Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Soleil de Lumière
24 janvier 2013

15 - Samekh, le Bouclier de Lumière

 15 - samech1

15-samekh_15

http://www.youtube.com/watch?v=w6XoOamBLSA

 

15. SAMEKH, le Bouclier de Lumière

 - Valeur numérique :  60

 - Signe astrologique :  Le sagittaire

 - Signification :  Le Soutien

 - Rayonnement :  Jaune

 

Notions - Clefs :

 - Une halte est nécessaire pour se ressourcer, reprendre des forces

 - Prendre conscience que l'on est en sécurité, protégé et soutenu par le Divin

 - Faire confiance en la Grâce

 - Oser se laisser aimer

 

Corps : vésicule biliaire 
 

Si nous avions pleinement conscience de l'incroyable Amour qui accompagne chacun de nos pas, toute peur disparaîtrait instantanément de la face du monde !

Samekh représente cet Amour qui ne demande rien, qui nous offre simplement son soutien sans rien demander en retour. Cette Lettre solaire toute ronde est un havre de Paix, un nid de tendresse ou l'oiseau blessé peut se reposer pour guérir et reprendre des forces.

La Vie nous propose de nous abandonner à la Grâce divine, de faire confiance et de lâcher toute inquiétude. Cela ne signifie pas qu'il ne faut pas agir, mais prendre conscience que la Lumière nous soutient et nous accompagne dans nos actions.

Cela peut signifier également qu'il est temps de souffler, de se ressourcer. Peut-être nous sommes-nous laissés happer par l'engrenage du tumulte quotidien ? Peut-être avons-nous oublié l'indispensable rendez-vous avec notre Etre de Lumière, dans l'instant présent ? Il faut alors consacrer le temps nécessaire pour prendre du recul, faire le point, retrouver son sanctuaire intérieur, goûter le silence, revenir à l'essentiel...

Samekh est liée au symbole de l'Arc-en-Ciel, signe d'Alliance. Elle est le Soleil qui apparaît après l'orage et apporte l'espoir du Nouveau.

 

La Question de Samekh

" O Voyageur sur le Chemin, acceptes-tu de recevoir mon Amour qui ne te demande rien, pas même l'effort d'avancer ? Quels que soient tes choix, tes actes, Je t'aime. Quels que soient tes culpabilités ou tes jugements sur toi-même, Je t'aime, Je suis là et Je te soutiens. En as-tu conscience ?

Ne doute jamais de cet Amour qui t'entoure, ne le limite pas, ne l'attendspas d'une manière précise ou par quelqu'un de particulier. Alors tu sauras le reconnaître. Chacune de tes larmes fut comptée par Dieu. Mais aujourd'hui tu as rendez-vous avec la Paix ducoeur, si tu veuxbien t'abandonner en ma lumière solaire.

Oui, repose-toi en  mon rayonnement, guerrirer fatigué. Tu n'as plus besoin d'armure. Je serai ton Bouclier de Lumière, non paspour te séparer des autres, mais pour t'unir à la vie. Je  suis pluspuissante que tout ce qui pourrait t'effrayer, en soi ou autour de toi. Ressens ma présence dans le chakra ducoeur. Uni à moi, tu es invincible.

Ton chemin n'est pas terminé, mais apprends à en apprécier chaque étape, ne recherche pas la perfection immédiate. Accepte d'être un enfant qui retrouve la joie, parce qu'ilse senten parfaite sécurité, accompagné par ses Parents divins. "

 

15_Samekh_Marie_Elia

 

Prière à Samekh

Ô Samekh, puissance de compassion
Mon âme t'appelle et s'élance vers Toi.
Je connais la longue route, et la poussière du chemin.
Je connais la souffrance et l'illusion de la dualité.
je connais le combat des contraires qui s'opposent.
Mais j'aspire, ô Samekh à vivre dans tous mes corps
La conscience souveraine de l'unité.
 
Il n'est de sécurité qu'en Toi
En qui repose le secret des triangles entrelacés
Alors , au nom de mes frères et soeurs
Dans la conscience de l'humanité Une
J'appelle la grâce et le soutien divin
Afin que rayonne sur la terre, la gloire de l'Eternel
Car il est vrai que rien ne t'est impossible.
 
Ô Samekh, amour du soleil
Dé"pose en mon coeur ton Bouclier invincible
Né de la conscience de l'Unité des contraires
Où se rejoignent dans le même amour
L'ombre et la Lumière
Les Profondeurs et le Soleil
Le noir corbeau et la blanche colombe.
 
