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Soleil de Lumière
4 février 2013

Les 7 Cosmos et l'homme

 

Ain Soph Aur

Absolu

 

 

 

TK52 L'Ain-Soph-Aur

Chaque univers de l’espace infini possède son propre soleil central, et la somme de ces soleils spirituels constitue l’Ain-Soph-Aur, le Protocosmos, l’Absolu solaire.

L’Absolu solaire est formé de multiples soleils spirituels transcendantaux, divins.
L’émanation de notre Absolu solaire Omnimiséricordieux et sacré est ce que Helena Petrovna Blavatsky nomme le grand souffle, en soi profondément inconnu.
Beaucoup a été dit sur le Soleil sacré absolu, et il est évident que tout système solaire est gouverné par l’un de ces soleils spirituels ; ce sont des soleils spirituels réellement extraordinaires, scintillants d’infinies splendeurs dans l’espace. Des sphères rayonnantes que jamais les astronomes ne pourraient percevoir à travers leurs télescopes.
 
Cela veut dire que notre jeu de mondes possède son propre Soleil sacré absolu, à l’instar de tous les autres systèmes solaires de l’infini inaltérable.
Le Protocosmos, ou premier cosmos, est infiniment divin, ineffable ; en lui n’existe aucun principe mécanique, il est gouverné par la Loi unique.
 
Si vous réfléchissez profondément sur l’Absolu solaire, vous verrez qu’au-delà existe la plus pleine liberté, la félicité la plus absolue, car tout y est gouverné par la Loi unique.
 
Il n’y a pas de doute que dans l’Absolu solaire sacré, dans le Soleil spirituel central de ce système dans lequel nous vivons, évoluons et avons notre Etre, aucune sorte de mécanicité n’existe, et il est par conséquent évident que la plus pleine béatitude y règne.
Il est indubitable que dans le Soleil spirituel central, gouverné par la Loi unique, existe le bonheur inaltérable de l’éternel Dieu vivant ; malheureusement, plus nous nous éloignons du Soleil sacré absolu, plus nous pénétrons dans des mondes chaque fois plus compliqués, où s’introduisent l’automatisme, la mécanicité et la douleur.
 
Evidemment, dans le deuxième cosmos à trois lois, dans l’Ayocosmos (planètes, soleils, firmament), le bonheur est incomparable parce que la matérialité est moindre. Dans cette région, tout atome ne possède dans sa nature intérieure que trois atomes de l’Absolu.
Qu’il est différent, le troisième cosmos, ce Macrocosmos (notre galaxie, la voie lactée) gouverné par six lois !. La matérialité y augmente, n’importe lequel de ses atomes possédant en son intérieur six atomes de l’Absolu.
 
Pénétrons dans le quatrième cosmos, dans le Deutérocosmos (notre système solaire) gouverné par douze lois. Nous y trouvons la matière plus dense, à cause du fait concret que n’importe lequel de ses atomes possède en lui douze atomes de l’Absolu.
Si nous examinons attentivement le cinquième cosmos, le Mésocosmos (la planète Terre) gouverné par vingt-quatre lois, nous voyons que n’importe lequel de ses atomes possède dans sa nature intime vingt-quatre atomes de l’Absolu.
 
Etudions en détail le sixième cosmos, le Microcosmos (l’homme) gouverné par quarante-huit lois. Nous découvrons que nous y percevons à l’intérieur de n’importe quel atome de l’organisme humain, au moyen de la divine clairvoyance, quarante-huit atomes de l’Absolu.
 
Descendons un peu plus, et nous entrons dans le royaume de la plus crue matérialité, dans le septième cosmos, le Tritocosmos, les mondes infernaux situés sous l’écorce de la planète où nous vivons, gouvernés par quatre-vingt-seize lois. Nous découvrons que dans la première zone infradimensionnelle, la densité augmente épouvantablement, car à l’intérieur de sa nature intime, il y a quatre-vingt-seize atomes de l’Absolu.
 
Dans la deuxième zone infernale, tout atome possède cent quatre-vingt-douze atomes de l’Absolu ; dans la troisième, tout atome possède en son intérieur trois cent quatre-vingt-quatre atomes de l’Absolu, etc., la matérialité augmentant ainsi de façon épouvantable et terrifiante.
 
