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Soleil de Lumière
20 janvier 2013

11 - Kaph, le Corps de Résurrection

 

 11-Kaph_11

http://www.youtube.com/watch?v=f7kbCdaj6yU

 

11. KAPH, le Corps de Résurrection

 - Valeur numérique :  20

 - Planète :  Le Soleil

 - Signification :  La Paume de la Main

 - Rayonnement :  Jaune, orange et rouge ( noyau rouge au centre )

 

 Notions - Clefs :

 - Le Corps, la Coupe, le " contenant " ...

 - L'action de recevoir, d'accueillir

 - Vaincre l'inertie

 - Triompher de la colère, de la frustration, de la révolte

 

Au coeur du labyrinthe du psychisme humain et des pulsions du corps est un temple secret, qui abrite une incroyable puissance de résurrection.

En Kaph résident les mystères de la matière. Elle régit les forces atomiques, magnétiques, électriques, et bien plus subtiles encore. Son pouvoir guérisseur est immense. Il peut pénétrer tous les plans physiques jusqu'aux plus denses. Son action demande la volonté de secouer l'inertie sous toutes ses formes, et son énergie illustre bien que " Dieu vomit les tièdes ". Le piège le plus terrifiant pour une âme est l'inertie, le " à quoi bon? " qui recouvre comme une chape de plomb tout élan créateur et étouffe la vie. Or Kaph est puissance de Vie, et nous avons parfois besoin de son aide précieuse pour continuer à avancer.

L'énergie de Kaph vient activer dans l'intimité des cellules le code secret de notre hérédité divine, du corps de lumière. Ainsi réveillé, il devient " pain de vie ", corps christique de l'Homme Nouveau.

Kaph nous indique qu'une action est nécessaire sur le plan matériel. Il faut peut-être canaliser une énergie de colère dans une direction constructive à l'écoute de l'âme, ou bien il faut triompher d'une certaine paresse, qu'elle soit physique, psychique ou spirituelle; et pour tout cela Elle est une aide précieuse.

Elle nous mène enfin à la conscience vécue que le corps est un temple sacré, et nous ouvre le chemin pour nous permettre de le comprendre et de l'aimer. Elle nous aide à nous ouvrir réellement, pour devenir une coupe offerte, lisse et sans faille, où pourra se déverser la puissance dynamique de la Vie.

 

La Question de Kaph

" O Enfant de l'Infini, te voici dans un corps de chair pour le plus merveilleux des voyages. Je te parle des profondeurs de ce corps qui a tant à t'apprendre. Viens dans ma lumière pour entendre son langage, te laisser surprendre par sa sagesse. Les cellules savent...

Aimes-tu ta planète, bien-aimé ? Aimes-tu ton corps de chair ? Ces deux questions n'en sont qu'une. Entends-tu l'appel de la Terre, l'Epouse bénie du Soleil, qui aspire éperdument aux rayons d'Amour de son Roi, et qui en est séparée par le psychisme humain ? Entends-tu l'appel qui monte des profondeurs de ton corps de chair ?

Il n'est plus temps d'hésiter ni de dormir. Il est temps d'agir. En situation de danger, la peur peut paralyser tout mouvement, mais tu peux faire le choix d'écouter la voix de ton âme en toute circonstance, et de t'élancer encore et encore. Ne laisse pas le mouvement de vie s'engourdir en toi, ne te décourage pas. La sortie du labyrinthe se situe au centre de ton être. Là est le secret. Et si parfois des brumes semblent vouloir envahir ton esprit et freiner ton élan, appelle-moi, et Je serai là."

 

 11 - Kaph3

Prière à KAPH  
   
Ô Kaph, soleil glorieux  
Tu règnes sur tous les plans de la manifestation  
Tu es le sceau du grand Roi, au coeur de la matière  
La promesse du retour, même pour les mondes oubliés.
J'offre à ta lumière, ô puissance sans limite  
Mes anciennes mémoires, mes doutes et mes peines.  
L'Amour triomphant a bousculé l'Inertie.  
Je te donne mes colères enfouies, mes désirs et mes combats  
Que mon corps soit le Temple et que vienne le grand Roi.  
   
Je m'élance vers Toi, ô belle Kaph  
Et j'appelle dans tout mon être ta nourriture sublime.  
Uni à Toi, j'invite tous mes frères au festin des Noces.  
L'humanité peut recevoir l'Eucharistie du Verseau,  
Où le corps lui-même devient le Pain de Vie, le corps du Vivant.  
Ô divine Kaph, Soleil consacré,  
Vois, je t'ouvre mes mains,  
Afin qu'elles forment le Calice  
Où le Sang Lumière viendra s'épancher.  
   
Par ton pouvoir fulgurant  
La matière est devenue divine.  
Tu ouvres la porte du tombeau  
Dans le mystère de la Résurrection,   
Où la Terre rejoint le Soleil, Où l'âme, la fiancée promise, épouse son Bien-Aimé,   
Où l'Esprit éternel trouve enfin son royaume  
Dans les cellules de mon corps couronné.  
   
