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Soleil de Lumière
21 juin 2013

Le Cancer - La colombe blanche

colombe blanche

 

Chapitre 9

Le Cancer - la Colombe Blanche

 

Le reflet

Dans le travail suivant, il était demandé à Hercule d’aller chercher la colombe et de la ramener dans le temple du seigneur. Ainsi, une fois de plus il se mit au travail. Sur le chemin il rencontra l’Ange Lunaire, c’est-à-dire la Lumière Lunaire ou ceux qui ont la clarté du mental. Il rencontra également une fille du Dieu Solaire, l’Ange Solaire. Tous deux dirent : « Cette Colombe Blanche m’appartient ».

Quand la sagesse se fait jour en nous, appartient-elle au mental ou appartient-elle à la Lumière de l’Ame ? La Lumière de l’Ame dit : « La colombe est mienne ». La Lumière du mental dit également : « La colombe est mienne », et en présence d’Hercule, les deux se disputèrent. Le mental supérieur et le mental inférieur, qui sont la Lumière Solaire et la Lumière Lunaire dirent : « La sagesse est mienne ». Hercule demanda : « Qu’est –ce ceci ? Partout on trouve deux choses, et elles se disputent ».

C’est vrai. Dans la Création, il y a deux choses, et elles devraient apparemment s’opposer l’une à l’autre. Entre-temps il entendit une voix qui dit : « Hercule, mon cher fils, elle n’appartient à aucun des deux. C’est à « Moi » qu’elle appartient ».

C’était le Dieu Solaire lui-même qui disait cela. A moins qu’il y ait un Dieu Solaire, il n’y a pas de Lumière Solaire et, à moins qu’il y ait la Lumière Solaire, il n’y a pas de Lumière Lunaire, qui est la Lumière réfléchissante.

Même le Dieu Solaire que nous voyons est un reflet du Soleil Central, qui est lui-même un reflet de l’Existence Pure. Personne ne peut dire : « Ceci est mien ».

Supposons que, par une nuit de pleine lune chacun de nous ait un pot en or ou un pot en argent rempli d’eau. Ayons selon nos capacités un pot solaire ou un pot lunaire, c’est-à-dire la coupe d’or ou la coupe d’argent. Nous montons au sommet et nous exposons nos coupes d’eau à la lune. La lumière de la lune et la lune vont être reflétées dans la coupe de chacun. Nous regardons la lune qui est reflétée et nous disons : « Ma lune », notre ami dit : « Non, non, Ma lune. Regarde, elle est ici ». Chacun dit : « Ma lune », mais ce n’est la lune de personne. Nous essayons de considérer comme nôtre ce qui est reflété.

Que pensera la lune dans le ciel ? Elle entrera dans la confusion, et demandera : « A qui dois-je appartenir ? »

La sagesse est un aspect inséparable de l’Ange Solaire, l’Ame ; c’est la Lumière de l’Ame. Les stades inférieurs d’existence ne peuvent pas la réclamer comme leur appartenant, mais en fait, ils en vivent. A cause du principe réfléchissant qui engendre l’illusion, le concept de « mien » est très important en Cancer.

C’est reflété et cela semble être nôtre. Personne ne peut dire que la sagesse est sienne ; au mieux, nous pourrions dire que nous appartenons à la sagesse, si c’est le cas. La sagesse n’appartient à personne, telle est la compréhension des Etres Supérieurs et quand ils ont répandu la sagesse, ils n’y ont pas apposé leurs signatures. Ils ont seulement reflété la sagesse qui était déjà là. Quand nous ne pouvons posséder la sagesse, nous ne pouvons rien posséder.

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Imprégnation

La vérité que nous devons réaliser pour dépasser le conditionnement du Cancer est que tout est reflété comme si c’était nôtre ; mais rien n’est à nous ; Il nous est permis de vivre avec quelque chose, mais cela ne veut pas dire que c’est à nous.