En nous enfonçant dans des lois chaque fois plus complexes, il est évident que nous nous rendons progressivement indépendants de la volonté de l’Absolu et que nous tombons dans la complication mécanique de toute cette grande nature. Si nous voulons reconquérir la liberté, nous devons nous libérer de toute cette mécanique, de toutes ces lois, et retourner au Père.
Il est ostensible que nous devons lutter de façon infatigable pour nous libérer des quarante-huit, vingt-quatre, douze, six et trois lois, et pour retourner réellement au Soleil sacré absolu de notre système.
TK53 L'Ain-Soph Paranishpana

Il existe à l’intérieur de l’homme un rayon divin. Ce rayon veut retourner à son étoile qui lui a toujours souri. L’étoile qui guide notre intérieur est un atome superdivin de l’espace abstrait absolu. Le nom kabbalistique de cet atome est l’Ain-Soph sacré.

L’Ain-Soph est notre étoile atomique. Cette étoile resplendit, pleine de gloire, dans l’espace abstrait absolu. De cette étoile émanent ainsi Kether (le Père), Chokmah (le Fils) et Binah (l’Esprit-Saint) de tout homme. L’Ain-Soph, l’étoile qui guide notre intérieur, a envoyé son rayon au monde pour prendre conscience de son propre bonheur.
 
Le bonheur sans conscience de son propre bonheur n’est pas du bonheur.
 
Le rayon (l’esprit) a eu une conscience minérale, végétale et animale. Quand le rayon s’incarna pour la première fois dans le corps humain sauvage et primitif, il s’éveilla en tant qu’homme et eut l’autoconscience de son propre bonheur. Le rayon aurait alors pu retourner à l’étoile qui guide son intérieur.
 
Malheureusement, au sein profond du tourbillon de l’épaisse forêt, le désir sauvage a fait naître le Moi. Les forces instinctives de la nature ont capturé le mental innocent de l’homme, et le faux mirage du désir a surgi.
 
Alors le Moi continua à se réincarner pour satisfaire ses désirs. C’est pourquoi nous nous trouvons soumis à la Loi de l’évolution et du karma.
 
Les expériences et la douleur ont compliqué le Moi ; l’évolution est un processus de complication de l’énergie. Le Moi s’est fortifié et compliqué avec les expériences. A présent, il est déjà trop tard. Des millions de personnes se sont converties en monstrueux démons. Seule une révolution formidable peut nous sauver de l’abîme.
Quand l’homme dissout le Moi, il y a alors une révolution totale.
 
L’homme peut cesser de souffrir lorsqu’il est capable de dissoudre le Moi. La douleur est le résultat de nos mauvaises oeuvres.
La douleur vient de Satan (le Moi psychologique), car c’est lui qui fait les oeuvres du mal. L’espace abstrait absolu, l’esprit universel de la vie, n’est que félicité absolue, paix suprême et abondance.
 
Ceux qui font de la douleur une mystique sont des masochistes. Satan fut le créateur de la douleur. La douleur est satanique. Personne ne peut se libérer par la douleur. Nous devons être alchimistes.
 
Par l’Alchimie, on dissout le Moi. La racine du Moi est le désir, et le désir se transmute par l’Alchimie.
Si tu veux annihiler le désir, il faut transmuter : le désir sexuel se transforme en volonté et la volonté est feu, le désir d’accumulation (cupidité) se transmute en altruisme, la colère (désir frustré) se transmute en douceur, l’envie (désir frustré) se transmute en joie pour le bien d’autrui, les paroles du désir se transmutent en Verbe de sagesse, etc.
 
Analysez tous les défauts humains et vous verrez que leur fondement se trouve dans le désir. Transmutez le désir par l’Alchimie, et le désir s’annihilera. Quiconque annihile le désir dissout le Moi. Quiconque dissout le Moi se sauve de l’abîme et retourne à son étoile intérieure qui lui a toujours souri.
 
Ce n’est qu’avec la sainte Alchimie que nous pouvons dissoudre le Moi. La base fondamentale de l’Alchimie est l’Arcane AZF. Les anges, les archanges, les séraphins, les puissances, les trônes, etc., sont le résultat exact d’incroyables révolutions intérieures.
 