Amen.  
 

 

Dans l'alphabet hébreu (11ème lettre), la lettre Kaf correspond à la lettre "K" des alphabets occidentaux.

 

Symbolisme

Kaph représente la paume de la main.  Le Yod représentait la main toute entière et le poignet. Kaf représente l'effort produit pour dompter les forces de la nature. C'est un symbole d'accomplissement. La courbure du Kaph est à la fois un signe d'humilité, montrant l'acceptation des épreuves et des lois garantissant le couronnement de l'oeuvre (Kéter, couronne). Symbole de la force divine que l'on reçoit, contient et canalise, Kaf est le caractère transitoire de la vie physique, le rayonnement expansif de l'individu, l'intelligence domptant la matière. Cette lettre représente le potentiel pour agir, la coordination, la force et le destin.

L'aboutissement du Kaph est la conséquence d'efforts mentaux et physiques et révèle aussi la capacité de faire sortir un potentiel.

 

Origine

Le Kaph protosinaitique rappelle nettement une main pliée, le pouce écarté, avec une partie de l'avant bras. Plus précisément, le bras est dressé, les trois doigts (auriculaire, annulaire, majeur) sont tendus dans l'axe du bras, et le pouce et l'index forment un V. Après le doigt du Youd qui désigne une direction ou un quelconque élément, le Kaph offre une main tendue, prête à recevoir, dans tous les sens du terme. La main tendue à la façon du Kaph est un signe ancien montrant à l'autre qu'il est le bienvenu. Le simple fait de présenter sa main était la preuve qu'elle ne tenait pas d'arme et que les intentions étaient pacifiques.

 

Signification

En relation avec les mots "Kaphaf" et "Kaph", signifiant courbé" ou 'incliné", le nom Kaph évoque une courbure que l'on retrouve dans sa forme. La racine fondamentale du Kaph est kapah, qui signifie courber, incliner, apprivoiser, dompter. Il ne faut pas oublier que c'est aussi le mot "kéfi", le «rocher», représentant la force et la stabilité.

Langue hébraïque
Forme de la lettre : La forme de la lettre Kaph évoque une personne inclinée. Le Kaph est formé par trois barres reliées par des coins arrondis. Ces trois barres représentent, d'après le Talmud(Aboth4:17), les trois couronnes : - Kéter Torah(Couronne de la Torah), - Kéter Kehounah(Couronne de la Prêtrise), - Kéter Malkouth(Couronne de la Royauté). Le mot kétercommence par la lettre Kaph, et la Torahest la ligne horizontale supérieure, la Prêtrise la ligne intermédiaire verticale et la Royauté, la ligne horizontale inférieure. Ces trois lignes forment la clé de lavie, car il s'agit de trois fois la lettre Vav, de valeur 6, ce qui totalise 18, valeur de H'aï, la vie.
Guématria
La lettre Kapha une valeur numérique de 20, ce nombre est parfois considéré comme néfaste, dans le sens où il entretient la lutte des oppositions. Ce nombre symbolise également un réceptacle suffisamment solide pour s'éprouver, voire se mettre en danger, afin de recevoir. C'est aussi le nombre manifestant la puissance du Youd, dont la valeur développée (10+6+4) est égale à 20. Le nom Kaph, composé de Kaphet de Pé, a une valeur de 100, symbole de la nature du microcosme. Cette valeur révèle également l'épanouissement du Youd, car il est le résultat de 10x10. Le nombre 100 révèle bien l'aspect récipiendaire du Kaph, car il est la guématria de 'kelim":réceptacles.

Onzième lettre de l'alphabet, elle vient du palais. Lettre redoublée, elle se prononce Kaf quand elle contient un point.

Khaf a la forme du creux de la main, d'un récipient renversé et elle s'ouvre en finale, en prenant la forme d'une écuelle. A l'origine, cette lettre avait la forme d'une main à trois doigts, puis elle s'est progressivement évasée pour ressembler à une paume.

D'après la Qabalah, ce signe est la couronne renversée d'un roi en état de prostration, l'aller et le retour de la lumière dans le monde des séphirot, depuis l'attribut Couronne ou Kéter, jusqu'à l'attribut Royaume ou Malkhout, le rythme d'une vibration, l'état de conscience supérieure de l'âme qui réfléchit la lumière reçue et le sublime plaisir de l'étude des lettres de la Torah, à travers les clins d'oeil éphémères de la compréhension de leur sens secret.

Le sens du signe Khaf est la paume de la main. Contrairement à la lettre Yod qui peut être représentée par un poing fermé, le signe Khaf est la main ouverte, arrondie, comme pour soupeser, soulever dans un sens, ou pour renverser, presser vers le bas, calmer, protéger, dans l'autre.

Le féminin de Khaf donne "kipah", calotte portée par déférence vis-à-vis du sacré, une couronne renversée protégeant l'homme de l'obscurité nuageuse et lui apportant le reflet de la lumière originelle incidente, éclairant ainsi sa foi.