Nous disons : « Ma maison, mes enfants, ma famille, ma profession » et nous les voyons comme différents de nous, dès lors, nous essayons de les posséder comme s’ils étaient quelque chose d’autre que nous. Quand nous sommes vraiment dans la sagesse, nous imprégnons tout. L’ultime sagesse nous fait réaliser que tout est en nous. Se rappelle-t-on parfois de ce qui est à l’intérieur de nous comme : « Ceci est à moi ? » On ne pense pas selon ces termes : « mon foie » à moins qu’il ne commence à nous causer des problèmes. Nous ne reconnaissons pas le foie, les poumons ou le cœur à moins qu’ils ne nous causent des ennuis. Quand nous avons des problèmes de cœur, nous pensons au cœur, autrement, pensons-nous au cœur ?

 

Le concept de « mien »

Ce qui est en nous, nous ne devons pas l’acquérir séparément ou entretenir le sentiment que « c’est à moi » ; ce sentiment n’est pas du tout nécessaire.

La sagesse ultime nous fait ressentir que tout est en « MOI ».

C’est le secret du neuvième chapitre de la Bhagavad Gîta qui dit : « Tous les êtres sont en MOI, et JE SUIS en eux » ; c’est dit ainsi. Il n’existe pas quelque chose d’extérieur à nous que nous devions acquérir ou posséder. C’est seulement notre sentiment concernant « le mien » que nous devons dépasser. La pensée qu’il faut entretenir est que tout LUI appartient, et que rien ne nous appartient ; même nous LUI appartenons. Le corps qui nous a été donné est SON corps, mais pas notre corps. Si c’était notre corps, nous devrions avoir la capacité de le garder pour toujours.

Il est donné et repris, et quand il nous est donné, nous ne pouvons pas dire : « c’est à moi », c’est donné ; donc nous avons à vivre avec lui et, en en comprenant la justesse, nous devons travailler avec ce corps, et expérimenter l’existence. Il en est ainsi.

Par exemple, nous disons : « J’ai une grande propriété à Buenos Aires. C’est ma propriété ». C’est notre propriété, mais, chaque fois, nous devons traverser l’Atlantique pour y aller. Elle ne vient pas à nous, nous devons aller à elle.

Qui est le maître ? Nous sommes des esclaves de la propriété qui nous oblige à payer la traversée de l’Atlantique chaque année. A chaque visite, nous trouvons qu’il y a quelque chose à réparer. Ainsi, nous dépensons de l’argent, nettoyons la maison, engageons un gardien pour la maison et payons pour cela. Nous sommes devenus l’esclave de cette propriété et nous disons que nous en sommes le maître !

L’instinct de posséder date de la nuit des temps. Nous souhaitons posséder le plus possible. Cela vient de l’époque atlante.

L’instinct nous pousse même à posséder ce qui n’est pas à nous légalement. Le concept de propriété est irréel d’un point de vue spirituel, mais d’un point de vue terrestre, il y a ce qu’on appelle le nôtre et le leur. Aujourd’hui, l’instinct humain nous pousse à posséder ce qui est aux autres comme si c’était à nous ; ce qui signifie que l’illusion est plus forte. Voler intelligemment les biens et les propriétés des autres est une grande part de l’activité humaine moderne. Les gens conçoivent des idées pour accaparer, pour garder et même pour amasser. Toute la Mahabharata est advenue du fait qu’un groupe de quatre complota pour extorquer à un groupe de cinq leur richesse et leur pouvoir. Les grandes conquêtes d’Alexandre et de Napoléon portent derrière elles l’instinct de posséder.

La Création elle-même est basée sur cet instinct, mais pour vivre dans la Création, il faut mettre certaines restrictions à l’instinct d’acquérir et de posséder. La sagesse nous dit que tout appartient à l’UN. Pour celui qui possède une chose animée ou inanimée, celle-ci lui a été confié par l’UN afin qu’il la destine à un but divin et non à un but égoïste.

Telles sont les inversions dont nous souffrons à cause du sentiment de « mien » que nous entretenons dans notre propre être.