Déjà nous sommes passés par l’involution (descente de l’esprit dans la matière). Déjà nous avons horriblement souffert dans l’évolution (processus de complication de l’énergie). Il est maintenant urgent de faire une révolution totale (la dissolution du Moi). Personne ne peut être heureux tant qu’il ne parvient pas à son étoile intérieure. C’est seulement à force de révolutions internes que nous retournons peu à peu à l’atome superdivin, que nous passons par les états angéliques, archangéliques, séraphiques, logoïques, etc., jusqu’à ce que finalement le rayon se fonde dans son étoile, l’Ain-Soph, qui resplendit de félicité.
L’abîme est terriblement douloureux. L’antithèse horrible de l’Ain-Soph, c’est l’abîme, les Kliphos de la Kabbale. Les Kliphos sont des éléments atomiques, ténébreux du sentier lunaire.
Analysons l’atome primordial divin dont émanent les dix Séphiroths de la Kabbale.
 
Si nous nous autoobservons, nous voyons : 1 le corps physique ; 2 le corps éthérique ou vital ; 3 le corps astral ou corps de désirs ; 4 le corps mental animal ; 5 l’Essence (embouteillée dans le Moi), au-delà de celle-ci se trouve la divine Triade que l’être humain n’a pas encore incarnée ; 6 le corps causal, l’âme humaine, le Manas ; 7 le corps bouddhique, l’âme divine ; 8 le corps atmique, l’Intime.
 
Les cinquième et sixième sont reliés entre eux, car le cinquième est une fraction du sixième. Nous portons une fraction de l’âme humaine incarnée, c’est l’Essence ou Bouddhata.
 
L’Atman est en soi l’Etre ineffable, celui qui est au-delà du temps et de l’éternité sans fin des jours ; il ne meurt ni ne se réincarne (ce qui retourne, c’est l’Ego), il est absolument parfait.
L’Atman se dédouble en l’âme spirituelle, laquelle se dédouble en l’âme humaine, qui est le Manas supérieur ; l’âme humaine se dédouble à son tour en l’Essence, la Bouddhata. Somme toute, ce sont des principes, et cette Essence qui s’incarne dans ses quatre véhicules se revêt de ceux-ci et se trouve embouteillée dans le Moi psychologique, dans l’Ego.
 
Le corps mental, le corps de désirs, le corps éthérique et le corps physique intègrent la personnalité. L’Essence, en s’introduisant dans ces véhicules, se trouve embouteillée dans l’Ego. Ce qui retourne, c’est une fraction de l’âme humaine.
 
Au-delà de la Triade théosophique, il y a un rayon qui nous unit à l’Absolu. Ce rayon à l’intérieur de chaque homme est le resplendissant dragon de sagesse, le Christ interne, la couronne Séphirotique, que la Kabbale définit comme suit : Kether l’Ancien des jours ,premier Logos, Chokmah le Fils, le Christ cosmique, deuxième Logos et Binah l’Esprit-Saint, troisième Logos. La couronne Séphirotique est la première Triade qui émane de l’Ain-Soph (l’Etre de notre Etre).
En dernière analyse, chacun de nous n’est qu’un atome de l’espace abstrait absolu, de l’Ain-Soph, qui se trouve en secrète relation avec la glande pinéale, le chakra Sahasrara ou Eglise de Laodicée.
 
Nous devons faire une différence spécifique entre l’Ain-Soph et l’Ain-Soph Paranishpana ; dans le premier cas, il n’y a pas d’autoréalisation intérieure, alors que dans le second cas, il y en a une.
 
N’importe quel Mahatma sait très bien qu’avant d’entrer dans l’Absolu, il doit dissoudre les corps solaires ; le jour où nous nous libérons, nous laissons, nous abandonnons tous les véhicules.
 
Pourquoi fabriquons-nous les corps solaires ?. Pourquoi descendons-nous à la Neuvième Sphère, si par la suite nous devons abandonner les corps solaires ?. Pourquoi fabriquer une chose que l’on n’utilisera pas ?. Lorsqu’on dissout chacun de ces véhicules christiques, il en reste un atome-semence. Il est évident qu’il reste de ces véhicules quatre atomes-semences. Il est indubitable que ces atomes correspondent aux corps physique, astral, mental et causal.
 
Il est évident que les quatre atomes-semences s’absorbent à l’intérieur de l’atome superdivin Ain-Soph Paranishpana en même temps que l’Essence, les principes spirituels, les lois et les trois forces primaires. Puis survient la nuit profonde du Mahapralaya.
 
L’Ain-Soph sans autoréalisation intime ne possède pas les quatre atomes-semences, c’est un simple atome de l’espace abstrait absolu qui renferme seulement les trois forces primaires, Père, Fils et Esprit-Saint.
Un atome provenant d’un Maître qui s’est libéré est très différent d’un atome Ain-Soph sans autoréalisation. A l’aube d’un Mahamanvantara, un autoréalisé dédouble ses corps, ses germes entrant en activité.
Il possède les corps solaires et les restaure s’il le désire à n’importe quel moment. Le fait d’avoir fabriqué ces corps lui donne la conscience autonome.
 