Le mot "any" ou aleph-noun-yod, le moi essentiel est lié à son anagramme "ayin", le "néant". Sur le plan humain, l'affirmation du moi rejoint sa négation. Sur le plan divin, les deux mots sont liés par le signe Aleph, unité distante et cachée: le "moi" divin est équivalent au néant. Quand Dieu se révèle à Moïse sur le mont Sinaï, lors de la rencontre du Buisson ardent, le "moi" divin reçoit un Khaf et devient "anokhy", aleph-noun-khaf-yod: le Khaf presse vers le bas pour révéler le "distant" et le "caché". Le signe Khaf est ainsi l'instrument de la révélation.

De même, la racine à deux lettres "pr" suggère la fécondité, la fertilité, le jaillissement pouvant aller jusqu'à l'action sauvage. Quand on ajoute le Khaf, on obtient une racine à trois lettres "kpr" qui donne alors le sens de pardon, d'expiation, de couverture allant jusqu'à calmer l'ébullition: ainsi Khaf est le signe de l'apaisement. Pour illustrer ce propos par un exemple familier, la fête des "sorts", appelée Pourim est une fête de l'éclatement, du renversement provisoire des valeurs. Quand on ajoute le Khaf, on obtient ''kipourim", jour du grand pardon, jour de réflexion et de calme, où le destin de chacun est scellé.

Lettre de la révélation ou de l'apaisement, Kaf initie le mot "kéter", la couronne, première séphirah de l'Arbre de Vie et contenant six-cent-vingt piliers de lumière.

La couronne "kéter" a une valeur équivalente (620) au mot "é'srim", vingt, soit le parcours aller et retour de la lumière dans l'Arbre de Vie: la lumière incidente parcourt dix séphirot et la lumière réfléchie parcourt les mêmes dix séphirot, en sens inverse. La lumière perd de son intensité, à moins qu'elle ne rencontre, en chemin une âme qui la renforce.

Khaf peut s'associer de deux manières avec la lettre suivante Lamed qui a comme sens l'étude. Suivie de Lamed, Khaf donne "kol" ou le tout, le contenant trouvant son contenu, l'étude. Précédée du Lamed, elle donne "lékh" ou va!, l'ouverture et l'allant vers un nouvel univers.

Khaf a la valeur vingt, valeur de deux Yod; le rapprochement des deux Yod, ou des deux mains, pour applaudir ou pour prier forme une entité nouvelle, comme une troisième main dont la paume presse l'âme à descendre dans le corps ou l'aide à maîtriser une inclination vers l'Autre Côté.

Les dimensions du Saint des Saints du Temple de Salomon sont de vingt coudées dans les trois directions.

Khaf est un contenant de lumière qui donne et reçoit, une protection apaisante mais aussi le supplément d'énergie qui fait évoluer et révéler.

 

11 - kaf4

 

KAPH - כ

 

Avec la lettre précédente – YOD – nous avons entamé les valeurs des dizaines…YOD valait 10 et KAPH qui la suit dans l’ alphabet à pour valeur 20

Si Yod était la main….kAPH en est la paume.

KAPH symbolise l’effort produit pour dompter les forces de la nature.  Elle est "force d’accomplissement" ; d’ailleurs sa courbure est un signe d’humilité, signe d’acceptation des épreuves menant au couronnement de l’œuvre…

KAPH ouvre le mot Kether qui signifie couronne. De part sa position dans ce vocable qui désigne rappelons le, la Séphira la plus élévée, celle qui diffuse la Lumière ; Kaph symbolise la Force, côté divin de l’individu – son rayonnement.

Si Kaph initie le mot Kether – couronne, elle ferme le mot Melekh qui signifie Roi.

Elle ouvre également le mot Khef – rocher- représentant la Force, la Stabilité. Mais également le vocable Khoa – Force – dans le sens de prendre en main, ce dernier de valeur 28 représente également les 28 phalanges qui composent nos deux mains…

 Par sa valeur 20 – Khaf est parfois considérée comme entretenant la lutte des oppositions ; mais le Force qu’il représente peut être l’harmonisation des ces oppositions, formant alors un réceptacle solide pour recevoir. D’ailleurs Kaph est composé de Kaph et Phé dont la valeur est 100 – valeur du mot Khelim qui signifie réceptacles.

Pour finir, nous dirons que Kaph occupe la onzième place dans l’alphabet hébreu de vingt deux lettres…est-ce à dire qu’il s’articule autour de cette lettre, qu’elle serait le réceptacle de toute l’énergie véhiculée par l’ensemble des lettres et qui en ferait sa Force ?…

Dans le tarot, la onzième lame est aussi – La Force.

 

 

11 - Kaph, conscience de la perte et joie du retour

 

Toutes les religions ont pressenti le caractère transitoire de ce monde, toutes ont également compris que l’homme possédait en lui, une part d’éternité. Dès lors que la simple observation nous indique que nous vivons dans un monde soumis à la mort et à l’entropie, comment concilier ces deux observations ? Autrement dit comment comprendre que nous sommes à la fois partie prenante dans l’Eternité et oumis à la maladie, à la déchéance et à la mort. Les religions répondent différemment à cette question mais toutes insistent sur la possibilité pour l’homme de (re)trouver sa condition lumineuse, soit en transcendant complètement le monde, soit en se transfigurant par l’union sans confusion avec le Créateur.