« Ma propriété, mes gens, mon lieu, ma langue, mes pensées. »

Ce n’est pas notre pensée. Si nous étions les maîtres de nos pensées, alors elles devraient venir quand nous le proposons. Beaucoup de pensées nous viennent même si nous ne les voulons pas et plus nous ne les voulons pas, plus elles nous viennent. A partir du moment où nous commençons à posséder, nous avons une inversion et nous grandissons à l’envers. C’est comme dire que la lune dans la coupe d’argent est mienne, mais au moment où un nuage apparaît dans le ciel la lune disparaît de notre coupe ; pourtant la lune est toujours là, bien qu’elle ne soit plus là avec nous. Donc, un nuage peut nous enlever notre possession.

Au fil du temps, les choses vont et viennent. Il ne s’agit pas de les retenir par notre cordon ombilical. On se réfère symboliquement et astrologiquement dans le Cancer à ce cordon ombilical par lequel nous essayons de garder les choses dans l’objectivité.

La quatrième maison, qui est le Cancer et l’aspect mère, a comme aspect inférieur le fait de posséder les choses. Cela arrive même dans les Royaumes Supérieurs.

Ainsi, la Lumière Lunaire et la Lumière Solaire commencèrent aussi à dire : « La Sagesse est mienne ». La vraie compréhension est qu’elle appartient au UN duquel vient toute chose. La tutelle est ce qui est nécessaire. La possession est une illusion dans la Création.

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L’histoire d’être dépositaire

Il y a une histoire intéressante dans les degrés supérieurs de la Maçonnerie. Un groupe d’humains vivait au milieu de la forêt. Ils vivaient des produits de celle-ci et dormaient dans des grottes. Ils ne savaient pas comment cuisiner ni comment bâtir des maisons et y vivre. Un jour, un homme vint des pays lointains (ils disent de l’Est, ce qui signifie des régions de la Lumière et de la Sagesse) et il commença à construire une maison en rassemblant de la boue, préparant des briques, rassemblant du bois et construisant des portes et des fenêtres. Il aménagea la maison et commença à y vivre. Le groupe dans la forêt l’observa et lentement, se rassembla autour de l’étranger et demanda : « Pouvons-nous entrer ? ». Il sourit et leur dit qu’ils pouvaient entrer.

Alors après quelques jours, quand il plut fort, ils revinrent et dirent : « Il pleut des cordes ; nos grottes sont pleines d’eau et nous n’avons pas de nourriture pour nourrir nos enfants. Pouvonsnous rester et manger avec vous dans votre maison ? » L’étranger dit : « oui, vous pouvez rester, manger et être heureux. » Ils vinrent tous sans exception et s’installèrent dans ce palace. L’étranger ne fit pas d’objection ; il se réjouit de voir leur joie.

Quelques mois passèrent. Un jour, l’étranger dit au groupe qu’il partait pour faire un travail, qu’il ne reviendrait que dans quelques temps et qu’il voulait qu’ils prennent soin de la maison. Les membres de la tribu acceptèrent et commencèrent à vivre dans la maison comme si c’était la leur. Après quelques mois, l’étranger revint et demanda s’il pouvait entrer. Les membres de la tribu dirent : « c’est ta maison ; tu peux entrer. » Et, on lui montra un coin où il pouvait demeurer.

A nouveau, quelques mois plus tard, l’étranger partit en des lieux éloignés pendant une année et revint ensuite. Les membres de la tribu refusèrent qu’il entre, disant qu’il aurait dû prévenir avant de venir et qu’il était difficile de l’installer à l’improviste. L’étranger sourit et partit, pour revenir quelques années plus tard. Il vit les membres de la tribu qui divisaient la maison avec des murs de terre et qui vivaient dans de petites pièces étroites sans beaucoup de lumière et de ventilation (comme nos appartements modernes). Il demanda aux membres de la tribu s’il pouvait entrer, et ils dirent : « ce sont de petites maisons à l’intérieur de la maison. Nous suffoquons nous-mêmes. Il n’y a pas de place pour toi ! »

Comme il était venu de l’Est, l’étranger ne fut pas surpris, et il dit : « D’accord, vous dites que cette maison est la vôtre. Je vais seulement en emporter une brique en guise de doux souvenir. »

Et les membres de la tribu acceptèrent.