L’Ain-Soph qui possède les atomes-semences peut se réincarner à l’heure où il le veut, et il se trouve vêtu de ses corps solaires. Lorsqu’il veut se manifester, il émet ses atomes-semences solaires et apparaît n’importe où dans l’espace.
 
Il y a une formule qui définit tout, et c’est celle-ci : C-O-N-H, ce sont quatre forces, les quatre corps d’un initié, quatre corps que revêt la Séité quand elle veut se manifester.
 
1 C Carbone ; en Alchimie, la lettre C symbolise le corps de la volonté consciente, le carbone de la chimie occulte.
 
2 O Oxygène ; en Alchimie, la lettre O symbolise le véritable corps mental solaire fabriqué dans la Forge des Cyclopes, l’oxygène de la chimie sacrée.
3 N Azote ; en Alchimie, la lettre N symbolise l’authentique corps astral solaire, tout à fait différent du corps de désirs ; il est évident que le légitime corps sidéral est l’azote de la chimie occulte.
 
4 H Hydrogène ; en Alchimie, le H symbolise le corps physique, véhicule tridimensionnel de chair et d’os.
Les quatre corps se trouvent dans l’Ain-Soph Paranishpana, c’est de là qu’émanent les quatre corps dont se vêt la Séité, et celle-ci les fabrique instantanément, c’est-à-dire au moment où elle veut travailler dans un monde pour le bien de l’humanité, apparaissant alors comme un Maître autoréalisé, autoconscient, Maître de la vie et de la mort.
 
Les trois forces primaires, soient : la Sainte-Affirmation, le Père ; la Sainte-Négation, le Fils et la Sainte-Conciliation, l’Esprit-Saint se manifestent à travers les atomes C, O et N (carbone, oxygène et azote) ; le H (hydrogène) est une force indépendante des trois autres, et elle est par conséquent le véhicule physique qui sert d’instrument aux corps de la volonté, au corps mental et au corps astral.
 
Nous n’exagérons pas en insistant sur l’idée transcendantale alchimiste voulant qu’un Ain-Soph Paranishpana possède à l’intérieur de lui-même les quatre atomes-semences C-O-N-H.
 
Grâce à ces quatre atomes alchimiques, l’Ain-Soph Paranishpana reconstruit le char de Mercavah (les corps solaires) pour entrer dans n’importe quel univers, lorsque c’est nécessaire.
 
N’oublions pas que Mercavah est le char des siècles, l’homme céleste de la Kabbale.
 
En guise de conséquence ou de corollaire, nous pouvons et devons affirmer que ceux qui n’ont pas réalisé le travail dans la Neuvième Sphère (le sexe) ne possèdent pas, en réalité, le char de Mercavah.
Il est indiscutable que tout change dans le champ d’action de la Prakriti, à cause des modifications de Traigunamayashakti, et que tous les êtres humains nous modifions également de manière positive ou négative, mais si nous ne fabriquons pas le char de Mercavah, Ain-Soph demeurera sans autoréalisation intime.
Ceux qui n’ont pas éliminé l’Abhayan Samskara, la peur innée, fuiront la Neuvième Sphère en disant à d’autres que le travail dans la Forge des Cyclopes (le sexe) est inutile.
 
Ce sont eux, les Pharisiens hypocrites qui arrêtent au filtre le moustique mais engloutissent le chameau, les ratés qui n’entrent pas dans le Royaume ni ne laissent entrer les autres. En vérité, le sexe est la pierre d’achoppement et la roche de scandale.
TK54 L'Arbre de vie

Si nous observons l’Arbre de vie tel que le décrivent les kabbalistes hébreux, nous y voyons dix Séphiroths. Il commence par l’Ancien des jours, Kether, qui se trouve au sommet de l’Arbre ; ensuite vient Chokmah, la seconde Séphiroth, c’est-à-dire le Deuxième Logos, qui est à proprement parler le Christ cosmique ou Vishnu ; ensuite Binah, le Troisième Logos, le Seigneur Shiva. Kether, Chokmah et Binah sont le Père, le Fils et l’Esprit-Saint, tels qu’on les représente dans l’Arbre de vie des mystères hébreux qu’ont enseignés les rabbins.