Regardez, ô mes frères, l'Arc-en-ciel s'est levé
Sur la Terre devenue nouvelle
Je t'ai retrouvée, ô Samekh
Car mon être tout entier
S'est souvenu de l'Alliance .
 
Amen

 

 

 

Quinzième lettre de l'alphabet, Samekh est obtenue par un sifflement entre les dent, elle correspond au "S" des alphabets occidentaux.s. Sa forme arrondie et massive est comme celle d'un roc.

Symbolisme La lettre Samekh signifie : appuyer, soutenir, reposer. Également : arêtes de poisson. Cette lettre représente symboliquement le "soutien du monde", sans lui tout s'écroule. C'est l'arbre de Vie de la tradition, l'arbre de la Connaissance du bien et du mal du jardin d'Eden, l'arbre des Séphiroth, le chemin tracé. Mais c'est un chemin que l'on suit sans regarder, sans discernement, sans poser de question, avec le risque de se faire enfermer (ce que montre la forme du Samekh). On suit ce chemin en y cherchant la sécurité, le soutien, sans se rendre compte qu'il est un pacte difficile à briser. Cette lettre représente tous nos attachements, nos passions sur lesquelles on s'appuie, mais qui agissent comme un piège qui se referme. Cette lettre symbolise la fin d'un cycle. La forme ronde du Samekh représente la roue du destin, constamment en mouvement, le mouvement circulaire, ce qui tend et siffle telle la corde de l'arc et le serpent de la Génèse.
 
Origine : L'idéogramme du Samekh est la continuité du Noun, car quoique le nom signifie "appui", dans sa version la plus ancienne l'idéogramme représentait un "poisson". Toutefois le protosinaitique n'a pas gardé la forme du poisson, mais seulement son squelette, c'est-à-dire ses arêtes. Nous pouvons ainsi faire le lien avec le sens le plus généralement accepté du Samekh, c'est-à-dire l'appui et le soutien. Car le squelette est la charpente qui "soutient" le corps. La graphie du Samekh évoque également un arbre avec ses branches, mais il s'agirait alors plutôt d'un arbre à aiguilles, comme le pin. Comme le montre la Bible, le squelette qui soutient est la nature féminine : Adam dit : celle-ci, cette fois, c'est l'os de mes os et la chair de ma chair! Celle-ci sera appelée lsha(femme)" (Genèse 2 :23). Les trois barres horizontales sont les trois degrés de l'âme (Néfesh, Roua'h, Neshamah), que le Noun a aspirés, et l'axe vertical est le principe qui les soutient et qui leur sert de charpente.
Signification : Samekh vient de la racine "samakh" qui évoque l'action de "se poser sur", "mettre sur", "appuyer". Par extension, elle forme les verbes "appuyer" et soutenir", mais également "réconforter".

Examinons aussi le sens de mots formés à partir de la lettre Samekh, pour mieux en saisir la portée.

Siman ou Samekh-man est le signe, le symbole, l'augure. La caille ou la manne qui tombent du ciel sont autant de signes pour les Hébreux errant dans le désert. Samekh est le soutien, man est le questionnement: le symbole est le support de la "question" de chacun, de son interrogation.

Associé aux eaux fermées du "Mém final", Samekh donne "sam" qui signifie aussi bien le parfum que le poison, deux sortes d'enfermement ayant néanmoins chacun, à travers la lettre Samekh, une lueur d'espoir: un instant de bonheur physique émanant du parfum, une possibilité de libération ou de fuite dans la mort, par le poison.

Le secret "sod" ou samekh-waw-dalet se trouve dans le cercle d'amis autour d'une table ou le cercle de comploteurs; mais le cercle n'est jamais totalement fermé: le secret suinte déjà par la porte du dalet.

Associé à la maison Bet, Samekh donne "sab", l'ancien, le sage qui est ici le soutien de cette maison et le garant de sa perpétuation. Il s'agit aussi de l'Ancien des Jours, le maître de l'Univers, le Rocher de la maison.

La valeur de ce signe est soixante, substance du monde matériel créé pour soixante siècles, d'après la Tradition. Il est la substance du peuple d'Israël, représenté par les six cent mille âmes sortant d'Egypte, la substance des soixante traités du Talmud et des soixante degrés de toute âme. De même dans l'espace, la plus grande dimension du Temple de Jérusalem est de soixante coudées, donc sa substance.