Alors, l’étranger commença à enlever la brique de fondation d’origine. Avant même qu’il ne l’ait fait, la maison commença à s’effondrer. Les membres de la tribu accoururent vers lui et lui dirent : « S’il te plaît, ne fais pas cela ; la maison est tienne et tu nous as permis d’y vivre. Si tu pars avec cette brique, nous allons nous effondrer. » L’étranger sourit et leur apprit la doctrine d’être dépositaire en leur enseignant à ne jamais être le propriétaire !

Les cancériens doivent franchir le seuil de la ‘ propriété ’.

Quand nous grandissons en sagesse, nous comprenons d’abord que tout appartient à la Source Une, quel que soit le nom que nous lui donnons. Nous comprenons ensuite, ce qui est une étape plus avancée, que cela est en nous également ; et donc, qu’il ne peut être question de le posséder individuellement. Et, tandis que nous imprégnons tout, nous trouvons tout en nous. Nous n’avons pas à l’acquérir séparément

 

Tenir tendrement la Colombe sur le cœur

C’est ainsi qu’Hercule prit conscience. Au début, il courut aussi derrière la colombe, et ensuite, presque à la fin du travail, il lui vint à l’esprit que par imprégnation il pouvait inclure la colombe en lui, et la tenir sur son cœur. C’est de cette imprégnation dont on parle symboliquement comme du lancé de la flèche qui lui a été donnée par Apollon. Il lança la flèche et atteignit la colombe, la tenant sur son cœur. Rappelez-vous que la flèche représente symboliquement l’Ame Individuelle. Lancer une flèche avec un arc est déjà expliqué comme le lancé de l’Ame Individuelle par l’émission du Mot Sacré. Nous avons connaissance de cela par les Upanishad.

Hercule eut recours à l’émission du Mot Sacré pour imprégner. Dans une telle imprégnation, il atteignit la colombe de la sagesse. La sagesse épanouit le cœur et atteint la tête. Herculeétait assez humble pour la tenir dans son cœur tendrement, mais ne la porta pas à la tête. La porter à la tête nous rend entêtés ; la tenir dans notre cœur nous garde paisibles, tendres et humbles. Si Hercule avait porté la colombe de la sagesse à la tête, la colombe aurait disparu. C’est pour cette raison même qu’il faut comprendre qu’il l’a tenue tendrement près de son cœur.

Du reste, le cœur est la porte d’entrée pour ramener quoi que ce soit dans le Temple. La tête est la porte d’entrée vers l’objectivité. Le cœur est la porte d’entrée vers la subjectivité. Grâce au cœur, nous pouvons embrasser chaque chose et toute chose sans en être le propriétaire, sans la posséder. L’amour qui possède est un amour inférieur. L’amour qui permet aux autres de vivre est l’amour pur. C’est cette libération d’amour qui a permis à Hercule d’imprégner afin d’atteindre la colombe. C’est pourquoi, l’histoire raconte qu’il la tint tendrement sur son cœur et marcha vers le Temple du Seigneur pour l’y ramener. Nous devrions tenir tendrement sur notre cœur tout ce qui nous est donné et ensuite, le remettre, en définitive, aux pieds du Seigneur dans le Temple, en étant reconnaissants que cela nous ait été donné. Tout est donné et nous ne sommes pas les propriétaires de ce qui nous est donné. Le propriétaire est l’Etre Unique qui imprègne tout. Tant que nous n’avons pas réalisé cela, restons à l’étape secondaire et comprenons que tout LUI appartient et que c’est SA grâce qui permet que cela reste avec nous. Si la sagesse est reflétée, c’est par SA grâce. Si des anges restent autour de nous, c’est par SA grâce. N’a-t-on pas vu que c’était la grâce de l’Instructeur qui avait permis que les anges se rassemblent autour d’Hercule ?