Kether, Chokmah et Binah sont la Trimurti et la perfection, ils sont le triangle divin : le Père très aimé, le Fils très adoré et le très sage Esprit-Saint.
 
Après le triangle divin, il y a un abîme, et après cet abîme vient un second triangle formé par Chesed, la quatrième Séphiroth, qui correspond à l’Intime ou Atman, à l’Ineffable, pour parler en langage sanscrit ; vient ensuite Geburah, la rigueur de la Loi, la cinquième Séphiroth, la Bouddhi, l’âme divine, qui est féminine ; ensuite vient Tiphereth, la sixième Séphiroth, l’âme humaine, qui est masculine.
Par dédoublement vient un troisième triangle, qui est représenté par Netzah, le mental, la septième Séphiroth ; ensuite Hod, la huitième Séphiroth, le corps astral ; en dessous se trouve Jesod, la neuvième Séphiroth, le fondement principal du sexe, le fonds vital de l’organisme humain, le corps vital ou véhicule éthérique, le Lingam-Sarira des théosophes.
 
Nous trouvons enfin, dans la partie la plus basse de l’Arbre de vie, Malkuth, la dixième Séphiroth, le monde ou corps physique, le corps de chair et d’os.
 
Le premier triangle est logoïque : Kether, Chokmah et Binah, le second triangle est éthique : Chesed, Geburah et Tiphereth, le troisième triangle est magique : Netzah, Hod et Jesod. Malkuth, le monde physique, est une Séphiroth tombée.
 
Le premier triangle, ou triangle logoïque, possède bien entendu son centre de gravité, n’importe qui peut observer cela : c’est le Père divin, l’Ancien des jours, Kether. C’est le point mathématique dans l’espace immense, infini, inaltérable. Ce triangle est le triangle du Père.
 
Si nous analysons le second triangle, nous voyons qu’il est éthique. Pourquoi le nommons-nous éthique ?, tout simplement parce qu’en lui prime l’éthique, la conduite droite ; par lui nous connaissons la rigueur de la Loi, par lui nous venons à connaître le bon et le mauvais, ce qui est bon et ce qui est mauvais. Ce triangle est le monde de l’esprit pur, la Trimurti Hindoustane : Atman, Bouddhi, Manas. Bien entendu, le centre de gravité de ce triangle saute aux yeux : c’est l’âme humaine.
 
Cette âme souffre, elle se trouve à être la partie très humaine en nous, c’est-à-dire Tiphereth, qui coïncide avec le causal. On appelle également ce triangle le triangle du Fils ; nous y voyons que le Christ cosmique, Binah, se manifeste habituellement à travers l’âme humaine, le Tiphereth de la Kabbale hébraïque.
 
Le troisième triangle s’avère très intéressant ; c’est le triangle magique, formé par le mental ou Netzah, le corps astral ou Hod, et le corps éthérique ou Jesod, principe sexuel de base de la vie universelle. Pourquoi s’appelle-t-il triangle magique ?. Parce que c’est incontestablement dans les royaumes du mental, de l’astral, et même des Kliphos ou mondes infernaux, que l’on exerce la Haute-Magie.
 
Il ne fait pas de doute que dans Netzah nous pouvons trouver la magie hermétique, et dans Hod, la magie naturelle. D’autres auteurs pensent différemment, ils croient que la magie naturelle se trouve dans Netzah, le monde mental ; je dois dire mon désaccord contre eux à ce sujet, car il s’avère que le mental proprement dit est mercurien. Il y a des auteurs qui ne sont pas d’accord avec mes concepts, ils supposent que le mental est vénusien, et je regrette de devoir discuter de ce genre de concepts, car n’importe qui peut se rendre compte que le mental est mercurien. Ainsi donc, il faut identifier la magie hermétique avec Mercure dans le mental ; quant à la magie naturelle, magie cérémonielle ou ritualiste, etc., nous pouvons la trouver dans le monde astral, dans le corps astral.
 