Le miracle de ce rocher apparemment inanimé est d'être un appui protecteur et une mémoire recevant et gardant la trace d'une lumière oubliée et par cela même la substance de toute chose.

 

Langue hébraïque

Forme de la lettre :

15 - samek ancien

 

Le dessin à l'origine était différent: trois traits horizontaux barrés par un trait vertical, dessin de l'hiéroglyphe "tét" représentant un tronc d'arbre, "support" de la dépouille d'Osiris et dont le sens est la stabilité.

Pourquoi le "Samekh" est-il fermé et non pas ouvert ? Parce qu'il symbolise Israël, la "Chékhina" (la présence divine) les entoure comme une muraille de toutes parts ... (le livre des lettres - Rabbi Akkiba)

D'après la Qabalah, le dessin du signe Samekh est fermé car il est à l'image du vide qui s'est installé, après le "retrait" du divin, pour permettre la Création. Mais le viden'est pas absolu: un résidu de la lumière originelle est resté confiné, une impression, une conscience du divin y est potentiellement contenue, comme dans le vase d'épanchement des étincelles de lumière originelle, appelé séphirah.

Le cercle qui se referme sur lui-même est aussi une fin: le cercle est une fermeture, une prison, un "coral" où on tourne en rond, par instinct, nécessité ou entêtement. Mû par la magie, le cercle devient un enfermement sans aucune échappée possible. Mais le cercle peut être aussi une lumière enveloppante ou un soutien matériel et tangible. En effet le sens de la lettre Samekh est celui de support et de soutien: appui pour le pauvre, pour l'opprimé, soutien pour le dépriméou le diminué ou pour celui qui tombe.

Le Samekh est formé par un cercle noir contenant un espace blanc. L'espace blanc intérieur représente la nature divine, entièrement spirituelle, détachée des contraintes matérielles (Séfer haTémounah). Le cercle noir symbolise la terre entière remplie de la Gloire divine omniprésente. "Le pourtour du Samekh désigne D-ieu, le protecteur, et l'intérieur désigne Israël, qui en dépend" (Autioth de R. Akiva).

Guématria :
La  valeur 60  associée à Samekh montre l'abondance et l'accomplissement d'un temps ou d'un  espace.  Ce nombre concerne également la protection, le réceptacle,  l'accomplissement d'un cycle et le temps de la mort.
Ce nombre concerne également la protection, comme le montre le Cantique des Cantiques (3:7-8) : "60 héros sont autour de lui, des héros d'Israël, tous armés d'épées". La forme ronde du Samekh évoque également un réceptacle, représenté par le mot '"kéli", dont la valeur est 60 (cette valeur ramène aussi au "6", donc au "Vav"qui est le symbole du sixième jour de la création où l'homme apparaît).
"Voici le lit de Salomon : soixante braves parmi les braves d'Israël l'entourent.Tous épris du glaive, éduqués à la guerre, chacun son glaive sur la hanche, car la terreur est dans les nuits." (Cantique des cantiques)
Samekh , reliée à la vibration du nombre 60 , possède aussi une résonance avec Vav ( 6 )  et Mem finale qui lui ressemble un peu (600 )  qui est aussi l'âge de Noé au moment du déluge.
Le 60 (10x6) évoque la puissance d'unité du bouclier de lumière de Samekh.
Cette unité est manifestée par l'Etoile de David ou sceau de Salomon dans les 2 triangles entrelacés .
Ces deux triangles expriment la célèbre phrase d'Hermès le Grand gravée sur la Table d'Emeraude :
"Tout ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas"
Samekh représente la fin d'un cycle de 4 éléments, car la vie ne consiste pas à obtenir le bonheur avec des richesses matérielles, mais à accumuler des expériences qui mènent au Savoir, à la Sagesse, à la Perfection.
Lorsque la lettre Samekh est active, "des étincelles sortent des pierres et de toute la nature" et l'Etre humain perçoit l'existence d'un principe caché qui lui permettra de tout comprendre.
Sa correspondance dans le corps est la vésicule biliaire .
Samekh est la grande lettre qui a créé le signe du Sagittaire qui signifie "ARC" Elle est donc liée au symbole de l'Arc-en-ciel, signe de l'Alliance pronocé par Dieu après le déluge. Samekh est Compassion et Miséricorde divines. C'est pourquoi, elle est là pour ceux qui tombent, et se débattent dans les souffrances. Elle est la seule lettre  avec Mem finale qui représente un espace fermé. Cet espace représente la sécurité absolue que rien ne peut ébranler. Elle est le baume bienfaisant qui apaise les souffrances.
 