Promis à retrouver notre situation d’origine, nous vivons dans un monde de combat, de maladie, de vieillesse et d’affrontement.  Pour celui    qui a vu ou pressentit l’autre côté du miroir, il y a deux manières de réagir.  Soit, on geint, on pleure sur ce qu’on a perdu.  Soit, on se réjouit de notre origine et de ce qui nous attend.

Certains auteurs mesurèrent l’abîme séparant l’homme accomplit de l’homme actuel et vécurent très mal la comparaison.  Citons par exemple    Saint Martin qui nous donne un portrait cru et sans concessions de l’Homme terrestre :

« Comment pourrions-nous cesser de nourrir en nous 1'esprit de douleur; ou plutôt la douleur de l'esprit quand nous considérons la voie temporelle et spirituelle de l'homme sur la terre ? L'homme est conçu non seulement dans le péché, comme le disait David de lui-même, mais il est encore conçu par le péché, vu les ténébreuses iniquités de ceux qui l'engendrent. Ces ténébreuses iniquités vont influer sur lui corporellement, et spirituellement jusqu'à sa naissance. Il naît; il va recevoir intérieurement le lait taché de ces mêmes iniquités, et extérieurement mille    traitements maladroits qui vont déformer son corps avant même qu'il soit formé; des conceptions dépravées, des langues fausses et corrompues vont assaillir toutes ses facultés, et les épier au passage pour les infecter dès qu'ïl les manifestera par le moindre de ses organes.

Ainsi vicié dans son corps et dans son esprit avant même d’en avoir l'usage, il va entrer sous la fausse administration de ceux et celles qui l'environnent dans son premier âge, qui sèmeront en abondance des germes empoisonnés dans cette terre déjà empoisonnée elle-même, et s'applaudiront de lui voir produire des, fruits analogues à cette atmosphère désordonnée qui est devenue leur élément naturel.

La jeunesse, l'âge viril ne vont être qu'un développement successif de tous ces germes. Un  régime physique, presque toujours contraire à la nature, va continuer de presser à contresens le principe de sa vie. Un régime moral destructif' de toute morale va nuire encore plus à    son élite intérieur; et le dévier tellement hors de sa ligne, qu'il ne croira plus même qu'il en existe une pour lui,- des doctrines de tout genre vont repousser son esprit par leur contrariété ou ne l'asservir qu'en le trompant ; des occupations illusoires vont absorber tous ses moments, et lui voiler sans cesse sa véritable occupation. C’'est ainsi qu'au terme d'une tempête  perpétuelle, il arrive au terme de sa vie; et là pour achever de mettre le sceau sur le décret qui l’a condamné à venir dans cette vallée de larmes, l 'on tourmente son corps par les procédés une médecine ignorante, et ,son esprit par des consolations maladroites, tandis que dans ces moments périlleux cet esprit ne cherche qu'à entrer dans sa voie et éprouve peut-être en secret toute la douleur de s'en voir écarté. Quand on pense que nous sommes tous composés de ces mêmes éléments, dirigés  par ces mêmes lois, alimentés par ces mêmes désordres, et ces mêmes erreurs, que nous sommes tous immolés par ces mêmes tvrans, et que nous immolons nos semblables à notre tour par ces mêmes armes empoisonnées,-quand enfin on pense que telle est l'atmosphère qui nous enveloppe et nous pénètre, on craint de respirer, on craint de se regarder; on craint de se remuer et de se sentir. » (Le Nouvel homme, §    9.) »

Bien sûr, on peut supposer que si le Philosophe Inconnu force le trait, c’est pour mieux détourner les hommes de son temps de la superficialité de la vie mondaine et attirer l’attention sur le chemin à parcourir et le peu de temps que nous avons.

Néanmoins, on ne peut Aimer si on ne s’aime pas, qu’on ne peut éprouver la Charité universelle que si l’on peut voir l’étincelle de Beauté qui se trouve en chacun, même si celle-ci est noyée dans un océan de faiblesses, de défauts et de complexes.

Car s’il faut vaincre l’égoïsme, l’orgueil, le mensonge et tous les maux qui afflige la Terre, il faut sans doute aussi vaincre le pessimisme et le désespoir.  En effet, comment espère-t-on faire jaillir l’étincelle de Lumière si tout est trempé de larmes ? Comment espère-t-on éclairer le monde si l’on rajoute aux ténèbres ? Il ne s’agit pas d’avoir un regard niais sur les choses et d’ignorer la souffrance mais de ne pas céder devant elle.  Il faut plier comme le roseau face à l’adversité, plier pour ne pas se laisser submerger, plier pour aller puiser la joie afin de mieux vaincre les épreuves, plier afin de n’être pas arraché, afin de n’être pas brisé, afin de pouvoir renaître.

