez la magnifique corrélation entre cette définition et le fait que le Saint-Esprit adombre Marie. Sur cette Croix, l'homme atteint le stade du Consentement et de l'Aspiration et se prépare pour la Croix fixe du Discipulat. Il faut noter que la Croix mutable de la personnalité consacre l'homme qui est crucifié sur elle à des fins matérielles, afin qu'il puisse apprendre finalement leur emploi divin. Le péché contre le Saint-Esprit a été le sujet de maintes spéculations morbides. Le Tibétain dit que "

Le mauvais usage de la substance et la prostitution de la matière à des intentions mauvaises sont des péchés contre le Saint-Esprit." C'est ce péché, le plus grand de tout son pèlerinage, qu'Hercule commit dans la Vierge quand il ne comprit pas que la reine des Amazones devait être rachetée par l'union et non pas tuée. Le Tibétain insiste sur le fait que c'est "par l'intermédiaire de l'humanité que se produira le couronnement de l'heureux effet de la lumière qui rendra possible l'expression du tout". Nous commettons encore l'erreur d'Hercule quand nous oublions que le Triangle de la Trinité est un triangle équilatéral, dont tous les angles sont d'égale importance pour la réalisation du Plan. C'est dans la Vierge, après l'individualisation dans le Lion, que le premier pas vers l'union de l'esprit et de la matière est fait, la subordination de la vie de la forme à la volonté du Christ intérieur. (Astrologie Esotérique)

Les trois régents du signe de la Vierge le relient à huit autres signes et en font le signe éminent de synthèse. En incluant la Vierge elle-même, nous avons neuf signes ou neuf énergies interdépendantes, neuf, le nombre des mois de gestation de l'embryon humain. De nouveau, "ce qui est en haut est comme ce qui est en bas."

Le régent exotérique du signe est Mercure, "l'énergie versatile du fils du mental, l'âme", intermédiaire entre le Père et la Mère. Le régent ésotérique est la Lune qui voile Vulcain. La Lune gouverne la forme et la volonté de Dieu est de se manifester par la forme. Vulcain est une expression de l'énergie de premier rayon alors que la Lune exerce l'énergie de quatrième rayon. Jupiter est le régent hiérarchique, représentant la deuxième Hiérarchie créatrice (les divins constructeurs de la manifestation planétaire terrestre) et il introduit l'énergie de deuxième rayon.

Selon le Tibétain, Mercure, Saturne et Vénus gouvernent les trois décans et lorsqu'un homme est sur la roue inversée du disciple (dans le sens contraire des aiguilles d'une montre), il entre dans le signe de la Vierge sous l'influence de Vénus, alors que l'homme ordinaire y pénètre sous l'influence de Mercure.

Cela nous montre comment nous pouvons faire une interprétation erronée d'un horoscope si nous ne connaissons pas le degré d'évolution du natif.

L'astrologie ordinaire, sans esprit de synthèse, peut être très inexacte et superficielle. Alice Bailey avait coutume de dire, les yeux pétillant de malice, à un novice qui remarquait que son thème astrologique correspondait à ce qui arrivait : "Quel dommage ! Si vous viviez au-dessus du plexus solaire, l'horoscope de votre personnalité ne correspondrait pas si exactement." Le thème astrologique de l'âme, et non plus celui de la personnalité, sera utilisé dans l'avenir. Le Tibétain affirme que "la base des sciences astrologiques est l'émanation, la transmission et la réception des énergies et leur transmutation en forces par l'entité réceptrice." Nous voyons ainsi clairement quelles devraient être notre attitude pendant les méditations de pleine lune et notre utilisation d'horoscopes individuels. Le Tibétain ajoute : "L'argument que je cherche à démontrer ici est que ce n'est qu'une question de réceptivité et de sensibilité développées."


 

Signification du signe et de son opposé polaire

Dans la Sirène, la déesse-poisson, nous avons le symbole de l'unification de la Vierge et de son signe opposé, les Poissons. La dualité est toujours là, en nous et dans le système solaire, le deuxième rayon, celui du soleil lui-même étant une dualité, Amour-Sagesse. Pour le natif de la Vierge, la leçon, indiquée par Dane Rudhyar dans Dons de l'Esprit, est de "réaliser clairement qu'aucune vérité n'est complète ou même réelle si elle n'inclut pas son opposé et tout ce qui arrive entre eux". Rappelant encore que huit énergies passent à travers la Vierge qui est un signe de synthèse, Rudhyar indique que la transfiguration est requise, plutôt que la transformation.

Les trois vertus demandées sont tolérance, compassion et charité ; on progresse en devenant toujours plus inclusif. Une des interprétations les plus utiles est donnée dans le commentaire suivant sur la tolérance qui, le plus souvent, est pratiquée avec une nuance de supériorité et de condescendance.

Rudhyar dit : "La vraie tolérance dépasse de beaucoup une attitude du genre "vivre et laisser vivre", laquelle, souvent, n'est que complaisance et indifférence à tout, sauf à ce qui constitue la vérité propre à celui qui la profère... Etymologiquement, tolérer signifie supporter. Que supporter ? Le fardeau de la nécessité de changement et de croissance... La préoccupation typique de la Vierge quant aux détails du travail, quant à la technique, la santé et l'hygiène, la dissection analytique de soi et des autres, est réellement la focalisation sur les valeurs négatives des crises. Si, dans la Vierge, la crise est affrontée positivement, alors la substance de la conscience elle-même est renouvelée et, avec ce renouvellement sous-jacent, une nouvelle formulation du dessein va nécessairement de pair."

Le mot-clé pour les Poissons, le pôle opposé, est courage ; le tempérament piscéen est appelé un champ de bataille, car son message est "libération" et la libération doit être obtenue de haute lutte et gagnée, car elle ne peut être un don. Le point culminant est décrit ainsi : "Tous les conflits sont résolus, toutes les transitions sont opérées dans la naissance christique", ce qui est l'apogée de la naissance de la conscience christique latente dans la Vierge.


 

Mots-clé

Les hauts et les bas de ce sixième travail sont clairement indiqués dans les mots-clé du signe : sur la roue ordinaire, l'ordre est donné par les mots suivants qui décrivent l'activité de la Vierge : " Et le mot dit que la matière règne." Plus tard, sur la roue du disciple, la voix vient de la Vierge ellemême : "Je suis la mère et l'enfant. Moi, Dieu, je suis matière."

 

Le Tibétain ajoute :

"Méditez sur la beauté de cette synthèse et sachez que vous avez dit vous-même le premier mot, en tant qu'âme, descendant dans le sein du temps et de l'espace, dans un très lointain passé. Le temps est venu maintenant où vous pouvez, si tel est votre choix, proclamer votre identité à la fois avec les deux aspects, matière et Esprit, la mère et le Christ."

(Astrologie Esotérique)

 

Le premier mot-clé de synthèse est : " Christ en vous, espérance de la gloire."

Source : "Les travaux d'Hercule " de Alice Ann Bailey

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