La valeur complète du mot Samekh est égale à 120. Cette valeur symbolise l'accomplissement d'un cyde et le temps de la venue de la mort. Cette valeur est représentée par le mot "tsal", signifiant "ombre". Samekh est la quinzième lettre, la somme des 15 premiers nombres est égale à 120.

On retrouve la lettre Samekh sur la 15ème lame du Tarot de Marseille : "Le diable"

 

La lettre Samek s

 

15 - samek2

 

Le graphisme du Samek s est celui d’un cercle.
Mais l’idéogramme ancien rappelle un arbre à trois branches horizontales. Ainsi le Samek est devenu le trou où la parole vivante germe en terre et deviendra l’arbre de vie. La figure circulaire fermée de tous côtés, n’est pas sans rappeler la forme du Mem final £qui dans le mot Adam £d' symbolisera le Messie, la cité messianique la Jérusalem céleste représentée en un lieu carré percés de 12 portes.

Mais la lettre Samek s est entièrement circulaire alors que Mem final est carré. Elle est le trou qui soutiendra la graine afin que germe l’arbre de vie.

Luc 17:6  Et le Seigneur dit: Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore: Déracine-toi, et plante-toi dans la mer; et il vous obéirait.

 

Le Samek s de valeur 60, est en correspondance avec Waw w de valeur 6, et le £ de valeur 600. 

La lettre w est le signe de la relation. En conjugaison, placée en préfixe du verbe elle transforme le passé en le désaccomplissant, et le futur inaccompli en l’accomplissant.

La lettre Samek apparaît pour la première fois dans le mot « entourer. » bbs « sabab »

« Le nom le Un  est Pischon, c’est lui qui entoure tout le pays de Havila (cercle), où se trouve l’or Genèse 2:11.

Il s’agit du fleuve UN  du jardin d’Eden, un fleuve torrentiel, source d’eau vive jaillissante celui qui encercle où se trouve l’or.

Le chemin d’unicité n’est pas une eau tranquille mais une source d’eau vivante jaillissante, donc un renouvellement en un fleuve torrentiel.

Le nom de cette lettre vient de la racine Samak ¢ms, soutenir, appuyer, mettre sur.

« Le Seigneur soutient ceux qui chancellent » Psaume 145 : 14

Il empêche le regard de descendre, mais plutôt incite à élever, à se mettre sous l’autre afin de le soutenir, dans un geste, un sourire, une parole qui aime, qui sauve.

Le livre du Zohar se réfère à ce verset pour caractériser la lettre Samek : s « C’est précisément à cause de ta destination que tu dois rester là, car si tu t’enlevais de là pour opérer la création du monde, qu’adviendrait il de ceux qui sont près de tomber puisqu’ils s’appuient sur toi. »

Le Samek empêche de porter un regard qui condamne, qui exclut, qui enferme. Pour cela il emprunte le signe par excellence de l’enfermement : le cercle afin de le transfigurer en porte libératrice. Toute connaissance signifiée n’aura son principe que dans l’accueil en son cœur de l’Autre informel, inconnaissable au-delà de tout jugement.  De même le Christ transfigure la croix, signe de la paix sociale romaine, mais une paix qui nie l’autre pour maintenir une communauté de confusion, la croix transfigure en signe d’amour de l’Autre vers la réalisation d’une communion sociale dont le principe est charité… le messianisme.

 

 

Cette lettre simple, 15e lettre de l’alephbeith, prend place en tant que dentale sur la paire de branches de la menora issue du Iod, symétriquement au Theit, se superposant au signe cardinal d’air, la Balance, et à la 15e lame majeure du tarot.

L’arcane est intitulé « Le Diable » ou « Typhon » ou « La Passion ». Elle représente sur piédestal un démon hermaphrodite cornu, aux ailes de chauve-souris et aux pieds de bouc, qui tient dans sa main droite abaissée un flambeau et dans sa main gauche levée le symbole du lingam. Sur son bras droit on lit « Solve » et sur le gauche « Coagula ».  Deux diablotins, l’un mâle, l’autre femelle, sont attachés au piédestal par une corde au cou.

Cette allégorie des énergies complémentaires à équilibrer en les maîtrisant et en les contrebalançant par l’alternance, est figurée ici par Lucifer, correspondant à la planète Vénus, maître du signe de la Balance et qui est l’archétype des obstacles (c’-à-d. nos passions) que nous devons vaincre.