La forme de l’arcane Kaph montre bien cette idée, car il est dit de cette lettre  « Ses ennemis ne peuvent le dominer, ils ne peuvent lui faire aucun mal, et en définitive, sont entièrement soumis à lui.  Il est sous le signe de la lettre Kaph… » (Sepher haZohar ; 2 :73b)

 

 

Le regret et la mélancolie de notre patrie céleste d’origine peut-être la source d’une recherche intérieure, d’un élan romantique, poétique et spirituelle, dans ce mouvement de l’âme que les orthodoxes appellent la Triste Joie.

Par contre, la nostalgie excessive et le regret pathologique de ce que nous avons perdu, nous empêche de nous focaliser sur l’essentiel : la    reconquête de notre statut royal. Par de vaines pleurnicheries, nous nous perdons dans des culpabilisations stériles, dans des lamentations infantiles alors que la reconquête de la    splendeur de l’humanité perdue demande précisément courage et joie de vivre, rire et chansons.  Non pas joie superficielle ou hypocrite mais joie de Vie profonde et sincère, à même de    transmuter le plomb en or, la boue en lumière.

Pour vaincre les difficultés de ce monde, il faut devenir petit disait le Maître : "Si vous ne redevenez pareils à de petits    enfants, vous n’entrerez pas au Royaume des Cieux."  (Mt 18.3-4)

Être petit, n’est pas être faible ou pleurnicheur, « être petit » c’est être émerveillé, aussi joyeux et enthousiaste que lorsque nous    étions enfants.

L’humour frais, subtil, sincère et juste est l’arme la plus sûre pour désarmer l’Adversaire, pour trancher les illusions du monde phénoménal et    les faux semblants de l’existence. L’humour permet de ne pas se prendre au sérieux et de dégonfler cet ego si prompt à s’enfler et à nous jeter sur la pente glissante de l’égotisme et de l’égocentrisme. L’humour est la voie la plus sage pour atteindre ce sain détachement qui mène plus sûrement au Ciel que tous les battements de coulpe. Loin de se complaire dans une nostalgie, une douleur surfaite et un esprit d’écorché vif, on apprend à rire de soi et du monde avec amour et compassion.

Arnaud Desjardins l’exprimait parfaitement : « Ah oui, il importe de ne pas s’y tromper. Le Sage est à la fois non impliqué et en communion. Cela n’a rien à voir avec la dérision amère, le cynisme ou la fausse gaieté de celui qui, ne se sentant pas assuré, tente ainsi de masquer son malaise. Le vrai rire, le rire pur, le rire d’enfant, va commencer avec la pleine acceptation de nos propres erreurs et de notre propre stupidité. Ce rire là, qui est compassion, ne s’avère juste que s’il procède d’abord  de notre regard sur nous-même, et non pas sur les autres. Plus l’on va vers le détachement plus l’on acquiert cette aptitude à rire de soi-même, sans jugement, d’un rire vraiment heureux et unifié, loin de tout ricanement. Bien entendu ! Si vous êtes capable d’avoir cette attitude joyeuse, d’être à l’aise, vous êtes alors en mesure de prendre profondément conscience de la gravité de la vie et de la réalité de la souffrance, puisque vous ne vous protégez plus. Il y a, dans la peinture japonaise, un personnage de Sage qui a franchement l’air de ce que nous appelons  en français un imbécile heureux : un quidam au visage hilare, éclatant d’un rire hébété parce qu’il a péché une écrevisse ou pris un tigre pour oreiller ; ainsi, l’art japonais présente souvent le Sage sous une apparence qui, pour l’Occidental moyen est tout bonnement celle d’un crétin ! Selon moi, en tout cas - mais c’est là le fruit de trente ans de recherche et de doutes   - mieux vaut être imbécile et heureux qu’intelligent et malheureux... Encore une fois, tout a commencé pour moi lorsque j’ai pu de bon coeur sourire, même pas de moi, mais d’un personnage  intitulé Arnaud Desjardins : un sourire non identifié et totalement compatissant. Charité bien ordonnée commence par soi-même. Voilà la graine du véritable humour. »

 

 

Cette lettre double, 11e  lettre de l’alephbeith, prend place en tant que gutturale à l’extrémité de la paire de branches issues du Hé, symétriquement au Guimel, et au même endroit que Mars et que la 11e lame majeure du tarot intitulée « La Force ».

Celle-ci montre une femme ouvrant la gueule d’un lion de la seule force de ses mains.

Comme la nymphe Cyrène que trouva Apollon occupée à combattre un formidable lion. Dans la Bible on rencontre la domination du lion dans les vies de David (Samuel 17,35), de Samson (1 Juges 14,6) et de Daniel (6,23).

C’est l’allégorie de la 4e vertu cardinale, la Force.  (Les trois autres sont figurées par les lames 8, 9 et 14.)