Où trouverons-nous le centre de gravité du triangle magique ?. Il se trouve évidemment dans le sexe, parce que c’est de là que proviennent la naissance, la mort et la régénération. Tout tourne autour du sexe, c’est-à-dire que le troisième triangle a comme centre de gravité le sexe, autrement dit Jesod, qui est la force du Troisième Logos, la puissance sexuelle.
Nous nous apercevons donc de cette manière qu’il y a trois centres de gravité de base dans cet Arbre de vie. Dans le premier triangle, le centre de gravité du Premier Logos, c’est Kether, le Vieillard des siècles. Dans le deuxième triangle, Chokmah, le Christ cosmique, le Deuxième Logos, a son centre de gravité dans l’âme humaine, Tiphereth. Dans le troisième triangle, Jesod se convertit en le centre de gravité de l’Esprit-Saint, du Troisième Logos. C’est par le biais de cette force sexuelle que surgit la vie, que surgit le corps physique et que surgissent tous les organismes qui portent la vie. Malkuth lui-même, qui est le monde physique, ne pourrait exister sans la présence du sexe, étant donné que nous sommes les enfants d’un homme et d’une femme. Jesod est donc le fondement du Troisième Logos, le centre autour duquel gravite la force sexuelle du Troisième Logos.
Les arbres de l’Eden sont au nombre de deux : l’Arbre de la science du bien et du mal et l’Arbre de vie.
 
L’Arbre de la science du bien et du mal est le sexe, et cet arbre de la connaissance est représenté par les organes sexuels.
 
L’Arbre de vie est l’Etre, et il est représenté dans notre corps physique par l’épine dorsale.
 
Toute doctrine culturelle véritable doit étudier ces deux arbres en détail, car l’étude de l’un de ces deux arbres sans l’autre donne une connaissance incomplète, qui est inutile.
 
A quoi sert d’étudier l’Etre si nous ne connaissons pas le sexe ?. Les deux arbres viennent de l’Eden et ils partagent même leurs racines. Ils sont les deux grandes colonnes principales de la Loge blanche : sagesse et amour. La sagesse est l’Arbre de la science du bien et du mal, et l’amour est l’Arbre de vie.
 
Dans l’Egypte antique, on étudiait à fond la doctrine des deux arbres. L’ombre fatale de l’Arbre de vie est le Moi, l’ombre fatale de l’Arbre de la connaissance est la fornication. Les gens prennent les ombres pour la réalité.
 
Celui qui en finit avec le processus du Moi réalise l’Etre en lui-même.
 
Celui qui en finit avec la fornication se convertit en un Christ.
 
« Et Jéhovah Dieu fit à l’homme ce commandement : ‘Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l’Arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas, car le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort » (Genèse 2 : 16-17).
« La femme vit que l’arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu’il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea » (Genèse 3 : 6).
« Puis Jéhovah Dieu dit : Voilà que l’homme est devenu comme l’un de nous, pour connaître le bien et le mal !. Qu’il n’étende pas maintenant la main, ne cueille aussi de l’arbre de vie, n’en mange et ne vive pour toujours !. Et Jéhovah le renvoya du jardin d’Eden pour cultiver le sol d’où il avait été tiré. Il bannit l’homme et il posta à l’Orient du jardin d’Eden les chérubins et la flamme du glaive fulgurant pour garder le chemin de l’Arbre de vie » (Genèse 3 : 22-24).
 
Si l’homme avait pu manger des fruits délicieux de l’Arbre de vie, nous aurions aujourd’hui des dieux fornicateurs. Cela aurait été la malédiction des malédictions. Le sacrifice le plus terrible. L’impossible.
L’épée flammigère de la justice cosmique est brandie, enflammée, menaçante et terrible, pour garder le chemin de l’Arbre de vie.
 
De la couronne Séphirotique, Père, Fils et Esprit-Saint, est né l’Intime. L’Intime est enveloppé dans six véhicules inférieurs qui se compénètrent pour former l’homme. Toutes les facultés et tous les pouvoirs de l’Intime sont les fruits de l’Arbre de vie. Quand l’homme retournera à l’Eden (par le même chemin d’où il en est sorti), il pourra manger des fruits de l’Arbre de vie. Il pourra alors voir Dieu face à face sans mourir ; la foudre lui servira de sceptre et les tempêtes tiendront lieu de tapis sous ses pieds.
 
Il existe dix grandes vagues de vie qui se pénètrent et s’interpénètrent sans se confondre ; ces dix émanations éternelles sont les dix Séphiroths de la Kabbale, les dix branches de l’Arbre de vie. Nous comprenons maintenant pourquoi Dieu a mis dix doigts à nos mains.
 
Les douze sens de l’homme (7 chakras ou Eglises + 5 sens physiques = 12) sont en relation avec notre épine dorsale. L’épine dorsale est la correspondance physique de l’Arbre de vie ; les douze sens sont ses douze fruits.
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