La forme du Samek suggère le serpent ouroboros qui se mord la queue, signifiant l’alternance cyclique exprimée par le « Solve et Coagula » des opérations alchimiques pour obtenir la pierre parfaite.

En tant que tentateur, c’est le serpent du jardin d’Eden, נחש ‘NacHaSh’ dont le nom est celui de l’airain (métal vénusien).

Le nombre ‘15’ est le triangulaire de 5 et comme tel signifie le lien entre le créateur (10, triangulaire de 4) et  sa création (21, triangulaire de 6) et représente aussi l'épanouissement de la vie dans la création.

En tant que la somme de 7, le Sabbat, et de 8, la Résurrection (le Sabbat représentant la période couverte par l'Ancien Testament, et la Résurrection, la période couverte par le Nouveau Testament), il synthétise l’évolution spirituelle de l’humanité.

En tant que la somme de 6, nombre planétaire du Soleil, et 9, nombre de la Lune, il signifie l’union du masculin et du féminin.

En tant que la somme de 3 (Saturne-Sagesse), 5 (Mars-Force) et 7 (Vénus-Beauté), il signifie le chemin de l’initié sur les 15 degrés qui mènent au temple de Salomon et il est le nombre de la résurrection spirituelle, et de la régénération.

 

Samek est l’initiale de :

סוד  (4+6+15 = 25) ‘SOD’, Assemblée, délibération, secret.

סיני (10+14+10+15 = 49) ‘SINaI’, le Sinaï.

ספיר (20+10+17+ 15 = 62) ‘SaPhIR’, Saphir.

ספר (20+17+15 = 52) ‘SaPhAR’, Ecrire, compter.

ספרה (5+20+17+15 = 57) ‘SePhiRah’, Nombre.

En toutes lettres, Samek s’écrit סמך (11+13+15 = 39) et veut dire « s’appuyer ».

 

15 - Diable (2)

 

Tarot du Sépher de moïse, arcane majeur du livre de Thoth : le Diable, Nombre 15, lettre hébraïque Samech.  

Le Diable.  

Le Nombre 15.  

 

Le Nombre Quinze, le Diable dans le livre de Thoth, c’est aussi le neuvième signe Nôah/Capricorne dans le Zodiaque sacré. Ce troisième Nombre de notre cinquième ternaire (13-14-15) correspond de par sa position à l’influence du Destin, ce qui est confirmé par sa réduction théosophique (1+5 = 6), qui lui-même est en troisième position dans le ternaire (4-5-6). Pour comprendre toutes les arborescences de ce Nombre Quinze, il convient de le rattacher au présent chapitre 6 qui est spécifiquement dédié au rôle de Nôah/Capricorne dans les Tables de la Loi. Notre Initié, le Nombre Neuf, (la neuvième manifestation de Seth/Vierge, son fils), celui qui est pourvu des Puissances de l’Ennéade originelle, son archétype inconscient, doit accéder à sa souveraine divinité en éprouvant en Conscience, les pouvoirs de sa volonté par la maîtrise des Puissances de ces Nombres. Soit il subira sa descente aux enfers de l’incarnation, sans parvenir à vaincre les tentations du Destin, auxquelles il sera soumis pour démontrer la Force de son libre arbitre ; et dans ce cas il utilisera ses pouvoirs en tant que sorcier. Soit il sera capable de vaincre les pièges du Destin que sont les désirs, les passions, les émotions, les tentations (dont la sexualité corporelle n’est pas une des moindre), ainsi que la voracité de son ego, alors il sera le Mage, le Messie des écritures qui deviendra l’expression incarnée de la Providence dans la sphère organique, pendant que par nécessité structurelle, cette dernière doit laisser sa nature au repos au sein de cette sphère maudite. Le Nombre Quinze est par excellence celui du libre arbitre, faculté qui ne peut s’exercer sans cette autre faculté qu’est le discernement, dont celui du Bien et du Mal que constitue le fruit de l’arbre de la Connaissance, qui fait de celui qui en consomme, qu’il devient  

Tel-que-Lui-les-Dieux.  