Force se dit en hébreu ‘HoZ’ עז (7+16 = 23 > 5).    Ce terme est utilisé notamment par Jérémie (16,19) dans la phrase « L’Eternel, ma Force ». (Cette force est l’Esprit, l’Amour : ה = 5).    Ce terme se trouve aussi dans 1 Juges 14,18 : « Qu’y a-t-il de plus fort que le lion »

La correspondance avec Mars résulte de ce que la force (courage) est l’attribut de ce dieu.

Le carré magique attribué à Mars est de 5 sur 5.   

 

Le nombre ‘11’ peut être considéré comme l’union de  5 (nombre du microcosme) et de 6 (nombre du macrocosme).

On a en effet 5+6 = 11 et 52 +11 =  62.

 

Kaph sert de préfixe pour signifier : comme, selon, à peu près, le plus, …

 

Commençant par Kaph, nous retiendrons :

כאב (2+1+11 = 14) ‘KaAV’ blesser.

כהן (14+5+11 = 30) ‘KohEN’ prêtre.

כוכב (2+11+6+11 = 30) ‘KOKaV’ étoile.

כנען (14+16+14+11 = 55) ‘KaNaHaN’ Chanaan.

כרוב (2+6+20+11 = 39) ‘KeROuB’ chérubin, ange.

כתב (2+22+11 = 35) ‘KiTaV’ écrit.

כתר (20+22+11 = 53) ‘KeTeR’ couronne.

 

En toutes lettres Kaph s’écrit כף (17+11 = 28) et se traduit par « creux de la main ».

 

11- Force couleur

Tarot du Sépher de moïse, arcane majeur du livre de Thoth : le Force, Nombre 11, lettre hébraïque Caph.  

La Force.  

Le Nombre 11.  

 

Le Nombre Onze, La Force dans le livre de Thoth, première des vertus cardinales, et le deuxième Nombre de notre quatrième ternaire (10-11-12). Cette deuxième position le place sous l’influence de la Conscience de notre Ternaire Divin ; il est d’ailleurs composé d’un doublement du Un qui en addition théosophique nous donne (1+1 = 2). Ce Nombre est placé sous l’influence de Mars, planète au sujet de laquelle je renvoie chapitre IV. Ce feu Martien sera celui qui permettra soit une plus forte condensation (coagula) dans la matérialité et l’animalité pour cause de violence de brutalité et d’agressivité ; soit une plus forte dissolution (solve) par la domination et la maîtrise des instincts de cette animalité du feu dévorant qui se manifeste sous l’aspect symbolique du Lion, figurant sur cette Lame du livre de Thoth, ; Lion dominé par la femme, la faculté volitive (Aishah). La Table d’Emeraude enseigne sur cette Vertu Cardinale qu’est la Force par la sentence suivante : C’est la force forte de toute force, car elle vaincra toute chose subtile et pénètrera toute chose solide . Cette vertu n’est pas celle qui a le pouvoir de changer le monde, mais de changer celui qui parvient à sa maîtrise. Vaincre toute chose subtile, revient à se libérer de l’asservissement des forces psychiques, intellectuelles qui cherchent à s’imposer à nous. Et pénétrer toute chose solide, c’est parvenir à se libérer de l’asservissement des instincts de l’animalité, des passions dominatrices des sens physiques avec ses désirs aliénants qui engendrent une ivresse d’émotions au réveil difficile. La force qui a pour objet la domination des autres est un feu dévorant, alors qu’à l’inverse la Force qui est l’expression de la faculté volitive se mettant en harmonie avec les lois de la Providence, est un feu fécondant et générateur d’extase, sans qu’il y ait à craindre d’effets négatifs secondaires. La maîtrise de cette vertu cardinale qu’est la Force, implique une prise de Conscience de ses responsabilités vis-à-vis de plus faibles mais aussi de ceux qui ne maîtrisent pas cette vertu. La force brutale et animalière est de l’ordre de l’inconscient, c’est une domination du libre arbitre par les puissances de la sphère du Destin ; alors que la Force vertu est un attribut de la Conscience, ce qui justifie pleinement la deuxième position de ce Nombre Onze dans ce quatrième ternaire. Concernant ce Nombre Onze Eliphas Lévi disait : 

Sur l’un des bras de l’androgyne de Henri Kunrath, on lit ce mot : Coagula et sur l’autre : Solve.  

Rassembler et répandre sont les deux verbes de la nature ; mais comment rassembler, comment répandre la lumière astrale ou l’âme du monde ?   On rassemble par l’isolement, et l’on répand au moyen de la chaîne magique.

L’isolement consiste pour la pensée dans une indépendance absolue, pour le coeur dans une liberté entière, pour les sens dans une continence parfaite.  

Tout homme qui a des préjugés et des craintes, tout individu passionné est esclave de ses passions, et est incapable de rassembler ou de coaguler, suivant l’expression de Khunrath, la lumière astrale ou l’âme de la terre.  

Tous les vrais adeptes ont été indépendants jusqu’au supplice, sobres et chastes jusqu’à la mort ; et la raison de cette anomalie, c’est que, pour disposer d’une force, il ne faut pas être pris par cette force de manière qu’elle dispose de vous.