 

Le sentiment d’unité

Un autre travail qu’Hercule apprit était qu’il n’avait pas besoin de posséder, mais plutôt de sentir que cela faisait partie de lui. C’est un sentiment d’unité mais sans possession. Un amour qui demande n’est pas de l’amour. Un amour qui permet un libre fonctionnement est l’amour véritable. Vivre dans l’amour est différent d’aimer. Aimer est un acte personnel ; vivre dans l’amour est vivre dans l’océan d’amour : la qualité de l’Ame. Si nous vivons dans l’amour, l’amour circule à travers nous. Si nous commençons à aimer, c’est un aspect personnel. L’Amour Divin est impersonnel comme les courants magnétiques qui circulent à travers l’aimant. Il n’a pas de choix tels que : « Je vais circuler de ce côté, je ne vais pas circuler de ce côté, je ne vais pas circuler vers l’arrière, je vais uniquement circuler vers l’avant. » Quand nous ressentons « le mien », alors nous projetons uniquement dans un sens, mais tout cela relève de la personnalité : « Ma sagesse, mon groupe, ma famille. » Au moment où nous disons « Le mien », nous l’avons circonscrit et limité, et nous en souffrons.

Tout LUI appartient et nous sommes également issus de LUI et donc, nous pouvons vivre heureux sans nous accrocher aux autres. Si nous ne possédons pas, nous ne sommes pas non plus possédés. Dès le moment où nous possédons, nous sommes également possédés. Ainsi, tout le jeu devient conditionné. Lorsque je tiens un stylo, il tient ma main. Tant que je le tiens, il tient ma main. Je ne peux rien faire d’autre tant que je tiens ce stylo. C’est ainsi que posséder et tenir, à leur tour, vous possèdent et vous tiennent. C’est là que l’on doit réaliser l’aspect conditionnant de l’amour maternel et aller vers l’amour du Père.

 

Emprunter temporairement

C’est ainsi que nous allons aller du Cancer au Lion. Dans le Cancer nous avons l’aspect Mère, et dans le Lion nous avons l’aspect Père reflété dans le fils, parce que la cinquième maison parle du produit de notre être, c’est le Père qui descend en tant que fils. Si un père se plaint de ses enfants, il se plaint uniquement de lui-même, parce que l’enfant est issu de lui en tant que lui-même.

Je ne peux pas critiquer ce que j’ai produit. Avec beaucoup d’efforts je fais un produit et je dis : « Ce n’est pas bon », alors vous direz : « Jette-le. »

Le concept de « mien » existe dans les instincts, dans l’intellect et également dans l’intuition. Curieusement nous avons l’habitude de dire : « Mon intuition me dit. » Ce problème de « mon » doit disparaître dans tous les aspects de la vie.

Il n’existe pas quelque chose telle que mon intuition, mon intellect, mon instinct ou mon corps ; tout vient du Réservoir de Conscience. C’est temporairement rassemblé en une forme et cela retourne à nouveau dans le Réservoir de Conscience. Tout est temporairement rassemblé à partir de cela. La matière du corps est rassemblée à partir de la planète ; l’eau du corps est rassemblée à partir de l’eau de la planète ; le mental inférieur est rassemblé depuis le mental de la planète ; le feu et l’air également sont rassemblés à partir de la planète. La Lumière Solaire reste en nous comme le mental supérieur et, en vérité, l’Ange Solaire demeure en tant que nous.

Ainsi, tout cela n’est qu’un emprunt temporaire pour un but, et le temps décide pour combien de temps cela devrait être.

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Tout se rassemble dans un temps et, en accord avec le temps, se disperse. C’est pour la splendeur de l’expérience que le temps amène tout cela ensemble et le distribue à nouveau. Nous ne pouvons rien posséder entre-temps. Ce serait comme d’essayer de posséder la balle avec laquelle on joue sur un terrain de football. Si un des joueur dit : « C’est ma balle » et essaye de s’enfuir avec elle, il ne le peut pas, parce qu’il y a des milliers de personnes dans l’audience qui ne le lui permettraient pas.

De même nous ne pouvons pas nous enfuir quelque part avec quelque chose. La compréhension plus élevée est : « Il n’y a pas le fait de s’enfuir du tout. »

Hercule apprit, dans ce quatrième signe solaire, qu’il n’avait pas besoin d’entrer dans la folie d’acquérir des choses ; par imprégnation, toute chose était sienne. C’est une question d’imprégner par l’amour, ce qui est un aspect de la Mère. L’aspect plus bas de la Mère est la possession. C’est le quatrième travail.