Celui qui accède à la Connaissance, accède obligatoirement à un certain degré de pouvoirs Magiques. Il convient d’entendre par magique, non pas ce qui violerait les Lois de la Création, mais des pouvoirs subtils qu’acquiert la Conscience de celui qui se hisse au niveau des Connaissances de Lois supérieures. Savoir l’endroit où se trouve un coffre est une chose ; être capable de s’y rendre en est une autre, et connaître la combinaison de ce coffre, qui permettra de l’ouvrir, est analogiquement la magie dont il est ici question. Ainsi celui qui accède à la Connaissance d’une partie du contenu de ce coffre, succombera-t-il à la tentation de la convoitise, pour s’approprier ces richesses en valorisant son ego, ou sera-t-il maître de ses instincts, de ses vices, et de ses petits démons intérieurs pour utiliser ces richesses dévoilées au service de l’oeuvre providentielle ?...   Nous avons vu, dans ce chapitre dédié à Nôah, que pour se consacrer à l’oeuvre providentielle, il devra en accepter volontairement le principe, et l’ouvrage à réaliser n’est rien de moins que le Grand OEuvre alchimique, celui qui permettra de pérenniser la transmission de la Connaissance par notamment la construction d’une Thebah capable de surnager aux déluges. Il est donc nécessaire pour pouvoir servir l’oeuvre providentielle, d’avoir acquit les compétences nécessaires et d’en manifester la volonté par une mise en application. S’il est normal de juger l’arbre à ses fruits, il l’est tout autant de juger l’âme-de-vie à son parcours et à ses réalisations, à la condition qu’il y ait parcours et réalisations au sens concevable par la Providence ; c’est-à-dire par la volonté de participer à cette OEuvre collective (impliquant des forces multiples et harmonieusement équilibrées) qu’est la Divine Création.   Nous retrouvons dans la Bhagavad Gîta, cette autre Thebah, ces quelques versets qui viendront illustrer ce Nombre Quinze, confirmant s’il en était besoin, que la Connaissance a bien une source commune universelle :

 

Verset : 3.16  O Arjuna, celui qui n’accomplit pas de sacrifice comme le prescrivent les Védas vit certes dans le péché ; il existe en vain, celui qui se complaît dans les plaisirs des sens.  

Verset : 3.17   Cependant, il n’est point de devoir pour l’être éclairé sur le moi véritable, qui parfaitement comblé, ne se réjouit et n’est satisfait qu’en lui.  

Verset : 3.18   Celui qui a réalisé son identité spirituelle ne poursuit aucun intérêt personnel en s’acquittant de ses devoirs, pas plus qu’il ne cherche à fuir ses obligations ; nul besoin, pour lui, de dépendre d’autrui.  

Verset : 3.19   Ainsi, l’homme doit agir par sens du devoir, détaché du fruit de ses actes, car par l’acte libre d’attachement, on atteint l’Absolu.   Verset : 3.20   Même des rois comme Janaka, et d’autres, atteignirent la perfection par l’accomplissement du devoir. Assume donc ta tâche, ne serait-ce que pour l’édification du peuple.  

Verset : 3.21   Quoi que fasse un grand homme, la masse des gens marche toujours sur ses traces ; le monde entier suit la norme qu’il établit par son exemple.  

Verset : 3.22   O fils de Prithâ, il n’est, dans les trois mondes aucun devoir qu’il Me faille accomplir ; Je n’ai besoin de rien, je ne désire rien non plus. Et pourtant, Je Me prête à l’action.  

Verset : 3.23   Car, si Je n’agissais pas, ô Pârtha, tous les hommes suivraient certes la voie qu’ainsi J’aurais tracée.  

Verset : 3.24   Si Je m’abstenais d’agir, tous les univers sombreraient dans la désolation ; à cause de Moi, l’homme engendrerait une progéniture indésirable. Ainsi, Je troublerais la paix de tous les êtres.  

Verset : 3.25   En accomplissant son devoir, ô descendant de Bhârata, l’ignorant s’attache aux fruits de son labeur ; l’homme éclairé agit, lui aussi, mais sans attachement, dans le seul but de guider le peuple sur la voie juste.