La maîtrise de la Force et la pratique de cette vertu cardinale, est donc la grande étape indispensable de l’évolution de l’âme-de-vie. Lorsque l’on injecte le venin de la faiblesse dans un cerveau et dans une âme-de-vie, invariablement le résultat est la paralysie de ce cerveau et l’atrophie de cette âme-de-vie. Ceux qui encouragent les faiblesses de leurs proches ou de ceux qui sont dans leur entourage, sont de même nature que Nahash l’attract originel, cette-ardeur-cupide, qui est à l’origine du péché originel.  

L’initié (le Nombre Neuf), après avoir activé ses facultés supérieures, par la Connaissance, elle doit maintenant les éprouver dans l’action, ce n’est qu’à cette condition que l’acquis de cette Connaissance se confondra avec la Conscience, et que l’initié devient théurge ou mage ; la sagesse n’est pas l’immobilisme mais l’intelligence en action. Pour pratiquer cette Vertu qu’est la Force, nous relèverons qu’il faut avoir préalablement cultivé et maîtrisé ces deux autres Vertus cardinales que sont la Justice (le Nombre Huit) et la Prudence (le Nombre Neuf) ; Justice qui est discernement et Connaissance, Prudence qui repose sur cette Connaissance drapée dans la cape de l’Humilité. Tout comme chaque Nombre contient tous les autres, une Vertu Cardinale doit se manifester dans un subtil dosage avec les trois autres d’où l’indispensable rôle de la Conscience pour parvenir à l’harmonie d’une Pensée Juste en Vertus, la fameuse Maât en soi. il est intéressant de constater que l’addition théosophique des 11 premiers Nombres nous donne en premier résultat 66, le double signe de l’Amoureux, dans son aspect évolution ou involution ; et l’addition de ce résultat nous donne 12 la lame suivante, les 12 travaux d’Hercule. L’addition de ce 12 nous ramène au Nombre Trois, le Destin qui attend la Conscience ne parvenant pas à dominer la Force.

 

Le Tao-Tô-King nous donne comme correspondance subtile à ce Nombre Onze :  

Celui qui est conscient de sa force mais garde la douceur de la femme, est le creuset de L’univers.

Etant le creuset de l’univers, il fait un avec le Tao et redevient pur comme l’enfant.

Celui qui connaît l’étendue de son savoir et garde la simplicité dans son coeur, est le modèle du monde.

Etant le modèle du monde, il rejoint le Tao et son espace infini.

Celui qui connaît la gloire mais garde son humilité possède la vertu du monde.

Etant la vertu du monde, il atteint la plénitude du Tao et revient à l’unité originelle, cette unité d’où provient toute chose.

Le Sage participe alors à l’harmonie universelle. Grain de lumière, il se répand dans l’univers et revient à la grande lumière.

Et il retrouve l’infini.  

 

Le Nombre Onze a pour lettre hébraïque Caph, nom divin Kabir-potens (désigne le premier ciel, premier mobile correspondant au nom de Dieu Yod ).

 

Vocabulaire radical de La langue hébraïque restituée :

Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche, gutturale. Comme image symbolique, il représente tout objet creux, en général ; et en particulier, la main de l’homme à demi fermée. Employé comme signe grammatical, il est le signe assimilatif, celui de la vie réfléchie et passagère : c’est une sorte de moule qui reçoit et communique indifféremment toutes les formes. Ce caractère dérive, ainsi que je l’ai dit, de l’aspiration Heth, qui découle du principe vocal Vav, image de la vie absolue ; mais il y joint l’expression du caractère organique Guimel, dont il est une sorte de renforcement. C’est, en hébreu, l’article assimilatif et concomitant. Le mouvement qu’il exprime entre les noms et les actions, est celui de la similitude et de l’analogie. Les grammatistes hébraïsants, en ne le rangeant ni parmi les héémanthes ni parmi les paragogiques, ont commis la plus grossière des erreurs ; Ils n’ont vu en lui qu’une particule inséparable ou un affixe ; et souvent l’ont confondu avec le mot qu’il gouverne en sa qualité d’article. Son nombre arithmétique est 20.

 

Les lettres hébraïques : des énergies vivantes 3 par Annik De Souzenelle

 

Je vous propose d’étudier le Kaph qui a pour valeur 20 et qui s’exprime avec un Phé final. C’est une lettre carrée. En supprimant la partie qui va vers la gauche et en prolongeant la partie verticale, on obtient le Phé final. Le Kaph ne doit pas être confondu avec le Qof qui a pour valeur 100. 

Kaph veut dire la paume de la main, mais aussi grosso modo, un petit contenant que nous retrouverons dans différentes parties du corps, par exemple dans la hanche blessée de Jacob, qui n’est autre que la cupule du fémur, Kaph Yorek. C’est là où se trouve un centre d’énergie très important qui, s’il n’est pas employé pour construire l’homme, est employé à le détruire et c’est ce qui fait la rupture à ce niveau du col du fémur chez beaucoup de vieillards. Kaph, c’est aussi la plante des pieds

Le graphisme de la lettre était autrefois une main qui fut stylisée. Son retournement nous donne la lettre K. 