Nous avons vu comment Hercule poursuivait la colombe. Le symbolisme de la colombe remonte à la nuit des temps. On peut le comparer, au cerf que les personnes vont chasser dans les nombreuses histoires des Puranas. Et finalement, ce cerf les fait atterrir dans une situation spirituelle ou une transformation. Il y a d’innombrables histoires dans les Puranas où un Roi Initié poursuit un cerf et ensuite se transforme en un fils de Dieu. La daine et la biche son appelées en Sanscrit : « Mrg » et il existe une importante constellation appelée : « Mrgasira » à travers laquelle les énergies spirituelles peuvent être attirées. Dans toutes les situations, le cerf n’est jamais pris, mais celui qui chasse le cerf est pris.

 

Rétablir la pulsation

Nous avons tous connaissance de la colombe qui atterrit sur l’épaule du Fils de Dieu, Jésus, indiquant l’arrivée de la sagesse, de l’amour et de la vie. La colombe blanche n’indique pas seulement la sagesse, mais également le principe de vie. Le symbole de l’oiseau dans les Véda représente également le principe de la pulsation.

Le Cancer gouverne la pulsation tandis que le Bélier gouverne le sang. Le Cancer dirige la circulation et la respiration, qui sont des manifestations de la pulsation. Les Gémeaux gouvernent l’imprégnation du sang. La restitution de la colombe blanche dans le Temple indique également le rétablissement de la pulsation dans son état naturel. Tenir tendrement la colombe près du cœur signifie le fait de contempler le principe pulsant dans le Centre du Cœur.

Tandis que le Cancer à un niveau gouverne le comportement, l’instinct, l’impulsion, l’impression et le sentiment ; à un niveau plus élevé, il gouverne la pulsation, la respiration, les battements du cœur et la circulation.

Le Cancer est également la porte par laquelle les âmes tombent dans la matière à travers le reflet, alors que le signe opposé,le Capricorne, est la porte par laquelle les âmes s’élèvent hors de la matière. Il faut comprendre la colombe qui est en mouvement dans l’objectivité comme l’âme qui est en mouvement dans le monde objectif, par le biais de la personnalité et de l’individualité. Sa restitution dans le Temple devrait être comprise comme le retrait de l’activité de la circonférence vers le centre.

Maintenant nous pouvons comprendre pourquoi l’Ange Lunaire, tout comme l’Ange Solaire revendiquaient la colombe. La colombe blanche à l’intérieur du reflet, c'est-à-dire le reflet du monde objectif, appartient à l’Ange Lunaire et donc, il revendique la colombe. La colombe blanche au-delà du reflet est l’Ame qui appartient à l’Ange Solaire. La restitution de la colombe est le rétablissement du fils de l’homme dans son état originel, c‘est à-dire le fils de Dieu. Un travail sur le Sentier des Initiations est dès lors accompli.

Le sentier du soleil est parcouru du Bélier au Cancer indiquant une fin et un autre commencement. Tous les signes d’eau indiquent la fin des choses et indiquent également un état de changement. Le Cancer est représenté par un  scarabée dans le Zodiaque Denderah. Dans ce zodiaque, on dit que le scarabée transforme certaines formes inférieures d’insectes en scarabées.

Le changement dans le Cancer est la transformation. Le Seigneur du Cancer, Jupiter, préside sur de telles transformations. En Inde, la Pleine Lune du Cancer est un grand festival spirituel appelé : « Guru Poornima », ce qui signifie : « La Pleine Lune du Maître. » Le Guru, Jupiter, préside pour opérer des transformations le jour de la Pleine Lune, afin de garantir aux chercheurs l’entrée dans le Temple du Dieu Solaire. Cette tradition prévaut encore aujourd’hui, tandis que la signification en est oubliée. Toutefois, elle est bien préservée dans les cercles ésotériques et s’exprime dans des conditions favorables.

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Source : " Hercule, L’homme et le symbole "  de K. Parvathi Kumar

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