Le hiéroglyphe de la lame du livre de Thoth symbolisant ce Nombre Quinze, représente un diable à tête de bouc (se rapprochant de notre signe du Capricorne) avec sur ses bras d’homme, écrit la formule des alchimistes solve et coagula, la descente aux enfers de la cristallisation matérielle et sa remontée. Le sceptre du pouvoir qu’il tient dans sa main nous indique qu’il est parvenu à ouvrir le coffre des secrets de la Nature et qu’il en possède une libre disposition, redoutable responsabilité qui est en même temps l’expression de sa divinité ou de sa possible diabolisation, selon qu’il activera librement en bien ou en mal les intentions qui seront à l’origine de l’exercice de ses pouvoirs. Nous retrouvons dans ce Nombre Quinze, la dualité inhérente au libre arbitre et qui s’était manifestée dans le Nombre Six, la lame de l’Amoureux dans le livre de Thoth, cet Amoureux qui était déjà confronté entre ses désirs et sa volonté, entre le vice et la vertu. N’oublions pas que le Nombre Quinze est une déclinaison du Nombre Six (1+5 = 6) et du Nombre Neuf de par sa position de neuvième signe du Zodiaque sacré.  

La synthèse de ce Nombre Quinze dans le Tao-Tô-King me semble correspondre à cette sentence :  

Celui qui sait marcher ne laisse pas de traces.

Celui qui sait parler garde ses paroles.

Celui qui sait compter n’a pas de boulier.

Celui qui sait garder n’a que faire de verrous et de clefs. Celui qui sait lier n’a pas besoin de liens et nul ne peut défaire les noeuds qu’il a serrés. Ainsi le Sage se dédie au secours des hommes.

Il n’en rejette aucun.

Il veille à préserver les êtres, sans en excepter aucun.

Il est dans la lumière.

Tout plein de soleil.

Le Sage est le maître de celui qui ne l’est pas et ce dernier est la matière sur laquelle il agit.

Ainsi, ils ont besoin l’un de l’autre.

Voilà une vérité.

Une vérité subtile.

Car tout ce qui est essentiel pour l’homme, tout ce qui lui est indispensable, reste une énigme.

C’est l’inconnu pour lequel on lutte et on travaille.

C’est l’inconnu qui nous donne la force de vivre, la force d’espérer, la force de croire.

Car ce que l’homme veut savoir lui reste inconnu. 

A jamais.  

 

Le Nombre Quinze a pour lettre hébraïque Samech, nom divin Sameck (celui qui soutient, fortifie).  

 

Vocabulaire radical de La langue hébraïque restituée :

Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche sifflante, et s’applique comme moyen onomatopée à peindre tous les bruits sifflants : quelques écrivains observateurs, du nombre desquels est je crois Bacon, ont conçu cette lettre S comme le symbole du principe consonnant, de la même manière qu’ils concevaient la lettre Hé, ou l’aspiration H, comme celui du principe vocal. Ce caractère est, en hébreu, l’image de l’arc dont la corde siffle entre les mains de l’homme. Comme signe grammatical, il est celui du mouvement circulaire, en ce qui a rapport à la limite circonférentielle de toute sphère. Son nombre arithmétique est 60.

 

Les lettres hébraïques : des énergies vivantes 5

par Annik De Souzenelle

 

...suite

Le SAMEK est une lettre un peu coquine, parce qu’elle ressemble au Mem final. Elle a pour valeur 60 et signifie « l’appui ». Elle s’écrit avec un Mem et un Kaph final. Homologue du Vav, 6, que nous avons rapproché du sixième jour, celui de la création de l’homme. Rappelez-vous que le Vav est une conjonction. C’est la colonne vertébrale et, par rapport au cosmos, c’est l’homme en tant qu’il est la colonne vertébrale cosmique qui le lie à l’horizontale et, par rapport au ciel et à la terre, à la verticale. Il est le rapport. Les anciens l’appelaient le « microthéos » et le « macrothéos ». Notre vocation est d’être le juste rapport entre le haut et le bas, entre la droite et la gauche, c’est-à-dire avec chacun de nos problèmes, avec les événements, avec les choses, avec nous-mêmes, pour commencer. 

Le Vav est donc cet « et », cette conjonction, il est celui sur lequel s’appuie la Création. Avec le SAMEK (60) nous allons trouver la même chose. 

Son graphisme le plus primitif est un arbre, comme un petit arbre de Noël avec trois branches horizontales. Puis la base va disparaître et on distingue très bien les trois branches de l’Arbre des Séphiroth. Se stylisant, ce petit arbre va donner le sigma, le Xi grec et notre lettre X. Le 60 nous met devant l’arbre de notre corps. Ceci n’est pas vraiment dit, il est dit qu’il est notre appui, mais c’est l’Arbre des Séphiroth, notre colonne vertébrale dont les branches, encore faibles, deviendront fortes. 