Quand la lettre est venue se présenter devant le Saint-Béni-Soit-il, elle fit valoir qu’elle commençait le mot qui signifiait la « gloire », Kabod. Etant l’initiale de la Gloire de Dieu, elle se crut désignée pour commencer la création du monde. Homologue de Beith qui a reçu cet honneur, elle se l’est vu refuser. Kabod est un mot d’une beauté immense : gloire divine, richesse, densité. Quand la Gloire Divine descend dans la Tente d’Assignation, dans le Tabernacle, il y a une telle densité que pas un homme ne peut y entrer. Si nous voulons faire un peu de numérologie, nous voyons que 20 +2 + 4 = 26, le nombre sacré du Tétragramme. Kabod, c’est le Yod-Hé-Vov-Hé en potentiel dans l’homme qui est alors totalement réalisé. 

Le même mot prononcé Kaved veut dire le foie. Notre foie est aussi un réceptacle de richesses physiques, psychiques et spirituelles. C’est pour cela qu’il est important de libérer le foie des nourritures physiques et psychiques, si nous voulons y faire entrer des nourritures spirituelles. Mais cette libération doit se faire uniquement dans un but de purification spirituelle et non pour des fins de pouvoirs à acquérir. Car à ce moment-là, y pénètrent des forces négatives, causes de maladies et de drames. 

Donc, quand le Kaph est allé se présenter devant le Saint-Béni-Soit-Il, il quitte le Trône (Kisse Hakabod, le trône de la Gloire Divine), et il est dit dans le Zohar : « deux cent mille mondes ainsi que le Trône lui-même furent ébranlés, la secousse était si violente qu’elle menaçait tous les mondes d’écroulement ». Le Saint-Béni-Soit-Il dit alors : « Kaph, Kaph, pourquoi persistes-tu à rester ici, retournes à ta place, je ne me servirai pas de toi pour commencer la Création, car tu es l’initiale du mot exprimant l’extermination ». Nous nous trouvons là devant le mot Kalah, d’où vient peut-être celui de calamité. Pourquoi s’agit-il d’extermination. Quand la lettre Kaph et la lettre Lamed sont ensemble, elles forment un mot qui veut dire la totalité, donc un achèvement. Et comme pour toute perfection acquise la rupture doit avoir lieu pour pouvoir parvenir à un plus que parfait. Donc il y aura destruction, extermination, des morts nécessaires pour passer à un autre plan. 

Derrière le discours du Divin, il y a la notion de ce Kaph qui va présider à une totalité, à un achèvement. La première lettre qui était venue se présenter (elles se présentent en sens inverse), était le Mem qui aussi reçut l’ordre de retourner à sa place, car elle formait le mot Melech, le Roi. Mem, Lamed, Kaph final sont les trois lettres qui ne doivent jamais quitter leur place, parce qu’elles forment précisément le mot, Roi, cette royauté que nous avons à devenir. Melech est aussi la racine de Malkout, dans la dernière des Séphiroth, qui signifie le Royaume. 

Il y a un mot très intéressant qui est formé avec le mot Kabod, c’est Coha, force. Ce n’est que quand nous avons les deux mains réunies que nous avons la force, aussi bien sur un plan vulgaire que par les Hé du Yod-Hé-Vov-Hé, lesquels, totalement réunis, forment le Yod en-haut et c’est finalement ce Yod qui est la force. 

Koav ou Kaov, plus exactement Kaph-Aleph-Beith, veut dire ruiner. Pourquoi cette notion de ruiner ? Quand nous voulons ramener le mystère à un concept qui nous est propre, nous tuons le concept. L’expérience mystique ne peut être exprimée, elle reste dans le domaine du silence. 

Un autre mot, Cocav, c’est l’étoile ou cocavim, les étoiles. Ce mot apparaît au quatrième jour de la Genèse et dans l’étude de la quatrième lettre, Daleth, où nous voyons arriver les structures, les luminaires qui éclairent pendant la nuit et pendant le jour. Mais cela est encore bien autre chose et notamment nos structures intérieures, car tout notre corps est un système solaire. 

Dans l’Apocalypse les étoiles sont comparées aux Anges du monde angélique. Ce sont des énergies divines, ce sont elles qui montent et descendent le long de l’échelle de Jacob. Ce sont les énergies qui président à nos structures et à notre évolution intérieure. Le monde des étoiles est un monde très étrange. 

Le Kaph est un réservoir d’énergie, le Beith, c’est la maison. Ils sont appelés à s’ouvrir les uns après les autres, en temps voulu, pour réaliser le Divin que nous sommes.

 

Source : http://www.eternelpresent.ch/kaph.html - http://www.alephbeth.net/alphabet/kaf.html - http://soued.chez.com/lettres%209.htm - http://www.relianceuniverselle.com/article-11-kaph-conscience-de-la-perte-et-joie-du-retour-1-2--43060276.html - http://qabala.wifeo.com/kaph.php 

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