La religion la société ont fixé des règles de morale sexuelle sans se demander si les humains seraient capables de les appliquer
Pensées quotidiennes
La religion et la société ont fixé des règles de morale sexuelle sans se demander si les humains seraient capables de les appliquer. Et c'est pourquoi beaucoup parmi eux qui ont voulu obéir à ces règles n'y sont arrivés qu'au prix de grandes souffrances et de troubles psychiques auxquels on a donné le nom de refoulement. Le refoulement ne peut pas être une solution au problème de la sexualité. Il est dangereux de refuser à la force sexuelle son issue naturelle si l'on n'a pas un mobile puissant, des aspirations, un idéal supérieur capable de faie un travail dans les plans de l'âme et de l'esprit pour canaliser et transformer cette force. La continence est un renoncement, bien sûr, mais ce renoncement ne doit pas être une privation, il doit être une transposition dans un autre plan. Il ne faut pas se priver, il ne faut pas renoncer, mais seulement se déplacer. Voilà ce qu'il fait expliquer aux hommes et aux femmes quand on leur parle de la maîtrise de la force sexuelle.
Source : "Pensées quotidiennes" d'Omraam Mikhaël Aïvanhov