Quand le Noun est allé trouver le Saint-Béni-Soit-Il, il a reçu l’ordre de ne pas se séparer du Samek, parce que le Noun a besoin d’un appui. Le Nophelim a besoin de s’appuyer sur le 60 qui représente en quelque sorte l’adulte par rapport à l’enfant. C’est le mât du navire par rapport à la voile, la hampe du drapeau par rapport au drapeau, c’est le mot NES. 

Dans le mot SOUSSE qui, comme en arabe veut dire cheval, nous nous trouvons devant deux Samek et nous avons le nombre 60 + 6 + 60, très proche du 666 qui est le nombre de l’Apocalypse. Vu de cette manière, le cheval représente le nombre de la Bête. « Mais, dit l’Apocalypse, que celui qui a l’intelligence pour comprendre, comprenne ! ». Si 666 est le nombre de la Bête, il est aussi le nombre de l’Homme. Qu’est-ce que cela signifie ? A mon avis cela exprime que le 6, cet « et » ne veut pas aller au 7. Il est la répétition, ce monde ennuyeux qui se répète toujours. C’est la chaîne du Samsara, c’est la banalité quotidienne. Le cheval est l’animal qui est tout entier dans ses jambes et nous pouvons dire qu’il représente la partie de nous jusqu’aux hanches. Il représente toute notre activité, perpétuellement en déplacement, qui va à droite, à gauche et qui comble le vide intérieur par des activités extérieures, pour acquérir. Acquisitions qui vont de la forme la plus grossière, matérielle, jusqu’aux acquisitions plus subtiles, par exemple celle des diplômes. C’est l’humanité qui est menée par son cheval et qui n’a pas encore fait la démarche lui permettant de le monter et ainsi d’entrer dans le 7. 

Il y a certainement un autre niveau de lecture pour le 666. Nous le verrons avec le MEM final qui a pour valeur 600. Là nous entrerons dans un autre niveau de lecture, dans la notion de l’Homme qui commence à assumer le cavalier. Donc, si nous ne prenons pas les rênes, nous restons dans le monde de la répétition. 

Le mot SAKOL est aussi extrêmement important. Il veut dire « fou ». SEKEL signifie le « cerveau ». Que veut dire cette racine ? Si nous reprenons le Samek comme étant l’appui vécu dans sa totalité, c’est-à-dire dans la conquête de notre colonne vertébrale, la folie est en réalité l’acquisition de la plus haute sagesse. Il ne s’agit pas du tout de la folie comprise à notre niveau de conscience. C’est l’homme totalement réalisé, l’homme total qui est un Dieu. Il est certain qu’il paraît fou à l’homme ordinaire, parce qu’il le gêne, il le dérange, parce qu’il n’agit pas comme tout le monde. C’est un homme qui a fait tomber toutes les barrières par rapport aux conventions sociales. 

Le mot SOD est le « secret ». C’est l’homme qui dans son Arbre va ouvrir toutes les portes successives, qui va entrer dans son secret successif, dans son sacré successif. Et Yesod, une des Séphiroth qui est tout à fait à la base de la colonne vertébrale, et qui en est le fondement, est le secret du Yod. C’est là où le Yod commence à prendre naissance, c’est là que le germe commence à vivre et où nous allons le porter tout le long de notre colonne vertébrale jusqu’au Yod-Hé-Vov-Hé qui est la tête. 

Le dernier mot que nous allons étudier est HESSED, la grâce et aussi la Grâce divine. Il s’écrit d’un côté avec le Heith qui est la barrière et le Daleth qui est la porte. La Grâce, c’est cette force qui nous est envoyée et qui va nous faire passer par toutes les barrières. HOD, les deux lettres qui cernent le Hessed, c’est la « fine pointe » par laquelle nous pouvons acquérir la Grâce, la fine pointe qui pénètre dans nos vies. 

HESSED, c’est aussi le secret qui est caché derrière chaque barrière que nous avons à passer. Nous ne savons pas ce qui est de l’autre côté et nous sommes angoissés. De l’autre côté il y a le secret, le sacré, qui est toute la Grâce divine.

 

Source : http://www.eternelpresent.ch/samekh.html - http://www.alephbeth.net/alphabet/samekh.html - http://aleph.beyt.chez-alice.fr/Le%20buisson.html - http://www.muriellerobert.com/15.htm - http://www.cabbale.org/Arcane-majeur-nombre-15-le-Diable.html

Publicité
Commentaires
Publicité
Pages
Newsletter
502 abonnés
Publicité